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remarques philosophiques

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moch niap

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 182 messages
forumeuse acharnée,
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Un truc lu sur une pancarte:

Ce que la sagesse n'apprend pas à l'homme,

Il l'apprendra par la souffrance.

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 2 minutes, querida13 a dit :

Un truc lu sur une pancarte:

Ce que la sagesse n'apprend pas à l'homme,

Il l'apprendra par la souffrance.

Maintenant en a t-on le choix ? a t-on le temps pour la sagesse  ?

Ce monde nous oppresse dans sa technicitée et notre salaire est notre souffrance !

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 182 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Celui qui se contente de peu ne manque de rien.

Celui qui se contente de son sort, celui-là sait vivre!(proverbe arabe)

Quant au temps, on a tant de temps à consacrer à des sottises, pourquoi ne  pas plutôt le consacrer à la sagesse?

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 12 minutes, querida13 a dit :

Celui qui se contente de peu ne manque de rien.

Celui qui se contente de son sort, celui-là sait vivre!(proverbe arabe)

Quant au temps, on a tant de temps à consacrer à des sottises, pourquoi ne  pas plutôt le consacrer à la sagesse?

Voilà 5 000 ans que l'homme se consacre à sa folie et se croit sage ... et se demande toujours qui le sauvera !

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Membre, Posté(e)
moch niap Membre 236 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le 08/12/2019 à 12:22, Boutetractyxreqs a dit :

Il suffit que le temps ne soit pas que pour soi pour comprendre qu'on meurt tous un jour ce qui fait qu'on est moins seul face à cette réalité.

on est moins seul à se savoir identiques dans notre identique solitude. Aucune des merveilleuses "choses" qui viennent à notre rencontre ne peuvent nous sauver.On les aime pour cela. L'affaire d'un instant d'intense désir. Au fond de nous, nous ne nous consolons pas. Nous savons que c'est inéluctable et que tout peut "être" emporté à chaque instant. L'être est donc ce qui nous est donné. Ce n'est pas ce que nous en dit la logique qui en fait un sens (une phrase signifie quelque chose, elle parle de l'être des choses, de ce qu'elles sont). L'être se donne dans une intuition, il n'est pas une pure abstraction déduite de l'expérience et devenue simple nom, pur symbole mathématique. La vérité, le réel, n'est pas séparé, lié au discours, elle est liée à l'évidence et à la certitude présente. Elle est le présent d'un homme qui voit avec évidence, sans concept.
" ...il n'y a pas d'un côté le temps dans son écoulement propre et de l'autre les modalités de conscience par l'intermédiaire desquelles cet écoulement serait appréhendé, il n'y a qu'un unique processus de temporalisation auquel on ne peut attribuer aucune subsistance séparée, et c'est ce qui le rend impropre à une saisie conceptuelle."

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a une heure, moch niap a dit :

on est moins seul à se savoir identiques dans notre identique solitude. Aucune des merveilleuses "choses" qui viennent à notre rencontre ne peuvent nous sauver.On les aime pour cela. L'affaire d'un instant d'intense désir. Au fond de nous, nous ne nous consolons pas. Nous savons que c'est inéluctable et que tout peut "être" emporté à chaque instant. L'être est donc ce qui nous est donné. Ce n'est pas ce que nous en dit la logique qui en fait un sens (une phrase signifie quelque chose, elle parle de l'être des choses, de ce qu'elles sont). L'être se donne dans une intuition, il n'est pas une pure abstraction déduite de l'expérience et devenue simple nom, pur symbole mathématique. La vérité, le réel, n'est pas séparé, lié au discours, elle est liée à l'évidence et à la certitude présente. Elle est le présent d'un homme qui voit avec évidence, sans concept.
" ...il n'y a pas d'un côté le temps dans son écoulement propre et de l'autre les modalités de conscience par l'intermédiaire desquelles cet écoulement serait appréhendé, il n'y a qu'un unique processus de temporalisation auquel on ne peut attribuer aucune subsistance séparée, et c'est ce qui le rend impropre à une saisie conceptuelle."

