Aller au contenu

Compétitivité et sexisme

Noter ce sujet


sirielle

Messages recommandés

Membre, 39ans Posté(e)
Tamar Hanna Membre 271 messages
Forumeur en herbe ‚ 39ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Don Juan a dit :

Oui mais qui est ce "lui" ?

Qu'importe. Si quelqu'un trouve à redire qu'il le dise.

J'ai dit que j'en doutais parce que je doute de tout

Mais les mots sont écrits, décrits et réécrits, ils n'ont d'importance que pour celui qui leur en accorde.

Les mots sont des enveloppes à l'intérieur duquel on met ce que l'on veut et ce que l'on peut.

Si vous pensez que @Le-veilleur mettait autre chose dans l'enveloppe "attention" que dans la vôtre et qu'il correspondait plutôt au contenut de l'enveloppe "intention", pourquoi pas. Rien ne me dérange, je suis sur des sables mouvants.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 154ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 458 messages
Forumeur expérimenté‚ 154ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Tamar Hanna a dit :

Qu'importe. Si quelqu'un trouve à redire qu'il le dise.

J'ai dit que j'en doutais parce que je doute de tout

Mais les mots sont écrits, décrits et réécrits, ils n'ont d'importance que pour celui qui leur en accorde.

Les mots sont des enveloppes à l'intérieur duquel on met ce que l'on veut et ce que l'on peut.

Si vous pensez que @Le-veilleur mettait autre chose dans l'enveloppe "attention" que dans la vôtre et qu'il correspondait plutôt au contenut de l'enveloppe "intention", pourquoi pas. Rien ne me dérange, je suis sur des sables mouvants.

C'est un plaisir. je croyais être seul à douter de tout, bien que je préfère dire que je ne suis sûr de rien, ça y ressemble mais pourtant non.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 39ans Posté(e)
Tamar Hanna Membre 271 messages
Forumeur en herbe ‚ 39ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, Don Juan a dit :

C'est un plaisir. je croyais être seul à douter de tout, bien que je préfère dire que je ne suis sûr de rien, ça y ressemble mais pourtant non.

Peut-être faut-il douter avant de ne pas être sûr...

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 508 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)
Le 16/01/2020 à 13:13, Fraction a dit :

Vous semblez voir la société avec un prisme très conflictuel.

Lutte des sexes ?

Et pourquoi pas lutte des classes ? Lutte des ethnies ?

 

Ne pensez -vous pas plutôt que nos convergences d’intérêts précèdent nos divergences ?

Que nous sommes dans le même bateau malgré quelques antagonismes secondaires ?

Bien sûr nous dépendons du collectif. Et à mes yeux la sociabilité est une qualité essentielle.

Cependant effectivement étant pacifiste, et donc impliquée politiquement, je dois souvent lutter pour défendre mes valeurs. Et évidemment je suis subjectivement confrontée plus particulièrement à certains problèmes sociaux qu'à d'autres de par ma propre situation. Mais ce sujet constitue pour moi un simple outil de connaissance sociologique, voire aussi de perfectionnement comportemental personnel philosophique

Le 16/01/2020 à 13:13, Fraction a dit :

M’est d’avis que la guerre des sexes soit une guerre impossible, pour la simple raison que l’autre sexe nous est consubstantiel et pas seulement co-existentiel.

Toute tentative de civilisation est impossible ainsi, et si nous assistons actuellement à une distanciation homme-femme, il faut avoir conscience que son opposé, la fusion, n’est pas souhaitable non plus, faute de satellisation aliénante de l'autre.

 L'intérêt de chacun(e) est de trouver un terrain d'entente assez satisfaisant. Ces conflits ne sont donc pas censés viser la destruction de l'"ennemi" à long terme, hommes ou femmes, mais la conciliation.

Le 16/01/2020 à 13:13, Fraction a dit :

En outre, pour abattre une idée reçue largement répandue : les luttes genrées sont majoritairement endogènes.

Il n’y a pas plus anti-machiste qu’un homme, et il n’y pas plus misogyne qu’une femme.

Il y a du vrai bien qu'heureusement cela dépend des mentalités respectives, ce n'est heureusement pas une fatalité absolue, si ce n'est que la complémentarité sexuelle biologique favorise potentiellement la conciliation et que l'éventuelle (et non pas systématique) rivalité genrée peut provoquer parfois des conflits.

Le 16/01/2020 à 13:13, Fraction a dit :

Opposer les catégories entre elles est l’hérésie et l’ineptie du 20ème siècle, et leur manichéisme sous-jacent est aussi dangereux que la victimisation qui justifie ce manichéisme.

