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Ambre Agorn

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Ambre Agorn Membre 2 158 messages
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il y a 1 minute, Blaquière a dit :

En fait, ce que je disais (sur le "moulier", la femme , se recoupait (e avec le sujet d'à côté "homme-femme".

 j'ai retrouvé ce que j'avais écrit il y a quelque temps sur le "Mireille" de Frédéric Mistral. Ce n'est que l'introduction à plusieurs centaines de pages que je garde bien au chaud dans l'ordi ! Bizarrement c'est en étudiant ce poème que j'ai découvert et presque "réinventé" la psychanalyse...

J'ai été stupéfié qu'en appliquant la grille psy de lecture à ce poème, il était incontestable que pratiquement pas un mot du poète ne faisait pas sens... en ce sens !

J'ai même découvert des structures précises qui correspondaient à des événements réels de la vie du poète dont je n'avais absolument aucune idée.

 Quand c'est vraiment "trop", on ne peut plus parler de hasard...

Bien sûr ce sujet n'a pas eu tellement d’échos, mais je comprends ; le provençal, "Mirèio", Mistral, ça n'évoque plus grand chose. A l'époque Lamartine avait pourtant crié au génie...

Je ne crois pas qu'il s'agisse que de "jeux de mots, aux sens plus ou moins salaces" ! :smile2: Mais je te comprends ! "Moulier = femme = mouillée" en était bien un, je l'avoue et m'en excuse !

 

 

 

Lol! Je suis justement en train de lire le sujet en question!

Je ne crois pas au hasard, mais je crois très fortement à notre incapacité à voir les liens, sauf quand ils sont gros comme des maisons ou qu'on les a cherché...ou qu'ils nous tombent dessus!

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  • 4 semaines après...
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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 158 messages
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La vérité.

Cela fait suite à une réflexion qui m'est venue tout simplement sur un autre sujet: la vérité n'existe pas.

@Fraction et @Loufiat m'ont rétorquer l'inverse. Mais dans ce qu'ils m'ont dit, je n'arrive pas à lire quoi que ce soit qui soit vrai! Mais je ne vois pas non plus de mensonges, car le mensonge est calcul délibéré pour tromper l'autre, mais pour ce faire, il faut avoir conscience de la tromperie. Si nous n'avons pas conscience de se tromper ou de tromper autrui, il n'y a pas de mensonge, il n'y a que différentes interprétations.

La vérité est un concept, et comme tout concept, il a ses limites, c'est à dire une structure qui lui est propre, une structure qui porte un nom et qui rassemble tous les critères de cette structure/concept. Mais chaque élément de cette structure, une fois extraite de cette structure retourne dans le "bouillon de la vie". Il y retourne parce qu'il peut être utilisé autrement, dans d'autres structures conceptuelles, et par ces nouvelles structures raconter tout à fait autre chose, voire même un inverse ou un contraire.

Bon, mais alors que regroupe comme critère le concept de vérité, quelle structure a-t-il? La vérité doit être en accord avec la réalité et celui qui la pense. Autrement dit la vérité est une histoire d'interprétation. Car la réalité est encore une histoire d'interprétation, et l'idée, la pensée est totalement enfantée par celui qui la crée et ne peut qu'être l'interprétation, la synthèse de celui qui la pense. La vérité est un rapport.

La vérité pourrait être ceci: 1+1=2. Mais dire que 1+1=3 est tout aussi vrai. Et dire que 1+1=10 a sa part de vérité. Mais alors où est la vérité? La vérité serait alors le rapport que nous entretenons avec ces vérités. Il y a dons une infinité de vérité pour la question 1+1. Il y a aussi une infinité de questions pour la réponse 2, 3 ou 10.

Il y a donc une infinité de réponses à une infinité de questions. La vérité se cache-t-elle parmi elle, ou les englobe-t-elle toutes? Si elle se cache, comment la trouver? Et si elle les englobe toutes, elle cesse d'être puisqu'elle est aussi chaque mensonge qu'engendre ces infinités de réponses et de questions.

Si elle se cache. Il est un moyen "facile" de la débusquer. Il faut procéder par élimination. Eliminer une vérité consiste à vérifier sa valeur. Si toutes les réponses à 1+1 ont la même valeur, alors la vérité englobe toutes les réponses. Si nous attribuons des valeurs différentes à chaque réponse, la vérité sera celle qui aura la valeur qui servira celui qui aura créé la valeur. Car c'est nous qui attribuons la valeur de la vérité, puisque c'est nous qui créons le rapport.

Cala dit, je m'aperçois que je suis continuellement à la recherche de la vérité. Cela peut paraître paradoxal, mais ça ne l'est pas tant que ça. Tout d'abord parce que la vérité est un rapport entre la réalité et la façon dont je la pense. Ma perception de la réalité est continuellement en mouvement, en évolution perpétuelle. Ma pensée est donc tout le temps en train de se réadapter, se remettre à jour avec les nouvelles données réelles.

La vérité est un système qui permet la linéarité de notre esprit, c'est à dire qu'elle crée un système de référence auquel on se réfère continuellement pour agir, décider et analyser. Elle est propre à chacun et prévaut sur toutes les autres, même si elle évolue continuellement.

La vérité est notre tyrannie, celle qui nous dirige.

 

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
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il y a une heure, Ambre Agorn a dit :

La vérité.

Cela fait suite à une réflexion qui m'est venue tout simplement sur un autre sujet: la vérité n'existe pas.

@Fraction et @Loufiat m'ont rétorquer l'inverse. Mais dans ce qu'ils m'ont dit, je n'arrive pas à lire quoi que ce soit qui soit vrai! Mais je ne vois pas non plus de mensonges, car le mensonge est calcul délibéré pour tromper l'autre, mais pour ce faire, il faut avoir conscience de la tromperie. Si nous n'avons pas conscience de se tromper ou de tromper autrui, il n'y a pas de mensonge, il n'y a que différentes interprétations.

La vérité est un concept, et comme tout concept, il a ses limites, c'est à dire une structure qui lui est propre, une structure qui porte un nom et qui rassemble tous les critères de cette structure/concept. Mais chaque élément de cette structure, une fois extraite de cette structure retourne dans le "bouillon de la vie". Il y retourne parce qu'il peut être utilisé autrement, dans d'autres structures conceptuelles, et par ces nouvelles structures raconter tout à fait autre chose, voire même un inverse ou un contraire.

Bon, mais alors que regroupe comme critère le concept de vérité, quelle structure a-t-il? La vérité doit être en accord avec la réalité et celui qui la pense. Autrement dit la vérité est une histoire d'interprétation. Car la réalité est encore une histoire d'interprétation, et l'idée, la pensée est totalement enfantée par celui qui la crée et ne peut qu'être l'interprétation, la synthèse de celui qui la pense. La vérité est un rapport.

La vérité pourrait être ceci: 1+1=2. Mais dire que 1+1=3 est tout aussi vrai. Et dire que 1+1=10 a sa part de vérité. Mais alors où est la vérité? La vérité serait alors le rapport que nous entretenons avec ces vérités. Il y a dons une infinité de vérité pour la question 1+1. Il y a aussi une infinité de questions pour la réponse 2, 3 ou 10.

Il y a donc une infinité de réponses à une infinité de questions. La vérité se cache-t-elle parmi elle, ou les englobe-t-elle toutes? Si elle se cache, comment la trouver? Et si elle les englobe toutes, elle cesse d'être puisqu'elle est aussi chaque mensonge qu'engendre ces infinités de réponses et de questions.

