L'anonymat. Synonyme de lâcheté ?

il y a une heure, ÈléonoreK a dit :

Non, je ne crois pas, l'absence d'anonymat (ou la reconnaissance publique) révèle la personne civile, l'histoire personnelle révèle la personne psychologique, la conscience révèle l'être, il n'y a que dans ce cas qu'on peut admettre un non-anonymat. On est anonyme pour soi-même bien davantage que l'on peut l'être pour les autres. Par cette non-conscience de l'être, on est irrémédiablement anonyme et les masques, les noms ou pseudos n'y changeront rien.

Bon, je vais laisser ouvert (pour l'instant). Trop fatigué... Vous nous emmenez loin là. Merci en tout cas. Il me semble quand même que vous procédez au même déplacement du discours, mais je n'en suis pas certain. Je dois me reposer... Vous m'épuisez!

Et puis il me faut m'occuper de mon loup... Et d'un tas d'autres trucs... À bientôt

il y a 29 minutes, Guillaume_des_CS a dit :

Bon, je vais laisser ouvert (pour l'instant). Trop fatigué... Vous nous emmenez loin là. Merci en tout cas. Il me semble quand même que vous procédez au même déplacement du discours, mais je n'en suis pas certain. Je dois me reposer... Vous m'épuisez!

Et puis il me faut m'occuper de mon loup... Et d'un tas d'autres trucs... À bientôt

Reposez-vous petit homme. Je ne sais si je vous emmenais loin, mais c'est bien vous qui décidiez de la direction.

il y a 46 minutes, ÈléonoreK a dit :

Vous, je préfère que vous gardiez le vouvoiement si ça ne vous dérange pas, et puis, n'aviez-vous pas quelques questions à inventer sur un autre fil ?

 

Je tutoie tout le monde. Ça n'est pas une familiarité. Je ne peux en vouvoyer certains et en tutoyer d'autres. Ce serait établir une hiérarchie arbitraire. Comprend que mon tutoiement n'a pas plus de connotation que ton vouvoiement, si ce n'est peut-être une question de distance. 

Mais pour moi, la distance comme les masques sont faits pour être traversés.

Ceci étant dit, ma réaction correspondait à l'émerveillement que m'inspirent les synchronicités spontanées. Or nous avons dit la même chose en même temps, ou presque. Voilà tout.

à l’instant, Aruna a dit :

Je tutoie tout le monde. Ça n'est pas une familiarité. Je ne peux en vouvoyer certains et en tutoyer d'autres. Ce serait établir une hiérarchie arbitraire. Comprend que mon tutoiement n'a pas plus de connotation que ton vouvoiement, si ce n'est peut-être une question de distance. 

Mais pour moi, la distance comme les masques sont faits pour être traversés.

Ceci étant dit, ma réaction correspondait à l'émerveillement que m'inspire les synchronicités spontanées. Or nous avons dit la même chose en même temps, ou presque. Voilà tout.

 

 

Un tutoiement a toujours une connotation.

Certes, pas au premier plan, pas au niveau de votre volonté, mais au niveau de l'inconscient. Au niveau de l'inconscient on ne tutoie que les esclaves et les chiens et autres animaux, les amis les plus chers sont vouvoyés au niveau de l'inconscient, l'inconscient est ma spécialité, raison pour laquelle on ne me comprend pas aisément, le conscient est une mare pourrie.

En vous demandant le vouvoiement je ne remets donc pas en question ou en accusation ce que vous pensez, ou vos intentions, je ne doute pas trop de vos intentions ou plutôt, elles me sont indifférentes, non, en vous demandant de me vouvoyer je vous invite à prendre soin et attention de votre inconscient.

Il y a 2 heures, ÈléonoreK a dit :

Un tutoiement a toujours une connotation.

Certes, pas au premier plan, pas au niveau de votre volonté, mais au niveau de l'inconscient. Au niveau de l'inconscient on ne tutoie que les esclaves et les chiens et autres animaux, les amis les plus chers sont vouvoyés au niveau de l'inconscient, l'inconscient est ma spécialité, raison pour laquelle on ne me comprend pas aisément, le conscient est une mare pourrie.

