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Explication de texte de Schopenhauer


Dave24

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Membre, 23ans Posté(e)
Dave24 Membre 16 messages
Baby Forumeur‚ 23ans‚
Posté(e)

Bonjour, pouvez-vous m'aider pour l'explication d'un texte ?

 

Tout désir procède d’une privation, c’est-à-dire d’une souffrance. La satisfaction y met fin ; mais pour un désir satisfait, dix au moins sont contrariés ; de plus le désir est long, et ses exigences tendent à l’infini ; la satisfaction est courte. Mais ce contentement suprême n’est lui-même qu’apparent: le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir ; le premier est une déception reconnue, le second est une déception non encore reconnue. La satisfaction d’aucun souhait ne peut procurer de contentement durable et inaltérable. C’est comme l’aumône qu’on jette à un mendiant : elle lui sauve aujourd’hui la vie pour prolonger sa misère jusqu’à demain. Tant que nous sommes asservis à l’impulsion du désir, aux espérances et aux craintes continuelles qu’il fait naître, tant que nous sommes sujets du vouloir, il n’y a pour nous ni bonheur durable, ni repos. Poursuivre ou fuir, craindre le malheur ou chercher la jouissance, c’est en réalité tout un: l’inquiétude d’une volonté toujours exigeante, sous quelque forme qu’elle se manifeste, emplit et trouble sans cesse la conscience; or, sans repos le véritable bonheur est impossible.

 

Le monde comme volonté et comme représentation, Schopenhauer.

 

Je pense avoir trouvé la thèse : pour lui le désir comblé n'amène pas au bohneur mais au malheur. C'est une cause de notre souffrance.

Il faut aussi que je trouve les différentes parties du texte : je pense que c'est  : de "Tout désir..." à "y met fin", puis de "mais pour un..." à "jusqu'à demain" et enfin de "tant que nous sommes..." jusqu'à la fin du texte.

Je ne comprends pas trop ce qu'il dit à partir de "tant que nous sommes..." jusqu'à la fin. Est-il en train de dire qu'il faut arrêter de désirer ?

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Membre, 53ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 53ans‚
Posté(e)

en fait il dit que l'on desespere de ce qu'on as pas et qu'il faut savourer ce que l'on as en gros

en plus compliqué

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Membre, 23ans Posté(e)
Dave24 Membre 16 messages
Baby Forumeur‚ 23ans‚
Posté(e)

Je ne suis pas convaincu qu'il dit cela

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 694 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
il y a 48 minutes, Dave24 a dit :

Bonjour, pouvez-vous m'aider pour l'explication d'un texte ?

 

Tout désir procède d’une privation, c’est-à-dire d’une souffrance. La satisfaction y met fin ; mais pour un désir satisfait, dix au moins sont contrariés ; de plus le désir est long, et ses exigences tendent à l’infini ; la satisfaction est courte. Mais ce contentement suprême n’est lui-même qu’apparent: le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir ; le premier est une déception reconnue, le second est une déception non encore reconnue. La satisfaction d’aucun souhait ne peut procurer de contentement durable et inaltérable. C’est comme l’aumône qu’on jette à un mendiant : elle lui sauve aujourd’hui la vie pour prolonger sa misère jusqu’à demain. Tant que nous sommes asservis à l’impulsion du désir, aux espérances et aux craintes continuelles qu’il fait naître, tant que nous sommes sujets du vouloir, il n’y a pour nous ni bonheur durable, ni repos. Poursuivre ou fuir, craindre le malheur ou chercher la jouissance, c’est en réalité tout un: l’inquiétude d’une volonté toujours exigeante, sous quelque forme qu’elle se manifeste, emplit et trouble sans cesse la conscience; or, sans repos le véritable bonheur est impossible.

 

Le monde comme volonté et comme représentation, Schopenhauer.

 

Je pense avoir trouvé la thèse : pour lui le désir comblé n'amène pas au bohneur mais au malheur. C'est une cause de notre souffrance.

Il faut aussi que je trouve les différentes parties du texte : je pense que c'est  : de "Tout désir..." à "y met fin", puis de "mais pour un..." à "jusqu'à demain" et enfin de "tant que nous sommes..." jusqu'à la fin du texte.

Je ne comprends pas trop ce qu'il dit à partir de "tant que nous sommes..." jusqu'à la fin. Est-il en train de dire qu'il faut arrêter de désirer ?

Oui. En fait c'est une position assez proche du bouddhisme.

