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Médias. Notre [in]intelligence (incompréhension) des médias, est la cause de tous nos problèmes.


Guillaume_des_CS

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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

Cas concret : tel jour, j'entends passer une voiture fenêtres ouvertes avec la radio, crachant un morceau de musique rengaine comme on en produit cent, juste assez dénotant pour renouveler l'attention des auditeurs. Le soir même, chez un copain qui laisse sempiternellement tourner la télévision chez lui hélas, je rentends ledit morceau, mais cette fois-ci sur une publicité. Finalement, nous décidons d'aller au cinéma à la séance de 22h, et le même morceau encore-toujours, est employé dans la bande annonce d'un film.

A quoi avais-je affaire ce jour-là ? ...

J'avais affaire, à la décision de bureaux d'études marketing, prise voilà quelques semaines à peine, de créer un faisceau auditif, connectant divers éléments entre eux. Le rythme d'une journée à la radio ; la promotion d'un article ; le style d'un film à sortir. Inconsciemment, d'un inconscient cognitif fonctionnant par analogies (ou associations d'idées), quelques bureaucrates d'entreprises, avaient décidé d'établir un cartel partenariat commercial, pour que l'ambiance de telle semaine soit pour une bonne partie de la population, constituée par tel morceau et valorisations idoines : pour la radio, le cachet du vu-à-la-télé ainsi que le style d'un film ; pour la publicité, le cool d'une musique radiophonique et le style d'un film ; pour le film, le cool d'une musique radiophonique et le cachet du vu-à-la-télé. Dans l'ensemble, il s'agissait, pour chacun des éléments considérés, de créer une sensation de déjà-vu. Comme on dit : la répétition est "pédagogique". En tout cas, on crée ainsi une familiarité.

Quand peut-on dire qu'il y a manipulation mentale par conditionnement ? quand doit-on laisser cela à l'éventuelle légitimité d'une "stratégie commerciale" ? ... Les bureaucrates d'entreprises en question, savent qu'ils ont un impact sur ce qu'on appelle écologie culturelle, eux qui s'adonnent sans vergogne à de l'ingénierie culturelle. Quid de l'impact sur le mental de jeunes enfants ? que dire d'adultes, bureaucrates d'entreprises formés pour cela, cherchant à orienter l'attention de jeunes enfants ? N'est-ce pas pédophiloïde ? Tout cela se déroule tous les jours, et crée en réalité, une média-culture, dite parfois aussi pop-culture dans ses dimensions les plus intéressantes.

Mais changeons de propos.

Toutes les chaînes à fort audimat, diffusant un journal télévisé ce soir vers 20h, ont traité d'un événement avec plus ou moins les mêmes images, les mêmes angles de vue, la même scénarisation du reportage - ils n'ont en réalité que cinq-six formats à varier, avec toujours la sempiternelle voix off gravissime, aisément caricaturable par exemple par feu Groland ou le 20H20, sur Canal+, qu'ils traitent d'une fête de village à Saint-Coing-les-deux-Oies, ou du dernier attentat à Nice. De sorte qu'à la fin, cela puisse prétendre à un objectivisme fallacieux dans la démarche.

Mais cette démarche, parlons-en. C'est qu'elle n'est pas à proprement parler menteuse. C'est juste qu'elle répète les mêmes mots, avec les mêmes prises de vues, en occultant les mêmes hors champs, avec les mêmes non-dits. Au hasard : un reportage sur une révolte en pays étranegr, dépourvue de toute contextualisation nationale et historique, de sorte qu'on ne voie que des mines patibulaires en train de brûler un drapeau. Ajoutez derrière cela un pseudo-philosophe très connu, pour vous dire qui sont les méchants, qui les gentils, dans sa prétendue cause humanitaire à cœur, et vous croyez savoir quelle opinion hasarder avec conviction sur la question, se résumant généralement à la répétition vague de valeurs ethnocentriques mal définies, souvent mal respectées au quotidien par le spectateur indigné lui-même, si seulement il estima un jour devoir y réfléchir sérieusement. Tout se vautre en moralisme et égocentrisme.

Néanmoins, il arrive parfois qu'un fait lambda soit amené avec tous ses détails. Malheureusement, le spectateur de gauche estimera que ça ne traite pas assez la question dans une perspective de gauche, avec des propositions de solutions gauchistes, si bien qu'il concluera que le reportage, le JT, voire la chaîne entière, est de droite. Problème : le spectateur de droite éprouvait la même chose inversée. Fallait-il satisfaire leurs appétits idéologiques ? ...

A partir de quand une information est-elle idéologique ? Jusqu'à quel point peut-on mettre en question nos présuppositions impensées dans la présentation des choses ? Jusqu'à quel point le faut-il, pour que le journalisme reste du journalisme, et pas du philosophisme ? ... Chaque émission ne devrait-elle pas énoncer d'emblée, quelles sont ses valeurs fondamentales, pour que le spectateur puisse ensuite juger selon ? L'objectivisme est-il crédible ?

