La femme et la nature

il y a une heure, hell-spawn a dit :

D'autre part, A 72 ans on ne devrait plus se poser les questions " qui suis je ?" " Quelle est ma relation aux autres ?"

Si tu as cessé de te poser la question "qui suis-je?", c'est que tu crois avoir trouvé la réponse. 

Si tu crois avoir trouvé la réponse, c'est que tu n'as pas cherché assez loin.

Si tu n'as pas cherché assez loin, c'est que tu es mort.

(Je ne parle bien sûr pas de toi spécifiquement. C'est une remarque générale. )

il y a 12 minutes, Aruna a dit :

Si tu as cessé de te poser la question "qui suis-je?", c'est que tu crois avoir trouvé la réponse. 

Si tu crois avoir trouvé la réponse, c'est que tu n'as pas cherché assez loin.

Si tu n'as pas cherché assez loin, c'est que tu es mort.

(Je ne parle bien sûr pas de toi spécifiquement. C'est une remarque générale. )

Et c est absolument faux ! Donc c est un cliché général alors...

il y a 11 minutes, Aruna a dit :

Si tu as cessé de te poser la question "qui suis-je?", c'est que tu crois avoir trouvé la réponse. 

Si tu crois avoir trouvé la réponse, c'est que tu n'as pas cherché assez loin.

Si tu n'as pas cherché assez loin, c'est que tu es mort.

(Je ne parle bien sûr pas de toi spécifiquement. C'est une remarque générale. )

Personnellement je vois deux aspects à la question "qui suis-je?" :

- Un premier aspect en rapport avec la question de la "maturité" ou de devenir (enfin) adulte. On n'est pas adulte si on a pas au moins un début de réponse à la question de "qui suis-je?", "quelles sont mes limites ?", "quels sont mes points forts ?" etc.

- Un deuxième aspect avec le fait qu'effectivement chaque personne en tant qu'être ayant une "histoire" est éternellement en devenir, en constante évolution, on arrête jamais d'apprendre et de progresser.

Donc je dirais qu'au niveau de notre vie sociale, en tant qu'individu, il nous est nécessaire de trouver une réponse même approximative à la question "qui suis-je?" et cela le plus tôt possible dans notre vie, et au niveau "spirituel", en tant que personne, il est important de toujours se chercher et ne jamais se figer sur une image qu'on s'est soi-même donnée. Je pense que c'est difficile de jongler avec les deux aspects et il s'agit là d'un art de comment vivre !

@Annalevine : "Supposons que j’ai réellement 72 ans."

(Là, à mon avis, tout est dit ! -Grand-mère !-)

Mais non ! Tu le sais aussi bien que moi : tu ne les auras que dans 3 jours tes 72 ans ! (Pour l'anniversaire de Pearl Habor !

(Et tu voudrais nous faire croire que c'est les autres qui te copient !)

Et puis, y'a que les fous qui se demandent s'il sont fous ou pas ! (Ou plutôt qui font semblant de se poser la question pour y répondre qu'ils ne le sont pas) Les autres ne se la posent pas...

il y a 3 minutes, Blaquière a dit :

@Annalevine : "Supposons que j’ai réellement 72 ans."

(Là, à mon avis, tout est dit ! -Grand-mère !-)

Mais non ! Tu le sais aussi bien que moi : tu ne les auras que dans 3 jours tes 72 ans ! (Pour l'anniversaire de Pearl Habor !

(Et tu voudrais nous faire croire que c'est les autres qui te copient !)

Et puis, y'a que les fous qui se demandent s'il sont fous ou pas ! (Ou plutôt qui font semblant de se poser la question pour y répondre qu'ils ne le sont pas) Les autres ne se la posent pas...

 

 

 

Mince alors ! Que fait-on alors de la formule : "Ce n'est pas le doute qui rend fou mais la certitude !" 

il y a 2 minutes, InstantEternité a dit :

Mince alors ! Que fait-on alors de la formule : "Ce n'est pas le doute qui rend fou mais la certitude !" 

C'est aussi ce que je disais : c'est la certitude de ne pas être fou ! (Que l'on ne peut avoir que si on s'est -ou a fait semblant- de se poser la question !)

Tenez : moi qui suis fou....

il y a 38 minutes, InstantEternité a dit :

Personnellement je vois deux aspects à la question "qui suis-je?" :

- Un premier aspect en rapport avec la question de la "maturité" ou de devenir (enfin) adulte. On n'est pas adulte si on a pas au moins un début de réponse à la question de "qui suis-je?", "quelles sont mes limites ?", "quels sont mes points forts ?" etc.

- Un deuxième aspect avec le fait qu'effectivement chaque personne en tant qu'être ayant une "histoire" est éternellement en devenir, en constante évolution, on arrête jamais d'apprendre et de progresser.

Donc je dirais qu'au niveau de notre vie sociale, en tant qu'individu, il nous est nécessaire de trouver une réponse même approximative à la question "qui suis-je?" et cela le plus tôt possible dans notre vie, et au niveau "spirituel", en tant que personne, il est important de toujours se chercher et ne jamais se figer sur une image qu'on s'est soi-même donnée. Je pense que c'est difficile de jongler avec les deux aspects et il s'agit là d'un art de comment vivre !

Oui. Hormis que je n'assimile pas la maturité aux réponses que nous oblige à fournir les impératifs de la vie sociale. Il faut garder à l'esprit que ces réponses sont toujours des fictions.                        

il y a 3 minutes, Blaquière a dit :

C'est aussi ce que je disais : c'est la certitude de ne pas être fou ! (Que l'on ne peut avoir que si on s'est -ou a fait semblant- de se poser la question !)

Tenez : moi qui suis fou....