La proximité attise la réactivité, appropriée et mesurée ou non.

Modifié par sirielle
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 508 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)
Le 16/01/2020 à 13:49, cry baby a dit :

Beaucoup de femmes pour les mêmes taches et les mêmes horaires qu' un homme, Sont moins bien payer. .et beaucoup de poste a responsabilité sont plus attribué aux hommes. .

Il peut y avoir aussi par exemple au sein d'une entreprise, des responsables privilégiant le sexe opposé et défavorisant les autres.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, claniste, 106ans Posté(e)
cry baby Membre 44 048 messages
106ans‚ claniste,
Posté(e)
il y a 3 minutes, sirielle a dit :

Il peut y avoir aussi par exemple au sein d'une entreprise, des responsables privilégiant le sexe opposé et défavorisant les autres.

tout a fait

  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 508 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)
Le 16/01/2020 à 17:43, Boutetractyxreqs a dit :

Le sexisme ne concerne pas une opposition feminin et masculin. Il peut il y avoir discrimination par rapport à l'homosexualité et j'en passe ...

Il peut concerner cette opposition mais pas seulement. Il peut aussi concerner une opposition de femmes entre elles ou d'hommes entre eux par exemple. (De plus même un accord, et pas seulement une opposition peut être sexiste.) Voire entre autres domaines concerner l'homosexualité effectivement avec par exemple les pratiques sexuelles de genre inégalement acceptées ou condamnées. En tout cas il est question de discrimination en raison du sexe/genre. (Voire éventuellement dans divers domaines de la sexualité, nombre de partenaires, techniques de séduction, rivalités sexuelles, pratiques respectives, etc...) Et j'ai d'ailleurs orienté à la base ce sujet plus particulièrement vers les rivalités sexistes (en tant que juge et/ou concurrent), y compris dans le domaine privé.

Modifié par sirielle
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 070 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

A partir de quand une rivalité devient elle sexiste ?

Le sexisme peut être une volonté, un biais involontaire mais ça peut-être aussi une puissante arme déloyale en accusant une rivalité d'être sexiste si elle n'est...qu'une rivalité.

Qui la qualifiera de sexiste ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 508 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, zenalpha a dit :

A partir de quand une rivalité devient elle sexiste ?

Le sexisme peut être une volonté, un biais involontaire mais ça peut-être aussi une puissante arme déloyale en accusant une rivalité d'être sexiste si elle n'est...qu'une rivalité.

Qui la qualifiera de sexiste ?

Il est vrai qu'il faut être prudent lorsqu'il s'agit de critiquer (voire de porter des accusations), même si on le garde pour soi. Maintenant il est quand-même à mon avis courant de constater par exemple que certaines femmes sont désagréables avec d'autres simplement parce que ce sont des femmes, dénigrent par exemple abusivement leur apparence physique, plus ou moins ouvertement, même si ce sont de jolies femmes, voire de très jolies femmes. Alors qu'elles n'agiraient pas ainsi ou pas autant avec un homme ou un enfant. Ce qui concourt à alimenter une pression sociale ingrate et pas uniquement constructive, dont les adolescentes entre autres peuvent souffrir. Voire ce qui s'ajoute donc parfois aux complications sociales de celles qui sont plus particulièrement des centres d'attention par les hommes et les femmes confondus.

Citation

Si la rivalité féminine est un poncif de la vie ordinaire, elle est beaucoup moins abordée dans le monde du travail. On pointe plus facilement celle des hommes. Pourtant même si elle est tue, il y a une vraie misogynie féminine au travail. Cela peut aller jusqu'au harcèlement. Il reste vrai que la majorité des plaintes pour harcèlement moral sont portées, en France, par des femmes. Mais on constate qu'elles sont de plus en plus portées contre des femmes.

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/economie-au-feminin/la-rivalite-feminine-au-travail-un-tabou-4474978

Et c'est parfois un peu pareil entre hommes, sur d'autres critères attendus plus particulièrement socialement des hommes, voire reprochés couramment aux hommes par exemple ou autre dénigrement sexiste. Et ces critiques abusives déteignent plus ou moins aussi sur le sexe opposé lorsqu'il s'agit par exemple de prendre parti.

Ceci n'est qu'une illustration parmi d'autres et il existe aussi des rivalités entre hommes et femmes empreintes de sexisme. Mais aussi des mises en compétitions intrusives du sexe opposé par objétisation.

Bien sûr il n'est pas question à mon sens de condamner toute critique (y compris de genre), bien au contraire, mais certaines sont clairement adressées plus particulièrement aux hommes ou aux femmes à répétition (à tort ou à raison), et dépassent parfois les bornes de la bonne foi et du respect d'autrui par rivalité sexiste (jusqu'à devenir dans certains cas du harcèlement).