Des questions que les journalistes sont généralement amenées à se poser, dans une dissertation, pour leurs examens ou leurs concours initiaux. Et puis plus rien. Il faut diffuser, retenir l'attention, vendre, donc docere et placere (instruire et plaire) selon l'ancien mot d'Horace. Surtout aux influenceurs, qui ont l'influence de ruiner votre carrière, institutionnels ou privés, et souvent les deux à la fois, dans leurs cartels collaborations étroites.

C'est ainsi qu'untel décide de se lancer dans le journalisme indépendant, peu importe la faible audience.

L'intrépidité est là, après tout on nous ment, il faut enfin une information véridique, et même au fond une réinformation, avec toutes ces conneries sur les chaînes d'information en continu. On affirme ses valeurs, on revendique un journalisme éthique contre tout ce journalisme véreux, là-bas, là-haut, partout autour. Et puis, si l'on a la chance de percer, on commence à faire les mêmes compromis, pour d'évidentes questions d'audience, sous le coup du renouvellement des équipes aussi. Les réalités sont plus aléatoires que prévues. Et puis, il suffit parfois qu'une seule personnalité fédératrice disparaisse du lot, pour que tout s'effondre, ou bien semble perdre son âme aux yeux de bien des collaborateurs. Comme dans tous les milieux, d'ailleurs, y compris des médias mainstream.

Et puis un jour on a mûri peut-être, et l'on se dit que si les choses étaient aussi différentes que ce qu'elles sont médiatisées, par-devers les altérations et parfois les arrangements momentanés à toutes fins spécieuses, le monde serait singulièrement fictif, ce qu'il n'est manifestement pas autant qu'on le croyait, bien que la part de fiction soit une question importante.

Après tout, relever quelque chose pour en faire un reportage, augmente parfois l'événément le plus banal - par exemple, la mise en épingle de faits divers ou d'événements tragiques, dont on croit toujours stupidement devoir tirer des conclusions générales ... - mais, aussi, la façon dont on va le raconter, les mots employés, les champs utilisés, plus ou moins valorisants ou au contraire dévalorisants. Mais au final, le destin d'une information dépend toujours de celui qui l'interprète, quoiqu'on ait tenté d'induire, surtout dans les foules sentimentales.

Ainsi, un média, c'est la coopération, plus ou moins volontaire, plus ou moins raccord, d'un émetteur, d'une émission, et d'un émissaire. Non ?

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 422 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
Il y a 8 heures, riad** a dit :

Il y a plus d'un siècle un charlatan a affirmé que tous nos problèmes psychiques viennent du fait que lorsqu'on avait trois ans, on a voulu coucher avec nos mamans et tuer nos papas, Tous, Tous...sa théorie farfelue est encore étudiée aujourd'hui dans les universités et ses adeptes exercent encore en France et ailleurs au nom de la science bien qu'il n' y a rien de scientifique dans leur délire, alors pourquoi pas? le coup de "tousse..tousse" peut très bien marcher.
 

Sauf que Freud était loin d'être un charlatan.

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Membre, 44ans Posté(e)
InstantEternité Membre 1 134 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, Guillaume_des_CS a dit :

Qu'est-ce qu'un média, au fait? La voiture est-elle un média? L'ordinateur est-il un média? Bon, la télé et la radio on avait compris... Sûr? Avait-on compris? Qu'est-ce qu'un média?

Et pourquoi puis-je affirmer que notre incompréhension des médias (de ce que sont les médias) est la cause de tous nos problèmes? (Bien sûr, c'est moi qui l'affirme. Pas Hawking, pas Einstein ni Mozart... Mais bon les filles, (et les mecs), on est sur ForumFr, pas à l'Académie des sciences, hein? On est entre-nous là...)

 

Pour moi le mot "média" désigne en fait un "support". Un support (papier, numérique, radio, ...) par lequel des informations passent. Ces informations sont diffusées à toute la population, par contre tout le monde n'est pas concernés ou ne se sent pas concernés par une diffusion. Après on va être HS concernant ce qu'est l'info etc. mais pour revenir à mon mot de départ un média c'est simplement un "support" de diffusion.

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Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, Gouderien a dit :

Sauf que Freud était loin d'être un charlatan.

Pour moi c'en était un, il était neurologue, donc il connaissait bien que pour faire la science il faut appliquer les méthodes scientifiques, mais il a décidé de remplacer ces méthodes par le culte de la personnalité
 

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 422 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
Il y a 2 heures, riad** a dit :

Pour moi c'en était un, il était neurologue, donc il connaissait bien que pour faire la science il faut appliquer les méthodes scientifiques, mais il a décidé de remplacer ces méthodes par le culte de la personnalité
 

Voilà une vision quelque peu simpliste. Freud était d'abord un médecin, et il a essayé d'améliorer la vie de ses patients. On peut ne pas être d'accord avec toutes ses théories, mais au moins il a mis en valeur l'énorme importance de la sexualité, rompant avec presque 2.000 ans de puritanisme chrétien. 

