remarques philosophiques

il y a 30 minutes, sera-angel a dit :

Nous ne fuyons pas la mort ? nous fuyons la catastrophe de la naissance .. 

Ça fume ? ...

il y a une heure, sera-angel a dit :

la nostalgie du temps d'avant le temps .

la nostalgie d'un temps, le mien. Je m'éprouve comme temps, temps  perdu, englouti, ce qui a été, avant le temps de mourir, je suis encore là anticipant ma mort qui peut venir dans l'instant, qui donne l'instant et son jaillissement hors du néant possible, donne la présence aux choses, ouvre au monde, éveille à ce qui est, donne la compréhension de l'être en tant qu'être, être qui commence et finit, sans cesse. Y a-t-il un temps où j'ai été avant de venir au monde ? c'est une manière de reprendre cette méditation sur le fait que le sens de l'être pour nous qui méditons sur nous-même est temporel. 

Oui vous avez déjà été au moins neuf mois...bien plus même peut être avant de venir au monde.

il y a 12 minutes, lumic a dit :

Ça fume ? ...

J ai pas regardé.. et quand bien même ?

Toi tu bois bien...chacun son truc ...

C est drôle cette obsession de la mort que vous avez tous ?

il y a 16 minutes, lumic a dit :

Ça fume ? ...

Et juste pour ne pas te laisser mourir idiot...Cioran a dit ça bien avant moi...faudra que tu te renseignes pour savoir s il fumait ?

il y a 3 minutes, sera-angel a dit :

C est drôle cette obsession de la mort que vous avez tous ?

Et juste pour ne pas te laisser mourir idiot...Cioran a dit ça bien avant moi...faudra que tu te renseignes pour savoir s il fumait ?

 

Ben oui , le gars il devait fumer grave mais ne savait pas ce que il disait , ce qui explique cela ...

N ' empêche ce n ' est pas parce que un tel a dit ceci ou cela , que c ' est forcément vrai , ma chère ...

Sinon , j ' aurais pu rajouter entendez le cri du nouveau né refusant de quitter l ' état de l ' innocence si je m ' en réfère à la chanson , mais non ...

Il y a 9 heures, lumic a dit :

Ben oui , le gars il devait fumer grave mais ne savait pas ce que il disait , ce qui explique cela ...

N ' empêche ce n ' est pas parce que un tel a dit ceci ou cela , que c ' est forcément vrai , ma chère ...

Sinon , j ' aurais pu rajouter entendez le cri du nouveau né refusant de quitter l ' état de l ' innocence si je m ' en réfère à la chanson , mais non ...

C est celà...c est très philosophique comme pensée

Il y a 15 heures, moch niap a dit :

comment parvenons-nous à nous comprendre ainsi, comme ce qui est là sans l'avoir décidé ? Cela montre que nous sommes en train de comprendre ce qu'il en est de notre existence et qu'à partir de cette compréhension, nous comprenons ce qu'il en est de l'existence des choses qui viennent à notre rencontre. Notre existence est celle d'un être qui n'est pas le même que celui des choses. Nous avons à prendre des décisions au moment opportun. Nous sommes ouverts à des possibilités, à l'indétermination de l'instant. Et c'est ainsi que nous sommes avec nous-mêmes et avec les autres. Ce qui nous met en présence de cette indétermination de l'instant lorsqu'un autre est là. Cela nous éloigne un instant du modèle de l'homme comme animal rationnel, fondement du monde moderne et de l'économie politique qui nous impose l'homme calculateur, l'homme ordinateur, l'homme vu de l'extérieur à partir de son comportement rationnel, comportement que la science physique s'efforce de relier à des expérimentations faites avec des systèmes de "neurones".

"l'explicitation de la vie de l'être humain se fait à partir d'elle-même car elle possède la capacité de se comprendre et de s'interpréter.
On ne conçoit plus alors cet être temporel que nous sommes comme un vivant doué de raison, mais comme un être particulier capable de compréhension de l'être qu'il est et de l'être qu'il n'est pas."

L'explication de la vie de l'homme a partir de son existence est une vision egocentrée du monde. Car peut être que notre perception du monde fait le monde mais quand on meurt le monde ne prend pas fin avec soi car la preuve plein de gens meurent mais le monde reste.

