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Le cas professeur Raoult

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Invité soloandsolo

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Membre, 41ans Posté(e)
cheuwing Membre 17 034 messages
Maitre des forums‚ 41ans‚
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il y a 3 minutes, soloandsolo a dit :

En résumé c'est un branleur ?

Où ai je dit ça ? Je rappel juste que l argument d autorité qu il brandit en tant que plus grand spécialiste par le nombre de publication est bancale 

Il est aussi directeur et administrateur de l IHU donc il ne passe pas forcément tout son temps sur les recherches. Il serait moins égocentrique il aurait pu dire que ça venait de l institut et non de lui en personne 

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Invité soloandsolo
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Invité soloandsolo
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à l’instant, cheuwing a dit :

Où ai je dit ça ? Je rappel juste que l argument d autorité qu il brandit en tant que plus grand spécialiste par le nombre de publication est bancale 

Il est aussi directeur et administrateur de l IHU donc il ne passe pas forcément tout son temps sur les recherches. Il serait moins égocentrique il aurait pu dire que ça venait de l institut et non de lui en personne 

Je posais la question simplement. Tu avais l'air de dire que sa carrière ne valait pas tripette.

Ces temps derniers j'ai cru comprendre que toute ses équipes étaient signataires du projet en question, on retrouve les noms  à la fin du résumé de l'étude.

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Membre, 67ans Posté(e)
Condorcet Membre 10 257 messages
Baby Forumeur‚ 67ans‚
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il y a 1 minute, soloandsolo a dit :

Ces temps derniers j'ai cru comprendre que toute ses équipes étaient signataires du projet en question, on retrouve les noms  à la fin du résumé de l'étude.

En effet.

La totalité suppose l'impossibilité de toute réfutation.

On est en pleine science. :cool:

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Membre, 60ans Posté(e)
italove Membre 9 294 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
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Le gouvernement fait n'importe quoi, au lieu d'écouter ceux qui proposent des solutions, ils font n'importe quoi !

Le professeur Raoult, dit qu'il faut donner la chloroquine en début, le gouvernement dit qu'il faut au contraire le donner en ultime choix !

Sauf que lorsque les infectés sont dans l'état d'insuffisance respiratoire il est déjà trop tard et la chloroquine ne sert plus à rien.

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Invité soloandsolo
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Invité soloandsolo
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il y a 2 minutes, Condorcet a dit :

En effet.

La totalité suppose l'impossibilité de toute réfutation.

On est en pleine science. :cool:

Je pensais qu'il s'agissait d'une prise de responsabilité commune, style "on se débine pas". Ils sont climato-sceptiques aussi ? Est-ce qu'on a fait des contrôles de slips ?

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Membre, 41ans Posté(e)
cheuwing Membre 17 034 messages
Maitre des forums‚ 41ans‚
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il y a 8 minutes, soloandsolo a dit :

Je posais la question simplement. Tu avais l'air de dire que sa carrière ne valait pas tripette.

Non je contre argumentait sur l argument d autorité de plus grand expert mondial qui repose uniquement sur le nombre de publications

Qu il soit expert sur certains sujet précis c'est un fait, mais sur tout non plus 

il y a 8 minutes, soloandsolo a dit :

Ces temps derniers j'ai cru comprendre que toute ses équipes étaient signataires du projet en question, on retrouve les noms  à la fin du résumé de l'étude.

Vu qu il est la tête et que c'est lui qui dirige l institut, c'est un peu logique que ses équipes soient obligées de travailler sur ce sujet 

Il a quand même un passif douteux quand à la direction de l'institut et un certain autoritarisme 

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Invité soloandsolo
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il y a 3 minutes, cheuwing a dit :

 

Il a quand même un passif douteux quand à la direction de l'institut et un certain autoritarisme 

Ah quand même !

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Invité
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Pour ceux qui souhaitent se faire une opinion sur un véritable travail d'enquête journalistique et non Sur les fakes et autres joyeusetés des propagandistes pro-Raoult. 
 

Peut-on faire confiance à Raoult et ses méthodes pointées du doigt ? 
Pourquoi cette défiance du monde médical ? Raoult est-il vraiment le grand chercheur comme certains le pense ? 

 

Source Médiapart 

Extrait
 

Chloroquine: pourquoi le passé de Didier Raoult joue contre lui

La chloroquine sera (ou pas) la solution miracle au Covid-19. En attendant d’en avoir la confirmation (ou l’infirmation), Mediapart a voulu comprendre la défiance du monde médical et scientifique à l’égard de Didier Raoult, son principal promoteur. Nos recherches nous ont permis de découvrir des rapports et des témoins qui pointent des résultats scientifiques biaisés et des financements opaques.
Il est impossible de savoir si le traitement à la chloroquine permettra un jour d’abattre le Covid-19 (relire ici notre enquête et là l’étude de la revue médicale indépendante Prescrire). Une chose est cependant sûre : le débat qui fait rage au sein de la communauté scientifique se cristallise autour de Didier Raoult, grand apôtre de ce traitement, qui se présente comme la victime de l’intelligentsia scientifique parisienne liée à l’industrie pharmaceutique.
Il est vrai que rarement un professeur de médecine aura été aussi critiqué (lire ici l’enquête de notre partenaire Marsactu). Sauf que ces critiques ne viennent pas de nulle part, comme l’a découvert Mediapart en se plongeant dans le passé de l’infectiologue. Des résultats biaisés, des méthodes peu scrupuleuses et une opacité dans les financements des travaux nourrissent le dossier de ses contempteurs.