Modifié par sirielle
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 508 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)
Citation

Peut-on être une femme et être sexiste ?

Bien sûr ! Le sexisme n'est pas l'apanage des hommes. Les femmes comme les hommes véhiculent des stéréotypes sexistes contre d'autres femmes. La grande consultation nationale – effectuée en décembre dernier, auprès de 15 000 salariés de neuf grandes entreprises – montre que 33% des actes de sexismes sont ressentis comme étant autant le fait des femmes que des hommes. Les femmes ne sont pas des saintes, elles sont aussi en rivalité entre elles dans les entreprises et exercent une lutte de pouvoir qui se manifeste parfois par une volonté de blesser avec des propos ou des actes sexistes.

Tatiana Lissitzky

 

Modifié par sirielle
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 508 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

J'ajoute la source de la précédente citation:

https://www.francetvinfo.fr/societe/le-sexisme-en-entreprise-est-il-encore-tabou_546409.html

 

Le 16/01/2020 à 21:49, Marzhin a dit :

Un jour, on sera tous des robots. L'égalité sera parfaite, sans plus aucune rivalité. Les programmes présentent des avantages indéniables, en terme de gestion des aléas : ils ne leur laissent aucune place. Évidemment, il ne faut pas que l'IA soit trop développée. L'important, c'est de ne pas être intelligent.

Merci pour le lien.

La compétition et la rivalité peuvent être nécessaires, fondées, dans l'absolu, à condition que la rivalisation soit modérée et l'éventuelle rivalité gérée correctement. D'autant plus qu'au-delà d'un certain seuil de sexualisation des relations sociales par le sexisme, professionnelles, commerciales ou de voisinage par exemple, même entre personnes de même genre, cette sexualisation peut devenir une forme d'intrusion dans la vie privée.

Modifié par sirielle
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 43ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

Tout ça c'est du blabla dans l'absolu, des mots. La rivalisation, la sexualisation, c'est une partie de la vie, nous faisons avec autant que nous sommes, hommes et femmes confondus, chacun(e) selon son caractère et sa personnalité, en son âme, désir et conscience. La seule question, et c'est pour cela que ce ne sera jamais résolu à coup de militances ni de philos, c'est de savoir comment l'on se sent et se situe au moment où l'on vit. Sinon autant ne pas vivre, c'est tout le sens de mes propos loufoques.

Ce qui pour moi est intrusif et violateur, ce sont ces militances et ces philos des relations personnelles, quel que soit notre sexe ou notre capacité à rivaliser. Ces intrusions sont totalitaires et tyranniques, comme si l'on pouvait régler l'humain. Ben non.

Modifié par Marzhin
  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 508 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)
il y a 48 minutes, Marzhin a dit :

Ce qui pour moi est intrusif et violateur, ce sont ces militances et ces philos des relations personnelles, quel que soit notre sexe ou notre capacité à rivaliser. Ces intrusions sont totalitaires et tyranniques, comme si l'on pouvait régler l'humain. Ben non.

Pour moi philosopher à propos des relations humaines, les comprendre et les critiquer, appartient à mes centres d'intérêt que je partage éventuellement ici. Bien sûr ceux pour qui c'est superflu n'ont pas à s'y intéresser obligatoirement, c'est un lieu d'expression et de lecture libres, et non pas contraintes. 

Citation

Les Philosophes se sont souvent interrogés, et s'interrogent encore, sur les mécanismes qui font agir les Hommes, sur leurs motivations conscientes et inconscientes, qui poussent à tel ou tel comportement. Comment chacun trouve-t-il, ou ne trouve-t-il pas sa place dans la Société ? d'où vient l'ambition de certains, les désirs, les motivations ?

Beaucoup de théories ont été échafaudées, plus ou moins étayées par des observations, et souvent contestées. On peut aisément définir les critères d'une théorie acceptable : être corroborée par les observations ou les expériences, et être explicable. Ce dernier critère est important en philosophie. Contrairement à la Science, où l'observation et l'expérimentation rigoureuses permettent de valider des théories extrêmement contre-intuitives comme la Mécanique Quantique, la philosophie propose essentiellement des observations subjectives, où les règles qui semblent émerger connaissent de nombreuses exceptions, dues en grande partie au libre-arbitre humain. (...)