Si elle se cache. Il est un moyen "facile" de la débusquer. Il faut procéder par élimination. Eliminer une vérité consiste à vérifier sa valeur. Si toutes les réponses à 1+1 ont la même valeur, alors la vérité englobe toutes les réponses. Si nous attribuons des valeurs différentes à chaque réponse, la vérité sera celle qui aura la valeur qui servira celui qui aura créé la valeur. Car c'est nous qui attribuons la valeur de la vérité, puisque c'est nous qui créons le rapport.

Cala dit, je m'aperçois que je suis continuellement à la recherche de la vérité. Cela peut paraître paradoxal, mais ça ne l'est pas tant que ça. Tout d'abord parce que la vérité est un rapport entre la réalité et la façon dont je la pense. Ma perception de la réalité est continuellement en mouvement, en évolution perpétuelle. Ma pensée est donc tout le temps en train de se réadapter, se remettre à jour avec les nouvelles données réelles.

La vérité est un système qui permet la linéarité de notre esprit, c'est à dire qu'elle crée un système de référence auquel on se réfère continuellement pour agir, décider et analyser. Elle est propre à chacun et prévaut sur toutes les autres, même si elle évolue continuellement.

La vérité est notre tyrannie, celle qui nous dirige.

 

Je vous trouve assez paradoxale. Mais je comprends mieux pourquoi je vous trouve paradoxale depuis que j’accepte de reconnaître qu’il existe deux façons de penser, authentifiées par les recherches des savants anglo-saxons.

Ce côté paradoxal je l’ai d’abord perçu comme votre capacité à être parfois dans le masculin parfois dans le féminin. Mais je me suis du coup aperçu que, pour moi le masculin était imagé dans la pratique de la pensée analytique, séquentielle tandis que le féminin était imagé dans la pratique du sentiment ( images assez conventionnelles je le reconnais). Ce qui fait que je me sens moi même parfois masculin, parfois féminin.
Là dans votre discours vous vous voulez analytique, séquentielle, temporelle. Pourtant je vous trouve maladroite. Mais vous êtes maladroite car chez vous fonctionne aussi la pensée holiste, spatiale et j’en veux pour preuve vos posts sur les savoir faire anciens. Là vous êtes tactile, spartiale, vous n’êtes plus dans la rationalité, dans l’analytique.

Le concept de vérité  devient absolu quand le cerveau analytique est dominant.  @Fraction et @Loufiat laissent dominer leur cerveau temporel, séquentiel, lequel passe rationnellement, logiquement de vérité en vérité . Ils n’ont pas la capacité mentale de sortir du concept absolu de vérité car ils n’ont pas la capacité mentale de sortir du mot ou du chiffre.
Vous, et cela me surprend à chaque fois, vous avez la capacité de jouer des deux instruments mentaux, le temporel et le spatial.

Je vous perçois tout de même comme étant plus spatiale que temporelle, plus sentiment que raison. 

Le sentiment c’est ce que Pascal appelait l’esprit de finesse. Il y a des pages très belles de lui où il décrit comment celui qui a l’esprit de finesse ne comprend même pas le concept de vérité. 

Vous  êtes dans le spatial et dans le sentiment mais vous faites des efforts étonnants pour faire aussi fonctionner votre cerveau rationnel et linéaire ( temporel). Vous êtes équilibrée entre deux mondes là où beaucoup en général basculent dans le versant linéaire , celui où tout est vérité car pour eux tout est mot ou chiffre.
Vous  êtes trop fine pour donner à la vérité un caractère absolu. Donc vous ne serez jamais d’accord avec eux car votre esprit est plus vaste dans son déploiement que le leur, beaucoup trop spécialisé.

Modifié par Annalevine
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Membre, 35ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
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Quand est-ce que je rencontre mensonge et erreur ? Toujours au sein de relations, dans le développement de ces relations.

Je te cite Ambre ; essaie pour voir de remplacer "vérité" par "réalité" dans ton raisonnement :

La vérité est un système
qui permet la linéarité de notre esprit,
c'est à dire qu'elle crée un système de référence auquel on se réfère continuellement pour agir, décider et analyser.
Elle est propre à chacun et prévaut sur toutes les autres, même si elle évolue continuellement.

Je trouve que, si c'est un contre-sens pour la vérité, c'est remarquablement correct pour la réalité. Et on est proche de la croyance. On peut aussi analyser la réalité comme un système de croyances. Cette stabilité, cette inertie, cette fermeture, ce caractère systémique sont présents. Nous avons des idées, mais nous sommes ce que nous croyons. C'est la terre, qui soutient chaque pas, que nous travaillons jour après jour. De cet ordre encore, le sacré, ce qui pour nous est sacré se révèle dans ce dont la violation nous soulève ou nous terrasse au-delà de toute justification. Mais confondre vérité et système de croyance est problématique et de même vérité et réalité.

La vérité, personnellement, m'apparaît bien plutôt comme ce qui travaille ces systèmes de croyances, les empêche de se fermer totalement sur eux-mêmes, comme un souffle, une altérité et une ouverture possible aussi entre les divers systèmes de croyances (rien à voir donc avec ce "chacun la sienne" comme si d'ailleurs elle était définitive, c'est un contre-sens si la vérité est produite dans la relation. On pense à la promesse, à l'authenticité, à la sincérité, à l'engagement, la parole donnée, etc.).

Pour présenter les choses schématiquement, à la manière d'Anna un peu : à la réalité est associée l'extériorité, elle est indépendante, objective (ou se donne comme), inclusive et totalisante ; c'est l'étendue, l'espace - on s'y rapporte le plus immédiatement par la vision, on la représente adéquatement par images - et c'est aussi la division, la fraction, le calcul, la logique, la mesure, le rapport, la nécessité (le critère du discours visant la réalité comme telle est l'exactitude Vs l'inexactitude - une réponse est correcte ou incorrecte, etc.).

Alors que la vérité me semble appartenir à un tout autre ordre, profondément différent : de la relation, de la parole entre des personnes, dans un développement ouvert, dans l'ordre symbolique (irréductible à la logique) et se réalisant dans le temps (ce qui ne signifie pas une linéarité mais de la durée), du sens, d'une croissance interne mais toujours aussi d'emblée interpersonnelle et inachevée. J'insiste sur relation (oralité, temps, développement, qualité) Vs le rapport (étendue, vision, juxtaposition, atomisme, quantité). C'est à l'intérieur de l'univers visuel qu'on peut décomposer un ensemble donné en éléments entretenant des rapports réglés. C'est la structure même de l'image. Dans l'oralité, dans le récit, non ! Il va falloir dénaturer le récit pour le transformer ainsi, il va falloir le passer à la moulinette de l'image, du schéma, etc. 

Il est étonnant qu'Anna fasse comme si c'était l'inverse et j'avoue que ça m'échappe un peu... est-ce une volonté de tromper, de susciter la contradiction ? Mais je n'ai pas l'impression. Je conclus provisoirement, faute de mieux comprendre son projet, que sa pensée est simplement soumise au dogme actuel, et contre toute attente (car ses actes, sa présence ici même atteste de tout l'inverse). Comme si ce monde n'était pas déjà entièrement consacré au Moloch de la vision omniprésente et toute puissante, face à laquelle la parole est réduite au rôle d'adjuvant (d' "interprétation", de distraction, etc.). Où avons-nous progressé ? Quel système, entre, grosso modo, le "visuel spatial quantitatif totalisant inclusif univoque" et l' "oral temporel individualisant plurivoque" opprime l'autre, en particulier dans l'univers technicien ?