Didier Raoult, en dépit d’une brillante carrière, s’est vu privé en janvier 2018 du label du CNRS et de l’Inserm, deux de ses établissements de tutelle. Mediapart a pu consulter les deux rapports scientifiques qui ont conduit à ce retrait. Instruits en janvier 2017, par le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES), autorité administrative indépendante, ils sont le fruit du travail d’une quinzaine de chercheurs européens venant notamment du University College de Londres (UCL), de l’Institut Bernhard Nocht de médecine tropicale de Hambourg ou de l’Institut Pasteur.
Ces études dressent un bilan sans concession de l’Urmite, le fameux laboratoire de recherche de Didier Raoult sur les maladies infectieuses et tropicales (scindé depuis cet audit en deux unités, Mephi et Vitrome).
Selon les évaluateurs, faute d’analyse épidémiologique, de vérifications et de recherches approfondies, le travail de certaines équipes de son unité n’apporte pas de « bénéfice scientifique ».
Concernant la « qualité scientifique et la production » de l’unité Mephi (pour « Microbes, évolution, phylogénie et infection »), dédiée notamment à l’identification de nouvelles bactéries et virus, les évaluateurs regrettent que la priorité soit donnée au « volume de publications plutôt qu’à leur qualité ». Si l’unité du professeur Raoult a été à l’origine de plus de 2 000 publications entre 2011 et 2016, « seules 4 % d’entre elles l’étaient dans des revues de haut impact international », précisent-ils.

Modifié par Ines Presso
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Abu nuwas Membre 9 355 messages
Maitre des forums‚
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Bsr à tous, 

 

Mon post s'adresse surtout au fervents défenseur de la méthodologie, ma question est, en matière de méthodes, puisque vous aimaient ça, celles qui ont été adopté par le gouvernement sont-elles les bonnes en méthodes en matière de confinement ?. 

Je m'interroge puisque au pays, et comme vous le savez tout le monde est touché, bin en matière de confinement, la methode est de fermer la ville, voire carrément le département, quand je dis fermé c'est fermé, personne ne rentre, oersonne ne sort. 

Et a partir de 15 heures, c'est le couvre feu. 

Attention, je ne dis pas que c'est la meilleure méthodes, je veux juste dire que la méthode pratiqué au pays est meilleure que celle pratiqué en France. 

Tout comme la méthode conseillé par le professeur Raoult, sauf que là c'est la meilleure puisque les détracteurs sont dans l'incapacité d'apporter une autre solutions, c'est pour cette raison que leur contribution ne sont que blablabla, et que au pays on écoute pas les blablabla, mais le professeur Raoult. 

Bien sûr je comprends les adeptes de la méthodologie, mais il faut que eux aussi comprennent que si l'on respecte cette règle, la encore la méthode consiste à respecter à 100%, pas 99,5%. Bin dans trente ou quarante ans, nous aurons tous droit à une médecine de brousse, avec un dispensaire dans chaque village, et la tout au mieux vous aurez droit à une infirmière, le médecin c'est le graal. 

Vous êtes partant ? Pour ma part le dispensaire je connais, avis au curieux. 

 

a+

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Invité
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Invité
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il y a 20 minutes, soloandsolo a dit :

La bataille Buzyn/Levy vs Raoult fait rage.

Les faits, les arguments, les preuves, ils sont où ? Les sources ? 
Un débat un vrai, c’est pas possible ? Apparemment toujours pas. 
Là je ne vois qu’insinuation, rumeur malsaine. 

Modifié par Ines Presso
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Membre, 41ans Posté(e)
cheuwing Membre 17 034 messages
Maitre des forums‚ 41ans‚
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voilà pourquoi j' estime la gestion de son institut de manière autoritaire et donc en conséquent qu'il n'y a rien d'étonnant à ce que tous ceux travaillant à l'institut soit participant

pour commencer une gestion managériale, voir start up nation

« Logé dans les étages de la faculté de médecine, son laboratoire emploie 140 personnes dont 45 chercheurs qui publient entre 150 et 200 papiers par an. […] En moyenne, chaque thésard qui passe là produit cinq articles. « Nous sommes 75 % plus productifs qu’un laboratoire de l’Inserm », a calculé Didier Raoult. Avec un budget annuel de 10 millions d’euros, le coût de revient d’une publication dans son unité ne dépasse pas 80.000 euros contre 200.000 en moyenne (pour une publication d’impact 3,5) dans l’établissement public.

Si le scientifique est si proche de ses sous, c’est qu’il doit se battre chaque année pour remplir les caisses. […]. Cette année, deux autres projets, jugés hors champ, ont encore été retoqués. « C’est irritant et incompréhensible, se révolte Didier Raoult. Sous prétexte d’égalitarisme, le système français prétend donner autant à tous. Or la recherche est une compétition. Comme des sportifs de haut niveau, les chercheurs doivent être évalués objectivement et individuellement. Les outils existent, faciles d’accès. Manque la volonté de comparer. Or c’est la seule alternative possible si on entend privilégier la promotion et le financement des chercheurs les plus efficaces et les plus dynamiques. » [Les Echos, 29/10/2008]

...........

« Les IHU ont été créés en 2010, sous Nicolas Sarkozy et sur conseil de Jacques Attali, Alain Juppé et Michel Rocard , afin de stimuler la recherche médicale, alors moribonde en France. L’objectif était de créer des centres de recherche de haut niveau échappant aux pesanteurs des structures existantes. Pour ce faire, ils bénéficient depuis leur création du statut de « fondation » indépendante. […] Or, ce statut est discuté depuis plusieurs années en ce qu’il pose des questions sur la viabilité du modèle économique et les liens avec les institutions partenaires de l’IHU.

Yves Levy est un des plus fervents contempteurs du modèle « fondation ». Dans son édition de ce mercredi 11 octobre, Le Canard enchaîné révèle que le patron de l’Inserm a envoyé le 9 septembre une note aux équipes candidates, dans laquelle il prône le remplacement du statut de fondation par un simple « contrat ». Celui-ci pourrait notamment prendre la forme d’un groupement d’intérêt public. La différence entre les deux statuts ? Le statut de fondation permet aux IHU de prendre des décisions rapidement, après consultation de leur conseil d’administration. Dans les groupements d’intérêt public (GIP), chaque institution partenaire dispose d’un droit de regard sur les décisions de l’IHU. Or, l’Inserm est partenaire et membre fondateur de cinq des six premiers IHU.