Pour qu'une théorie du comportement soit acceptable, elle doit de plus être explicable. Pourquoi tel ou tel comportement est-il typique d'une bonne partie des être humains ? Comment est-il apparu lors de l'évolution ? Quel avantage évolutif a-t-il alors procuré pour être retenu par la suite ? Ou au contraire n'est-il qu'un effet secondaire lié à un autre avantage évolutif ? Retrouve-t-on ce comportement ou un comportement comparable chez d'autres animaux ?(…)

Cependant, l'Homme a la capacité, de par son intelligence et son libre arbitre, de sortir de ces schémas inscrits dans ses gènes, mais également transmis par notre culture. Il lui suffit pour cela de s'arrêter quelques instants, de réfléchir et de se demander pourquoi il agit comme il le fait, et si c'est vraiment cela qu'il recherche.

https://www.jamet.org/Reflexions/Philosophie/Relations.html

 

Modifié par sirielle
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 508 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

Concernant la sexualisation des relations sociales, s'il n'est plus assez possible d'échanger pragmatiquement, rapidement socialement, comme le nécessite la vie active et ses diverses responsabilités, sans devoir répondre à tout va à des réflexions sur ce qu'on a l'air de valoir sexuellement (plus ou moins implicites) et aux sollicitations et préjugés alors associés sans retenue par untel ou unetelle (qui nous indiffèrent à ce sujet), naît alors une lutte entre le temps consacré à nos obligations personnelles (pouvant avoir leur importance), et la politesse, voire la réactivité, auxquelles on est plus ou moins contraints. Or je crois pour ma part que savoir optimalement focaliser son esprit est essentiel, ce qui fait défaut parfois aux gens trop curieux, dominateurs ou envahissants. 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 43ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

Non mais il est évident que la philosophie des passions humaines ... est passionnante, ne sois pas stupide. Combien de fois ai-je défini les passions humaines sur des topics ici, et évidemment, avec un autre talent, les philosophes. Je pense toujours en premier à Descartes, Des Passions de l'âme, va savoir pourquoi - sûrement parce qu'il est réputé pour son cartésianisme/rationalisme plutôt. Mais ce qui est sûr, c'est que dire sexisme, c'est déjà militer, et l'on ne saurait philosopher ainsi.

Que faut-il donc ? ... Entre personnes, hommes ou femmes, de l'honneur, à mon avis. Il faut honorer autrui, ce qui parfois implique de se retirer en douceur. Avec ou sans jeu de mots coquins. Mais cela appartient à chaque interaction. On nomme cela la casuistique. Et souvent on honore bien plus quelqu'un en s'y mesurant, qu'en le soignant. Cela lui indique qu'il n'est pas pris pour un petit animal triste et mignon à ménager, qu'il vaut et mérite une confrontation, c'est-à-dire qu'il n'est pas pris en pitié.

Lisez Montaigne.

Modifié par Marzhin
sûrement parce que
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 43ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

Je ferai remarquer que la sexualisation des relations sociales est essentiellement le fait des pubs et du porn, dont on ne sait plus trop s'ils se différencient en vérité. Le principe du vendeur, c'est de séduire - étymologiquement : conduire à soi. Les pires sont donc les hommes en costard, et les plus sales ceux en chemise-tong qui se la jouent cool ... ainsi que les femmes en costard, et les femmes en débardeur nombril à l'air-tong. Sans parler des hipsters ni des fashionistas.

Modifié par Marzhin
ainsi que
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 30 minutes, sirielle a dit :

Concernant la sexualisation des relations sociales, s'il n'est plus assez possible d'échanger pragmatiquement, rapidement socialement, comme le nécessite la vie active et ses diverses responsabilités, sans devoir répondre à tout va à des réflexions sur ce qu'on a l'air de valoir sexuellement (plus ou moins implicites) et aux sollicitations et préjugés alors associés sans retenue par untel ou unetelle (qui nous indiffèrent à ce sujet), naît alors une lutte entre le temps consacré à nos obligations personnelles (pouvant avoir leur importance), et la politesse, voire la réactivité, auxquelles on est plus ou moins contraints. Or je crois pour ma part que savoir optimalement focaliser son esprit est essentiel, ce qui fait défaut parfois aux gens trop curieux, dominateurs ou envahissants. 

Comment qualifier notre comportement en société alors que cette même société est maintenant, je dirais "cul par dessus tête" ?

On nous surine avec des comportements de domination dus à un soi-disant titre de "dominant des êtres et même des choses terrestres" et de rester en même temps "humain". Quel comportement nous reste t-il en société autre que de juger son prochain ? ...

Et il faudrait de plus que ces comportements rentrent dans le domaine du "désir" de plaire sinon d'aimer ?!

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 508 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, brooder a dit :

Quel comportement nous reste t-il en société autre que de juger son prochain ? ...

