Chili embrasement: les symptômes du néo-libéralisme radical.

Il y a 11 heures, DroitDeRéponse a dit :

Non c’est un fait . L’énergie est plus chère car les ressources diminuent et le nombre de consommateurs augmente.

Tu peux garder tes croyances si ça te chante.

Il y a 12 heures, DroitDeRéponse a dit :

Non c’est un fait . L’énergie est plus chère car les ressources diminuent et le nombre de consommateurs augmente.

et en supposant que ce soit le cas ..... c'est quand même pas une raison pour augmenter le coût de la vie et limiter l'accès aux diverses ressources au couches sociales les plus faibles . a ce moment là les plus riches doivent partager .... c'est pas plus compliqué que ça....ils partagent si non ça casse et voili et voilou.

Il y a 12 heures, DroitDeRéponse a dit :

Non c’est un fait . L’énergie est plus chère car les ressources diminuent et le nombre de consommateurs augmente.

DONC toi et Anatole devez me verser un peu d'argent pour que je puisse payer l'énergie en augmentation ... augmentation dont je ne suis aucunement responsable .... 

JE prend les Chèques ; je pense que 25 euros chacun par mois ça devrait aller ..... mmm  c'est quand même bon la Démocratie .... c'est pas le pouvoir du peuple le plus important c'est son intelligence .  

Il y a 14 heures, stvi a dit :

 

ceci dit sans que l'un excuse l'autre le régime Maduro n'est pas mal non plus avec ses 115 morts et ses milliers de blessés ...

sérieusement je préfère le régime social libéral des pays nordiques au socialisme pur et dur de Cuba ou de la Corée du Nord ... et si on va dans le sens inverse au libéralisme des USA ...

Le régime Maduro vaut celui de Pinochet. Pour ma part je ne préfère ni l'un ni l'autre et je trouve que l'on peut largement mieux faire.

Il y a 14 heures, stvi a dit :

en revanche toi tu es dans le ressenti ... si tu veux ne serait ce qu'un exemple de l’évolution du pouvoir d’achat , le PIB/ habitants  ( parité pouvoir d'achat) est passé de 5000 dollars à 25000 en moins de 20 ans ... 

pour ce qui est du PIB c'est presque dix fois ...

 

Quand je vois l'évolution du pouvoir d'achat capter par une petite minorité de milliardaires, je comprends mieux cette révolte. Il était temps de mettre un point final à cette situation.

http://www.rfi.fr/ameriques/20191024-propositions-chili-pinera-manifestations

hier après midi Santiago :

première nuit .

Chili con carnage

« Il y a trois sortes de violence.

La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.

il y a 43 minutes, soloandsolo a dit :

« Il y a trois sortes de violence.

La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.

La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.

La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.

Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. » 

Dom Helder Camara

" Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. » "

Quel dommage qu'il était a gauche vous diront certains !

Le ‎22‎/‎10‎/‎2019 à 08:25, elbaid a dit :

pfffffff tu es englués dans tes certitudes sans rien savoir de la vie des gens ....mon pauvre DDR t'es pire qu'une moule à son rocher  .

message reçu depuis le Chili par une amie . 

"imagina una familia con dos hijos. que papá y mamá ganen el sueldo mínimo. Total de ingreso $600 mil aprox. A eso descuenta el arriendo -300 mil. A eso descuenta el pasaje del metro aumentado $800 sólo ida (ida y vuelta por 1 persona durante 1 mes = a $48mil)  48 × 2 personas pffff la mierda ."

Les gens en ont marre d'être pomper c'est tout , ça peut se comprendre ça non ? 

les bas salaires , les sans dents , les smicards Chiliens ou autres en ont marre des augmentations que ce soit au Chili au Liban ou ailleurs , les gens en ont plein le cul ....c'est pourtant pas difficile à COMPRENDRE .