Il y a le temps à être et celui qui doit être.

Modifié par Boutetractyxreqs
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Membre, Posté(e)
moch niap Membre 236 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, Boutetractyxreqs a dit :

Il y a le temps à être et celui qui doit être.

qu'entendons-nous quand nous prononçons ce mot 'être' ? a-t-il un sens ou bien n'est-il qu'un auxiliaire logique pour attribuer une propriété à une chose ? Il a un sens que nous pensons dans une intuition sans pouvoir en parler et que nous traitons comme une chose qui est. Or l'être n'est pas. En quel sens ? l'être de la chose, c'est son temps, son advenue. Nous sommes familiers avec le sens de ce mot 'être', mais nous ne savons pas en parler. Par exemple, Descartes, avec l'expérience de la cire qu'il chauffe en vient à penser que l'être de la cire qui se dérobe est l'espace et ses propriétés géométriques toujours présentes et que pour comprendre les choses il faut donc les géométriser. Kant, il me semble, fait de la nature en train d'advenir, l'être qui conduit l'humanité vers son accomplissement, qui est moral : devoir-être suppose que l'être n'est pas, qu'il pousse vers une advenue. On conçoit la difficulté logique à penser l'être comme un manque ou un désir. Ce que l'on retrouve sans cesse, c'est cette dimension : le temps.

".. ce à partir de quoi l'homme comprend implicitement en général quelque chose et l'explicite toujours de la même façon est le temps."

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 10 heures, moch niap a dit :

qu'entendons-nous quand nous prononçons ce mot 'être' ? a-t-il un sens ou bien n'est-il qu'un auxiliaire logique pour attribuer une propriété à une chose ? Il a un sens que nous pensons dans une intuition sans pouvoir en parler et que nous traitons comme une chose qui est. Or l'être n'est pas. En quel sens ? l'être de la chose, c'est son temps, son advenue. Nous sommes familiers avec le sens de ce mot 'être', mais nous ne savons pas en parler. Par exemple, Descartes, avec l'expérience de la cire qu'il chauffe en vient à penser que l'être de la cire qui se dérobe est l'espace et ses propriétés géométriques toujours présentes et que pour comprendre les choses il faut donc les géométriser. Kant, il me semble, fait de la nature en train d'advenir, l'être qui conduit l'humanité vers son accomplissement, qui est moral : devoir-être suppose que l'être n'est pas, qu'il pousse vers une advenue. On conçoit la difficulté logique à penser l'être comme un manque ou un désir. Ce que l'on retrouve sans cesse, c'est cette dimension : le temps.

".. ce à partir de quoi l'homme comprend implicitement en général quelque chose et l'explicite toujours de la même façon est le temps."

L'être et ce qui n'est pas avec le temps. C'est comme le temps d'être quelque part donc le temps de ne pas être autre part. Ce qui est être et ne pas être en même temps.

Ou l'être qui est partout car occupant tout espace car aucun en dehors de lui, est tout espace et n'est pas toujours un espace plein. Espace qui permet le mouvement qui révèle le temps tout aussi infini que lui.

 

Modifié par Boutetractyxreqs
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Membre, Posté(e)
moch niap Membre 236 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 13 heures, Boutetractyxreqs a dit :

L'être et ce qui n'est pas avec le temps.

est-ce que l'existence est déjà là ou est-ce qu'elle advient ? Les anciens y voient une substance subsistante se modifiant, prenant forme, une matière informe. Or cette manière de penser l'existence des choses est comprise à partir du temps. La matière est ce qui est toujours déjà là, maintenant. C'est le présent qui ne passe pas, qui n'advient pas. Il change d'apparence indéfiniment ..

" ...la conception antique de l'être comprend l'être à partir du temps. Il y a une substance et cela veut dire : ce qui est constamment présent.L'être de chaque chose est compris en rapport avec un mode déterminé du temps, le présent."