Dans ceux-ci, l’Institut met à disposition ses chercheurs, certains de ses laboratoires, et participe aux conseils d’administration. Sans avoir de droit de veto. Il y a aussi un enjeu en termes de brevets. Les IHU ne pouvant être en déficit, les brevets qu’ils déposent et vendent à des grandes entreprises participent à leur modèle économique. Au sein d’un GIP, la répartition de la manne devra être renégociée, devenant potentiellement plus favorable à une institution comme l’Inserm. »

 

au moins ça peut démontrer un certain avantage ce système mais qui peut amener à des dérives

 

mais rapport de l'IGAS sur les problèmes de gouvernance

 

 

À cette fin, la première qualité d’un conseil d’administration se trouve dans l’équilibre de sa composition ainsi que dans la compétence et l’éthique de ses membres. Ses membres doivent être soucieux de l’intérêt social, avoir une qualité de jugement qui repose sur l’expérience, avoir une capacité d’anticipation leur permettant d’identifier les risques et les enjeux stratégiques et être présents, actifs et impliqués. Ils doivent également ne pas avoir de conflits d’intérêts.

Or le conseil d’administration de la fondation Méditerranée Infection ne satisfait pas suffisamment aux standards requis à cet égard.

Les administrateurs de la fondation représentant les membres fondateurs sont très peu présents personnellement, et très systématiquement représentés par un tiers. La présence des personnalités qualifiées est, elle-même, contrastée […

 

On peut s’interroger sur l’autorité et l’indépendance de la présidente du conseil d’administration vis-à-vis du directeur, le professeur Didier Raoult, alors que celle-ci était auparavant la directrice de la fondation Infectiopôle Sud dont le professeur Didier Raoult était le président. Le cumul entre les fonctions de présidente du conseil d’administration et les fonctions de responsable d’une unité de recherche qui est partie intégrante de l’IHU, est également discutable. […]

 

........

 

 

 

Le directeur de l’IHU, [NdR Didier Raoult …] qui siège en principe selon l’article 3 des statuts au conseil d’administration avec voix consultative, est en pratique membre titulaire du conseil d’administration depuis sa création : d’abord désigné à titre de personnalité qualifiée, il a ensuite été élu administrateur de plein exercice en tant que représentant des enseignants-chercheurs. Ce cumul de fonctions (directeur et administrateur) est contraire aux statuts-types des fondations reconnues d’utilité publique, qui s’imposent aux fondations de coopération scientifique et qui ont été approuvés par le Conseil d’Etat et érigés en directives (CE, 2010, n° 305649, « Postel-Vinay » depuis qualifiées de « lignes directrices » par le CE dans une décision de 2014 n° 364385 « M. J »). L’article 8 de ces statuts-types dispose qu’aucun administrateur ne peut exercer les fonctions de direction, afin d’éviter la confusion entre l’organe collégial décisionnaire et les fonctions exécutives de direction. Le cumul actuel doit donc cesser sans délai.

De façon générale, et selon les observations convergentes de plusieurs de ses membres, le conseil d’administration s’apparente trop à une chambre d’enregistrement des décisions prises par le directeur et ne peut remplir pleinement le rôle qui lui est imparti par le droit des fondations.

4.2.2.2 Une extrême concentration des pouvoirs autour du directeur

Le management de la fondation et de l’ensemble du projet est tout entier dominé par le professeur Didier Raoult qui l’exerce selon un mode vertical fondé sur l’autorité et non sur la coopération et l’inclusion et selon un mode très centralisé, sans délégation ou presque. Toutes les décisions, scientifiques et non-scientifiques, remontent en pratique au professeur Didier Raoult qui décide selon des critères qui ne sont pas transparents pour un bon nombre des interlocuteurs de la mission. […]

Le professeur Didier Raoult cumule au demeurant les fonctions de directeur et de directeur scientifique de l’IHU, ce qui n’existe pas dans les autres instituts comparables. Cette situation de cumul n’est pas satisfaisante compte tenu de la multiplicité des projets scientifiques qui sont gérés et des ambitions qui sont celles de l’IHU.

En outre, la concentration de tous les pouvoirs entre les mains d’un seul est contradictoire avec le caractère nécessairement fédératif et coopératif de l’IHU et conduit certaines parties prenantes à prendre des postures de méfiance – voire de défiance – à l’encontre de la direction, qui pourraient mettre en péril le projet, ou en tout cas lui faire prendre du retard.

Par ailleurs, les relations professionnelles parfois abruptes du professeur Didier Raoult ont suscité des polémiques, y compris en public ou par écrit, avec responsables de l’AP-HM, médecins et chercheurs. Cela n’a pas facilité la mise en oeuvre du projet jusqu’à présent, du moins au-delà du périmètre de l’URMITE et du pôle MIT. Ces polémiques doivent être absolument évitées à l’avenir dans la nouvelle phase du projet qui s’ouvre désormais.

 

 

....

et maintenant du coté des employés

 

L’Agence d’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES), a audité l’unité URMITE à plusieurs reprises (notamment en 2008 et 2012). Lors d’au moins deux de ces audits, les ITA [NdR : Ingénieurs, Techniciens et Assistants] ont exprimé certaines de leurs souffrances au travail devant les représentants du comité d’audit. Cela n’a été suivi d’aucun effet. Plusieurs agents ont décrit leurs conditions de travail et exprimé leur mal-être et leur souffrance au sein de l’URMITE à la médecine du travail de plusieurs tutelles. Cela n’a eu aucun résultat concret. […]

Nous sommes au courant de nombreuses demandes de mutation, formulées par des ITA, mais aussi des chercheurs, INSERM, CNRS et Aix-Marseille Université. Cela semble ne pas avoir alerté les tutelles sur la situation des personnels dans l’unité. Le responsable de l’école doctorale aurait eu à gérer un nombre non négligeable de réaffectations d’étudiants de l’URMITE dans d’autres unités, en cours, voire en fin de thèse.