C'est tellement évident pourtant. Il suffit, encore une fois, de se pencher une seconde sur un mode d'emploi. Pourquoi n'emploie-t-il pas le verbe, ce dangereux système de pensée oppressif ?

Ou bien tout ceci est trop abstrait et incompréhensible.. ?

 

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
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La pensée française est restée la plupart du temps, sauf chez les élites qui, depuis longtemps se sont mises aux langues étrangères, provinciale, c’est à dire qu’elle pense comme au XIX siècle.

Il n’existe qu’une pensée, la pensée linéaire, séquentielle, temporelle, construite autour du mot et du nombre. C’est la pensée du computer, de l’ordinateur,  la pensée de l’IA que le Français pense être la seule qui vaille.

Le Français de la classe moyenne, qui, encore une fois ne s’informe pas des avancées  des connaissances multiples menées à l’étranger ( le Français de la classe moyenne dédaigne la langue anglaise) pense donc que la pensée se déploie toujours dans un monde hiérarchisé, pyramidal, avec au sommet une autorité suprême, servie par une armée de clercs, tout ce monde régnant sur un peuple qu’il convient d’éclairer. L’autorité suprême est celle qui détient la Vérité, le sachant, l’expert, le philosophe, l’énarque, le maître des mots ou des nombres,  parfois encore le Pape, ou Freud et son Mahomet : Lacan.

Dans un tel monde, bâti sur le mode papiste ou romain, catholique , il existe au sommet : la Vérité  qui n’est jamais qu’un avatar de Dieu. La Vérité est, existe, elle est le nouveau Dieu, qui, parce qu’elle est Vérité s’impose à tous. 


Comme je l’écrivais ailleurs, tuer Dieu ne tue pas le catholicisme, tuer Dieu ce n’est jamais que changer un mot pour un autre qui a la même fonction, c’est remplacer le mot Dieu par le mot Vérité.

Le concept de Vérité est le plus souvent défendu par des hommes, le patriarcat solide, qui joue avec les mots, qui migre du mot Dieu au mot Vérité. 

Pour ceux là qui sont les papes de la Vérité, la pensée n’existe que dans le verbe, le mot, et le nombre.

La pensée muette, celle qui « voit » pour eux n’existe pas, c’est une pensée dégradée, folle, folle au sens : opposée à la Vérité. C’est une pensée folklorique. Une pensée de bonne femme dégradée dans le sentiment, qui pour eux est une sorte de loisir de leur pensée analytique, tout juste bon à accompagner le sexe.
 

La France donne ainsi une image bien ancrée maintenant à l’étranger, la France c’est la Vérité algébrique ou  verbeuse, et c’est la Danseuse. Sous la tyrannie Hitlérienne les Allemands y venaient pour se distraire en écoutant Sartre pérorer sa Vérité du moment avant d’aller  baiser dans les bordels. La France est un pays où il fait bon vivre mais qui n’est pas sérieux.

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Membre, 35ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
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il y a 27 minutes, Annalevine a dit :

Il n’existe qu’une pensée, la pensée linéaire, séquentielle, temporelle, construite autour du mot et du nombre. C’est la pensée du computer, de l’ordinateur,  la pensée de l’IA que le Français pense être la seule qui vaille.

Anna persiste. Elle n'arrive pas à faire la différence entre le verbe, le récit, la relation orale et la temporalité qu'elles impliquent (le sens se dégage progressivement, se développe par participation) et l'image, la figure, la détermination spatiale dégagée par exclusion (du sujet). Peut-être cette découverte fragilise quelque chose, je ne sais pas. Elle ne voit pas, apparemment, que la vérité est une force vive et libérale, de personne à personne et non pas hiérarchisante, monumentale ou "patriarcale" comme elle le prétend de manière tout à fait déconcertante, soudaine et arbitraire (pour conclure : "ça n'existe pas"...). Elle voudrait bannir le mot, ni plus ni moins. Les nazis eux aussi ne voulaient plus qu'il y ait que des "visions du monde".

Elle flatte un penchant sociologique contemporain en se donnant un air subversif comme les intellectuels en 70 - 80 se sont tous mis à parler du désir subitement et, comme par un heureux hasard, au moment où le désir devenait le vecteur d'aliénation principal (entrée de plein pieds dans la consommation, essor de la pub...). Ainsi elle se mêle au flot des justificateurs en mêlant le mot au nombre sans saisir leur différence pourtant très facile à retrouver, et elle fait passer sur la vérité et sur le verbe, qui sont nos recours (pourquoi nous sommes ici), ce qu'il y a de déséquilibré et d'aliénant dans la domination de la logique ensembliste-identitaire.

L'avenir nous en dira peut-être plus..

 

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 158 messages
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J'ai énormément de mal à vous suivre, alors permettez-moi de diviser un peu pour tenter d'y voir plus clair, merci.

Il y a 8 heures, Loufiat a dit :

Quand est-ce que je rencontre mensonge et erreur ? Toujours au sein de relations, dans le développement de ces relations.

Il n'y a rien d'autre que la relation; relation aux autres, relation entre les choses, relation entre tout. C'est la prise de conscience de ces relations qui augmente ou modifie la compréhension globale. Prendre en compte une ou deux relation est extraordinaire, mais ne peut suffire ni être considéré comme vérité ou mensonge si on prend conscience de mille autres relations. Trouver du mensonge ou de la vérité dans une relation revient à faire un "arrêt sur image" et analyser ce qui est perçu. On peut alors donner des valeurs de mensonge ou vérité suivant nos paramètres acquis et approuvés.

Il y a 8 heures, Loufiat a dit :

Je te cite Ambre ; essaie pour voir de remplacer "vérité" par "réalité" dans ton raisonnement :

La vérité est un système
qui permet la linéarité de notre esprit,
c'est à dire qu'elle crée un système de référence auquel on se réfère continuellement pour agir, décider et analyser.
Elle est propre à chacun et prévaut sur toutes les autres, même si elle évolue continuellement.

Je trouve que, si c'est un contre-sens pour la vérité, c'est remarquablement correct pour la réalité. Et on est proche de la croyance. On peut aussi analyser la réalité comme un système de croyances. Cette stabilité, cette inertie, cette fermeture, ce caractère systémique sont présents. Nous avons des idées, mais nous sommes ce que nous croyons. C'est la terre, qui soutient chaque pas, que nous travaillons jour après jour. De cet ordre encore, le sacré, ce qui pour nous est sacré se révèle dans ce dont la violation nous soulève ou nous terrasse au-delà de toute justification. Mais confondre vérité et système de croyance est problématique et de même vérité et réalité.

Mais la réalité n'est rien d'autre que la vérité. Pourquoi ce serait un contre-sens pour l'un et pas pour l'autre? Je pourrait tout aussi bien dire que ce n'est pas la terre qui soutient nos pas et que ce n'est pas nous qui la travaillons mais elle qui nous travail et nous qui la soutenons. Mais même en écrivant cela pour moi c'est du n'importe quoi. Le travail est un concept humain, tout comme la vérité, la réalité, le sacré, le temps, etc... Ce ne sont que des façon d'englober des constantes que nous observons pour avoir le loisir de les prévoir et de les partager de façon simple et mathématiques. Si la vérité était contenue dans des mots, des concepts, elle disparaîtrait avec nous, donc c'est nous qui lui créons sa réalité.