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, moch niap a dit :

est-ce que l'existence est déjà là ou est-ce qu'elle advient ? Les anciens y voient une substance subsistante se modifiant, prenant forme, une matière informe. Or cette manière de penser l'existence des choses est comprise à partir du temps. La matière est ce qui est toujours déjà là, maintenant. C'est le présent qui ne passe pas, qui n'advient pas. Il change d'apparence indéfiniment ..

" ...la conception antique de l'être comprend l'être à partir du temps. Il y a une substance et cela veut dire : ce qui est constamment présent.L'être de chaque chose est compris en rapport avec un mode déterminé du temps, le présent."

Qu'est ce que saisir l'instant present ? Si ce n'est subdiviser la seconde présente a l'infini, ce qui revient a saisir l'infiniment grand, infini en temps, eternel présent au passé, futur et présent.

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Membre, Posté(e)
moch niap Membre 236 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, Boutetractyxreqs a dit :

Qu'est ce que saisir l'instant présent ? Si ce n'est subdiviser la seconde présente a l'infini, ce qui revient a saisir l'infiniment grand, infini en temps, éternel présent au passé, futur et présent.

il y a des instants et nous sommes saisis. Quelque chose apparaît avec netteté. Ou bien s'approche confusément. Puis disparaît. Ainsi les efforts de Proust pour laisser venir les impressions et les transcrire en phrases en devenant ainsi "écrivain". 
 
Pour les grecs, cet accomplissement advient dans l'amitié, dans le dialogue qui porte, non sur la vie intime, mais sur ce que le monde a d'inhumain et sur ce qu'il faut penser. La pensée grecque définit l'homme comme un vivant possédant la parole. La parole naît dans le dialogue, le dialogue est amitié, désir d'être en présence de l'autre, en train de poser avec lui les problèmes qui s'approchent de nous et venant du monde. Le monde est celui dont nos parents ont parlé et dont nous parlons et que nous transmettons ainsi, en en parlant et en agissant dans le monde (on ne laisse pas les autres s'en charger : dieux ou démons). Est-ce que nous subdivisons la saisie de cet instant de pensée ? Oui, nous reprenons sans cesse ce qui est dit, par nous, par l'autre, et c'est la dialectique qui parce qu'il y a un autre qui réfléchit et trouve des choses à dire, me permet d'intégrer (comme en mathématique) le monde en une unité, de m'intégrer moi-même et d'intégrer l'autre indéfiniment. Parvient-on ainsi à un infini en acte, à une impression de plénitude fugace, de confiance ..

" ...L'appréhension de ce qui est, de ce qui est "déjà là", cette intuition est le lieu même de la vérité, le mode le plus simple, le plus plein, d'accès à l'être. Parménide a fait de cet accès le fil conducteur de son interprétation de l'être : le même est penser et être. Les grecs pensent ainsi la pure présentation de l'être.  La chose est présence. Ils donnent à la philosophie le nom de dialectique, le nom de "discussion", de "problématisation" du rapport qu'entretiennent entre elles les manières d'être, afin de les intégrer dans l'idée de bien."

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Membre, 24ans Posté(e)
Niti Membre 4 090 messages
Baby Forumeur‚ 24ans‚
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La vie est une balle lancee 

Qui retombée et c est fini 

 

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, moch niap a dit :

... monde en une unité, de m'intégrer moi-même et d'intégrer l'autre indéfiniment. Parvient-on ainsi à un infini en acte, à une impression de plénitude fugace, de confiance ..

 

Pour faire un avec le monde, il faut le respecter comme l'on se respecte et donc comme l'infiniment grand se respecte indolore. L'unité ce fait par le point commun d'être indolore.