Le but de l'existence, le but suprême je dirais, c'est de penser : "qui suis je" -- "où vais je" --- "dans quel état j'erre" (dans quelle étagère oui)

Qui je suis ?

Je suis "moi" car c'est celui qui pense qui est, et la pensée ne meurt jamais, elle subsiste, elle s'appelle "esprit" l'esprit étant impalpable mais tangible car comme je l'ai appris, l'esprit est fait d'atomes lumière.

Où vais je ?

Je cours vers mon destin grâce à mon libre arbitre qui me l'a tracé. Mon destin est l'avenir que j'ai choisi d'accomplir grâce à mes choix, donc je suis conscient d'être l'entrepreneur de moi même.

Dans quel état j'erre ?

J'erre en tant qu'esprit enfermé dans des corps de chair, je suis prisonnier pour l'instant, mais bientôt j'aurais ma liberté. Je suis chenille pour l'instant, je rampe sur le sol, mais bientôt j'aurais des ailes, je serais métamorphosé. Parc que j'ai appris grâce à la Bible qu'ici je suis morte, et je ne serais vivant pour toujours que dès lors j'aurais atteint le dernier stade de mon évolution, qui se matérialise par ma résurrection.

Il y a 14 heures, moch niap a dit :

la nostalgie d'un temps, le mien. Je m'éprouve comme temps, temps  perdu, englouti, ce qui a été, avant le temps de mourir, je suis encore là anticipant ma mort qui peut venir dans l'instant, qui donne l'instant et son jaillissement hors du néant possible, donne la présence aux choses, ouvre au monde, éveille à ce qui est, donne la compréhension de l'être en tant qu'être, être qui commence et finit, sans cesse. Y a-t-il un temps où j'ai été avant de venir au monde ? c'est une manière de reprendre cette méditation sur le fait que le sens de l'être pour nous qui méditons sur nous-même est temporel. 

Le monde extérieur doit être soi pour être maîtrisé car la seule maîtrise que l'on a est sur soi pour interagir soit maîtriser notre monde c'est ce qui rend la vision du monde egocentrée. Car une fois mort il n'est plus question de maîtrise de soi donc du monde car on inexiste. Mais le monde continue a exister avec ou sans maîtrise, interaction d'individu humain.

il y a 34 minutes, prisca* a dit :

Le but de l'existence, le but suprême je dirais, c'est de penser : "qui suis je" -- "où vais je" --- "dans quel état j'erre" (dans quelle étagère oui)

 

Qui je suis ?

Je suis "moi" car c'est celui qui pense qui est, et la pensée ne meurt jamais, elle subsiste, elle s'appelle "esprit" l'esprit étant impalpable mais tangible car comme je l'ai appris, l'esprit est fait d'atomes lumière.

Où vais je ?

Je cours vers mon destin grâce à mon libre arbitre qui me l'a tracé. Mon destin est l'avenir que j'ai choisi d'accomplir grâce à mes choix, donc je suis conscient d'être l'entrepreneur de moi même.

Dans quel état j'erre ?

J'erre en tant qu'esprit enfermé dans des corps de chair, je suis prisonnier pour l'instant, mais bientôt j'aurais ma liberté. Je suis chenille pour l'instant, je rampe sur le sol, mais bientôt j'aurais des ailes, je serais métamorphosé. Parc que j'ai appris grâce à la Bible qu'ici je suis morte, et je ne serais vivant pour toujours que dès lors j'aurais atteint le dernier stade de mon évolution, qui se matérialise par ma résurrection.

 

 

 

 

 

Etre soi c'est avant tout être heureux car notre coté malheureux fait notre état second. Et être heureux dépend des bons choix que l'on fait.

Il y a 15 heures, sera-angel a dit :

Nous ne fuyons pas la mort ? nous fuyons la catastrophe de la naissance .. 

ça ce n'est pas de toi, mais de Cioran!

il y a 8 minutes, Boutetractyxreqs a dit :

Etre soi c'est avant tout être heureux car notre coté malheureux fait notre état second. Et être heureux dépend des bons choix que l'on fait.

Est ce que le bonheur éphémère peut être considéré comme un vrai bonheur ?