Il y a 8 heures, Loufiat a dit :

La vérité, personnellement, m'apparaît bien plutôt comme ce qui travaille ces systèmes de croyances, les empêche de se fermer totalement sur eux-mêmes, comme un souffle, une altérité et une ouverture possible aussi entre les divers systèmes de croyances (rien à voir donc avec ce "chacun la sienne" comme si d'ailleurs elle était définitive, c'est un contre-sens si la vérité est produite dans la relation. On pense à la promesse, à l'authenticité, à la sincérité, à l'engagement, la parole donnée, etc.).

Je vois ce que tu veux dire. Et ceci est ta vérité. Elle est forcément très importante et il faut qu'elle le soit. Mais pour qu'elle soit, comme tu dis, pas fermée sur elle-même, il faut qu'elle mute à chaque instant, qu'elle prenne en compte chaque nouvelle information perçue, qu'elle s'adapte en continue. Comment appelle-t-on une personne qui adapte son discourt au fur et à mesure qu'il parle ou en fonction de celui qui l'écoute? comment appelle-t-on une vérité qui adapte sa plasticité au fur et à mesure qu'elle se découvre? Oui je sais, je fais style je ne comprends pas ou je veux vous montrer ce que moi je vois, mais c'est un rôle bien évidemment, parce que tout est rôle et adaptation en continue.

Il y a 8 heures, Loufiat a dit :

Pour présenter les choses schématiquement, à la manière d'Anna un peu : à la réalité est associée l'extériorité, elle est indépendante, objective (ou se donne comme), inclusive et totalisante ; c'est l'étendue, l'espace - on s'y rapporte le plus immédiatement par la vision, on la représente adéquatement par images - et c'est aussi la division, la fraction, le calcul, la logique, la mesure, le rapport, la nécessité (le critère du discours visant la réalité comme telle est l'exactitude Vs l'inexactitude - une réponse est correcte ou incorrecte, etc.).

Oui je suis d'accord avec bous, mais cette réalité n'existe que parce qu'elle est la résultante de l'accord du plus grand nombre, voire de tous. Que pensez-vous qu'il adviendrait si quelqu'un brisait l'accord universel? La réalité n'est que le fruit de l'observation, soit un regard en arrière sur ce qui est arrivé, et ce qui est prévisible dans la continuité de ce qui est arrivé. Qu'en est-il de l'inconnu? L'inconnu est forcément contenu en dehors de la réalité, de la logique. L'inconnu n'est pas la vérité, ni le temps, ni la réalité, ni rien de ce que notre perception linéaire et logique conçoit. La vérité n'existe donc que dans ce qui est passé, pas dans l'inconnu qui nous reste à découvrir.

Il y a 8 heures, Loufiat a dit :

Alors que la vérité me semble appartenir à un tout autre ordre, profondément différent : de la relation, de la parole entre des personnes, dans un développement ouvert, dans l'ordre symbolique (irréductible à la logique) et se réalisant dans le temps (ce qui ne signifie pas une linéarité mais de la durée), du sens, d'une croissance interne mais toujours aussi d'emblée interpersonnelle et inachevée. J'insiste sur relation (oralité, temps, développement, qualité) Vs le rapport (étendue, vision, juxtaposition, atomisme, quantité). C'est à l'intérieur de l'univers visuel qu'on peut décomposer un ensemble donné en éléments entretenant des rapports réglés. C'est la structure même de l'image. Dans l'oralité, dans le récit, non ! Il va falloir dénaturer le récit pour le transformer ainsi, il va falloir le passer à la moulinette de l'image, du schéma, etc. 

Alors oui, je suis d'accord avec vous: la vérité est contenue dans les mots, les concepts, la linéarité, la logique. Pas dans la relation, car la relation n'est pas un fait de la parole, les relations existent en dehors des mots, des concepts, de nous en tant qu'être doués de parole. Oui la vérité se trouve dans les mots, mais c'est tellement restrictif de se limiter aux mots!

Il y a 8 heures, Loufiat a dit :

Il est étonnant qu'Anna fasse comme si c'était l'inverse et j'avoue que ça m'échappe un peu... est-ce une volonté de tromper, de susciter la contradiction ? Mais je n'ai pas l'impression. Je conclus provisoirement, faute de mieux comprendre son projet, que sa pensée est simplement soumise au dogme actuel, et contre toute attente (car ses actes, sa présence ici même atteste de tout l'inverse). Comme si ce monde n'était pas déjà entièrement consacré au Moloch de la vision omniprésente et toute puissante, face à laquelle la parole est réduite au rôle d'adjuvant (d' "interprétation", de distraction, etc.). Où avons-nous progressé ? Quel système, entre, grosso modo, le "visuel spatial quantitatif totalisant inclusif univoque" et l' "oral temporel individualisant plurivoque" opprime l'autre, en particulier dans l'univers technicien ?

C'est tellement évident pourtant. Il suffit, encore une fois, de se pencher une seconde sur un mode d'emploi. Pourquoi n'emploie-t-il pas le verbe, ce dangereux système de pensée oppressif ?

Ou bien tout ceci est trop abstrait et incompréhensible.. ?

Oui tout est évident, la vérité est évidente...une fois qu'elle est entrevue! La vérité est logique, donc évidente.

@Annalevine s'évertue à vous faire prendre conscience qu'il n'y a pas que la logique qui détient tous les tenants et les aboutissants du monde. Mais on ne peut pas vraiment faire prendre conscience que quelque chose à quelqu'un, surtout pour signifier de ce qui n'est pas contenu dans des mots ou des concepts. Il y a tout un monde qui se tient en dehors de notre perception habituelle, un monde qui défie toute raison parce que non raisonnable, dans le sens littéral du mot, soit atteignable par la raison.

Tout ce qui se rapporte à la raison peut être compréhensible par n'importe qui, il suffit de trouver le bon codage, les bons mots pour le comprendre ou le faire comprendre. Ce qui est trop abstrait contient son abstraction dans une erreur de termes adaptés. C'est là que se situe la vérité: le bon codage pour la bonne personne au bon moment.

Je tenais juste à préciser que j'ai compris ce que vous dites, et, en adoptant votre point de vue, je trouve la logique on ne peut plus claire et véritable. Cela dit mon point de vue est différent, c'est tout!

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Membre, 35ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
Mentor‚ 35ans‚
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Ambre, lorsque tu lis cette phrase, que se passe-t-il ? Tu vas de gauche à droite, tu associes les lettres en mots, les mots en propositions et il en résulte un sens (ou pas.. haha). Le sens n'est pas contenu dans les mots... vois-tu quelle méprise ce serait de croire ça ? De même, la vérité n'est pas contenue dans les mots...

Tu confonds (je crois) totalement réalité et vérité, d'où l'incompréhension. Les mots sont de l'ordre de la réalité. La vérité est de l'ordre du sens. Tu pourras relire ces mots et y trouver un sens différent.

Je décortique à mon tours rapidement tes écrits..

Il y a 6 heures, Ambre Agorn a dit :

Il n'y a rien d'autre que la relation; relation aux autres, relation entre les choses, relation entre tout. C'est la prise de conscience de ces relations qui augmente ou modifie la compréhension globale. Prendre en compte une ou deux relation est extraordinaire, mais ne peut suffire ni être considéré comme vérité ou mensonge si on prend conscience de mille autres relations. Trouver du mensonge ou de la vérité dans une relation revient à faire un "arrêt sur image" et analyser ce qui est perçu. On peut alors donner des valeurs de mensonge ou vérité suivant nos paramètres acquis et approuvés.