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Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)
il y a 34 minutes, Gouderien a dit :

Voilà une vision quelque peu simpliste. Freud était d'abord un médecin, et il a essayé d'améliorer la vie de ses patients. On peut ne pas être d'accord avec toutes ses théories, mais au moins il a mis en valeur l'énorme importance de la sexualité, rompant avec presque 2.000 ans de puritanisme chrétien. 

Peut-être qu'il avait des bonnes attentions, qu'il voulait aider les gens, mais il n'a jamais aidé personne, il n'a jamais guéri aucun malade, mais il avait le culot de transformer ces échecs en réussites, le contexte historique, ça c'est une autre histoire.
 

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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

Le freudisme, c'est compliqué à démêler. Si on le condamne, ce ne peut l'être qu'au nom de l'empirico-rationalisme dont il ne ressort pas, car le paradigme psychanalytique est vital-existentialiste. Ça ne me dérange pas, qu'à ce titre la psychanalyse ne soit pas une science. Il n'y a pas que les sciences, dans la vie. On peut savoir et connaître différemment. Et Freud le premier, dit en son temps, que des psychotropes ou autres pourraient un jour guérir ce dont il traite - néanmoins on ne sait toujours pas guérir par des psychotropes, qui ne servent jamais que de palliatifs aux symptômes toujours ! - sachant qu'il doutait de la faculté curative de l'analyse, où il n'y a pas de doute qu'il vécut au crochet de ceux qui voulurent bien le payer ! Il faut dire : l'époque était à l'antisémitisme, comme la nôtre mais de la part des Européens ses concitoyens, de sorte qu'il pouvait bien y prendre sa revanche à sa façon ...

Par contre, ce dont il ne doutait pas, c'était de toute l'insidiosité instinctive qu'il trouvait à nos plus belles réalisations, en se focalisant sur un sexualisme inconscient, ce qui est une entrée comme une autre. Le fait est que nous sommes des animaux sexués, peu importe notre genre psycho-culturel ensuite, et que 90% des viols sont incestueux. De manière générale, on parle dans les milieux psychiatriques d'incestualité. On peut donc prétendre que le freudisme généralise une névrose sexuelle à tous les êtres humains qui n'en demandaient pas tant ... que ça ne change rien au fait que la sexualité des membres d'une famille n'est pas sans les indisposer plus ou moins (in)consciemment, et qu'il vaut mieux que le climat soit sain.

Quel rapport avec les médias ?

Par exemple, Edward Bernays. Il est donc paradoxal de faire croire que la psychanalyse n'a aucune valeur, alors qu'elle fonde toute la médiatisation contemporaine dans la démarche.

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Membre, Posté(e)
Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 16 heures, Marzhin a dit :

Cas concret : tel jour, j'entends passer une voiture fenêtres ouvertes avec la radio, crachant un morceau de musique rengaine comme on en produit cent, juste assez dénotant pour renouveler l'attention des auditeurs. Le soir même, chez un copain qui laisse sempiternellement tourner la télévision chez lui hélas, je rentends ledit morceau, mais cette fois-ci sur une publicité. Finalement, nous décidons d'aller au cinéma à la séance de 22h, et le même morceau encore-toujours, est employé dans la bande annonce d'un film.

A quoi avais-je affaire ce jour-là ? ...

J'avais affaire, à la décision de bureaux d'études marketing, prise voilà quelques semaines à peine, de créer un faisceau auditif, connectant divers éléments entre eux. Le rythme d'une journée à la radio ; la promotion d'un article ; le style d'un film à sortir. Inconsciemment, d'un inconscient cognitif fonctionnant par analogies (ou associations d'idées), quelques bureaucrates d'entreprises, avaient décidé d'établir un cartel partenariat commercial, pour que l'ambiance de telle semaine soit pour une bonne partie de la population, constituée par tel morceau et valorisations idoines : pour la radio, le cachet du vu-à-la-télé ainsi que le style d'un film ; pour la publicité, le cool d'une musique radiophonique et le style d'un film ; pour le film, le cool d'une musique radiophonique et le cachet du vu-à-la-télé. Dans l'ensemble, il s'agissait, pour chacun des éléments considérés, de créer une sensation de déjà-vu. Comme on dit : la répétition est "pédagogique". En tout cas, on crée ainsi une familiarité.

Quand peut-on dire qu'il y a manipulation mentale par conditionnement ? quand doit-on laisser cela à l'éventuelle légitimité d'une "stratégie commerciale" ? ... Les bureaucrates d'entreprises en question, savent qu'ils ont un impact sur ce qu'on appelle écologie culturelle, eux qui s'adonnent sans vergogne à de l'ingénierie culturelle. Quid de l'impact sur le mental de jeunes enfants ? que dire d'adultes, bureaucrates d'entreprises formés pour cela, cherchant à orienter l'attention de jeunes enfants ? N'est-ce pas pédophiloïde ? Tout cela se déroule tous les jours, et crée en réalité, une média-culture, dite parfois aussi pop-culture dans ses dimensions les plus intéressantes.