En vous demandant le vouvoiement je ne remets donc pas en question ou en accusation ce que vous pensez, ou vos intentions, je ne doute pas trop de vos intentions ou plutôt, elles me sont indifférentes, non, en vous demandant de me vouvoyer je vous invite à prendre soin et attention de votre inconscient.

La langue de certains peuples ne contient pas la distinction entre tutoiement et vouvoiement. Nous dirons que la mienne non plus.

Je rêve d'une langue où n'existe pas le mot "esclave" et où aucun ami n'est plus cher qu'un autre. 

Il y a 14 heures, Guillaume_des_CS a dit :

L'anonymat est-il synonyme de lâcheté? Et si l'on inverse la question: la notoriété (la transparence quant à la publicité [sens premier] de soi-même) est-elle forcément synonyme de courage?

Je suis tenté de répondre "oui" à chacune des deux questions (Troisième principe kovanien). Pourtant, je n'en suis pas "certain certain" (de la synonymie)... Sincèrement, des points de vue (philosophiques et linquistiques) contraires m'intéresseraient.

Bien sûr, tout passe par "lâcheté" et "courage". Je m'en tiens aux dicos (sélectivement quand même, j'en conviens, mais c'est dans le but de simplifier le sujet, car on me reproche souvent, ici, d'être abscons, et par ailleurs, cela ne changerait pas d'un poil mon raisonnement que de ne pas être sélectif dans ce choix de la définition des mots – je veux dire: toutes les définitions de tous les dicos me conviendraient; c'est juste que les autres compliqueraient le sujet, donc le débat, par leur distance au propos...):

Lâcheté: "Manque de courage moral, de dignité, de loyauté (d'une personne et p. méton. de son comportement) qui porte à des actions basses, viles ou cruelles (notamment à l'égard d'un plus faible); p. méton. manifestation de cette attitude." (3ème déf. du CNRTL);

Courage: "Fermeté de cœur, force d'âme qui se manifestent dans des situations difficiles obligeant à une décision, un choix, ou devant le danger, la souffrance." (2ème déf. du CNRTL)

Qu'en pensez-vous?

Ben en fait, j'arrive pas bien à cerner le sens de ta question... Tu parles d'anonymat par rapport à quoi? Parce que l'anonymat ça n'existe pas, sauf si on se réfère à un champ d'action, ou un cercle de gens particuliers, ou que sais-je, non?

L'anonymat sur le forum n'est qu'un semblant d'anonymat, parce que, même si vous vous ne savez pas comment je m'appelle, ceux qui me cottoyent le savent eux. Et le fait que je sache votre nom, prénom et curriculum vitae n'est pas pour moi un "non-anonymat". Tu veux dire qu'à tout moment, tout gens on devrait dire comment on s'appelle, ce qu'on fait et ce qui fait que nous sommes nous? Non, bien sûre!

Du coup, c'est que vous pensez que l'anonymat dans certaines circonstance n'est pas approprié? Si c'est le cas, vous avez raison et tord: dans certaines situations, vous avez raison, dans d'autres, vous avez tord. Parfois il est courageux de clamer haut et fort qui on est, et parfois il est plus courageux de ne rien dire.

Ou alors j'ai pas bien compris la question...

Il y a 2 heures, Aruna a dit :

La langue de certains peuples ne contient pas la distinction entre tutoiement et vouvoiement. Nous dirons que la mienne non plus.

Je rêve d'une langue où n'existe pas le mot "esclave" et où aucun ami n'est plus cher qu'un autre. 

Le mot esclave existerait sans doute en amont de la langue.

Dans presque tous les peuples anciens, on sodomisait les ennemis vaincus.

il y a 1 minute, ÈléonoreK a dit :

Le mot esclave existerait sans doute en amont de la langue.

Dans presque tous les peuples anciens, on sodomisait les ennemis vaincus.

Si n'ont encore existé aucun peuple, aucune langue qui n'aient inclus ni le maître ni l'esclave, inventons les!

La question du vouvoiement ou du tutoiement ne s'y posera plus.