Matzneff, la pédophilie et la loi du silence.

il y a une heure, January a dit :

C'est tout simple Morfou, si tu m'envoies à moi ce mépris, alors que je consacre ma vie à soulager les victimes, alors tu les méprises aussi, sois cohérente. 

Je ne comprends pas votre façon d'aborder l'histoire d'un mec pédophile qui l'écrit sans aucune pudeur depuis à peu près 40ans et a même obtenu un prix littéraire...alors que lu par ceux qui l'octroie...qui se défendent de la même façon que lui "c'était pas la même époque" etc.

Qu'est-ce que vous pouvez vouloir savoir de plus? il n'y a rien à décortiquer!

Vous avez déjà lu des SAS? en passant!

Je ne méprise que ce mec et tous ceux qui l'ont rendu célèbre et riche...j'ai même du mal à écrire son nom...c'est lui donner l'importance qu'il n'a pas!

Ce sont plutôt "tous les autres" dont vous devriez décortiquer cette attirance pour ce genre de comportement sexuel vécu par lecture interposée...lui il est ce qu'il est et l'est resté à cause d'eux qui ont fait sa notoriété! sinon il serait passé par la case prison!

Il persiste et signe en plus! il ne comprends pas les reproches d'aujourd'hui...

Il y a 2 heures, saxopap a dit :

 

J'avoue ne pas te comprendre Morfou. Le vécu, l'autobiographique, font partie intégrantes du romanesque. 

Je n'ai pas compris la "différence". 

Ah? je ne sais rien de tout cela. Merci pour l'info et bien joué pour la réserve que tu affiches. 

Le romanesque sort de l'imagination fertile d'écrivain, mâle et femelle! ce n'est ni autobiographique, ni de leur vécu! plus souvent de ce qu'ils auraient voulu vivre!

Il y a 2 heures, January a dit :

@new caravage a raison : Matzneff n'a jamais craint quoi que ce soit. Vive les années 70-80   Vive la complicité des éditeurs (bah là y a du fric hein...). Consternant.

 

Vous oubliez les lecteurs...sans lecteurs rien ne se fait!

il y a 4 minutes, Morfou a dit :

 

Le romanesque sort de l'imagination fertile d'écrivain, mâle et femelle! ce n'est ni autobiographique, ni de leur vécu! plus souvent de ce qu'ils auraient voulu vivre!

 

Oui aussi. Probablement avons nous raison en partie l'un et l'autre. Tu n'est pas sans savoir que le romanesque utilise le fait historique, le vécu de l'auteur agrémenté de sa talentueuse  imagination. 

Il y a 2 heures, new caravage a dit :

Crois bien que dans ces années là des gens ont élevé la voix mais en pure perte!!

                Pas assez nombreux,pas médiatisés,traités de réacs,de pisse froid,d'intolérants,de fachos etc..

C'est tout à fait ça...

il y a 10 minutes, Morfou a dit :

Qu'est-ce que vous pouvez vouloir savoir de plus? il n'y a rien à décortiquer!

Mais c'est grave quand même de ne pas comprendre que tu n'as aucune vélléité professionnelle alors que moi oui. Si c'est pas du déni ça ...  J'en ai même rencontré de ces types, et c'est pas une partie de plaisir, mais si tu veux aider, faut connaître les victimes, faut connaître les agresseurs et surtout : leur mode de fonctionnement. Pour quoi ? LA PREVENTION. Et ça c'est MON nerf de la guerre. 

Tu comprends pas tant pis, moi je sais que les gens comme moi sont utiles et que les préjugés qui les entourent sont émis par des gens que la condition des enfants n' importe pas. Pour aider un seul de ces gamins à ne pas tomber dans les filets de ce genre de cinglé, je suis prête à tout, oui.  C'est une différence fondamentale entre nous. C'est pas un reproche, moi j'écoute ta façon de penser, toi tu me rejettes, sans autre forme de procès. Parce-qu'intrinsèquement, ces histoires de pédophilie, tu t'en fiches probablement comme de l'an 40.

à l’instant, saxopap a dit :

Oui aussi. Probablement avons nous raison en partie l'un et l'autre. Tu n'est pas sans savoir que le romanesque utilise le fait historique, le vécu de l'auteur agrémenté de sa talentueuse  imagination. 

Certains, oui!