Tu tenais peut-être quelque-chose en intention, puis tu as bifurqué en cherchant finalement à lui appliquer une extension maximale. Mais pourquoi ce saut précipité ? Il n'y a pas de totalisation de la vérité. Ce n'est pas un cumul.

Mensonge et erreur apparaissent dans le développement de relations, dans la vie même se faisant. Je ne peux pas le dire plus simplement je crois ? Tu me dis "c'est faire intervenir un arrêt", etc. Mais enfin non, pas du tout. C'est faire intervenir une altérité. Ainsi lorsque je lis un écrit qui me bouleverse sous le rapport de la vérité, je suis changé et ceci n'est pas un arrêt, c'est la mise en branle d'un devenir.  

Bien sûr ce n'est pas contenu dans les mots, ce phénomène-là.

Il y a 7 heures, Ambre Agorn a dit :

Mais la réalité n'est rien d'autre que la vérité. Pourquoi ce serait un contre-sens pour l'un et pas pour l'autre? Je pourrait tout aussi bien dire que ce n'est pas la terre qui soutient nos pas et que ce n'est pas nous qui la travaillons mais elle qui nous travail et nous qui la soutenons. Mais même en écrivant cela pour moi c'est du n'importe quoi. Le travail est un concept humain, tout comme la vérité, la réalité, le sacré, le temps, etc... Ce ne sont que des façon d'englober des constantes que nous observons pour avoir le loisir de les prévoir et de les partager de façon simple et mathématiques. Si la vérité était contenue dans des mots, des concepts, elle disparaîtrait avec nous, donc c'est nous qui lui créons sa réalité.

La réalité est autre chose que la vérité. Que tu ne le perçoive pas est symptomatique je crois, j'ai moi-même dû faire un gros effort (et doit me contraindre à) pour sortir de ce dogme qui demeure parfaitement caché, fondu dans nos croyances, dans la réalité même si nous n'y prenons garde.

Fais un exercice. Amuse-toi, non sans une ironie si tu préfères, à soutenir aux gens, aux adultes j'entends, que la vérité existe. Observe comme il s'ensuit des réactions très marquées et typiques. Le rejet est physique. On touche au sacré... Et d'autres fois, soutiens-leur que la réalité existe. Tu trouveras quelques gros malins pour dire que c'est une reconstruction, etc., mais grosso-modo ce sera RAS. 

Pourquoi ? Et pourquoi avons nous deux mots dont nous percevons bien qu'ils veulent dire des choses différentes ; et pourquoi nos raisonnements aboutissent-ils pourtant à les confondre, systématiquement, à conclure comme tu fais que vérité = réalité ?

Il y a 7 heures, Ambre Agorn a dit :

Je vois ce que tu veux dire. Et ceci est ta vérité. Elle est forcément très importante et il faut qu'elle le soit. Mais pour qu'elle soit, comme tu dis, pas fermée sur elle-même, il faut qu'elle mute à chaque instant, qu'elle prenne en compte chaque nouvelle information perçue, qu'elle s'adapte en continue. Comment appelle-t-on une personne qui adapte son discourt au fur et à mesure qu'il parle ou en fonction de celui qui l'écoute? comment appelle-t-on une vérité qui adapte sa plasticité au fur et à mesure qu'elle se découvre? Oui je sais, je fais style je ne comprends pas ou je veux vous montrer ce que moi je vois, mais c'est un rôle bien évidemment, parce que tout est rôle et adaptation en continue.

Tu m'as perdu, désolé.

Il n'y a pas de plasticité de la vérité ou alors je ne sais pas de quoi tu parles.

Je vais employer un langage impropre qui te parlera peut-être davantage. Lorsque "j'accède" à une vérité, l'effet est une redéfinition de la réalité. Vais-je dire pour autant que la vérité est la définition de la réalité ? Non ! puisqu'elle en est tout autant l'altération. La réalité ou le système de croyance "se tenait", mais il a subi une altération. Je n'y suis pas resté enfermé. Donc la vérité n'est pas du tout la définition de la réalité. C'est un contre-sens.

J'arrête là, je ne sais pas vraiment si ton goût peut te porter à ces discussions et je ne tiens même pas particulièrement à faire ces démonstrations. "vérité" par ici, par là... c'est grotesque. Mais j'accepte. Si quelque part le sens que j'essaie de positionner ici (non pas la logique...) peut faire tilt.

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 158 messages
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il y a 5 minutes, Loufiat a dit :

Ambre, lorsque tu lis cette phrase, que se passe-t-il ? Tu vas de gauche à droite, tu associes les lettres en mots, les mots en propositions et il en résulte un sens (ou pas.. haha). Le sens n'est pas contenu dans les mots... vois-tu quelle méprise ce serait de croire ça ? De même, la vérité n'est pas contenue dans les mots...

Tu confonds (je crois) totalement réalité et vérité, d'où l'incompréhension. Les mots sont de l'ordre de la réalité. La vérité est de l'ordre du sens. Tu pourras relire ces mots et y trouver un sens différent.

Je décortique à mon tours rapidement tes écrits..

Tu tenais peut-être quelque-chose en intention, puis tu as bifurqué en cherchant finalement à lui appliquer une extension maximale. Mais pourquoi ce saut précipité ? Il n'y a pas de totalisation de la vérité. Ce n'est pas un cumul.

Mensonge et erreur apparaissent dans le développement de relations, dans la vie même se faisant. Je ne peux pas le dire plus simplement je crois ? Tu me dis "c'est faire intervenir un arrêt", etc. Mais enfin non, pas du tout. C'est faire intervenir une altérité. Ainsi lorsque je lis un écrit qui me bouleverse sous le rapport de la vérité, je suis changé et ceci n'est pas un arrêt, c'est la mise en branle d'un devenir.  

Bien sûr ce n'est pas contenu dans les mots, ce phénomène-là.

La réalité est autre chose que la vérité. Que tu ne le perçoive pas est symptomatique je crois, j'ai moi-même dû faire un gros effort (et doit me contraindre à) pour sortir de ce dogme qui demeure parfaitement caché, fondu dans nos croyances, dans la réalité même si nous n'y prenons garde.

Fais un exercice. Amuse-toi, non sans une ironie si tu préfères, à soutenir aux gens, aux adultes j'entends, que la vérité existe. Observe comme il s'ensuit des réactions très marquées et typiques. Le rejet est physique. On touche au sacré... Et d'autres fois, soutiens-leur que la réalité existe. Tu trouveras quelques gros malins pour dire que c'est une reconstruction, etc., mais grosso-modo ce sera RAS. 

Pourquoi ? Et pourquoi avons nous deux mots dont nous percevons bien qu'ils veulent dire des choses différentes ; et pourquoi nos raisonnements aboutissent-ils pourtant à les confondre, systématiquement, à conclure comme tu fais que vérité = réalité ?

Tu m'as perdu, désolé.

Il n'y a pas de plasticité de la vérité ou alors je ne sais pas de quoi tu parles.

Je vais employer un langage impropre qui te parlera peut-être davantage. Lorsque "j'accède" à une vérité, l'effet est une redéfinition de la réalité. Vais-je dire pour autant que la vérité est la définition de la réalité ? Non ! puisqu'elle en est tout autant l'altération. La réalité ou le système de croyance "se tenait", mais il a subi une altération. Je n'y suis pas resté enfermé. Donc la vérité n'est pas du tout la définition de la réalité. C'est un contre-sens.

J'arrête là, je ne sais pas vraiment si ton goût peut te porter à ces discussions et je ne tiens même pas particulièrement à faire ces démonstrations. "vérité" par ici, par là... c'est grotesque. Mais j'accepte. Si quelque part le sens que j'essaie de positionner ici (non pas la logique...) peut faire tilt.