Juger est une chose, communiquer son jugement à autrui en est une autre. Pour juger il faut considérer que c'est assez prioritairement utile à soi-même, pour adresser ce jugement à autrui il faut considérer que c'est assez prioritairement utile à ce dernier. Or surprenant peut s'avérer l'ampleur du décalage entre la valeur attribuée à ses propres réflexions et l(a) (anti)valeur que leur attribue autrui s'il en prend connaissance. Ceci dit sachant que pour favoriser son utilité mentale pour autrui, et même pour soi-même, il peut falloir faire l'effort de surpasser le nombrilisme, ce qui n'est pas toujours suffisamment pris en compte.

Au-delà de juger autrui, il y a par exemple organiser son propre comportement pour favoriser une coexistence aussi agréable que possible.

il y a 38 minutes, brooder a dit :

Et il faudrait de plus que ces comportements rentrent dans le domaine du "désir" de plaire sinon d'aimer ?!

Désir de plaire et d'aimer certainement dans le cadre de ce à quoi la réelle décence invite potentiellement, au-delà il s'agirait de perversion.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 13 minutes, sirielle a dit :

Juger est une chose, communiquer son jugement à autrui en est une autre. Pour juger il faut considérer que c'est assez prioritairement utile à soi-même, pour adresser ce jugement à autrui il faut considérer que c'est assez prioritairement utile à ce dernier. Or surprenant peut s'avérer l'ampleur du décalage entre la valeur attribuée à ses propres réflexions et l(a) (anti)valeur que leur attribue autrui s'il en prend connaissance. Ceci dit sachant que pour favoriser son utilité mentale pour autrui, et même pour soi-même, il peut falloir faire l'effort de surpasser le nombrilisme, ce qui n'est pas toujours suffisamment pris en compte.

Au-delà de juger autrui, il y a par exemple organiser son propre comportement pour favoriser une coexistence aussi agréable que possible.

Désir de plaire et d'aimer certainement dans le cadre de ce à quoi la réelle décence invite potentiellement, au-delà il s'agirait de perversion.

Cela est bien joli de vouloir "communiquer" mais il est un fait que par exemple, en entreprise toutes entreprises à un objectif bien précis qui n'est pas le bien "commun". Doit t-on réfléchir sur des principes anciens où les situations étaient biens autres ou encore pour le simple plaisir de remplir des feuilles blanches pour étaler toutes ses bonnes intentions (sic) ...

Est-ce du nombrilisme de regarder les choses en face sans verser dans l'agression ou les choses nous portent ?!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 508 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Marzhin a dit :

dire sexisme, c'est déjà militer, et l'on ne saurait philosopher ainsi.

Me concernant je m'intéressais à la base à ce thème sous certaines facettes en particulier et souhaitais connaître ainsi éventuellement différents points de vue. Il n'était donc pas vraiment question pour moi originellement de militer pour une cause en particulier, mais d'éclaircir philosophiquement certaines de mes préoccupations actuelles en rapport avec les réelles différences comportementales sociales en fonction du genre, plus ou moins générales, leurs causes et conséquences, ainsi que les réponses qui leur sont apportées. Le terme "sexisme" ne se voulait donc pas forcément diabolisant mais avant tout révélateur de différences de traitement acceptées par certains et refusées par d'autres. C'est pourquoi j'ai cherché à obtenir des avis nuancés à propos du sexisme, ou de ce qui est qualifié comme tel. 

Ceci dit des philosophes se sont penchés sur la question du sexisme, et dans ce sujet il est aussi question de compétition.

Citation

Progression de la cause féminine

Précurseur, le cartésien Poullain de la Barre se prend ainsi à rêver de postes de générales ou de présidentes de Parlement dans son essai De l'égalité des deux sexes, publié en 1673. Le déiste Helvétius ose prétendre que rien ne distingue un cerveau masculin de son équivalent féminin. Comme Condorcet, il proclame que la prétendue infériorité de la femme n'est due qu'à son manque d'éducation, à la culture donc. Diderot, lui, conçoit toujours le féminin comme le sexe faible, mais place l'égalité formelle au-dessus des différences naturelles et dénonce "la cruauté des lois civiles" qui enfonce un peu plus la tête des filles dans l'eau. Les femmes sont-elles par nature différentes des hommes? Et, si oui, cela les empêche-t-il d'être leurs égales en droit? Vaste débat, qui dure encore aujourd'hui, bien après Simone de Beauvoir. (…)

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-philosophes-et-la-guerre-des-sexes_780271.html

 

Modifié par sirielle
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×