à l’instant, January a dit :

Mais c'est grave quand même de ne pas comprendre que tu n'as aucune vélléité professionnelle alors que moi oui. Si c'est pas du déni ça ...  J'en ai même rencontré de ces types, et c'est pas une partie de plaisir, mais si tu veux aider, faut connaître les victimes, faut connaître les agresseurs et surtout : leur mode de fonctionnement. Pour quoi ? LA PREVENTION. Et ça c'est MON nerf de la guerre. 

Tu comprends pas tant pis, moi je sais que les gens comme moi sont utiles et que les préjugés qui les entourent sont émis par des gens que la condition des enfants n' importe pas. Pour aider un seul de ces gamins à ne pas tomber dans les filets de ce genre de cinglé, je suis prête à tout, oui.  C'est une différence fondamentale entre nous. C'est pas un reproche, moi j'écoute ta façon de penser, toi tu me rejettes, sans autre forme de procès. Parce-qu'intrinsèquement, ces histoires de pédophilie, tu t'en fiches probablement comme de l'an 40.

 

Aujourd'hui nous ne parlons pas prévention...

Mais d'une histoire précise...

il y a 37 minutes, January a dit :

Mais c'est grave quand même de ne pas comprendre que tu n'as aucune vélléité professionnelle alors que moi oui. Si c'est pas du déni ça ...  J'en ai même rencontré de ces types, et c'est pas une partie de plaisir, mais si tu veux aider, faut connaître les victimes, faut connaître les agresseurs et surtout : leur mode de fonctionnement. Pour quoi ? LA PREVENTION. Et ça c'est MON nerf de la guerre. 

Respect pour ton (leger) emportement et pour ta vigilance sur le terrain . Cela n'est pas simple nous l'imaginons bien. 

Cela dit je me demande comment identifier, prévenir et neutraliser ce genre de sous hommes dont nous savons qu'ils sont aussi malades que malins. ( mais je ne connais rien à ce sujet).

Peut etre pourras tu nous instruire de quelques ficelles qui, sans l'espérer, peut etre nous serviront un jour. 

Citation

Tu comprends pas tant pis, moi je sais que les gens comme moi sont utiles et que les préjugés qui les entourent sont émis par des gens que la condition des enfants n' importe pas. Pour aider un seul de ces gamins à ne pas tomber dans les filets de ce genre de cinglé, je suis prête à tout, oui.  C'est une différence fondamentale entre nous. C'est pas un reproche, moi j'écoute ta façon de penser, toi tu me rejettes, sans autre forme de procès. Parce-qu'intrinsèquement, ces histoires de pédophilie, tu t'en fiches probablement comme de l'an 40.

 

Tu es passionnée et cela est méritant. @Morfou ne mérite pas cette vindicte il me semble. 

il y a 40 minutes, Morfou a dit :

Vous oubliez les lecteurs...sans lecteurs rien ne se fait!

Oui, personne n'a relevé, autres temps autres moeurs malheureusement.

il y a 29 minutes, Morfou a dit :

Aujourd'hui nous ne parlons pas prévention...

Mais d'une histoire précise...

Si tout le monde fait comme ça, plus personne ne voit plus loin que le bout de son nez ? Alors voilà on va débattre de quoi sur cette affaire ? Matzneff est un salaud ? Ca s'arrête là ? On réfléchit pas plus on n'agit pas ?

Pour moi cette histoire c'est de la matière, j'en fais autre chose qu'en prendre connaissance, oui. Je ne vois pas pour quelle raison bizarre on voudrait me le reprocher. On n'a pas la même démarche c'est tout simple. Je suis sous le coup d'un jugement à l'emporte-pièce, et c'est injuste, alors je m'explique.

il y a 17 minutes, saxopap a dit :

Morfou ne mérite pas cette vindicte il me semble. 

Il n'y a pas de vindicte, elle le sait bien Morfou d'ailleurs, je ne suis pas dans la colère non plus (alors ça c'est rare). Je viens ici et j'explique ma démarche qu'elle critique et qu'elle ne veut même pas essayer de comprendre. Alors j'essaie de me faire comprendre, je peux rester là encore des heures à essayer de me faire comprendre, parce-que c'est important.

On ne peut pas simplement dire à des victimes engagées : mais pourquoi tu veux comprendre ? Ca sert à rien.