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Membre, 53ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 53ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Dave24 a dit :

Je ne suis pas convaincu qu'il dit cela

hélas si ... en gros tant que tu désir tu vas souffrir (du Platon revisité qui est en plus faux ... désirer c'est un moteur pour avancer et une joie voir Spinoza) donc désir plus ... son repos qui amène au bonheur ... et si tu désir plus tu te contente de ce que tu as ...

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Membre, 23ans Posté(e)
Dave24 Membre 16 messages
Baby Forumeur‚ 23ans‚
Posté(e)

Ah oui je comprends mieux.

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)

"l'espoir est le pire des maux car il entretient la souffrance" Nietzsche

" la vie oscille comme un pendule de la souffrance a l'ennui" Schopenhauer

Schopenhauer a été un des premiers lecteurs occidentaux des Vedas et des Upanishad de l'Hindhouisme et du Bouddhisme également pour lesquels l'origine de la souffrance vient du désir, plus exactement de l'ignorance  qui engendre les illusions a l'origine du désir

 

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Membre, 23ans Posté(e)
Dave24 Membre 16 messages
Baby Forumeur‚ 23ans‚
Posté(e)

Mais par contre je ne trouve pas où il dit que si on désir plus on se contente de ce qu'on a.

il y a 1 minute, hell-spawn a dit :

"l'espoir est le pire des maux car il entretient la souffrance" Nietzsche

" la vie oscille comme un pendule de la souffrance a l'ennui" Schopenhauer

Schopenhauer a été un des premiers lecteurs occidentaux des Vedas et des Upanishad de l'Hindhouisme et du Bouddhisme également pour lesquels l'origine de la souffrance vient du désir, plus exactement de l'ignorance  qui engendre les illusions a l'origine du désir

 

Mais cela ne m'est pas très utile car je ne dois me référer qu'au texte pour l'explication...

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a 3 minutes, Dave24 a dit :

Mais cela ne m'est pas très utile car je ne dois me référer qu'au texte pour l'explication...

ça peut aider a comprendre le sens du texte

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Membre, 53ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 53ans‚
Posté(e)
à l’instant, Dave24 a dit :

Mais par contre je ne trouve pas où il dit que si on désir plus on se contente de ce qu'on a.

c'est siné qua none ... si tu désir plus que fait tu alors ?... tu apprécie ce que tu as (et que donc tu as pas besoin de désirer puisque tu l'as)

" Tant que nous sommes asservis à l’impulsion du désir, aux espérances et aux craintes continuelles qu’il fait naître, tant que nous sommes sujets du vouloir, il n’y a pour nous ni bonheur durable, ni repos "

= desirer ne conduit pas au bonheur et au repos

= ne pas desirer conduit au bonheur et au repos

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Membre, 23ans Posté(e)
Dave24 Membre 16 messages
Baby Forumeur‚ 23ans‚
Posté(e)
à l’instant, hell-spawn a dit :

ça peut aider a comprendre le sens du texte

Oui, bien-sûr, merci. Mais après faut que je fasse gaffe de ne pas dire des choses qui ne sont pas dans le texte

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)

Pour schopenhauer le bonheur ne peut se trouver que dans le renoncement car le désir repose sur des illusions et ne peut jamais etre comblé.

Le renoncement et la contemplation désintéressée via l'art et la pitié.

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Membre, 23ans Posté(e)
Dave24 Membre 16 messages
Baby Forumeur‚ 23ans‚
Posté(e)

Et quand il parle du repos il parle de ne plus désirer ?

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 889 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)
il y a une heure, Dave24 a dit :

Je ne comprends pas trop ce qu'il dit à partir de "tant que nous sommes..." jusqu'à la fin. Est-il en train de dire qu'il faut arrêter de désirer ?

"Quand on n'a pas ce que l'on aime, il faut aimer ce que l'on a."

C'est du stoïcisme. Le désir est dans la nature humaine. Et l'humain n'est satisfait que dans l'action. Donc il faut dominer les désirs qui dépassent notre pouvoir. "Il n'advient pas au sage ce qu'il souhaite mais ce qu'il a prévu." Sénèque

il y a 2 minutes, Dave24 a dit :

Et quand il parle du repos il parle de ne plus désirer ?

Après le repas, vous êtes repu, satisfait. Vous ne désirez plus, donc vous êtes calme. C'est le moment de la sieste.

Mais l'appétit reviendra. Et le désir itou. Le désir est l'appétit pour quelque chose.