En janvier 2017, le Haut Conseil de l’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (HCERES) a audité les projets des deux unités issues de l’URMITE, qui devraient voir le jour en janvier 2018. Les représentants élus des personnels techniques ont été écartés de ces deux audits. Ce dysfonctionnement, à l’initiative des futurs directeurs des deux unités en création, a entraîné la première action en externe de la CGT, qui a contacté les personnels techniques de l’unité pour leur demander s’ils avaient des problèmes ou des demandes à faire remonter aux tutelles.

Lors des deux audits, des ITA ont témoigné devant les deux comités HCERES, pour dénoncer, au moins partiellement, leurs conditions de travail et les rapports hiérarchiques au sein de l’URMITE. Ces témoignages, qui sont censés être confidentiels, ont été connus de la direction de l’URMITE, apparemment le soir même. On ne retrouvera, dans les deux rapports finaux de l’HCERES, aucune trace de ces témoignages. […]

La CGT a donc décidé de proposer aux ITA susceptibles d’accepter, de rédiger un courrier d’alerte et de demande d’intervention, à l’adresse des CHSCT des 4 tutelles. Le 3 avril, une lettre non signée de 12 personnels ITA de l’URMITE est envoyée aux secrétaires des CHSCT et aux tutelles. »

 

dont un courrier

http://websyndicats.vjf.cnrs.fr/sntrscgt/IMG/pdf/courrier_ita_unite_raoult_marseille.pdf

Nous sommes dépossédés de l’interprétation des résultats et de leurs développements, confiés aux chercheurs, enseignants-chercheurs ou médecins. Nous sommes fréquemment confrontés à des formes de mépris, culminant dans des réflexions du type « vous n’êtes pas là pour réfléchir mais pour faire ce qu’on vous dit de faire ».

Nous ne sommes pas associés à la réflexion, aux décisions, même dans ce qui touche directement à notre expertise ou à nos outils de travail. Exemples d’aberration qui en résultent : nécessité de travaux de transformation pour adapter un bâtiment tout neuf aux besoins des plate-formes techniques; achat d’appareillages couteux dont nous n’avons aucun besoin et dont nous découvrons qu’ils ont été commandés en les réceptionnant (certains sont stockés et prennent la poussière sans mise en route par le fournisseur); des ingénieurs laissés sans localisation dans les nouveaux locaux et se retrouvant casés tant bien que mal dans des conditions défavorables à un travail de qualité

2- Certains d’entre nous sont fréquemment rabaissés, moqués, humiliés, soumis à des propos machistes, à des attitudes déplacées, à des altercations verbales violentes, voire à des menaces, de la part de la hiérarchie. Un ingénieur s’est vu menacé de mort professionnelle..

 

Les mesures de rétorsion à l’encontre des lanceurs d’alerte commencent le 8 juin. Didier Raoult remet à disposition des tutelles les deux ITA ayant critiqué le plus fortement, lors des visites HCERES, ce qui se passe dans l’URMITE. Des propos menaçants auraient été tenus vis à vis des 12. Le directeur intervient en assemblée générale pour moquer les avis rendus par la section 27 du CNRS et la CSS de l’INSERM, dénoncer l’action des 12 ITA et dire qu’il n’en resterait pas là. Dans ces conditions, pour beaucoup de personnes, la peur de témoigner devant les CHSCT se développe. » [CGT]

 

ici Raoult critiqué en 2017

https://marsactu.fr/lunite-de-didier-raoult-paradis-de-la-recherche-pour-les-uns-enfer-pour-dautres/

Dans cet entretien, Didier Raoult a une nouvelle fois minimisé les accusations portant sur les conditions de travail au sein de son unité de recherche, annonçant même le dépôt d’une plainte pour harcèlement et diffamation

Or, plusieurs syndicats ont clairement dénoncé le climat de chasse aux sorcières qui a suivi la publication de la lettre anonyme des ingénieurs et techniciens.

Des propos « délirants »

« Ce qui est délirant, c’est surtout de tenir des propos de ce type, réagit Jean Kister, secrétaire général adjoint du syndicat national des travailleurs de la recherche scientifique (SNTRS-CGT), en écho à Didier Raoult. Cela vient plutôt accréditer le mal-être ressenti par certains salariés. Cela va complètement à l’encontre de la dimension collective de la recherche scientifique que j’ai moi-même vécue dans des unités de recherche dirigée par des chercheurs de grand renom ».

 

« Ces tensions dans le travail sont également ressenties par certains doctorants qui décrivent des situations de harcèlement moral. « Notre directeur de recherche, proche de Didier Raoult, avait beaucoup de mal à supporter la pression que ce dernier lui mettait pour obtenir des résultats, explique l’un d’eux. Du coup, de manière pyramidale, cette pression retombait sur nous ». Il a ainsi le souvenir de réunions « work in progress » où les étudiants dont le travail ne convainquait pas étaient humiliés par les directeurs de recherche, Raoult en tête. « Après on ne les revoyait plus », dit-il. […]

Mais le document validé par les quatre tutelles ne s’arrête pas qu’aux aspects humains des conditions de travail. Il décrit par le menu un certain nombre de manquements factuels dans l’organisation du laboratoire, y compris dans le respect des règles d’hygiène et de sécurité « basiques » au sein d’un laboratoire où les personnels manipulent des « agents biologiques pathogènes ». Cela vaut également pour les règles de confinement spécifiques associées à chaque type de micro-organisme selon leur dangerosité. Là encore, les normes en vigueur ne sont pas toutes respectées.