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Membre, Posté(e)
moch niap Membre 236 messages
Baby Forumeur‚
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Le 13/12/2019 à 00:10, Niti a dit :

La vie est une balle lancée  Qui retombe et c'est fini 

 

Il y a 16 heures, Boutetractyxreqs a dit :

Pour faire un avec le monde, il faut le respecter comme l'on se respecte et donc comme l'infiniment grand se respecte indolore. L'unité ce fait par le point commun d'être indolore.

l'enfant vient au monde. Plus grand il entre dans le monde. Quand il lui faudra mourir, il quittera le monde. Le langage garde ce qu'il en est du monde dans ces indications : le monde ce n'est pas ce que scrutent les savants avec des loupes. Que veut dire le fait qu'on y entre, que l'on en sort ? de quoi s'agit-il ? Est-ce une sorte de chose ? Elle est avant nous, après nous. Nous sommes en lui comme en une chose qui nous accueille mais que l'on ne peut pas voir, toucher ni consommer comme un fruit. Mais il faut bien des choses pour le constituer, le rendre visible. Oui, il s'agit de tout ce que les hommes tentent d'écarter du monde de la vie. La vie est une balle lancée, elle n'est pas le monde, car lui ne bouge pas, sauf quand il s'écroule. Qu'est-ce qui se passe alors ? 
"...une pensée qui s'interroge sur ce qu'il en est du monde, a comme fil directeur le temps qui rend possible ce qui est questionné, l'être et celui qui questionne, l'homme.
le problème du monde (là où les choses paraissent) est une enquête sur l'événement de la donation de l'être qui n'advient qu'avec l'ouverture de l'existence humaine : son être-au-monde."

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Membre, Posté(e)
moch niap Membre 236 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

l'homme dans son unité (originelle et perdue) possède la compréhension de l'être en agissant avec les autres et cela avant que cette compréhension ne soit thématisée dans des mythes, des religions, des savoirs (reposant sur des "preuves empiriques")
L'existence de l'homme, c'est son être "là", c'est un mode d'être possible, il s'agit alors de se tenir "hors de", de se dresser, d'apparaître aux autres, d'être dans le monde. Cela a lieu dans l'action avec les autres. 
Il y a ainsi apparition, phénomène, compréhension que l'homme a de lui-même. Un homme "agit", cela commence originairement "avec" les autres. Les autres sont déjà "là", ils parlent du monde, ils font des choses, les choses se dessinent. L'homme désire s'approprier, il entre par ce désir dans le monde ouvert par les autres, il entre dans le monde en se décidant à l'action, il se met en mouvement à partir de lui-même : il questionne, il regarde, il pense, il essaie avec les autres pour autant que les autres lui ouvrent le monde. Il intègre les autres en "devenant" comme eux. Il existe en comprenant ce que les autres sont. 
La philosophie ne se situe pas au niveau factuel du comportement individuel concret (celui dont nous faisons l'expérience, le nôtre, celui des autres) mais tente de faire progresser celui de l'explicitation thématique de sa structure "ontologique" (ce qu'il en est de l'essence de l'homme en deçà des cultures qui la réalisent). 
 
"...il n'y a pas d'explicitation ontologique sans fondement existentiel, sans la compréhension qu'à de sa propre existence l'homme à chaque fois singulier ..."

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Membre, Posté(e)
g.champion Membre 700 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 16 heures, moch niap a dit :

Un homme "agit", cela commence originairement "avec" les autres. Les autres sont déjà "là", ils parlent du monde, ils font des choses, les choses se dessinent.

l'action serait donc ce que nous apprenons pas à pas, selon vous. Puis nous agissons par habitude comme pour le vélo ? 

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Membre, Posté(e)
moch niap Membre 236 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, g.champion a dit :

l'action serait donc ce que nous apprenons pas à pas, selon vous. Puis nous agissons par habitude comme pour le vélo ? 

l'homme entre dans le monde parlé par ceux qui le précèdent et qui l'y font entrer en agissant avec lui. L'homme ainsi apprend à se préoccuper de lui-même à partir des choses auprès desquelles il est dispersé. L'âme est le reflet du monde. Elle apprend à se discerner, en partant de l'opinion, de la pensée, et en vient ainsi à se connaître en tant que "qui". Elle se découvre à elle-même comme être dans le monde et non comme chose qui est un "quoi". Elle a à être à la différence des choses qui déjà sont. Elle n'est pas un objet, elle n'est pas objectivable à la manière d'une chose qui apparaît. Elle se projette dans l'avenir. Elle existe à partir de sa facticité (son être là, jeté à sa naissance dans le monde qu'elle découvre) et cela dans l'instant de la décision parmi ce qui se donne à elle comme possible. 