 

 

 

Il faudra qu'ils s'y habituent parce qu'en ce moment le nord du Chili est en  forte crise environnementale à cause de la sécheresse. Quand l'eau qui ne tombe plus ne s'incarne plus ni dans les plantes , ni dans les animaux (plus de 100 000 animaux sont morts de faim et de soif) la nourriture se raréfie et donc ,elle devient plus chère. Car les lois du marché tournent autour de  ce bon vieil adage:

"tout ce qui est rare est cher."

Ce qui va atténuer le passage de cap difficile à franchir, c'est qu'après une croissance étonnante de la population alimentée par les migrations européennes de tous pays, le taux de natalité est stabilisé autour de 2 enfants par famille et que cela limite le nombre de consommateurs sur un environnement éprouvé.

Le ‎22‎/‎10‎/‎2019 à 21:03, stvi a dit :

ce n'est pas le rôle d'un gouvernement libéral de réduire les inégalités , en revanche c'est de donner à bouffer à tout le monde sans qu'il ait à regarder dans la gamelle du voisin ... il faut gagner de l'argent avant de le dépenser , et contrairement à ce quie tu avances de façon hasardeuse , l'économie est le levier de la politique libérale ... les socialismes exceptés le socialisme libéral des pays nordiques , ont laissé de bien mauvais souvenirs partout dans le monde , qui la plupart du temps se sont mués en dictatures , pour tenir un peuple affamé ... je viens de citer le Venezuela comme anti exemple de pays égalitaire .(……) 

En période de stress environnemental , c'est bien là que le bât blesse, donner satisfaction à tout le monde est difficile, les couches les plus fragilisées de la population sont affamées, le mécontentement monte Les troubles politiques grondent, les  personnages politiques et  les plus riches deviennent des boucs émissaires (souviens toi de la révolution française!).

Le ‎23‎/‎10‎/‎2019 à 11:23, elbaid a dit :

et en supposant que ce soit le cas ..... c'est quand même pas une raison pour augmenter le coût de la vie et limiter l'accès aux diverses ressources au couches sociales les plus faibles . a ce moment là les plus riches doivent partager .... c'est pas plus compliqué que ça....ils partagent si non ça casse et voili et voilou.

Prenons le cas d'un riche éleveur du nord du Chili avec 60 têtes de bétail en bonne santé avant la sécheresse. Avec la sécheresse, il a perdu 30 bêtes, les autres bêtes sont devenues faméliques. Tu veux partager quoi?

Le ‎23‎/‎10‎/‎2019 à 10:57, elbaid a dit :

Tu peux garder tes croyances si ça te chante.

Pourtant droit de réponse a raison….Il faudra aussi dans l'avenir compter sur la raréfaction des énergies fossiles.

Le tort est de croire que le pouvoir humain peut tout. Mais il ne restitue pas l'eau des lacs perdue (Riesco,Aculéo), il ne fait pas tomber la pluie, il ne gouverne pas la nature.

 Les petites gens ont le nez dans le guidon et ils ont oublié de regarder le paysage aux alentours.

Quand le paysage devient désertique  ce qui est le cas au bout de 10 ans de sécheresse, on ne lui demande pas de nous servir de la viande, des fruits, du lait et du miel.

A la rigueur tu auras quelques dattes. Et le lait de ta chamelle.

 Après la prospérité est venu le temps des  vaches maigres. on peut protester mais  faut parfois admettre que personne n'y peut rien.

Ou alors on va rejoindre le rang des morts qui allègent l'environnement de leur présence prédatrice. 

Il y a 1 heure, soloandsolo a dit :

« Il y a trois sortes de violence.

La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.

La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.

La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.

Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »

Dom Helder Camara

La première est certainement la violence de la nature, l'impermanence de ses dons, l'inégalité de la richesse des sols et des ressources qui sont diversement réparties sur divers territoires.

 La deuxième violence et l'accaparement des territoires fertiles par les plus puissants.

Et  même là , encore les plus puissants ne sont pas à l'abri des pertes apportées par les mauvaises années mais vos êtes tellement englués dans la  guéguerre sociale que vous êtes incapables de l'admettre. Mais il faut savoir que  ce n'est pas parce que l'on est riche que l'on n'a pas de problèmes!