Merci pour ton implication!

Rien n'est plus intéressant et riche d'expérience que de tenter d'ébranler ses propres convictions, et je m'y suis risquée. Il suffit de vouloir une direction et l'intention fait tout le reste.

Si je devais parler de façon "déconnectée", je dirai que petit à petit il se dessine en moi, en dehors de moi un quelque chose qui est fait de réel et d'irréel, quelque chose de totalement inconnu et qui pourtant me donne l'impression d'être familier, quelque chose qui est moi et qui ne l'est pas. Plus je déconstruit mes croyances, plus je perçois ceci. C'est très inconfortable de se sentir branlant, sur des sables mouvants, mais c'est une étape, non pas pour arriver à quelque chose de plus solide, mais pour ne plus avoir besoin de quelque chose de solide. Se défaire de ses croyances est très difficile et je ne sais pas encore si c'est possible, mais qu'importe, j'ai l'intention de tout remettre en question

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 158 messages
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Il y a 23 heures, Annalevine a dit :

Je vous trouve assez paradoxale. Mais je comprends mieux pourquoi je vous trouve paradoxale depuis que j’accepte de reconnaître qu’il existe deux façons de penser, authentifiées par les recherches des savants anglo-saxons.

Ce côté paradoxal je l’ai d’abord perçu comme votre capacité à être parfois dans le masculin parfois dans le féminin. Mais je me suis du coup aperçu que, pour moi le masculin était imagé dans la pratique de la pensée analytique, séquentielle tandis que le féminin était imagé dans la pratique du sentiment ( images assez conventionnelles je le reconnais). Ce qui fait que je me sens moi même parfois masculin, parfois féminin.
Là dans votre discours vous vous voulez analytique, séquentielle, temporelle. Pourtant je vous trouve maladroite. Mais vous êtes maladroite car chez vous fonctionne aussi la pensée holiste, spatiale et j’en veux pour preuve vos posts sur les savoir faire anciens. Là vous êtes tactile, spartiale, vous n’êtes plus dans la rationalité, dans l’analytique.

Le concept de vérité  devient absolu quand le cerveau analytique est dominant.  @Fraction et @Loufiat laissent dominer leur cerveau temporel, séquentiel, lequel passe rationnellement, logiquement de vérité en vérité . Ils n’ont pas la capacité mentale de sortir du concept absolu de vérité car ils n’ont pas la capacité mentale de sortir du mot ou du chiffre.
Vous, et cela me surprend à chaque fois, vous avez la capacité de jouer des deux instruments mentaux, le temporel et le spatial.

Je vous perçois tout de même comme étant plus spatiale que temporelle, plus sentiment que raison. 

Le sentiment c’est ce que Pascal appelait l’esprit de finesse. Il y a des pages très belles de lui où il décrit comment celui qui a l’esprit de finesse ne comprend même pas le concept de vérité. 

Vous  êtes dans le spatial et dans le sentiment mais vous faites des efforts étonnants pour faire aussi fonctionner votre cerveau rationnel et linéaire ( temporel). Vous êtes équilibrée entre deux mondes là où beaucoup en général basculent dans le versant linéaire , celui où tout est vérité car pour eux tout est mot ou chiffre.
Vous  êtes trop fine pour donner à la vérité un caractère absolu. Donc vous ne serez jamais d’accord avec eux car votre esprit est plus vaste dans son déploiement que le leur, beaucoup trop spécialisé.

Puis-je vous demander en quoi je suis maladroite, autrement dit peut-être irrationnelle? Si je veux progresser, il faut que j'apprenne aussi de mes erreurs. Je veux apprendre tous les langages.

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
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Il y a 23 heures, Ambre Agorn a dit :

Puis-je vous demander en quoi je suis maladroite, autrement dit peut-être irrationnelle? Si je veux progresser, il faut que j'apprenne aussi de mes erreurs. Je veux apprendre tous les langages.

D’abord c’est mon sentiment : je vous ressens maladroite. Mais pas sur le fond. Je vous ressens maladroite dans la forme. 
Je m’aperçois que je suis dans un rapport affectif avec vous. Je veux dire : je suis exigeant avec vous. Je voudrais que vous écriviez avec plus d’élégance. 
Que vous travailliez l’élégance de votre style. Trop abrupte dans le style. Trop brutale. Je vous veux plus souple. 
Vous  allez me rétorquer : mais vous êtes gonflé vous ! Je me rends compte qu’en effet je suis gonflé avec vous.

Vous êtes capable d’apprendre, de progresser, de vous améliorer. Je perçois cette capacité, du coup je deviens exigeant. Travaillez votre style. Je trouve que vous avez un style de plus en plus coulé. Mais vous pouvez faire mieux.

Sur le fond je ne vous reprocherai pas d’être maladroite, ni d’être irrationnelle. Vous êtes ce type de personne de qui j’attends une élégance artistique tout en tolérant pourquoi pas même le pire dans le fond. Je voudrais que vous libériez le fond de vos idées fut-il fou mais que vous le fassiez avec une élégance  de style parfaite.
Continuez de jeter vos idées sans vous contrôler. Ensuite seulement lisez ce que vous venez d’écrire, écoutez la sonorité ( muette, dans la tête) et corrigez selon votre goût. Vous êtes une musicienne. Devenez musicienne dans votre expression verbale. Donc écoutez vos phrases et, selon votre goût musical, le vôtre, corrigez. 
Je suis assez souvent irrité quand je vous lis : vous pouvez être musicienne dans le verbe comme vous l’êtes au piano mais vous restez abrupte dans le verbe. Grrrr...Ça m’agace que ne travailliez pas plus votre expression verbale alors que vous savez travailler vos partitions de musique.

Je suis curieux de votre travail de cardage. Vous dessinez aussi ? Si oui je suis curieux de vos dessins.

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 158 messages
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il y a une heure, Annalevine a dit :

D’abord c’est mon sentiment : je vous ressens maladroite. Mais pas sur le fond. Je vous ressens maladroite dans la forme. 
Je m’aperçois que je suis dans un rapport affectif avec vous. Je veux dire : je suis exigeant avec vous. Je voudrais que vous écriviez avec plus d’élégance. 
Que vous travailliez l’élégance de votre style. Trop abrupte dans le style. Trop brutale. Je vous veux plus souple. 
Vous  allez me rétorquer : mais vous êtes gonflé vous ! Je me rends compte qu’en effet je suis gonflé avec vous.

Vous êtes capable d’apprendre, de progresser, de vous améliorer. Je perçois cette capacité, du coup je deviens exigeant. Travaillez votre style. Je trouve que vous avez un style de plus en plus coulé. Mais vous pouvez faire mieux.

Sur le fond je ne vous reprocherai pas d’être maladroite, ni d’être irrationnelle. Vous êtes ce type de personne de qui j’attends une élégance artistique tout en tolérant pourquoi pas même le pire dans le fond. Je voudrais que vous libériez le fond de vos idées fut-il fou mais que vous le fassiez avec une élégance  de style parfaite.
Continueà  de jeter vos idées sans vous contrôler. Ensuite seulement lisez ce que vous venez d’écrire, écoutez la sonorité ( muette, dans la tête) et corrigez selon votre goût. Vous êtes une musicienne. Devenez musicienne dans votre expression verbale. Donc écoutez vos phrases et, selon votre goût musical, le vôtre, corrigez. 
Je suis assez souvent irrité quand je vous lis : vous pouvez être musicienne dans le verbe comme vous l’êtes au piano. Ça m’agace que ne travailliez pas plus votre expression verbale alors que vous savez travailler vos partitions de musique.