Je suis à la plage, ou sur un bateau plutôt, je plonge dans la méditerranée, l'eau est claire, je suis heureux, mais bientôt c'est l'heure de partir, la panne sèche déjà me donne un gout amer dans la bouche, j'appelle le Crossmed, je pense à demain lundi car je dois me lever aux aurores pour aller prendre le train de banlieue pour aller travailler, car je projetais le soir même de partir de mon lieu de vacances, elles sont finies, mais tout est chamboulé, je vais rater mon dernier train, et je suis au milieu de la mer à attendre les secours, je décide de partir à la nage mais je me fais happer par un requin bouledogue qui pourtant n'a rien à faire ici en Méditerranée, je suis amputée du pied gauche, comment vais je faire pour conduire le métro car je suis conducteur de métro à Paris et mon travail est fichu, et je suis obligé de rester chez moi durant je ne sais pas combien de temps, j'ai perdu mon travail, ma femme m'a quitté car elle n'a pas pu supporter la situation, le temps passe et je meurs.

à l’instant, prisca* a dit :

Est ce que le bonheur éphémère peut être considéré comme un vrai bonheur ?

Je suis à la plage, ou sur un bateau plutôt, je plonge dans la méditerranée, l'eau est claire, je suis heureuse, mais bientôt c'est l'heure de partir, la panne sèche déjà me donne un gout amer dans la bouche, j'appelle le Crossmed, je pense à demain lundi car je dois me lever aux aurores pour aller prendre le train de banlieue pour aller travailler, car je projetais le soir même de partir de mon lieu de vacances, elles sont finies, mais tout est chamboulé, je vais rater mon dernier train, et je suis au milieu de la mer à attendre les secours, je décide de partir à la nage mais je me fais happer par un requin bouledogue qui pourtant n'a rien à faire ici en Méditerranée, je suis amputée du pied gauche, comment vais je faire pour conduire le métro car je suis conducteur de métro à Paris et mon travail est fichu, et je suis obligé de rester chez moi durant je ne sais pas combien de temps, j'ai perdu mon travail, ma femme m'a quitté car elle n'a pas pu supporter la situation, le temps passe et je meurs.

 

C'est simple apparemment on est heureux en vacance et tout d'un coup voilà le malheur qui rend malheureux soit notre état second qui n'est plus soi car à au cours de moins en moins soi par exemple perte de jambes et au final fin de soi la mort.

Mais l'immortalité indolore soit positive n'est que l'absence de mort douloureuse soit négative soit une mort indolore soit positive.

Il y a 15 heures, sera-angel a dit :

la nostalgie du temps d'avant le temps .

Le temps ne se mesure pas en secondes mais en marques sur le visage de l'autre.

il y a 1 minute, Boutetractyxreqs a dit :

C'est simple apparemment on est heureux en vacance et tout d'un coup voilà le malheur qui rend malheureux soit notre état second qui n'est plus soi car à au cours de moins en moins soi par exemple perte de jambes et au final fin de soi la mort.

Mais l'immortalité indolore soit positive n'est que l'absence de mort douloureuse soit négative soit une mort indolore soit positive.

L'immortalité se conjugue avec immanence du bonheur, bonheur ininterrompu, car l'immortalité c'est être dans une condition qui jamais ne se termine, donc le temps ne joue plus, il n'y a plus de notion de temps, il n'y a pas de contrainte lié au temps puisqu'il n'y a plus de temps, et comme il n'y a pas de limite à la créativité des éléments qui apportent le bonheur, quand bien même nous nous connaissons des éléments comme l'eau, comme l'air, il y a d'autres éléments qui nous apportent bien être, car il n'y a aucune limite à la création de tout ce qui peut apporter du bonheur, lorsque Dieu veut rendre pour l'éternité les gens éternellement heureux. Il y a oubli des vies dans la matière putrescible, plus de souvenir c'est comme si toujours nous avons vécu immortel, comme si cette condition nous l'avons toujours connue, comme si nous n'avions jamais connu autre chose, comme si cette condition est la condition normale, le souvenir de la terre et ses affres nous restent pour nous donner le poids et la mesure du bonheur que nous connaîtrons, pour nous dire, à quel point nous avons bien fait d'écouter Jésus qui nous a enseignés pour sortir de l'emprise de la mort. 

Il y a 3 heures, querida13 a dit :

ça ce n'est pas de toi, mais de Cioran!