" ...L'analyse de l'être-dans-le-monde quotidien montre un humain existant non pas à la manière des choses mais sur le mode de la dispersion, son soi est celui du on.
On répond à la question "qui" dans la préoccupation quotidienne, on est celui qui est immergé dans le monde, préoccupé et près des choses. 
Le "on" est le phénomène originel à partir duquel chaque humain doit commencer à se trouver lui-même, s'approprier son être, le rendre propre (le sien). 
On peut distinguer la visée à vide, la pensée symbolique et le remplissement intuitif, la pensée authentique. L'homme est un soi sur le mode de la dispersion et son être-soi en propre est une modification existentielle du on. C'est de cette façon qu'il parvient à la question du sens de l'être (en questionnant ce qu'il a à être pour exister de manière appropriée)."

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Membre, 50ans Posté(e)
Aruna Membre 526 messages
Forumeur balbutiant‚ 50ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, moch niap a dit :

l'homme entre dans le monde parlé par ceux qui le précèdent et qui l'y font entrer en agissant avec lui. L'homme ainsi apprend à se préoccuper de lui-même à partir des choses auprès desquelles il est dispersé. L'âme est le reflet du monde. Elle apprend à se discerner, en partant de l'opinion, de la pensée, et en vient ainsi à se connaître en tant que "qui". Elle se découvre à elle-même comme être dans le monde et non comme chose qui est un "quoi". Elle a à être à la différence des choses qui déjà sont. Elle n'est pas un objet, elle n'est pas objectivable à la manière d'une chose qui apparaît. Elle se projette dans l'avenir. Elle existe à partir de sa facticité (son être là, jeté à sa naissance dans le monde qu'elle découvre) et cela dans l'instant de la décision parmi ce qui se donne à elle comme possible. 

" ...L'analyse de l'être-dans-le-monde quotidien montre un humain existant non pas à la manière des choses mais sur le mode de la dispersion, son soi est celui du on.
On répond à la question "qui" dans la préoccupation quotidienne, on est celui qui est immergé dans le monde, préoccupé et près des choses. 
Le "on" est le phénomène originel à partir duquel chaque humain doit commencer à se trouver lui-même, s'approprier son être, le rendre propre (le sien). 
On peut distinguer la visée à vide, la pensée symbolique et le remplissement intuitif, la pensée authentique. L'homme est un soi sur le mode de la dispersion et son être-soi en propre est une modification existentielle du on. C'est de cette façon qu'il parvient à la question du sens de l'être (en questionnant ce qu'il a à être pour exister de manière appropriée)."

A quoi correspond la citation écrite en bleu entre guillemets dans tes interventions ?

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Membre, Posté(e)
moch niap Membre 236 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

 

Il y a 16 heures, Aruna a dit :

A quoi correspond la citation écrite en bleu entre guillemets dans tes interventions ?

ce sont des notes prises à la lecture d'un livre. Il y est question de l'étrangeté de l'humain en tant qu'il est jeté dans le monde, il y est question du rapport essentiel au monde. C'est un point de vue ontologique (celui qui tente de dégager le philosophe) sur le phénomène le plus originel pour parvenir à comprendre qu'il puisse y avoir quelque chose comme un être-dans-le-monde sur le mode de la familiarité.

ce que nous acquérons par l'habitude forme un automatisme, une spontanéité, une évidence, une aisance, une familiarité dans le monde. Ce qui permet cette familiarité, c'est un habiter dans le monde, qui est celui de la parole dans laquelle nous sommes invités depuis l'enfance, à prendre nous-mêmes la parole pour nous adresser à l'autre présent, en nous dressant hors de la familiarité, en existant (certitude et incertitude). La découverte de soi, de sa mort toujours possible, singularise, isole l'homme dans son habiter dans le monde familier, vers son être dans le monde le plus propre. Il perd la familiarité, il entre dans l'indétermination du présent, il acquiert le mode d'être de l'étranger, de l'être jeté dans le monde par la naissance (moment de la prise de parole).