M'enfin...  

il y a une heure, saxopap a dit :

Oui aussi. Probablement avons nous raison en partie l'un et l'autre. Tu n'est pas sans savoir que le romanesque utilise le fait historique, le vécu de l'auteur agrémenté de sa talentueuse  imagination. 

Il ne s'agit pas de "romanesque" mais de sodomiser et déflorer des gosses. 

il y a 5 minutes, January a dit :

Oui, personne n'a relevé, autres temps autres moeurs malheureusement.

Si tout le monde fait comme ça, plus personne ne voit plus loin que le bout de son nez ? Alors voilà on va débattre de quoi sur cette affaire ? Matzneff est un salaud ? Ca s'arrête là ? On réfléchit pas plus on n'agit pas ?

Pour moi cette histoire c'est de la matière, j'en fais autre chose qu'en prendre connaissance, oui. Je ne vois pas pour quelle raison bizarre on voudrait me le reprocher. On n'a pas la même démarche c'est tout simple. Je suis sous le coup d'un jugement à l'emporte-pièce, et c'est injuste, alors je m'explique.

Il n'y a pas de vindicte, elle le sait bien Morfou d'ailleurs, je ne suis pas dans la colère non plus (alors ça c'est rare). Je viens ici et j'explique ma démarche qu'elle critique et qu'elle ne veut même pas essayer de comprendre. Alors j'essaie de me faire comprendre, je peux rester là encore des heures à essayer de me faire comprendre, parce-que c'est important.

On ne peut pas simplement dire à des victimes engagées : mais pourquoi tu veux comprendre ? Ca sert à rien.

M'enfin...  

 

Alors là January tu m'épates !  un grand Bravo sans la moindre réserve !

- l'affaire Matzneff !  c'est bon on va pas y passer de heures..  tu fais rebondir le sujet, élever le point de vue et étendre l'horizon des événements. 

Oui c'est important, oui tu saisies avec justesse l'occasion d'affirmer le message. 

il y a 5 minutes, Auger a dit :

Il ne s'agit pas de "romanesque" mais de sodomiser et déflorer des gosses. 

Nous parlions des sources et motivations des romanciers en général.  Sois aimable de lire nos précédents messages. Merci

il y a 22 minutes, saxopap a dit :

 

Alors là January tu m'épates !  un grand Bravo sans la moindre réserve !

- l'affaire Matzneff !  c'est bon on va pas y passer de heures..  tu fais rebondir le sujet, élever le point de vue et étendre l'horizon des événements. 

Oui c'est important, oui tu saisies avec justesse l'occasion d'affirmer le message. 

 

 

Nous parlions des sources et motivations des romanciers en général.  Sois aimable de lire nos précédents messages. Merci

... 

il y a 4 minutes, Auger a dit :

Sois aimable de relire le sujet du topic et de garder tes smileys et ton air primesautier pour des sujets qui s'y prêtent. 

Visiblement les gosses abusés, tu n'en as rien à cirer. 

Y'a d'autres topics pour étaler son ego

Nous parlions du roman " le consentement".  Vécu ou imaginaire, nous défendions une idée différente .

Mon message n'avait rien de cynique ou d'ironique, je déteste cela. (..sois aimable de..) 

J'étais sincère et te prie de m'excuser si celui ci t'a gêné. J'ai du mal m'exprimer.

Les gosses abusés:  j'ai trois enfants mais cela ne justifie rien. Cette cause me touche. Rien à ajouter.

Mon ego:   je suis intéressé de tout, mon ego ne représente rien pour moi, j'aime la sincérité avant tout, la compétence passe apres car nous sommes la pour nous instruire les uns des autres.

Merci et désolé à nouveau si tu as mal perçu mes mots.

à l’instant, saxopap a dit :

Nous parlions du roman " le consentement".  Vécu ou imaginaire, nous défendions une idée différente .

Mon message n'avait rien de cynique ou d'ironique, je déteste cela. (..sois aimable de..) 

J'étais sincère et te prie de m'excuser si celui ci t'a gêné. J'ai du mal m'exprimer.

Les gosses abusés:  j'ai trois enfants mais cela ne justifie rien. Cette cause me touche. Rien à ajouter.