...plus sérieusement : être endoctriné, ne jamais se poser des questions sur ses actions et sur soi-même, ne pas pouvoir se mettre à la place de l'autre, c'est de cette folie là qu'il est question, une folie ravageuse ! 

Tenez : Je me rends compte que je fais encore mon camusien ! (il faut réellement que je me mette à lire Albert Camus...)

il y a une heure, Aruna a dit :

Si tu as cessé de te poser la question "qui suis-je?", c'est que tu crois avoir trouvé la réponse. 

Si tu crois avoir trouvé la réponse, c'est que tu n'as pas cherché assez loin.

Si tu n'as pas cherché assez loin, c'est que tu es mort.

(Je ne parle bien sûr pas de toi spécifiquement. C'est une remarque générale. )

Il fallait surtout comprendre le "qui suis je ?" par rapport aux autres, comment se situer par rapport a autrui, si on agit bien, si on agit mal.

A 72 ans cela devrait être résolu.

Mais si tu l'entends du point de vue ontologique alors c'est autre chose:

Qu'est ce que l'être ? Qu'est ce qu'être ?  Quel est le sens de l'existence ?

Pour ces questions la on est jamais certain d'en avoir fait le tour.

il y a 51 minutes, sera-angel a dit :

Et c est absolument faux ! Donc c est un cliché général alors...

Qu'est-ce qui est faux? Penses tu vraiment savoir qui tu es?

il y a 2 minutes, Aruna a dit :

Qu'est-ce qui est faux? Penses tu vraiment savoir qui tu es?

Apprenez à connaître votre ingénierie intérieure...le secret est là.

Non seulement je le pense, mais je le sais oui...

mais certains pensent savoir qui sont les autres et ça c est grave et dangereux.. pour exemple Annalevine a trouvé que, je cite :

"Sera machin n est qu une petite provinciale...pute d un notable"

classieux n est il pas?

il y a 2 minutes, hell-spawn a dit :

Il fallait surtout comprendre le "qui suis je ?" par rapport aux autres, comment se situer par rapport a autrui, si on agit bien, si on agit mal.

Apporter une réponse définitive à cette question bloque l'énergie pareillement. Se demander "qui suis-je?" par rapport aux autres ou par rapport à soi même, ou par rapport à quoi que ce soit, quelle différence ?

il y a 3 minutes, sera-angel a dit :

Apprenez à connaître votre ingénierie intérieure...le secret est là.

 

Si tu parles d'ingénierie, c'est que tu penses être une machine ? Intéressant...

il y a 7 minutes, Aruna a dit :

 

Oui. Hormis que je n'assimile pas la maturité aux réponses que nous oblige à fournir les impératifs de la vie sociale. Il faut garder à l'esprit que ces réponses sont toujours des fictions.                        

OK. Mais si dans la réalité je ne respecte pas les impératifs de la vie sociale comment je vais faire pour me nourrir/loger/blanchir ?!

La maturité c'est aussi se rendre compte de cet aspect là il me semble.

il y a 4 minutes, Aruna a dit :

Apporter une réponse définitive à cette question bloque l'énergie pareillement. Se demander "qui suis-je?" par rapport aux autres ou par rapport à soi même, ou par rapport à quoi que ce soit, quelle différence ?

Si tu parles d'ingénierie, c'est que tu penses être une machine ? Intéressant...

Ou alors toi quelqu un qui ne connait rien au sujet évoqué...au choix.

Faire l expérience de sa propre nature profonde voilà ce qu est l ingénierie personnelle....de rien !

il y a 1 minute, Aruna a dit :

Apporter une réponse définitive à cette question bloque l'énergie pareillement. Se demander "qui suis-je?" par rapport aux autres ou par rapport à soi même, ou par rapport à quoi que ce soit, quelle différence ?

La différence c'est celle des affaires humaines ( qui restent triviales comparativement ) vs l'existence en général.

il y a 9 minutes, sera-angel a dit :

Ou alors toi quelqu un qui ne connait rien au sujet évoqué...au choix.

 

Je ne prétends pas détenir une réponse. C'est donc à toi qui le prétends d'accepter de mettre ta réponse sur le tapis et de nous laisser l'examiner.

Petite intrusion furtive:

Il y a ici plus d'une dizaine de femmes dont les écrits me ravissent, me réconfortent, et  me font rire .

Je ne crois jamais dans ma vie avoir imaginé une seule seconde mon esprit dans un corps de femme, je crois que j'aurais envie de m'arracher de ce corps qui ne serait pas le mien, cependant, je voudrait leur dire que pour moi, les plus beaux paysages sont les montagnes, les forets et les rivières, mais je crois que sans les femmes, ces paysages n'auraient pas lieu d'exister .

il y a 5 minutes, InstantEternité a dit :

OK. Mais si dans la réalité je ne respecte pas les impératifs de la vie sociale comment je vais faire pour me nourrir/loger/blanchir ?!

La maturité c'est aussi se rendre compte de cet aspect là il me semble.

Autrement dit, comment franchir ce paradoxe qui consisterait à utiliser le croire sans pour autant s'y identifier ?

il y a 9 minutes, hell-spawn a dit :

La différence c'est celle des affaires humaines ( qui restent triviales comparativement ) vs l'existence en général.

Je ne sépare pas. Rien n'est trivial à mes yeux. 

il y a 1 minute, Aruna a dit :

Autrement dit, comment franchir ce paradoxe qui consisterait à utiliser le croire sans pour autant s'y identifier ?

Je ne vais pas me balader sur des terrains que ne connais pas et je n'ai aucune prétention d'avoir la science infuse.

Par contre ce que vous dites là, moi je l'appelle "L'art de vivre" !

Le chemin du jnânin ?