Je l ai précisé oui... Le comm d  après.. après qu un forumeur m ait demandé si je fumais au vu de cette réflexion de Cioran Mdrrrrrr

Il y a 3 heures, brooder a dit :

Le temps ne se mesure pas en secondes mais en marques sur le visage de l'autre.

Pourquoi seulement sur les visages des autres ? Sur tous les visages... 

il y a 4 minutes, sera-angel a dit :

 

Pourquoi seulement sur les visages des autres ? Sur tous les visages... 

Si on n'a pas de visage comme de miroir ... On se sert de l'autre pour une notion du temps.

il y a 9 minutes, Boutetractyxreqs a dit :

Si on n'a pas de visage comme de miroir ... On se sert de l'autre pour une notion du temps.

On peut aussi se servir de ses propres mains pour ressentir son propre visage...tous les 5 sens sont exploitables et le toucher autant que la vue.

Je me souviens d un monsieur non voyant de naissance..qui m avait demandé la permission de toucher mon visage pour me peindre..je n' ai jamais vu portrait aussi ressemblant..même en me regardant dans un miroir.

Il y a 22 heures, prisca* a dit :

J'erre en tant qu'esprit enfermé dans des corps de chair, je suis prisonnier pour l'instant, mais bientôt j'aurais ma liberté.

la liberté n'est-ce pas dans l'instant quand je peux décider. Mais qu'est-ce qui me permet cela ? Toute la difficulté, une fois qu'on a expérimenté cela une fois, est de remonter à ce qui permet cette liberté. Chacun parcourt ce chemin à rebours dans les moments où il médite. Le plus souvent il dévale la pente, emporté par ses passions.

Il y a 22 heures, Boutetractyxreqs a dit :

Le monde extérieur doit être soi pour être maîtrisé

Le monde est ce qui se transmet de générations en générations et il est ce dans quoi nous existons et ce que nous tenons à l'écart de ceux qui tentent de se l'approprier pour le faire revenir dans la jouissance immédiate. 
Pour sauver le monde, il faut cesser de se fuir, pour le laisser venir vers nous. L'homme qui tente de s'approprier le monde est l'homme de la technique, il fuit son existence propre en étant hors de lui, dans la doxa, l'opinion des autres. Il se voit de l'extérieur qu'il tente donc de maîtriser pour se voir dans un cercle. 

" ...renoncer à objectiver le temps, à en faire le temps pour tous, celui du on, afin d'avoir le temps, le mien ...
Le temps est principe d'individuation, il est ce à partir de quoi le temps est mien, il est ce qui dans son lien avec la mort, met chacun en face de ce qui constitue le caractère unique de son destin, esseulement, expérience de ce qui ne peut être partagé, de ce qui nous rend identiques"

il y a 4 minutes, moch niap a dit :

la liberté n'est-ce pas dans l'instant quand je peux décider. Mais qu'est-ce qui me permet cela ? Toute la difficulté, une fois qu'on a expérimenté cela une fois, est de remonter à ce qui permet cette liberté. Chacun parcourt ce chemin à rebours dans les moments où il médite. Le plus souvent il dévale la pente, emporté par ses passions.

 

Le monde est ce qui se transmet de générations en générations et il est ce dans quoi nous existons et ce que nous tenons à l'écart de ceux qui tentent de se l'approprier pour le faire revenir dans la jouissance immédiate. 
Pour sauver le monde, il faut cesser de se fuir, pour le laisser venir vers nous. L'homme qui tente de s'approprier le monde est l'homme de la technique, il fuit son existence propre en étant hors de lui, dans la doxa, l'opinion des autres. Il se voit de l'extérieur qu'il tente donc de maîtriser pour se voir dans un cercle. 

" ...renoncer à objectiver le temps, à en faire le temps pour tous, celui du on, afin d'avoir le temps, le mien ...
Le temps est principe d'individuation, il est ce à partir de quoi le temps est mien, il est ce qui dans son lien avec la mort, met chacun en face de ce qui constitue le caractère unique de son destin, esseulement, expérience de ce qui ne peut être partagé, de ce qui nous rend identiques"

Il suffit que le temps ne soit pas que pour soi pour comprendre qu'on meurt tous un jour ce qui fait qu'on est moins seul face à cette réalité.