Etude Ipsos publiée aujourd'hui : 165.000 enfants sont victimes de viols et violences sexuelles chaque année en France

En France, 130.000 filles et 35.000 garçons subissent chaque année des viols et tentatives de viols. Une étude Ipsos publiée ce lundi montre que les victimes ont 10 ans en moyenne. Totalement vulnérables, et à la merci de leur agresseur, ils se retrouvent souvent piégés dans leur propre famille.

Les enfants victimes de violences sexuelles ont en moyenne 10 ans en France. C'est le constat édifiant que révèle l'enquête. 

[...]

Le constat est effrayant. Ces violences sexuelles subies par les enfants sont, dans plus d'un cas sur cinq (22%), des viols commis par des proches. Dans la majorité des cas ces sont des incestes, c'est à dire une agression commise par un membre de la famille (49%). 

L'agression se déroule en majorité dans le cadre familial (la maison des parents) dans 51% des cas (57% pour un viol). 

L'étude précise aussi, que trois fois sur dix les enfants savent que leur agresseur a déjà abusé de leur sœur, leur frère, ou leur cousin.

https://www.francebleu.fr/infos/societe/les-enfants-victimes-de-viol-et-violence-sexuelles-en-france-ont-en-moyenne-10-ans-1570427467

Il y a 2 heures, January a dit :

En France, 130.000 filles et 35.000 garçons subissent chaque année des viols et tentatives de viols. Une étude Ipsos publiée ce lundi montre que les victimes ont 10 ans en moyenne. Totalement vulnérables, et à la merci de leur agresseur, ils se retrouvent souvent piégés dans leur propre famille.

Les enfants victimes de violences sexuelles ont en moyenne 10 ans en France. C'est le constat édifiant que révèle l'enquête. 

[...]

Le constat est effrayant. Ces violences sexuelles subies par les enfants sont, dans plus d'un cas sur cinq (22%), des viols commis par des proches. Dans la majorité des cas ces sont des incestes, c'est à dire une agression commise par un membre de la famille (49%). 

L'agression se déroule en majorité dans le cadre familial (la maison des parents) dans 51% des cas (57% pour un viol). 

L'étude précise aussi, que trois fois sur dix les enfants savent que leur agresseur a déjà abusé de leur sœur, leur frère, ou leur cousin.

https://www.francebleu.fr/infos/societe/les-enfants-victimes-de-viol-et-violence-sexuelles-en-france-ont-en-moyenne-10-ans-1570427467

 

eh oui! beau record! entre ça et les atteintes sur majeures, nous faisons très fort dans l'ignoble! il faut vraiment être taré pour s'intéresser sexuellement à des enfants!   

On a parfois des enfants qui en parlent, à l'école.

Il y a 2 heures, January a dit :

 

 

Le constat est effrayant. Ces violences sexuelles subies par les enfants sont, dans plus d'un cas sur cinq (22%), des viols commis par des proches. Dans la majorité des cas ces sont des incestes, c'est à dire une agression commise par un membre de la famille (49%). 

L'agression se déroule en majorité dans le cadre familial (la maison des parents) dans 51% des cas (57% pour un viol). 

L'étude précise aussi, que trois fois sur dix les enfants savent que leur agresseur a déjà abusé de leur sœur, leur frère, ou leur cousin.

https://www.francebleu.fr/infos/societe/les-enfants-victimes-de-viol-et-violence-sexuelles-en-france-ont-en-moyenne-10-ans-1570427467

 

ET combien d'adultes qui savent, dans l'entourage de ces enfants, et qui se taisent?

Honte à eux...

Dans un cas comme ça, je suis pour la méthode anglo-saxonne du name and shame.

Quand je vois que des gens profèrent des menaces de mort à qui chasse des animaux en Afrique, je me dis que le "name & shame" c'est vraiment pas possible. La notion de lynchage me rebute complètement de toute façon, même pour les abuseurs de gamins. 

On observe ces chiffres avec effroi. D'autant plus quand on a eu des témoignages de personnes qui ont été victimes de pédophilie.

Un délinquant sexuel est très souvent un grand manipulateur. C'est là que se trouve le comble de la perversité. Non seulement la victime vient de subir quelque chose d'atroce (et parfois, elle le subit de façon régulière), mais en plus, l'agresseur va, par différentes techniques de manipulation, obtenir le silence de sa victime.

Ce sentiment d'avoir été sali, cette honte ressentie parce que ça relève de l'intime, cette confiance trahie que l'enfant devait pouvoir offrir l'adulte, cet adulte qui est normalement là pour le protéger, et le poids de la culpabilité vient s'ajouter, car l'agresseur dira souvent à sa victime "ce qui t'arrive, c'est de ta faute, tu l'as cherché, tu l'as voulu". Comment parler lorsqu'on ressent cela ? Et à qui en parler ? Est-ce que l'écoutant que je vais trouver n'est pas lui aussi un déséquilibré ? Et quelles conséquences ? Vais-je être retiré à ma famille ? Peut-être même que les autres, apprenant cela me traiteront de "catin".

A part en parler, pour que les victimes cessent de croire que ce qui leur arrive est de leur faute, pour encourager à la plainte, pour prévenir, on ne peut rien faire.

Prévenir... La société évolue. Les pédo-prédateurs aussi. C'est sur le nouveau réseau social branché où sont tous les jeunes qu'ils cherchent désormais  leurs proies : tiktok.

Mais jeter en pâture le nom d'un pédophile est sûrement une des dernières choses à faire.

Tous les pédophiles ne sont pas des criminels, si on nomme pédophile celui (ou celle d'ailleurs) qui ressent une attirance sexuelle pour des enfants. Le crime n'est pas dans le fantasme, il est dans sa concrétisation ou la recherche de sa concrétisation. Il existe aussi des pédophiles conscients du mal qu'ils feraient et qui s'interdisent eux-même de faire du mal. Ces gens-là sont en souffrance aussi : ce sont des frustrés sexuels qui savent qu'ils demeureront frustrés, et qui préfèrent le rester.