Mon ego:   je suis intéressé de tout, mon ego ne représente rien pour moi, j'aime la sincérité avant tout, la compétence passe apres car nous sommes la pour nous instruire les uns des autres.

Merci et désolé à nouveau si tu as mal perçu mes mots.

OK, je retire mes propos. 

Il y a 4 heures, saxopap a dit :

 

Comment peut on " se demander" cela?  L'amour revêt de nombreuses formes oui, mais il est accessible à tout âge, du plus jeune au plus ancien.

Le charme et son corolaire, le lien, jouissent de cette même intemporalité. Jusque la rien de surprenant. Pour ces raisons je poserais la question autrement: cette enfant Vanessa à t'elle souffert, à t'elle mal vécu à posteriori cette  relation? 

Il me semble que seul cela compte et peut etre pourras tu nous en dire plus à ce sujet. ( pour ceux qui comme moi ne liront pas ce livre dont la qualité ne fait aucun doute.

Merci

Matzneff expliquait à Vanessa Springora, lors de leur second rendez-vous, qu'elle était chanceuse, puisqu'il avait du tact et était le roi "pour ôter leur virginité aux très jeunes filles sans jamais les faire souffrir". Elle écrit que son corps refusait, mais par amour, elle consentait à tout. 

Vanessa Springora a été déscolarisée, "désocialisée", est tombée dans l'enfer des drogues. Après sa séparation avec Matzneff, elle vivait chez des petits amis. La jeune fille a vécu une véritable descente aux enfers. Éditrice aujourd'hui, son retour vers les vivants est admirable.  

Pendant des années, Matzneff, non content d'avoir profité de sa crédulité, lui a écrit des lettres culpabilisantes, la traitant de monstre et se créant un rôle sur mesure d'être sensible.

Elle avait découvert qu'il enchaînait les relations et s'envolait régulièrement vers Manille afin d'y consommer des enfants prostitués. Jaloux maladif pourtant, il retourne la situation, comme seuls les vrais pervers savent le faire et la fait passer pour une hystérique. Précisément, elle était "comme toutes les femmes", "prisonnière de son hystérie". 

Dans des interviews, il racontait aussi leur histoire avec son nom, ou bien ses initiales (elle lui a rendu la pareille dans son livre) et encore "Vanessa.S", parachevant son emprise par le biais de la littérature. La réalité était bien arrangée afin que ce libertin lettré puisse encore suscité l'admiration du Tout-Paris. Les groupies restent, il lui a été demandé récemment notamment, si elle n'avait "pas peur d'avoir son suicide sur la conscience ?". Ce à quoi elle rétorque "Est-ce que quelqu'un s'est soucié de savoir si depuis trente ans, j'avais des pensées suicidaires ?". 

Il y a 4 heures, saxopap a dit :

 

Mais au fait, vous n'êtes pas interpellées par la publication de Vanessa? 

Je crois en la qualité littéraire  du bouquin comme nous le disait January , mais au risque de me tromper n'y a t'il pas un rapport d'intérêt ?  

Vanessa Springora a commencé l'écriture de son livre bien avant l'émergence des hashtags en faveur de la libération de la parole des victimes. Elle explique aussi qu'écrire fût la meilleure façon de se réapproprier son histoire, son identité, puisque c'est aussi avec ses livres que Matzneff l'en a dépossédée. L'écriture a ici un rôle de catharsis, comme la peinture, la danse, la photographie (liste non exhaustive) peuvent l'être également. Ce n'est pas un ouvrage de délation, mais une oeuvre littéraire, qui n'est pas dans le registre du témoignage, même si elle assume aussi cette dimension. 

Elle souhaiterait que ce livre serve de mise en garde. En effet, il se dit que certains attirent les petits enfants avec des bonbons. D'autres le font avec leur oeuvre ou leur notoriété. Le chemin vers la reconstruction quant elle est toujours possible, est  très long. 

Si l'on trouve les livres de Matzneff en rayon, il est important que "Le Consentement" figure à leurs côtés. Il est toujours nécessaire de voir l'histoire sous tous ses angles. Avec son livre, c'est ce qu'elle nous apporte, une autre vue. Elle offre aussi plus d'éclaircissements (et nous avions déjà quelques informations et intuitions) quant à la complaisance sidérante d'un milieu et d'une génération.

il y a 3 minutes, Léna-Postrof a dit :

Matzneff expliquait à Vanessa Springora, lors de leur second rendez-vous, qu'elle était chanceuse, puisqu'il avait du tact et était le roi "pour ôter leur virginité aux très jeunes filles sans jamais les faire souffrir". Elle écrit que son corps refusait, mais par amour, elle consentait à tout. 

