Des puces électroniques en papier : une invention géniale

L'invention de Elvira Fortunato et Rodrigo Martins a des implications dans de nombreux domaines : billets d'avion, étiquettes alimentaires, emballage, etc.

Super !

On va pourvoir en mettre dans le PQ et prendre des photos de tout le monde.

il y a 12 minutes, Condorcet a dit :

Super !

On va pourvoir en mettre dans le PQ et prendre des photos de tout le monde.

Et se moucher pour les virus.

il y a 56 minutes, azed1967 a dit :

Des puces électroniques en papier : une invention géniale

 

difficile à croire ... tout electronique a besoin de conduction d'electricité soit directement par contact metallique soit indirectement par magnetisme ... 

Evidemment, pur effet d’ annonce. Les Texas, Motorola, Intel et autres fabricants de semi-conducteurs, peuvent dormir sur les deux oreilles.

D’abord, il n’est nulle part question de semi-conducteur en papier. Le papier sert ici de support de circuit imprimé sur lequel on imprime par dépôt gazeux ou chimique  ( c’est secret ) les pistes reliant les différents composants. La micro-électronique, forte de ses cinquante années d’ expérience à appris à créer des circuits dans lesquels les composant difficiles à intégrer ( condensateurs, bobinages, transformateurs par exemple) sont remplacés par des circuits équipés de transistors, ou diodes et de simples résistances. Par exemple on peut simuler un gros « bobinage » sans un gramme de cuivre en réalisant un montage électronique fait d’un simple ampli opérationnel câblé selon le mode « girateur » (voir ce mot sur Wiki pour plus de détails).

Les « transistors » dont le circuit peut avoir besoin sont de « vrais » transistors. Faciles à fabriquer grâce à une technologie classique et on dispose pour les fabriquer de machines pouvant être achetées et utilisées par une petite entreprise. Ils sont créés par la machine sur un support adapté et déposés sur le papier qui sert de circuit imprimé et qui comporte déjà les connections qu'il attend (Base, Collecteur, Emetteur) pour un transistor à jonction classique ou (Gate, Drain, Source) pour un transistor FET ou MOS, CMOS. Les transistors ainsi obtenus sont peu performants mais peuvent suffire pour des applications pas trop gourmandes en ressources. En outre, si la « densité d’ intégration » n’est pas mirobolante, on peut facilement créer des circuits « multi-couches » permettant de l’augmenter. A noter également la possibilité d’ utiliser des composants électroniques de pointe tels ceux que la technologie moderne propose couramment. Qui ne connait pas la carte postale sur laquelle on peut enregistrer un long message personnalisé et dont la puce est si petite qu’elle est invisible cachée entre deux couches de papier et qui pourtant peut communiquer avec un ordinateur en Wifi ou Bluetooth grâce à une source d' énergie électrique intégrée à la carte et qu'on rend active très facilement ?

Bref rien de bien nouveau. Et d’ailleurs, je serais curieux de savoir où en est la firme créatrice de l’objet en question. Je ne serais pas étonné d' apprendre qu'elle s'est sagement reconvertie en usine de morue au beurre noir.

Il y a 3 heures, shyiro a dit :

 

difficile à croire ... tout electronique a besoin de conduction d'electricité soit directement par contact metallique soit indirectement par magnetisme ... 

 

ça m'étonnerait que ce soit simplement du papier.

Mais peu-têtre que de la cellulose du papier intervient pour quelques % dans le procédé. Ainsi le racourci "transistor en papier" a été pondu par un journaleux avide de faire un bon titre.

PS : Je vois que Azad a posté pendant que j'écrivais. Lui aussi se méfie des effets d'annonce dans les médias.