Mais changeons de propos.

Toutes les chaînes à fort audimat, diffusant un journal télévisé ce soir vers 20h, ont traité d'un événement avec plus ou moins les mêmes images, les mêmes angles de vue, la même scénarisation du reportage - ils n'ont en réalité que cinq-six formats à varier, avec toujours la sempiternelle voix off gravissime, aisément caricaturable par exemple par feu Groland ou le 20H20, sur Canal+, qu'ils traitent d'une fête de village à Saint-Coing-les-deux-Oies, ou du dernier attentat à Nice. De sorte qu'à la fin, cela puisse prétendre à un objectivisme fallacieux dans la démarche.

Mais cette démarche, parlons-en. C'est qu'elle n'est pas à proprement parler menteuse. C'est juste qu'elle répète les mêmes mots, avec les mêmes prises de vues, en occultant les mêmes hors champs, avec les mêmes non-dits. Au hasard : un reportage sur une révolte en pays étranegr, dépourvue de toute contextualisation nationale et historique, de sorte qu'on ne voie que des mines patibulaires en train de brûler un drapeau. Ajoutez derrière cela un pseudo-philosophe très connu, pour vous dire qui sont les méchants, qui les gentils, dans sa prétendue cause humanitaire à cœur, et vous croyez savoir quelle opinion hasarder avec conviction sur la question, se résumant généralement à la répétition vague de valeurs ethnocentriques mal définies, souvent mal respectées au quotidien par le spectateur indigné lui-même, si seulement il estima un jour devoir y réfléchir sérieusement. Tout se vautre en moralisme et égocentrisme.

Néanmoins, il arrive parfois qu'un fait lambda soit amené avec tous ses détails. Malheureusement, le spectateur de gauche estimera que ça ne traite pas assez la question dans une perspective de gauche, avec des propositions de solutions gauchistes, si bien qu'il concluera que le reportage, le JT, voire la chaîne entière, est de droite. Problème : le spectateur de droite éprouvait la même chose inversée. Fallait-il satisfaire leurs appétits idéologiques ? ...

A partir de quand une information est-elle idéologique ? Jusqu'à quel point peut-on mettre en question nos présuppositions impensées dans la présentation des choses ? Jusqu'à quel point le faut-il, pour que le journalisme reste du journalisme, et pas du philosophisme ? ... Chaque émission ne devrait-elle pas énoncer d'emblée, quelles sont ses valeurs fondamentales, pour que le spectateur puisse ensuite juger selon ? L'objectivisme est-il crédible ?

Des questions que les journalistes sont généralement amenées à se poser, dans une dissertation, pour leurs examens ou leurs concours initiaux. Et puis plus rien. Il faut diffuser, retenir l'attention, vendre, donc docere et placere (instruire et plaire) selon l'ancien mot d'Horace. Surtout aux influenceurs, qui ont l'influence de ruiner votre carrière, institutionnels ou privés, et souvent les deux à la fois, dans leurs cartels collaborations étroites.

C'est ainsi qu'untel décide de se lancer dans le journalisme indépendant, peu importe la faible audience.

L'intrépidité est là, après tout on nous ment, il faut enfin une information véridique, et même au fond une réinformation, avec toutes ces conneries sur les chaînes d'information en continu. On affirme ses valeurs, on revendique un journalisme éthique contre tout ce journalisme véreux, là-bas, là-haut, partout autour. Et puis, si l'on a la chance de percer, on commence à faire les mêmes compromis, pour d'évidentes questions d'audience, sous le coup du renouvellement des équipes aussi. Les réalités sont plus aléatoires que prévues. Et puis, il suffit parfois qu'une seule personnalité fédératrice disparaisse du lot, pour que tout s'effondre, ou bien semble perdre son âme aux yeux de bien des collaborateurs. Comme dans tous les milieux, d'ailleurs, y compris des médias mainstream.

Et puis un jour on a mûri peut-être, et l'on se dit que si les choses étaient aussi différentes que ce qu'elles sont médiatisées, par-devers les altérations et parfois les arrangements momentanés à toutes fins spécieuses, le monde serait singulièrement fictif, ce qu'il n'est manifestement pas autant qu'on le croyait, bien que la part de fiction soit une question importante.

Après tout, relever quelque chose pour en faire un reportage, augmente parfois l'événément le plus banal - par exemple, la mise en épingle de faits divers ou d'événements tragiques, dont on croit toujours stupidement devoir tirer des conclusions générales ... - mais, aussi, la façon dont on va le raconter, les mots employés, les champs utilisés, plus ou moins valorisants ou au contraire dévalorisants. Mais au final, le destin d'une information dépend toujours de celui qui l'interprète, quoiqu'on ait tenté d'induire, surtout dans les foules sentimentales.