 

Comment est-il possible que des faits supposés de harcèlement sexuel, portés à la connaissance du directeur d’unité (Didier Raoult a confirmé, devant les CHSCT, en avoir eu connaissance dès 2015 et ne pas en avoir informé la présidence de l’Université), puissent rester sans dénonciation officielle par la direction de l’unité pendant deux ans ? Comment peut-on considérer comme normal qu’une personne responsable du personnel qu’il a sous sa direction, qui plus est médecin, laisse en contact, pendant deux ans, des supposées victimes avec leur supposé agresseur ? Comment interpréter le fait que, dans les nouveaux locaux de l’IHU, les supposées victimes et celui qu’elles ont désigné comme leur agresseur soient installés dans des laboratoires contigus par la direction de l’unité ? Comment comprendre qu’un directeur d’unité n’ait jamais pris le temps de rencontrer, en deux ans, une étudiante qui a déclaré avoir été agressée dans les locaux de son unité, par un directeur de recherche sous sa direction (déclaration faite par Didier Raoult dans une lettre qu’il a signée et adressée aux supposées victimes) ? […]

Aujourd’hui, nous pouvons dire que, loin de faire son examen de conscience, la direction de l’URMITE est dans le déni. Pour les cadres en place il n’est pas question d’entendre les faits reprochés, ils sont au contraire minimisés et les lanceurs d’alerte sont accusés de tous les maux. […]

Dans la deuxième moitié d’août, alors qu’elles sont en vacances, nous sommes avertis de menaces de renvoi ou d’interruption de bourse des supposées victimes sexuelles. […]

 

 

donc il y a bien un problème sur cette personne et il n'y rien d'étonnant à ce que tout le monde dans l'institut doive participer

 

 

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J'adore quand certaines personnes du forum du site me cite pour réclamer du débat quand ces mêmes personnes ont passé leur temps à insulter mon intelligence, mon intégrité, usées de toutes les ficelles de la manipulation des Cgus sur leur fond, dénoncées ce qu'elles reprochaient à d'autres pour le pratiquer elles-mêmes.

C'est fascinant, bref..

il y a 24 minutes, cheuwing a dit :

voilà pourquoi j' estime la gestion de son institut de manière autoritaire et donc en conséquent qu'il n'y a rien d'étonnant à ce que tous ceux travaillant à l'institut soit participant

pour commencer une gestion managériale, voir start up nation

« Logé dans les étages de la faculté de médecine, son laboratoire emploie 140 personnes dont 45 chercheurs qui publient entre 150 et 200 papiers par an. […] En moyenne, chaque thésard qui passe là produit cinq articles. « Nous sommes 75 % plus productifs qu’un laboratoire de l’Inserm », a calculé Didier Raoult. Avec un budget annuel de 10 millions d’euros, le coût de revient d’une publication dans son unité ne dépasse pas 80.000 euros contre 200.000 en moyenne (pour une publication d’impact 3,5) dans l’établissement public.

Si le scientifique est si proche de ses sous, c’est qu’il doit se battre chaque année pour remplir les caisses. […]. Cette année, deux autres projets, jugés hors champ, ont encore été retoqués. « C’est irritant et incompréhensible, se révolte Didier Raoult. Sous prétexte d’égalitarisme, le système français prétend donner autant à tous. Or la recherche est une compétition. Comme des sportifs de haut niveau, les chercheurs doivent être évalués objectivement et individuellement. Les outils existent, faciles d’accès. Manque la volonté de comparer. Or c’est la seule alternative possible si on entend privilégier la promotion et le financement des chercheurs les plus efficaces et les plus dynamiques. » [Les Echos, 29/10/2008]

...........

« Les IHU ont été créés en 2010, sous Nicolas Sarkozy et sur conseil de Jacques Attali, Alain Juppé et Michel Rocard , afin de stimuler la recherche médicale, alors moribonde en France. L’objectif était de créer des centres de recherche de haut niveau échappant aux pesanteurs des structures existantes. Pour ce faire, ils bénéficient depuis leur création du statut de « fondation » indépendante. […] Or, ce statut est discuté depuis plusieurs années en ce qu’il pose des questions sur la viabilité du modèle économique et les liens avec les institutions partenaires de l’IHU.

Yves Levy est un des plus fervents contempteurs du modèle « fondation ». Dans son édition de ce mercredi 11 octobre, Le Canard enchaîné révèle que le patron de l’Inserm a envoyé le 9 septembre une note aux équipes candidates, dans laquelle il prône le remplacement du statut de fondation par un simple « contrat ». Celui-ci pourrait notamment prendre la forme d’un groupement d’intérêt public. La différence entre les deux statuts ? Le statut de fondation permet aux IHU de prendre des décisions rapidement, après consultation de leur conseil d’administration. Dans les groupements d’intérêt public (GIP), chaque institution partenaire dispose d’un droit de regard sur les décisions de l’IHU. Or, l’Inserm est partenaire et membre fondateur de cinq des six premiers IHU.

Dans ceux-ci, l’Institut met à disposition ses chercheurs, certains de ses laboratoires, et participe aux conseils d’administration. Sans avoir de droit de veto. Il y a aussi un enjeu en termes de brevets. Les IHU ne pouvant être en déficit, les brevets qu’ils déposent et vendent à des grandes entreprises participent à leur modèle économique. Au sein d’un GIP, la répartition de la manne devra être renégociée, devenant potentiellement plus favorable à une institution comme l’Inserm. »

 

au moins ça peut démontrer un certain avantage ce système mais qui peut amener à des dérives

 

mais rapport de l'IGAS sur les problèmes de gouvernance

 

 

À cette fin, la première qualité d’un conseil d’administration se trouve dans l’équilibre de sa composition ainsi que dans la compétence et l’éthique de ses membres. Ses membres doivent être soucieux de l’intérêt social, avoir une qualité de jugement qui repose sur l’expérience, avoir une capacité d’anticipation leur permettant d’identifier les risques et les enjeux stratégiques et être présents, actifs et impliqués. Ils doivent également ne pas avoir de conflits d’intérêts.