Vanessa Springora a été déscolarisée, "désocialisée", est tombée dans l'enfer des drogues. Après sa séparation avec Matzneff, elle vivait chez des petits amis. La jeune fille a vécu une véritable descente aux enfers. Éditrice aujourd'hui, son retour vers les vivants est admirable.  

Pendant des années, Matzneff, non content d'avoir profité de sa crédulité, lui a écrit des lettres culpabilisantes, la traitant de monstre et se créant un rôle sur mesure d'être sensible.

Elle avait découvert qu'il enchaînait les relations et s'envolait régulièrement vers Manille afin d'y consommer des enfants prostitués. Jaloux maladif pourtant, il retourne la situation, comme seuls les vrais pervers savent le faire et la fait passer pour une hystérique. Précisément, elle était "comme toutes les femmes", "prisonnière de son hystérie". 

Dans des interviews, il racontait aussi leur histoire avec son nom, ou bien ses initiales (elle lui a rendu la pareille dans son livre) et encore "Vanessa.S", parachevant son emprise par le biais de la littérature. La réalité était bien arrangée afin que ce libertin lettré puisse encore suscité l'admiration du Tout-Paris. Les groupies restent, il lui a été demandé récemment notamment, si elle n'avait "pas peur d'avoir son suicide sur la conscience ?". Ce à quoi elle rétorque "Est-ce que quelqu'un s'est soucié de savoir si depuis trente ans, j'avais des pensées suicidaires ?". 

Vanessa Springora a commencé l'écriture de son livre bien avant l'émergence des hashtags en faveur de la libération de la parole des victimes. Elle explique aussi qu'écrire fût la meilleure façon de se réapproprier son histoire, son identité, puisque c'est aussi avec ses livres que Matzneff l'en a dépossédée. L'écriture a ici un rôle de catharsis, comme la peinture, la danse, la photographie (liste non exhaustive) peuvent l'être également. Ce n'est pas un ouvrage de délation, mais une oeuvre littéraire, qui n'est pas dans le registre du témoignage, même si elle assume aussi cette dimension. 

Elle souhaiterait que ce livre serve de mise en garde. En effet, il se dit que certains attirent les petits enfants avec des bonbons. D'autres le font avec leur oeuvre ou leur notoriété. Le chemin vers la reconstruction quant elle est toujours possible, est  très long. 

Si l'on trouve les livres de Matzneff en rayon, il est important que "Le Consentement" figure à leurs côtés. Il est toujours nécessaire de voir l'histoire sous tous ses angles. Avec son livre, c'est ce qu'elle nous apporte, une autre vue. Elle offre aussi plus d'éclaircissements (et nous avions déjà quelques informations et intuitions) quant à la complaisance sidérante d'un milieu et d'une génération.

D'un milieu...le même qui a signé des pétitions pour la normalité sexuelle d'enfants, largement moins que majeur, avec des adultes...ne pas se tromper...

Ce n'est pas "toute une génération"...

il y a 9 minutes, Léna-Postrof a dit :

Matzneff expliquait à Vanessa Springora, lors de leur second rendez-vous, qu'elle était chanceuse, puisqu'il avait du tact et était le roi "pour ôter leur virginité aux très jeunes filles sans ja..................................................e. Elle offre aussi plus d'éclaircissements (et nous avions déjà quelques informations et intuitions) quant à la complaisance sidérante d'un milieu et d'une génération.

Merci. Je viens de lire ton résumé suffisamment exhaustif pour nous permettre de bien comprendre.

Je t'avoue pourtant que le profilage de ce sous homme m'était apparu tres naturellement, tu confirmes.

Enfin j'avais évoqué une certaine gêne à ne lire et n'entendre que des questions d'âge. Je ne cautionne rien mais il me semblais plus judicieux de présenter l'impact émotionnel de ce triste passé plutôt que d'argumenter sur des questions d'âge .   ( différence d'âge évidement inadmissible...)

il y a 17 minutes, Morfou a dit :

D'un milieu...le même qui a signé des pétitions pour la normalité sexuelle d'enfants, largement moins que majeur, avec des adultes...ne pas se tromper...