Ainsi, un média, c'est la coopération, plus ou moins volontaire, plus ou moins raccord, d'un émetteur, d'une émission, et d'un émissaire. Non ?

Merci de votre contribution. Je rend hommage à sa clarté, son accessibilité.

C'est à mon sens une belle explication du fonctionnement des médias. Notamment des médias d'information. J'y adhère sans problème. Cependant, je suis un peu frustré pour trois raisons: d'une part, elle me renseigne peu sur la nature des médias, et d'autre part, il me semble que vous donnez à leurs "manipulateurs" (les émetteurs?) une responsabilité, ou en tout cas un pouvoir qu'à mes yeux ils n'ont pas (comme vous verrez plus loin, je penche résolument vers un déterminisme technologique...). 

Ces émetteurs, je les vois quant à moi comme de simples utilisateurs, au même titre que les récepteurs (émissaires?) du contenu véhiculé par les médias dont vous parlez ici. Je ne les absous pas d'une responsabilité supérieure en regard des impacts potentiels à très court terme sur le fonctionnement de la société, mais je pense que ce fonctionnement lui-même a peu d'impact sur le sens de la société, au contraire de l'inverse. Plus clairement peut-être: les fonctionnements médiatiques que vous décrivez semblent avoir pour dessein la perpétuation du système économique en place, quel qu'il soit d'ailleurs (?). Sauf que, les technologies médiatiques évoluent sensiblement et l'on constate, je crois, des niveaux de ruptures en relation directe relativement concomitants avec les grands changements sociaux (révolutions industrielles notamment). C'est donc à mes yeux, "le système social" qui les détermine, et non leurs utilisateurs. 

Enfin, troisième raison, j'accepte de mon côté le terme "médias" dans un sens beaucoup plus large que celui des seuls médias d'information (j'aurais du choisir "media" plutôt que "médias", j'en conviens, mais je voulais simplifier...). En l'occurrence, je m'inspire largement du sens que lui donnait déjà McLuhand, c'est-à-dire , et je réponds ici en même temps à @Jane Doe : le média est un prolongement d'une faculté humaine. Une sorte d'artéfact technique que l'homme crée pour s'augmenter, augmenter sa puissance de contrôle de la nature ("La faute à Descartes?"...), y compris de sa nature propre. Dès lors, oui, la voiture et l'ordinateur sont bien des médias, au même titre que la lumière électrique, la roue, le vêtement etc. etc., et... l'Intelligence Artificielle! Je suis conscient des limites d'une théorie basée sur une extrapolation, mais elles n'impactent pas l'usage que j'en fais ici (ni dans ma "théorie" K): étendre ainsi l'acception du terme à tous les prolongements des fonctions humaines ne permet-il pas d'en mieux comprendre la nature? 

Bon, cela dit, je dois admettre une motivation supplémentaire: l'approche de McLuhand était systémique avant l'heure (En tout cas avant que la systémique n'occupe la place qu'elle a aujourd'hui dans la recherche). Peut-on sérieusement contester l'actualité de son "village planétaire"?  Sa "vision" n'est-elle pas précurseur(e) du monde horizontal de Rifkin avec son "économie hydrogène"? Et les deux, bien entendu, sont très proches de ma planète imaginaire... 

Je vous propose ci-après deux courts extraits de "Kovanien" (le livre) qui pourraient éclairer davantage à la fois ma conception des médias, et la place du média "particulier" que pourrait être l'Intelligence Artificielle. Il me semble que vous pourriez y souscrire, en tout cas au premier (?).

Mais auparavant, une petite note d'humour (dans le contenu caché), qui peut-être nous épargnera les tags ridicules d'un forumeur en mal d'amour...?

Révélation

KOVANIEN

M AS TUER !

Extrait n°1:

Citation

—  C'est absurde en effet ! Ce système, nous l'avons créé pour assurer notre sécurité et le développement de notre espèce. Sa raison d'être est là. Il est fait, conçu pour cela. Comment pourrait-il changer ce qui est en amont de sa propre existence ? Et pourquoi le ferait-il ?
—  Tu vois ? Tu me parles de ses gènes ! Tu raisonnes en termes biologiques. C'est normal d'ailleurs, car toi, tu es un organisme vivant ; lui, ne l'est pas. En tout cas pas encore tout à fait... Mais cela ne l'empêche pas d'évoluer, de s'adapter et de s'auto-organiser pour gagner en autonomie ! 
—  Écoute, tu continues à raisonner dans l'abstrait, le conceptuel et le théorique. Donne-moi des exemples très concrets, puisés dans ma réalité, et qui puissent illustrer ton propos car pour l'instant, je n'y vois toujours qu'une hypothèse. 
—  D'accord, je vais t'en donner trois ; cependant, je te fais amicalement observer que même s'il s'agissait d'une hypothèse, cela n'en réduirait pas les effets... Mais, bon, voici mes trois exemples : le premier, ce sont les médias. Je te disais il y a un instant que le blockhaus avait modifié la représentation que vous vous faites de votre environnement. Comment s'y est-il pris ? Essentiellement en vous inondant d'images mentales qui alimentent la thèse de votre insignifiance individuelle, donc de votre impuissance individuelle... Cette thèse est à peu près aussi vieille que l'humanité mais l'émergence qui a provoquée son accélération et sa généralisation est intervenue dans le pilier "Moraligions et idéologies", il y a deux siècles environ. Le fonctionnement systémique du blockhaus a "naturellement" créé les moyens de diffusion de ces images, c'est à dire les médias modernes, dans le pilier "science et technologie". Au départ, nous avons la presse écrite. Elle dit à l'individu que le monde est vaste, complexe et diversifié. En fait, il le savait déjà... Ce qui change avec la presse, c'est la nature même de l'information : de statique elle devient active ! de documentaire, elle devient participative ! Au final, l'individu ne reçoit plus l'information, il la vit !, car c'est le média lui-même, et non son contenu, qui fascine son destinataire. Ce pouvoir de fascination qu'a le média ne va faire qu'augmenter de façon exponentielle avec le développement des technologies de l'information tout au long des deux siècles suivants... D'un côté, vous vivez ces technologies comme de formidables progrès qui enrichissent votre expérience existentielle ; de l'autre, elles sont anxiogènes et génèrent un sentiment d'insécurité qui vous pousse toujours plus avant, toujours plus vite vers le réalisme économique et qui renforce la thèse de votre impuissance individuelle.
En quoi cela modifie-t-il votre perception de votre environnement ? En ceci qu'au départ vous le perceviez comme relativement hostile et dangereux, d'où la création du blockhaus, et qu'à l'arrivée vous le percevez toujours comme hostile et dangereux, mais en plus chaotique et instable, oppressant et arbitraire ! Or, ceci n'est pas la réalité vécue de chacun d'entre vous... Il y a donc distorsion, a minima déformation de cette réalité dans la représentation que vous vous en faites.
En quoi cela sert-il le dessein du blockhaus d'accéder à l'autonomie ? Pourquoi le ferait-il ? Il le fait parce qu'il le fait. La question de la motivation est pour les humains ; pour l'individu justement. Elle ne se pose pas pour un système ; pas même pour un système social. Je peux cependant te proposer une explication : au delà d'un certain seuil de complexité, un système peut changer d'état ou passer d'une phase stable à une phase instable, ou l'inverse... Il le fait notamment si cela lui permet de maintenir l'homéostasie, c'est-à-dire le niveau de certains facteurs clés de son équilibre. Mon hypothèse est que l'homme soit le perturbateur qui menace cette homéostasie du blockhaus. Ce dernier n'a-t-il pas, par essence, vocation à promouvoir le collectif ? Il est tout à fait possible qu'il ait redéfini cette notion de collectif...

Extrait n°2:

Citation

—  Bien... Mais cette fascination, tu l'affirmes sans l'expliquer... Pourquoi serions-nous fascinés à ce point ? Note que je ne la nie pas... J'admets la ressentir moi-même, mais une explication...
—  Pourquoi l'expliquerais-je ? Un de mes cousins américains l'a déjà fait il y a, là-encore, un demi siècle ! Et il l'a fait de façon beaucoup plus savante que je ne saurais jamais le faire. Il s'était choisi pour auteur un scientifique canadien de renommée mondiale qui se nommait McLuhan, et comme titre : "Pour comprendre les médias". On le trouve encore aujourd'hui sur les rayons de toutes les librairies du monde ! Et peut-être plus encore aujourd'hui qu'alors car ce McLuhan était... visionnaire ! Imagine... 1968 : un monde sans  ordinateur portable, sans Internet, sans téléphone mobile, et bien sûr... sans intelligence artificielle ! McLuhan vous y décrit déjà le monde qui pourrait naître de tout cela ! Il voit un village planétaire et global se dessiner ; un village dans lequel les médias basés sur l'électricité jouent un rôle crucial ! Ces médias sont fascinants... Sur quelques quatre cents pages, il disserte avec expertise sur ce phénomène de fascination qu'ils exerceront sur vous. Au risque de caricaturer un peu sa pensée, on peut dire qu'il l'explique par le fait que tout média est un prolongement de l'un de vos organes sensoriels. Or, si votre cerveau n'est pas un organe sensoriel, il n'en est pas moins le centre qui traite l'ensemble de l'information transmise par ceux-ci ; ce qui en fait une sorte de supra-organe sensoriel... J'émettrais donc l'hypothèse que l'intelligence artificielle est un prolongement de votre cerveau, ce qui en ferait une sorte de supra-média exerçant sur vous une... supra-fascination ! 
—  Supra-fascination qui selon toi nous aveuglerait et nous empêcherait de voir ses dangers...
—  Ce n'est, hélas, pas aussi simple... Ces dangers, vous les voyez clairement ! Au cours de ce demi siècle dont nous parlons ici, des milliers d'esprits éclairés vous ont alertés ! Et même avant : "1984" s'est écrit en 1949 ! Des centaines de films de —  soi-disant —  science fiction ont déferlé sur vos écrans ; je dis bien "soi-disant" car l'art cinématographique s'est professionnalisé à un point tel que le corpus théorique, la source documentaire, la cohérence avec la connaissance scientifique de certains d'entre eux devraient en faire des outils pédagogiques de niveau doctoral ! Quant aux livres, aux articles de presse, aux "papiers" scientifiques, aux rapports de commissions d'enquête et tous autres écrits, c'est probablement en millions qu'il faudrait compter ! Non, crois-moi, vous n'êtes pas aveuglés par cette supra-fascination...: vous êtes paralysés ! Et qui a intérêt à vous para...