Or le conseil d’administration de la fondation Méditerranée Infection ne satisfait pas suffisamment aux standards requis à cet égard.

Les administrateurs de la fondation représentant les membres fondateurs sont très peu présents personnellement, et très systématiquement représentés par un tiers. La présence des personnalités qualifiées est, elle-même, contrastée […

 

On peut s’interroger sur l’autorité et l’indépendance de la présidente du conseil d’administration vis-à-vis du directeur, le professeur Didier Raoult, alors que celle-ci était auparavant la directrice de la fondation Infectiopôle Sud dont le professeur Didier Raoult était le président. Le cumul entre les fonctions de présidente du conseil d’administration et les fonctions de responsable d’une unité de recherche qui est partie intégrante de l’IHU, est également discutable. […]

 

........

 

 

 

Le directeur de l’IHU, [NdR Didier Raoult …] qui siège en principe selon l’article 3 des statuts au conseil d’administration avec voix consultative, est en pratique membre titulaire du conseil d’administration depuis sa création : d’abord désigné à titre de personnalité qualifiée, il a ensuite été élu administrateur de plein exercice en tant que représentant des enseignants-chercheurs. Ce cumul de fonctions (directeur et administrateur) est contraire aux statuts-types des fondations reconnues d’utilité publique, qui s’imposent aux fondations de coopération scientifique et qui ont été approuvés par le Conseil d’Etat et érigés en directives (CE, 2010, n° 305649, « Postel-Vinay » depuis qualifiées de « lignes directrices » par le CE dans une décision de 2014 n° 364385 « M. J »). L’article 8 de ces statuts-types dispose qu’aucun administrateur ne peut exercer les fonctions de direction, afin d’éviter la confusion entre l’organe collégial décisionnaire et les fonctions exécutives de direction. Le cumul actuel doit donc cesser sans délai.

De façon générale, et selon les observations convergentes de plusieurs de ses membres, le conseil d’administration s’apparente trop à une chambre d’enregistrement des décisions prises par le directeur et ne peut remplir pleinement le rôle qui lui est imparti par le droit des fondations.

4.2.2.2 Une extrême concentration des pouvoirs autour du directeur

Le management de la fondation et de l’ensemble du projet est tout entier dominé par le professeur Didier Raoult qui l’exerce selon un mode vertical fondé sur l’autorité et non sur la coopération et l’inclusion et selon un mode très centralisé, sans délégation ou presque. Toutes les décisions, scientifiques et non-scientifiques, remontent en pratique au professeur Didier Raoult qui décide selon des critères qui ne sont pas transparents pour un bon nombre des interlocuteurs de la mission. […]

Le professeur Didier Raoult cumule au demeurant les fonctions de directeur et de directeur scientifique de l’IHU, ce qui n’existe pas dans les autres instituts comparables. Cette situation de cumul n’est pas satisfaisante compte tenu de la multiplicité des projets scientifiques qui sont gérés et des ambitions qui sont celles de l’IHU.

En outre, la concentration de tous les pouvoirs entre les mains d’un seul est contradictoire avec le caractère nécessairement fédératif et coopératif de l’IHU et conduit certaines parties prenantes à prendre des postures de méfiance – voire de défiance – à l’encontre de la direction, qui pourraient mettre en péril le projet, ou en tout cas lui faire prendre du retard.

Par ailleurs, les relations professionnelles parfois abruptes du professeur Didier Raoult ont suscité des polémiques, y compris en public ou par écrit, avec responsables de l’AP-HM, médecins et chercheurs. Cela n’a pas facilité la mise en oeuvre du projet jusqu’à présent, du moins au-delà du périmètre de l’URMITE et du pôle MIT. Ces polémiques doivent être absolument évitées à l’avenir dans la nouvelle phase du projet qui s’ouvre désormais.

 

 

....

et maintenant du coté des employés

 

L’Agence d’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES), a audité l’unité URMITE à plusieurs reprises (notamment en 2008 et 2012). Lors d’au moins deux de ces audits, les ITA [NdR : Ingénieurs, Techniciens et Assistants] ont exprimé certaines de leurs souffrances au travail devant les représentants du comité d’audit. Cela n’a été suivi d’aucun effet. Plusieurs agents ont décrit leurs conditions de travail et exprimé leur mal-être et leur souffrance au sein de l’URMITE à la médecine du travail de plusieurs tutelles. Cela n’a eu aucun résultat concret. […]

Nous sommes au courant de nombreuses demandes de mutation, formulées par des ITA, mais aussi des chercheurs, INSERM, CNRS et Aix-Marseille Université. Cela semble ne pas avoir alerté les tutelles sur la situation des personnels dans l’unité. Le responsable de l’école doctorale aurait eu à gérer un nombre non négligeable de réaffectations d’étudiants de l’URMITE dans d’autres unités, en cours, voire en fin de thèse.

En janvier 2017, le Haut Conseil de l’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (HCERES) a audité les projets des deux unités issues de l’URMITE, qui devraient voir le jour en janvier 2018. Les représentants élus des personnels techniques ont été écartés de ces deux audits. Ce dysfonctionnement, à l’initiative des futurs directeurs des deux unités en création, a entraîné la première action en externe de la CGT, qui a contacté les personnels techniques de l’unité pour leur demander s’ils avaient des problèmes ou des demandes à faire remonter aux tutelles.