Je suis curieux de votre travail de cardage. Vous dessinez aussi ? Si oui je suis curieux de vos dessins.

Ha! Oui! Je vois.

J'avoue que j'ai été quelque peu échaudée dans certains de nos échanges sur votre fil "regards sur notre monde" et maintenant je marche sur des œufs. Ce n'est pas vraiment un problème, mais je doute des limites.

J'ai des élans qui me brûlent et que je ne peux pas vraiment maîtriser. Je me rends compte que ma façon de m'exprimer est souvent ambiguë dans l'esprit des autres, que mes propos sont interprétés avec des intentions que je n'ai pas. On m'a souvent reproché d'être naïve, et de ne pas me rendre compte de l'impacte de mes propos.

Il m'arrive de me lever la nuit pour aller écrire. Il y a quelques années, je le faisais pour aller jouer un air qui flottait dans ma tête. Il faut que je trouve un moyen de faire jaillir la pression que je ressens parfois, que je l'use dans l'insomnie ou le travail. J'ai peur de ce que je pourrai écrire, parce que les résultats ont souvent été ravageurs.

C'est tellement difficile de dire, d'exprimer et parfois il est plus facile de le faire en mots poétiques, en image douce ou brûlante, en parabole ou histoire.

Mais ici je tente autre chose: la logique, la rationalité, la rectitude. Peut-être que je me trompe totalement au final et que là où j'avais peur de "vendre mon âme", c'est exactement ce que je fais.

Je préfère me prendre de gros revers plutôt que douter. Je préfère la bagarre à l'attente, mais l'attente prépare au mieux ou au pire à la bagarre, tout dépend l'état d'esprit que l'on va maintenir, la maîtrise que l'on aura acquise.

Un air de violon, la découverte d'un air que nos doigts font naître sans qu'on y pense, le souffle d'air que plus personne ne sent, le léger effleurement d'un regard, la lourdeur des promesses d'une goutte d'eau, le timbre d'une voix qui suspend le temps, la gifle du vent glacial de la tempête, le choc violent de l'émotion, la beauté cruelle de la couleuvre engloutissant sa proie, l'infernal bruit du silence qu'on a de plus en plus de mal à entendre, tout ça n'a peut-être pas sa place en philosophie.

Où sont les limites entre ce qu'il faut et ce qu'il ne faut surtout pas ici ou ailleurs, entre se tromper et les tromper? Parfois je perds le goût de dire et le sens même des mots.

Mes découvertes m'amènent au silence. Je me force et mes mots s'en ressentent.

Encore une fois j'aurai tout effacé si je ne voulais pas sortir de mon rôle sage et presque maîtrisé. Mais j'assume, je sais que j'ai des élans dans n'importe quelle direction que je ne gère pas, à moi de changer ça ou de l'accepter pleinement.

Au fait, non, je ne dirai pas que vous êtes gonflé, en plus c'est moi qui vous ai donné le bâton pour me battre!

Et oui j'ai dessiné, plus maintenant, et je ne suis même pas sûre d'avoir gardé ce que j'ai pu faire. Je ne peux pas tout faire, mais je peux tout essayer vu que j'arrive à tout faire. Super! je viens de voir l'incongruité de ce que je viens d'écrire. Je recommence: il n'y a pas assez de toute une vie pour parfaire tout ce que j'ai pu expérimenter, vu que tout semble me réussir, il faut que je me restreigne et le dessin fait parti des choses auxquelles j'ai renoncé. En plus je me suis fait voler mon premier tableau à la peinture à l'huile, le seul d'ailleurs! Le reste n'est que dessin au crayon. En fait j'ai envie de faire ce que je n'arrive pas à faire: raisonner juste, me maîtriser.

Bon, je vais mettre un point final, sinon je vais finir par tout déballer et j'ai l'impression que c'est saoulant, inintéressant et surtout hors sujet!

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
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Il y a 11 heures, Ambre Agorn a dit :

Ha! Oui! Je vois.

J'avoue que j'ai été quelque peu échaudée dans certains de nos échanges sur votre fil "regards sur notre monde" et maintenant je marche sur des œufs. Ce n'est pas vraiment un problème, mais je doute des limites.

J'ai des élans qui me brûlent et que je ne peux pas vraiment maîtriser. Je me rends compte que ma façon de m'exprimer est souvent ambiguë dans l'esprit des autres, que mes propos sont interprétés avec des intentions que je n'ai pas. On m'a souvent reproché d'être naïve, et de ne pas me rendre compte de l'impacte de mes propos.

Il m'arrive de me lever la nuit pour aller écrire. Il y a quelques années, je le faisais pour aller jouer un air qui flottait dans ma tête. Il faut que je trouve un moyen de faire jaillir la pression que je ressens parfois, que je l'use dans l'insomnie ou le travail. J'ai peur de ce que je pourrai écrire, parce que les résultats ont souvent été ravageurs.

C'est tellement difficile de dire, d'exprimer et parfois il est plus facile de le faire en mots poétiques, en image douce ou brûlante, en parabole ou histoire.

Mais ici je tente autre chose: la logique, la rationalité, la rectitude. Peut-être que je me trompe totalement au final et que là où j'avais peur de "vendre mon âme", c'est exactement ce que je fais.

Je préfère me prendre de gros revers plutôt que douter. Je préfère la bagarre à l'attente, mais l'attente prépare au mieux ou au pire à la bagarre, tout dépend l'état d'esprit que l'on va maintenir, la maîtrise que l'on aura acquise.

Un air de violon, la découverte d'un air que nos doigts font naître sans qu'on y pense, le souffle d'air que plus personne ne sent, le léger effleurement d'un regard, la lourdeur des promesses d'une goutte d'eau, le timbre d'une voix qui suspend le temps, la gifle du vent glacial de la tempête, le choc violent de l'émotion, la beauté cruelle de la couleuvre engloutissant sa proie, l'infernal bruit du silence qu'on a de plus en plus de mal à entendre, tout ça n'a peut-être pas sa place en philosophie.

Où sont les limites entre ce qu'il faut et ce qu'il ne faut surtout pas ici ou ailleurs, entre se tromper et les tromper? Parfois je perds le goût de dire et le sens même des mots.

Mes découvertes m'amènent au silence. Je me force et mes mots s'en ressentent.

Encore une fois j'aurai tout effacé si je ne voulais pas sortir de mon rôle sage et presque maîtrisé. Mais j'assume, je sais que j'ai des élans dans n'importe quelle direction que je ne gère pas, à moi de changer ça ou de l'accepter pleinement.

Au fait, non, je ne dirai pas que vous êtes gonflé, en plus c'est moi qui vous ai donné le bâton pour me battre!

Et oui j'ai dessiné, plus maintenant, et je ne suis même pas sûre d'avoir gardé ce que j'ai pu faire. Je ne peux pas tout faire, mais je peux tout essayer vu que j'arrive à tout faire. Super! je viens de voir l'incongruité de ce que je viens d'écrire. Je recommence: il n'y a pas assez de toute une vie pour parfaire tout ce que j'ai pu expérimenter, vu que tout semble me réussir, il faut que je me restreigne et le dessin fait parti des choses auxquelles j'ai renoncé. En plus je me suis fait voler mon premier tableau à la peinture à l'huile, le seul d'ailleurs! Le reste n'est que dessin au crayon. En fait j'ai envie de faire ce que je n'arrive pas à faire: raisonner juste, me maîtriser.