 
 

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Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 9 heures, InstantEternité a dit :

Pour moi le mot "média" désigne en fait un "support". Un support (papier, numérique, radio, ...) par lequel des informations passent. Ces informations sont diffusées à toute la population, par contre tout le monde n'est pas concernés ou ne se sent pas concernés par une diffusion. Après on va être HS concernant ce qu'est l'info etc. mais pour revenir à mon mot de départ un média c'est simplement un "support" de diffusion.

Ne penses-tu pas que la nature (et le choix) du support de diffusion et sa mise en œuvre peuvent littéralement changer la nature et le sens du message diffusé? Et si oui, peut-on alors parler "d'un" support sans le préciser davantage? 

Non, à mon avis, parler de la nature de "l'info" ne serait pas du tout HS...

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Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 1 heure, Marzhin a dit :

Le freudisme, c'est compliqué à démêler. Si on le condamne, ce ne peut l'être qu'au nom de l'empirico-rationalisme dont il ne ressort pas, car le paradigme psychanalytique est vital-existentialiste. Ça ne me dérange pas, qu'à ce titre la psychanalyse ne soit pas une science. Il n'y a pas que les sciences, dans la vie. On peut savoir et connaître différemment. Et Freud le premier, dit en son temps, que des psychotropes ou autres pourraient un jour guérir ce dont il traite - néanmoins on ne sait toujours pas guérir par des psychotropes, qui ne servent jamais que de palliatifs aux symptômes toujours ! - sachant qu'il doutait de la faculté curative de l'analyse, où il n'y a pas de doute qu'il vécut au crochet de ceux qui voulurent bien le payer ! Il faut dire : l'époque était à l'antisémitisme, comme la nôtre mais de la part des Européens ses concitoyens, de sorte qu'il pouvait bien y prendre sa revanche à sa façon ...

Par contre, ce dont il ne doutait pas, c'était de toute l'insidiosité instinctive qu'il trouvait à nos plus belles réalisations, en se focalisant sur un sexualisme inconscient, ce qui est une entrée comme une autre. Le fait est que nous sommes des animaux sexués, peu importe notre genre psycho-culturel ensuite, et que 90% des viols sont incestueux. De manière générale, on parle dans les milieux psychiatriques d'incestualité. On peut donc prétendre que le freudisme généralise une névrose sexuelle à tous les êtres humains qui n'en demandaient pas tant ... que ça ne change rien au fait que la sexualité des membres d'une famille n'est pas sans les indisposer plus ou moins (in)consciemment, et qu'il vaut mieux que le climat soit sain.

Quel rapport avec les médias ?

Par exemple, Edward Bernays. Il est donc paradoxal de faire croire que la psychanalyse n'a aucune valeur, alors qu'elle fonde toute la médiatisation contemporaine dans la démarche.

Je crois que l'intention de @riad** était plus de suggérer mon charlatanisme que celui de Freud (je ne vois pas ce que Freud a à voir avec la question des médias telle que je l'ai posée...). Il s'est piégé tout seul en quelque sorte, et le voilà bien embarrassé tant il est obligé à s'enfoncer toujours plus dans la critique de Freud... N'est pas Onfray qui veut?

Mais bon, j'espère qu'il me dédira hein?

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Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
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Il y a 1 heure, Guillaume_des_CS a dit :

Je crois que l'intention de @riad**

 était plus de suggérer mon charlatanisme que celui de Freud (je ne vois pas ce que Freud a à voir avec la question des médias telle que je l'ai posée...). Il s'est piégé tout seul en quelque sorte, et le voilà bien embarrassé tant il est obligé à s'enfoncer toujours plus dans la critique de Freud... N'est pas Onfray qui veut?

 

Mais bon, j'espère qu'il me dédira hein?

J'ignore complétement si t'es charlatant ou pas, tous ce que je voulais, c'est te montrer le tort qui se cache derrière une affirmation de type "ceci est l'origine de TOUS".
 