Ce n'est pas "toute une génération"...

Nous savons Morfou que vous avez une aversion pour mai 68 et tout ce qui en a découlé. Vous nous l'avez bien assez seriné. 
Nous pouvons parler d'une génération 68, tout comme de soixantuitards, d'une génération libertaire également.  

Nous sommes passés de l'austérité, à la fête du slip.

Il y a un équilibre à trouver. Je pense que nous finirons par y arriver. 

il y a 5 minutes, saxopap a dit :

 

Merci. Je viens de lire ton résumé suffisamment exhaustif pour nous permettre de bien comprendre.

Je t'avoue pourtant que le profilage de ce sous homme m'était apparu tres naturellement, tu confirmes.

Enfin j'avais évoqué une certaine gêne à ne lire et n'entendre que des questions d'âge. Je ne cautionne rien mais il me semblais plus judicieux de présenter l'impact émotionnel de ce triste passé plutôt que d'argumenter sur des questions d'âge .   ( différence d'âge évidement inadmissible...)

Je serais tentée de le qualifier également de "sous-homme" tant il me répugne, et non violente, je lui claquerais pourtant volontiers le beignet. Toutefois, s'il a été libre d'agir, et pire encore adulé et primé pour ses récits pédophiles, force est de constater qu'il y a eu un laisser faire ainsi que la complicité d'un milieu, de la Justice, de la société. Il n'est pas le seul. 

L'amour est peu souvent simple. Ajoutez-y une grande différence d'âge (la différence de maturité en découlant) et le rapport est totalement déséquilibré, inégalitaire. 

J'ai presque terminé "Séraphin c'est la fin". Alors, au début : "Merde...Y a du level quand même". Et puis au premier tiers : "il se répète machin et ses expressions ne sont même pas drôles". Au milieu : "Non mais il délire complètement" Après le milieu "Ce type est un véritable imposteur..." Encore après : "Ah non mais tu commences à m'faire ch! avec tes répétitions !"

Ce type est un imposteur au méchant verbe. Ce bouquin a hérité du Renaudot, je ne peux pas comprendre comment ! Ah si, quand je vais voir, je vois que certains ont plaidé en sa faveur parce-que Matzneff est un "vieux monsieur blacklisté et dans le besoin". Vous êtes sérieux à l'académie française ??

Ok je donne un avis sur 1 ouvrage mais c'était le bon ouvrage à lire : un recueil de textes depuis 1964. On a l'impression bien souvent de lire un truc qu'on vient juste de lire, les références sont innombrables mais toujours les mêmes, la "création" littéraire n'est pas là puisque Matzneff se réclame le plus souvent d'auteurs ou autres, et part de leurs écrits pour ensuite émettre des commentaires.

Il tacle certaines personnes au point de se réjouir de la mort d'au moins l'une d'entre elles (et ça c'est un truc que je n'avais encore jamais vu). Il se parle à lui-même, se contemple je dirais, c'est ce que j'ai ressenti. Je n'ai pas encore fini le bouquin, je vais aller au bout mais je crois que c'est bon, en un mot, c'est un imposteur. Je dis que Matzneff n'est pas un écrivain, n'est même pas réellement cultivé, l'individu est narcissique, manipulateur et ça transpire dans son écriture, c'est quand même qu'il est mauvais machin. C'est bien pour ça qu'il s'en est pris à des mômes, il fallait qu'il existe une vulnérabilité.

C'est quand même ahurissant que ce bouquin soit le Renaudot 2013, ahurissant. Ah non mais ils ont complètement craqué là. Je sais bien que je peux être influencée mais là non, Non.

Il y a encore peu s'opposer à la bonne parole libertaire (qui considère que les enfants et les adultes peuvent aussi avoir des rapports sexuels) vous valait l'étiquette de rabat-joie imperméable aux subtilités du désir, ou féministe enragée si vous êtes une femme.

Depuis la libération de la parole des victimes, massive, récente, nous avons atteint aujourd'hui un point de non retour, et il me semble que la société n'hésitera plus à condamner ces actes clairement pédophiles. En ce qui concerne la Justice, c'est autre chose. Voyons ici, si elle n'est pas encore impuissante.