Bon, je vais mettre un point final, sinon je vais finir par tout déballer et j'ai l'impression que c'est saoulant, inintéressant et surtout hors sujet!

Voilà exactement comme je veux que vous écriviez. Vous brisez les amarres, et tant pis si vous donnez l’image d’une égarée. Vous ne l’êtes  pas, égarée, quand vous écrivez ainsi, vous osez jeter le corset dont se parent nos écrivains d’ici. Vous allez droit devant et tant pis si ça déclenche un conflit. Batailleuse, hardie, douée, puissance en l’état,  parfois encore brute.  Voici pourquoi parfois je me sens femme devant vous, j’aime recevoir en moi la puissance de votre masculin, mais je reprends vite  mon naturel despotique. Vous vous voulez civilisée, assujettir vos passions au langage verbal. Ok. Mais ne sacrifiez pas tout au verbe. 
Vous  êtes douée pour le dessin ? Dessinez. Montrez à vos enfants votre coup de crayon. Ou ne dessinez pas, vous n’êtes pas tenue de m’obéir.
Je me sens détendue : vous osez être libre dans le verbe. Je voulais cela.

Vos textes en rayon jardinage sont lumineux. Ils me réveillent. Savez-vous que ce désir actuel  de vivre autrement est très largement antérieur à notre époque  ?  Vous pensez que c’est le souci de notre survie qui engendre cette recherche écologique , sauvegarder la nature, en vérité non, vivre autrement, déjà emplissait mes recherches avant même que ne fut posée la question écologique. 
Continuez d’écrire comme cela, c’est parfait. Vous avez l’élégance de l’artiste, normal, vous êtes une artiste.

 

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 158 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)

Le mental.

En regardant l'entraînement intensif de certains adeptes des arts martiaux et en voyant les résultats obtenus, j'ai tout naturellement pensé qu'il fallait à tout prix maîtriser son corps. Je trouvais intéressant l'impact des arts martiaux sur l'individu qui s'en trouve changé physiquement et mentalement (suivant l'implication bien sûre).

Une vérité, une fois qu'elle est perçue à tendance à s'auto-alimenter, et tout ce que nous percevons à la lumière de cette vérité nous conforte en elle. Pour tester une vérité il faut la vérifier, la maintenir tant qu'elle résiste à toute vérification et l'abandonner dès qu'elle trouve sa propre limite. J'ai alors tenté d'adapter le processus de maîtrise corporelle sur mes gestes au quotidien. Je ne dis pas que j'ai fait les bons mouvements, mais en tentant une telle chose, ma vérité s'est effritée. En effet, pour induire une maîtrise quelconque il faut intervenir sur le mental.

Tout semble passer par le mental, mais c'est une erreur à ne pas faire, car ce serait limiter notre vie au seul mental. Le mental est notre force par rapport aux animaux, mais nous n'avons pas encore découvert l'utilité de l'outil "mental", et nous en avons fait une clé, celle qui nous ouvre les portes de la jouissance sans modération. Le mental est devenu notre maître au lieu de rester l'outil de notre évolution.

 

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Membre, 35ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Ambre Agorn a dit :

Le mental.

En regardant l'entraînement intensif de certains adeptes des arts martiaux et en voyant les résultats obtenus, j'ai tout naturellement pensé qu'il fallait à tout prix maîtriser son corps. Je trouvais intéressant l'impact des arts martiaux sur l'individu qui s'en trouve changé physiquement et mentalement (suivant l'implication bien sûre).

Une vérité, une fois qu'elle est perçue à tendance à s'auto-alimenter, et tout ce que nous percevons à la lumière de cette vérité nous conforte en elle. Pour tester une vérité il faut la vérifier, la maintenir tant qu'elle résiste à toute vérification et l'abandonner dès qu'elle trouve sa propre limite. J'ai alors tenté d'adapter le processus de maîtrise corporelle sur mes gestes au quotidien. Je ne dis pas que j'ai fait les bons mouvements, mais en tentant une telle chose, ma vérité s'est effritée. En effet, pour induire une maîtrise quelconque il faut intervenir sur le mental.

Tout semble passer par le mental, mais c'est une erreur à ne pas faire, car ce serait limiter notre vie au seul mental. Le mental est notre force par rapport aux animaux, mais nous n'avons pas encore découvert l'utilité de l'outil "mental", et nous en avons fait une clé, celle qui nous ouvre les portes de la jouissance sans modération. Le mental est devenu notre maître au lieu de rester l'outil de notre évolution.

Bonjour Ambre.
Qu'est-ce que le mental ?
Y a-t-il des expériences qui permettent de départir le mental des autres instances éventuellement impliquées ?

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 158 messages
Mentor‚ 35ans‚
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Il y a 3 heures, Loufiat a dit :

Bonjour Ambre.
Qu'est-ce que le mental ?
Y a-t-il des expériences qui permettent de départir le mental des autres instances éventuellement impliquées ?

Le mental, vient du latin, mens: l'esprit. Besoin d'autre chose pour al compréhension du mot?

C'est quoi les "autres instances éventuellement impliquées"?

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Membre, 35ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
Mentor‚ 35ans‚
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il y a 12 minutes, Ambre Agorn a dit :

Le mental, vient du latin, mens: l'esprit. Besoin d'autre chose pour al compréhension du mot?

C'est quoi les "autres instances éventuellement impliquées"? 

Par exemple l'inconscient ?
OK donc mental = esprit dans ce que tu écrivais ?

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Loufiat a dit :

Par exemple l'inconscient ?
OK donc mental = esprit dans ce que tu écrivais ?

Encore un pauvre lémurien qui croit dans l’inconscient. Ah cette aptitude à l’esclavage mental du petit européen. Freud a dit : l’inconscient est, et le petit européen rampe. Après certains vont attaquer les Juifs. Mais les juifs sont ils responsables du désir d’esclavage de ces petits européens  ?

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Membre, 35ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Annalevine a dit :

Encore un pauvre lémurien qui croit dans l’inconscient. Ah cette aptitude à l’esclavage mental du petit européen. Freud a dit : l’inconscient est, et le petit européen rampe. Après certains vont attaquer les Juifs. Mais les juifs sont ils responsables du désir d’esclavage de ces petits européens  ?

Mais qu'est-ce que vous pouvez raconter comme conneries.
Vous avez besoin qu'on vous rentre dedans ? Un coup de mou ?

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Membre, 35ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)

Si je posais la question, c'était pour comprendre si @Ambre Agorn utilisait "mental" dans un sens bien déterminé ou pas. "Mental" évoque des conceptions orientales, il était question dans le même texte d'arts martiaux et j'ai lu ailleurs une évocation de la voie du guerrier. Tout ceci me rend curieux ! Tout simplement, pour comprendre ce qu'elle écrit, me l'approprier. Donc je demande.

Dans ce contexte, interrogatif, j'évoque l'inconscient par analogie, pour signifier les distinctions qu'on peut trouver entre les diverses instances constitutives du sujet dans les doctrines, conceptions ou théories qu'elles soient orientales ou occidentales. A quoi @Annalevine réagit par procès d'intention et comme un chien de Pavlov. Elle détecte un signal, ici une occurrence du terme "inconscient" auquel est associé le réflexe ; et elle y va donc de sa petite saillie.

Quand elle aura essuyé ses mains pleines de sa propre semence, elle répondra peut-être aux objections adressées ailleurs.

Qu'est-ce qui domine, Anna, dans l'univers technicien ?

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