Il y a 3 heures, Marzhin a dit :

Le freudisme, c'est compliqué à démêler. Si on le condamne, ce ne peut l'être qu'au nom de l'empirico-rationalisme dont il ne ressort pas, car le paradigme psychanalytique est vital-existentialiste. Ça ne me dérange pas, qu'à ce titre la psychanalyse ne soit pas une science. Il n'y a pas que les sciences, dans la vie. On peut savoir et connaître différemment. Et Freud le premier, dit en son temps, que des psychotropes ou autres pourraient un jour guérir ce dont il traite - néanmoins on ne sait toujours pas guérir par des psychotropes, qui ne servent jamais que de palliatifs aux symptômes toujours ! - sachant qu'il doutait de la faculté curative de l'analyse, où il n'y a pas de doute qu'il vécut au crochet de ceux qui voulurent bien le payer ! Il faut dire : l'époque était à l'antisémitisme, comme la nôtre mais de la part des Européens ses concitoyens, de sorte qu'il pouvait bien y prendre sa revanche à sa façon ...

Par contre, ce dont il ne doutait pas, c'était de toute l'insidiosité instinctive qu'il trouvait à nos plus belles réalisations, en se focalisant sur un sexualisme inconscient, ce qui est une entrée comme une autre. Le fait est que nous sommes des animaux sexués, peu importe notre genre psycho-culturel ensuite, et que 90% des viols sont incestueux. De manière générale, on parle dans les milieux psychiatriques d'incestualité. On peut donc prétendre que le freudisme généralise une névrose sexuelle à tous les êtres humains qui n'en demandaient pas tant ... que ça ne change rien au fait que la sexualité des membres d'une famille n'est pas sans les indisposer plus ou moins (in)consciemment, et qu'il vaut mieux que le climat soit sain.

Quel rapport avec les médias ?

Par exemple, Edward Bernays. Il est donc paradoxal de faire croire que la psychanalyse n'a aucune valeur, alors qu'elle fonde toute la médiatisation contemporaine dans la démarche.

 

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 422 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
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Il y a 6 heures, riad** a dit :

Peut-être qu'il avait des bonnes attentions, qu'il voulait aider les gens, mais il n'a jamais aidé personne, il n'a jamais guéri aucun malade, mais il avait le culot de transformer ces échecs en réussites, le contexte historique, ça c'est une autre histoire.
 

Tu as lu ça où? Dans l'édition marocaine du "Journal de Mickey"? Renseigne-toi un peu, avant d'écrire des billevesées.

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Invité riad**
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Invité riad**
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il y a 2 minutes, Gouderien a dit :

Tu as lu ça où? Dans l'édition marocaine du "Journal de Mickey"? Renseigne-toi un peu, avant d'écrire des billevesées.

J'ai lu Freud à l'age de 15 ans.
 

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Invité Jane Doe
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Invité Jane Doe
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il y a 4 minutes, riad** a dit :

J'ai lu Freud à l'age de 15 ans.
 

Quel courage. 

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Invité riad**
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Invité riad**
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il y a 1 minute, Jane Doe a dit :

Quel courage. 

Je peux pas prétendre que c'était sans séquelle, mais je m'en suis sorti. :smile2:

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Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 2 minutes, riad** a dit :

Je peux pas prétendre que c'était sans séquelle, mais je m'en suis sorti. :smile2:

Euh... non.

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Invité Jane Doe
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il y a 9 minutes, riad** a dit :

Je peux pas prétendre que c'était sans séquelle, mais je m'en suis sorti. :smile2:

J'ai commencé ses œuvres complètes vers 20 ans et moi j'ai gardé des traces :smile2:

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Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 6 minutes, Jane Doe a dit :

J'ai commencé ses œuvres complètes vers 20 ans et moi j'ai gardé des traces :smile2:

Je me permets de réagir (c'est un peu mon fil n'est-ce pas? À propos de notre intelligence des médias...): quelle idée aussi de s'attaquer à son œuvre complète quand il suffit de lire un tout petit essai... ("De l'interprétation des rêves") pour le comprendre entièrement?

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Membre, 44ans Posté(e)
InstantEternité Membre 1 134 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
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Il y a 3 heures, Guillaume_des_CS a dit :

Ne penses-tu pas que la nature (et le choix) du support de diffusion et sa mise en œuvre peuvent littéralement changer la nature et le sens du message diffusé? Et si oui, peut-on alors parler "d'un" support sans le préciser davantage? 

Non, à mon avis, parler de la nature de "l'info" ne serait pas du tout HS...

Oui vous avez raison. Mais justement "la nature et le choix" du support de diffusion relève alors des questions politiques et d'après moi c'est là qu'il ne faut plus parler de "médias" qui auraient pour but de nous informer mais de "merdias" qui ont pour but de nous embobiner... :D

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Invité Jane Doe
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Invité Jane Doe
Invité Jane Doe Invités 0 message
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il y a 1 minute, Guillaume_des_CS a dit :

Je me permets de réagir (c'est un peu mon fil n'est-ce pas? À propos de notre intelligence des médias...): quelle idée aussi de s'attaquer à son œuvre complète quand il suffit de lire un tout petit essai... ("De l'interprétation des rêves") pour le comprendre entièrement?

J'aime bien la littérature de science fiction. 

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