Lors des deux audits, des ITA ont témoigné devant les deux comités HCERES, pour dénoncer, au moins partiellement, leurs conditions de travail et les rapports hiérarchiques au sein de l’URMITE. Ces témoignages, qui sont censés être confidentiels, ont été connus de la direction de l’URMITE, apparemment le soir même. On ne retrouvera, dans les deux rapports finaux de l’HCERES, aucune trace de ces témoignages. […]

La CGT a donc décidé de proposer aux ITA susceptibles d’accepter, de rédiger un courrier d’alerte et de demande d’intervention, à l’adresse des CHSCT des 4 tutelles. Le 3 avril, une lettre non signée de 12 personnels ITA de l’URMITE est envoyée aux secrétaires des CHSCT et aux tutelles. »

 

dont un courrier

http://websyndicats.vjf.cnrs.fr/sntrscgt/IMG/pdf/courrier_ita_unite_raoult_marseille.pdf

Nous sommes dépossédés de l’interprétation des résultats et de leurs développements, confiés aux chercheurs, enseignants-chercheurs ou médecins. Nous sommes fréquemment confrontés à des formes de mépris, culminant dans des réflexions du type « vous n’êtes pas là pour réfléchir mais pour faire ce qu’on vous dit de faire ».

Nous ne sommes pas associés à la réflexion, aux décisions, même dans ce qui touche directement à notre expertise ou à nos outils de travail. Exemples d’aberration qui en résultent : nécessité de travaux de transformation pour adapter un bâtiment tout neuf aux besoins des plate-formes techniques; achat d’appareillages couteux dont nous n’avons aucun besoin et dont nous découvrons qu’ils ont été commandés en les réceptionnant (certains sont stockés et prennent la poussière sans mise en route par le fournisseur); des ingénieurs laissés sans localisation dans les nouveaux locaux et se retrouvant casés tant bien que mal dans des conditions défavorables à un travail de qualité

2- Certains d’entre nous sont fréquemment rabaissés, moqués, humiliés, soumis à des propos machistes, à des attitudes déplacées, à des altercations verbales violentes, voire à des menaces, de la part de la hiérarchie. Un ingénieur s’est vu menacé de mort professionnelle..

 

Les mesures de rétorsion à l’encontre des lanceurs d’alerte commencent le 8 juin. Didier Raoult remet à disposition des tutelles les deux ITA ayant critiqué le plus fortement, lors des visites HCERES, ce qui se passe dans l’URMITE. Des propos menaçants auraient été tenus vis à vis des 12. Le directeur intervient en assemblée générale pour moquer les avis rendus par la section 27 du CNRS et la CSS de l’INSERM, dénoncer l’action des 12 ITA et dire qu’il n’en resterait pas là. Dans ces conditions, pour beaucoup de personnes, la peur de témoigner devant les CHSCT se développe. » [CGT]

 

ici Raoult critiqué en 2017

https://marsactu.fr/lunite-de-didier-raoult-paradis-de-la-recherche-pour-les-uns-enfer-pour-dautres/

Dans cet entretien, Didier Raoult a une nouvelle fois minimisé les accusations portant sur les conditions de travail au sein de son unité de recherche, annonçant même le dépôt d’une plainte pour harcèlement et diffamation

Or, plusieurs syndicats ont clairement dénoncé le climat de chasse aux sorcières qui a suivi la publication de la lettre anonyme des ingénieurs et techniciens.

Des propos « délirants »

« Ce qui est délirant, c’est surtout de tenir des propos de ce type, réagit Jean Kister, secrétaire général adjoint du syndicat national des travailleurs de la recherche scientifique (SNTRS-CGT), en écho à Didier Raoult. Cela vient plutôt accréditer le mal-être ressenti par certains salariés. Cela va complètement à l’encontre de la dimension collective de la recherche scientifique que j’ai moi-même vécue dans des unités de recherche dirigée par des chercheurs de grand renom ».

 

« Ces tensions dans le travail sont également ressenties par certains doctorants qui décrivent des situations de harcèlement moral. « Notre directeur de recherche, proche de Didier Raoult, avait beaucoup de mal à supporter la pression que ce dernier lui mettait pour obtenir des résultats, explique l’un d’eux. Du coup, de manière pyramidale, cette pression retombait sur nous ». Il a ainsi le souvenir de réunions « work in progress » où les étudiants dont le travail ne convainquait pas étaient humiliés par les directeurs de recherche, Raoult en tête. « Après on ne les revoyait plus », dit-il. […]

Mais le document validé par les quatre tutelles ne s’arrête pas qu’aux aspects humains des conditions de travail. Il décrit par le menu un certain nombre de manquements factuels dans l’organisation du laboratoire, y compris dans le respect des règles d’hygiène et de sécurité « basiques » au sein d’un laboratoire où les personnels manipulent des « agents biologiques pathogènes ». Cela vaut également pour les règles de confinement spécifiques associées à chaque type de micro-organisme selon leur dangerosité. Là encore, les normes en vigueur ne sont pas toutes respectées.

 

Comment est-il possible que des faits supposés de harcèlement sexuel, portés à la connaissance du directeur d’unité (Didier Raoult a confirmé, devant les CHSCT, en avoir eu connaissance dès 2015 et ne pas en avoir informé la présidence de l’Université), puissent rester sans dénonciation officielle par la direction de l’unité pendant deux ans ? Comment peut-on considérer comme normal qu’une personne responsable du personnel qu’il a sous sa direction, qui plus est médecin, laisse en contact, pendant deux ans, des supposées victimes avec leur supposé agresseur ? Comment interpréter le fait que, dans les nouveaux locaux de l’IHU, les supposées victimes et celui qu’elles ont désigné comme leur agresseur soient installés dans des laboratoires contigus par la direction de l’unité ? Comment comprendre qu’un directeur d’unité n’ait jamais pris le temps de rencontrer, en deux ans, une étudiante qui a déclaré avoir été agressée dans les locaux de son unité, par un directeur de recherche sous sa direction (déclaration faite par Didier Raoult dans une lettre qu’il a signée et adressée aux supposées victimes) ? […]

Aujourd’hui, nous pouvons dire que, loin de faire son examen de conscience, la direction de l’URMITE est dans le déni. Pour les cadres en place il n’est pas question d’entendre les faits reprochés, ils sont au contraire minimisés et les lanceurs d’alerte sont accusés de tous les maux. […]

Dans la deuxième moitié d’août, alors qu’elles sont en vacances, nous sommes avertis de menaces de renvoi ou d’interruption de bourse des supposées victimes sexuelles. […]

 

 

donc il y a bien un problème sur cette personne et il n'y rien d'étonnant à ce que tout le monde dans l'institut doive participer

 

 

Ah, un sérieux contrôle du slip. On attend les plaintes.

