Liberté ou bonheur ?

Faut-il préférer la liberté au bonheur ?

il y a 12 minutes, nicopro2000 a dit :

Faut-il préférer la liberté au bonheur ?

C'est payé combien pour faire ton devoir? 

il y a une heure, nicopro2000 a dit :

Faut-il préférer la liberté au bonheur ?

PARADOXALEMENT c’est un mot que j’aime bien employer ! 

Quand on est libre on ne connait pas son bonheur.

Quand on perd sa liberté on comprend subitement ce que veut dire bonheur.

La liberté se gagne, le bonheur s'achète

Qui peut être heureux sans liberté ?

il y a 17 minutes, Talon 1 a dit :

Qui peut être heureux sans liberté ?

Qui est libre ? 

Qui est heureux ?

il y a 48 minutes, brooder a dit :

La liberté se gagne, le bonheur s'achète

La liberté se crée.

il y a 1 minute, Battue a dit :

Qui est libre ? 

Qui est heureux ?

La liberté se crée.

Les espaces (de liberté) !

il y a une heure, Enchantant a dit :

PARADOXALEMENT c’est un mot que j’aime bien employer ! 

Quand on est libre on ne connait pas son bonheur.

Quand on perd sa liberté on comprend subitement ce que veut dire bonheur.

Même  question  déjà posée à monsieur "citation.." 

Qui est libre ? 

Vous êtes libre vous-même , expliquez-moi un peu cela  ?

Il y a 2 heures, nicopro2000 a dit :

Faut-il préférer la liberté au bonheur ?

Reformule.

Faut-il préférer liberté ou sécurité.

il y a 15 minutes, brooder a dit :

Les espaces (de liberté) !

Des petites portes ouvertes sur le monde quoi... 

il y a 6 minutes, Battue a dit :

Des petites portes ouvertes sur le monde quoi... 

Après avoir parcouru le monde ...

En guise d'Intro, je trouve qu'on peut faire remarquer qu'il n'existe qu'une seule légende (ou plutôt, selon les puristes, un mythe) illustrant bien le problème, si l'on veut.

Il était une fois Adam, et une femme appelée Eve. Ils étaient totalement libres au Paradis. Et puis, ils croquèrent une... Pomme (sic), et alors là attention...

Alors que personne ne les avait sonnés, arrivèrent : le Serpent... et Surtout, Son adversaire : Dieu lui-même. 

La conclusion c'est que Adam et Eve se retrouvèrent sur Terre. Même les contes des hommes ont inégalé cette conclusion : l'on se rappelle de Blanche-Neige, qui fit la même chose (désir d'imitation, totale ingénuité, on ne sait..) toujours est-il qu'elle est restée dans les pommes. Enfin, jusqu'au prince charmant, mais a priori, ni un dieu, ni un serpent.

(cette réflexion simplement de ma part, avec des citations de Spinoza, sur le bonheur, à l'esprit, sinon je m'intéresse pas plus que cela)

Il y a 3 heures, nicopro2000 a dit :

Faut-il préférer la liberté au bonheur ?

Bonsoir,

Pour commencer, il m’apparaît judicieux de définir la liberté, en commençant par définir, une fois de plus, le libre-arbitre :

Le libre-arbitre ne s’oppose pas au déterminisme, comme beaucoup le croient.

Le libre-arbitre c’est simplement et tautologiquement « la souveraineté de la volonté, et de son bras armé la décision ».

Le bonheur, quant à lui, est posturalement plus infantile, dans la mesure où il se subit essentiellement.

C’est le signal conscientisé d’une conjugaison jouissive entre l’appétit du sujet et la générosité de son complément d’objet.

Le plaisir particulier participe au bonheur, tout comme le sentiment de bienveillance globale des environnements.

Être libre est tantôt un état passif, un simple potentiel, et tantôt un exercice.

Être libre consiste souvent à choisir son enfer, sa contrainte, comme lorsqu’on travaille à son compte, ou que l’on part à l’aventure dans un environnement sauvage.

Mais pas n’importe quelle contrainte : une contrainte pertinente et que l’on peut dominer.

Par exemple, puisque personne ne peut dominer individuellement l’insécurité urbaine, on préfère à la liberté une certaine infantilisation relative.

A posteriori il n’y a que deux types de jeux : ceux que l’on ne peut pas gagner et ceux que l’on ne peut pas perdre.

La liberté fait vœu d’être une mise en scène d’une victoire a priori non décidée.

On ne peut pas juger celui qui choisit le bonheur exclusif, dans la limite du droit, de la sagesse, et de la moralité.

On ne peut pas non plus juger celui qui choisit l’émancipation pénible ou douloureuse, comme l’éveil moteur ou mental.

A chacun sa philosophie de vie, et l’on sait depuis longtemps qu’on ne fait pas le bien des gens malgré eux, ou qu’on n’oblige pas à boire un âne qui n’a pas soif.

Le travail est paradoxal : il est temporellement contraignant, mais jouissif a posteriori, par le sentiment du devoir accompli notamment, mais aussi par le sentiment de performance.

Ainsi, plus la contrainte est à la fois pertinente et dominable, plus la jouissance a posteriori est grande.

« Les plus beaux jours s’achèvent dans la peine. », Mylène Farmer

Cordialement, Fraction