 La  troisième est liée à l'impératif de soutenir une population de plus en plus croissante, ce qui oblige les forces vives à se dépasser voire à s'user prématurément au travail.

 LA quatrième est liée à l' image de soi que renvoient les familles l'une vis à vis de l'autre et qui crée envie et frustration.

 En cas de fortes privations liés à la surpopulation et à la raréfaction naturelle des ressources liées aux conditions naturelles changeantes, les envies s'exacerbent et les violences éclatent.

 SI la situation devient intenable révolution, exécution, dictatures se mettent en place.

 Jusqu'à la stabilisation naturelle de la situation soit par la famine, la guerre ou des conditions naturelle plus clémentes.

 Alors une nouvelle domination remplace l'autre et la boucle de la révolution sociale est bouclée...Jusqu'au prochain épisode...Car souviens- toi que lorsqu'on effectue une révolution, on revient toujours à son point de départ.

il y a une heure, querida13 a dit :

.Car souviens- toi que lorsqu'on effectue une révolution, on revient toujours à son point de départ.

 

La révolution historique n'a pas la même définition qu'une révolution en astronomie. On peut parler de rupture épistémologique et de changement de paradigme et non de retour à un point de départ.

Je veux dire par là que même si les têtes changent, un système de dominance pratiquement identique aux précédents se remet automatiquement en place. C'est après la révolution Napoléon qui singe les Bourbons, c'est Staline qui se montre aussi intransigeant que les tsars, c'est Mao qui gouverne la Chine avec autant de rigueur qu'un empereur.

Il y a 2 heures, querida13 a dit :

Je veux dire par là que même si les têtes changent, un système de dominance pratiquement identique aux précédents se remet automatiquement en place. C'est après la révolution Napoléon qui singe les Bourbons, c'est Staline qui se montre aussi intransigeant que les tsars, c'est Mao qui gouverne la Chine avec autant de rigueur qu'un empereur.

Rien n'est jamais acquis en politique..

L'équilibre, l'autosuffisance, la prospérité  sur un territoire non plus… Et plus il y a de mécontents et d'oubliés du système et plus il y aura d'instabilité politique, de révolte, d'agitation sociale. Récupérés ou non par un parti politique d'ailleurs.

...Et de grands vizirs qui pensent avoir la solution pour redresser le pays et qui oeuvrent en coulisse portés par les espoirs du peuple  pour être califes à la place du calife.

« La plus grande manifes­tation du Chili. » C’est ainsi que restera, dans les mémoires, le rassemblement de ce vendredi 25 octobre à Santiago, où plus de 1,2 million de personnes ont gagné la plaza Italia et l’Alameda, l’avenue qui mène au palais présidentiel.

« C’est la première fois que l’on voit ça depuis la manifestation pour le non au référendum de Pinochet, en 1988 », souligne Julio Pinto, historien de l’université de Santiago du Chili. A l’époque, plus de 1 million de personnes étaient descendues dans les rues de la capitale pour exiger la fin de la dictature militaire (1973-1990), à la veille d’un référendum pour décider du maintien ou non au pouvoir du général Augusto Pinochet. Ce vendredi, alors que le mouvement social dure depuis déjà une semaine, Santiago a connu sa journée la plus intense de mobilisation ­sociale. « Cela montre bien l’ampleur du mécontentement, qui ne faiblit pas », note M. Pinto.

« Trop de demandes urgentes »

Pour Marta Lagos, analyste politique et fondatrice de l’institut de sondages Latinobarometro, « une porte s’est ouverte, et elle ne va pas se refermer de sitôt. La société ­chilienne a accumulé trop de demandes urgentes ». Dans un pays où 1 % de la population, une poignée de milliardaires – parmi lesquels figure le président de droite Sebastian Piñera –, concentre près du tiers des richesses, « l’indignation et le malaise se sont profondément accentués », indique Marco Kremerman, économiste de la Fondation Sol.

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/10/26/mobilisation-historique-au-chili-contre-les-inegalites_6017008_3210.html