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cheuwing Membre 17 034 messages
Maitre des forums‚ 41ans‚
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à l’instant, soloandsolo a dit :

Ah, un sérieux contrôle du slip. On attend les plaintes.

je démontre en quoi ce n'est pas si étonnant que toute son équipe participe, argument que tu as brandis un peu plus haut

tu voulais du disruptif sur Raoult  et bien en voilà tu es servit

 

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Invité soloandsolo
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il y a 1 minute, cheuwing a dit :

je démontre en quoi ce n'est pas si étonnant que toute son équipe participe, argument que tu as brandis un peu plus haut

tu voulais du disruptif sur Raoult  et bien en voilà tu es servit

 

Je suis surtout étonné que tout cela soit évoqué à ce moment précis, personne ne dépose plainte pour ces harcèlements sexuels ? Et c'est un aspect, ça fuse dans tous les sens depuis le début du topic pour détruire sa réputation, pourquoi pas si c'est vrai, mais je me pose la question de savoir si c'est une cabale ou des faits avérés.

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Membre, 41ans Posté(e)
cheuwing Membre 17 034 messages
Maitre des forums‚ 41ans‚
Posté(e)
à l’instant, soloandsolo a dit :

Je suis surtout étonné que tout cela soit évoqué à ce moment précis, personne ne dépose plainte pour ces harcèlements sexuels ?

toi tu oses dires ça , c'est une blague là j'espère ?

une demande a été faite en interne, aucune réaction de la part de la direction,d e plus tu n'es pas sans savoir que le même genre de choses arrive dans les entreprises, peur de perdre son poste, voir black listage pour trouver un autre post, surtout dans un petit monde comme celui de la recherche et qui plus dans un domaine précis

là tu en deviens indécent

à l’instant, soloandsolo a dit :

Et c'est un aspect, ça fuse dans tous les sens depuis le début du topic pour détruire sa réputation, pourquoi pas si c'est vrai, mais je me pose la question de savoir si c'est une cabale ou des faits avérés.

pour ma part dans le cas là c'est pour démontrer que de par sa gestion centré et autoritaire, il n'y a rien d'étonnant à ce que toute son équipe soit "obligée "de participer, c'est quand même toi qui a brandis l'argument de tout le monde participe de bon coeur plus haut .

 

Il y a 1 heure, soloandsolo a dit :

Ces temps derniers j'ai cru comprendre que toute ses équipes étaient signataires du projet en question, on retrouve les noms  à la fin du résumé de l'étude.

ça fait 2 fois que tu uses de  l'homme de paille vis à vis de mes propos

 

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Posté(e)
il y a 3 minutes, cheuwing a dit :

toi tu oses dires ça , c'est une blague là j'espère ?

une demande a été faite en interne, aucune réaction de la part de la direction,d e plus tu n'es pas sans savoir que le même genre de choses arrive dans les entreprises, peur de perdre son poste, voir black listage pour trouver un autre post, surtout dans un petit monde comme celui de la recherche et qui plus dans un domaine précis

là tu en deviens indécent

pour ma part dans le cas là c'est pour démontrer que de par sa gestion centré et autoritaire, il n'y a rien d'étonnant à ce que toute son équipe soit "obligée "de participer, c'est quand même toi qui a brandis l'argument de tout le monde participe de bon coeur plus haut .

 

ça fait 2 fois que tu uses de  l'homme de paille vis à vis de mes propos

 

Oui effectivement, je n'ai pas vu les principaux intéressés hurler au scandale devant une si grande monstruosité, ni entendu des grands traumatisés s'exprimer sur ces faits. Je vais donc attendre que des plaintes soient déposées ici ou là, avec une histoire pareille a-scientifique les langues devraient se délier à la chaine.

Sinon sur ce topic tu ne seras pas le premier ni le dernier à tenter de me clouer au pilori, je commence à m'y faire^^

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Abu nuwas Membre 9 355 messages
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Il y a 1 heure, cheuwing a dit :

Non je contre argumentait sur l argument d autorité de plus grand expert mondial qui repose uniquement sur le nombre de publications

Qu il soit expert sur certains sujet précis c'est un fait, mais sur tout non plus 

Vu qu il est la tête et que c'est lui qui dirige l institut, c'est un peu logique que ses équipes soient obligées de travailler sur ce sujet 

Il a quand même un passif douteux quand à la direction de l'institut et un certain autoritarisme 

Bsr chewing, 

 

Les arguments qui tue, dans son passif, il a tétée sa mère, ou il a pris le biberon ? 

 

a+

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il y a 31 minutes, soloandsolo a dit :

Je suis surtout étonné que tout cela soit évoqué à ce moment précis, personne ne dépose plainte pour ces harcèlements sexuels ? Et c'est un aspect, ça fuse dans tous les sens depuis le début du topic pour détruire sa réputation, pourquoi pas si c'est vrai, mais je me pose la question de savoir si c'est une cabale ou des faits avérés.

C'était en 2017 et cela concerne un directeur de recherche et en 2018, il y a eu la révocation de ce directeur de recherche présumé coupable. 

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il y a 1 minute, Forum0123 a dit :

C'était en 2017 et cela concerne un directeur de recherche et en 2018, il y a eu la révocation de ce directeur de recherche présumé coupable. 

Je sais...c'est une cabale anti-Raoult qui est entrain de se monter ;)

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