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Membre, 64ans Posté(e)
raison pratique Membre 1 033 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)
il y a 20 minutes, Dave24 a dit :

Mais par contre je ne trouve pas où il dit que si on désir plus on se contente de ce qu'on a.

Mais cela ne m'est pas très utile car je ne dois me référer qu'au texte pour l'explication...

Si ce qu'il dit ne t'aide pas tu as aucune chance, on te demande de prouver ta logique a travers un texte , et non pas de sacraliser ce texte

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 862 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Tout-à-fait à la marge, en lisant ce texte de Schopenhauer,

J'ai compris ce que voulait dire Camus avec son :

"Il faut imaginer Sisyphe heureux"...

Et qui me semblait obscur jusque là.

La satisfaction d'un désir n'est pas ponctuelle, c'est une (longue) démarche. Qui dure au moins le temps de la démarche.

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Membre, 64ans Posté(e)
raison pratique Membre 1 033 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, Dave24 a dit :

Et quand il parle du repos il parle de ne plus désirer ?

C''était un grand dépressif c'est tout  , que serait une vie sans désir ?..

Le couvent, le silence , la mort.Si nous sommes des êtres de désir c'est que cela a un sans

Sans passer par le plus et le moins

il y a 1 minute, Blaquière a dit :

Tout-à-fait à la marge, en lisant ce texte de Schopenhauer,

J'ai compris ce que voulait dire Camus avec son :

"Il faut imaginer Sisyphe heureux"...

Et qui me semblait obscur jusque là.

La satisfaction d'un désir n'est pas ponctuelle, c'est une (longue) démarche. Qui dure au moins le temps de la démarche.

A propos de Sisyphe , Camus dit simplement que nous n'avons pas le choix

Il dénonce entre autre le travail a la chaine dans son époque qui était un supplice journalier. Il dénonce en fait le Taylorisme 

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 862 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Maurice Clampin a dit :

:pap:   Que voila de joyeux lurons ...

Que je suis un bienheureux de les ignorer ! ….

Mais peut-être qu'ils se trompent tout simplement ?!

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Invité Aethra
Invités, Posté(e)
Invité Aethra
Invité Aethra Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, Dave24 a dit :

Bonjour, pouvez-vous m'aider pour l'explication d'un texte ?

 

Tout désir procède d’une privation, c’est-à-dire d’une souffrance. La satisfaction y met fin ; mais pour un désir satisfait, dix au moins sont contrariés ; de plus le désir est long, et ses exigences tendent à l’infini ; la satisfaction est courte. Mais ce contentement suprême n’est lui-même qu’apparent: le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir ; le premier est une déception reconnue, le second est une déception non encore reconnue. La satisfaction d’aucun souhait ne peut procurer de contentement durable et inaltérable. C’est comme l’aumône qu’on jette à un mendiant : elle lui sauve aujourd’hui la vie pour prolonger sa misère jusqu’à demain. Tant que nous sommes asservis à l’impulsion du désir, aux espérances et aux craintes continuelles qu’il fait naître, tant que nous sommes sujets du vouloir, il n’y a pour nous ni bonheur durable, ni repos. Poursuivre ou fuir, craindre le malheur ou chercher la jouissance, c’est en réalité tout un: l’inquiétude d’une volonté toujours exigeante, sous quelque forme qu’elle se manifeste, emplit et trouble sans cesse la conscience; or, sans repos le véritable bonheur est impossible.

 

Le monde comme volonté et comme représentation, Schopenhauer.

 

Je pense avoir trouvé la thèse : pour lui le désir comblé n'amène pas au bohneur mais au malheur. C'est une cause de notre souffrance.

Il faut aussi que je trouve les différentes parties du texte : je pense que c'est  : de "Tout désir..." à "y met fin", puis de "mais pour un..." à "jusqu'à demain" et enfin de "tant que nous sommes..." jusqu'à la fin du texte.

Je ne comprends pas trop ce qu'il dit à partir de "tant que nous sommes..." jusqu'à la fin. Est-il en train de dire qu'il faut arrêter de désirer ?

 

Bonjour,

Tu trouveras TOUTES les explications ici http://jmgate.philo.pagesperso-orange.fr/Schopenhauer - le desir.htm

A toi de n'utiliser ce lien que pour t'aider à comprendre le texte. Lorsque tu rédigeras, tâche de reformuler avec tes propres mots.

 

 

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