" .. angoisse face à l'être-dans-le-monde jeté ..... angoisse pour le pouvoir-être-dans-le-monde.
L'angoisse est un phénomène unitaire où se nouent ces 2 existentiaux (être-jeté, projet) : se dévoilent la facticité et l'existentialité comme structures de l'être-dans-le-monde, les structures du souci.
le souci : ne pas être indifférent à son propre être, le comprendre, exister sur le mode de la projection de son propre être, être en vue de son propre pouvoir-être, avoir soi-même comme sa propre finalité, en avant de soi-même, se précédant comme projet."

Modifié par moch niap
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Membre, 50ans Posté(e)
Aruna Membre 526 messages
Forumeur balbutiant‚ 50ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, moch niap a dit :

 

ce sont des notes prises à la lecture d'un livre. Il y est question de l'étrangeté de l'humain en tant qu'il est jeté dans le monde, il y est question du rapport essentiel au monde. C'est un point de vue ontologique (celui qui tente de dégager le philosophe) sur le phénomène le plus originel pour parvenir à comprendre qu'il puisse y avoir quelque chose comme un être-dans-le-monde sur le mode de la familiarité.

ce que nous acquérons par l'habitude forme un automatisme, une spontanéité, une évidence, une aisance, une familiarité dans le monde. Ce qui permet cette familiarité, c'est un habiter dans le monde, qui est celui de la parole dans laquelle nous sommes invités depuis l'enfance, à prendre nous-mêmes la parole pour nous adresser à l'autre présent, en nous dressant hors de la familiarité, en existant (certitude et incertitude). La découverte de soi, de sa mort toujours possible, singularise, isole l'homme dans son habiter dans le monde familier, vers son être dans le monde le plus propre. Il perd la familiarité, il entre dans l'indétermination du présent, il acquiert le mode d'être de l'étranger, de l'être jeté dans le monde par la naissance (moment de la prise de parole).

" .. angoisse face à l'être-dans-le-monde jeté ..... angoisse pour le pouvoir-être-dans-le-monde.
L'angoisse est un phénomène unitaire où se nouent ces 2 existentiaux (être-jeté, projet) : se dévoilent la facticité et l'existentialité comme structures de l'être-dans-le-monde, les structures du souci.
le souci : ne pas être indifférent à son propre être, le comprendre, exister sur le mode de la projection de son propre être, être en vue de son propre pouvoir-être, avoir soi-même comme sa propre finalité, en avant de soi-même, se précédant comme projet."

Ce livre que tu cites dans chacun de tes posts sans jamais le nommer explicitement est un livre de Heidegger, il semble. 

C'est étrange, on dirait que ton propre cheminement intellectuel s'est calqué sur cette lecture de Heidegger, qui t'a imprégné. On dirait que tu abordes chaque question qui t'es posée à travers le regard et l'analyse de Heidegger. Je ne suis pas du tout assez érudit en philosophie pour déterminer si c'est un phénomène de pur mimétisme ou si tu incarnes cette philosophie en profondeur. Ou pour le dire autrement, si c'est un déguisement ou un phénomène de possession. Enfin dans un cas comme dans l'autre, quand je te lis,  je n'ai pas l'impression d'avoir à faire à une réflexion personnelle. Heidegger est toujours là, assis au milieu, et ça bloque le ressenti. Ton émanation propre ne filtre pas, du coup le dialogue est difficile. Mais ce n'est pas une critique, tu fais comme tu veux.

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