Le jugement

il y a 6 minutes, Zerethoustre a dit :

 

Hé bien, le préconscient ne faisait pas parti de mon vocabulaire. Vous me permettez de l'enrichir.

"La conscience du corps". Parleriez-vous des instincts, ou de ce qui nous permet de savoir, par exemple, avant même d'avoir goûté un champignon, s'il est vénéneux ou pas ? En somme, parlez-vous de la génétique et de la somme d'informations que nos cellules transportent ?

Je ne suis pas spécialiste de la psychanalyse, loin d là, même si j'ai lu énormément là dessus, de Freeud à Lacan.

Ce que je crois avoir compris, c'est que le conscient, on le comprend. Il st actuel. j'ai conscience de telle ou telle chose. (Ce qui n'exclue pas qu'on se mente et se dise conscient de ce dont on n'a pas vraiment conscience.)

Donc, le conscient, c'est top chrono : maintenant, en ce moment.

Le préconcient c'est tout ce qui peut devenir conscient. C'est une réserve. Presque il suffit d'y penser. Et rien n'empêche d'y penser à l'occasion. Le souvenir.

L'inconscient, lui est opaque. Mais il a deux formes ou deux parties je crois :

l'inconscient de base, le ça on pourrait dire. Le cerveau reptilien (!) Des fonctions et des pulsions vitales... La faim, la soif, "l'obligation" ou le désir de reproduction (sexe)... qui restent inexplicables (c'est ça le réel, notre réel).

Inconscient de base auquel viennent s'ajouter (et c'est surtout là que l'inconscient se modifie, évolue @Don Juan) Tout le matériel vécu, survenu accidentellement, dans notre vie, qui pourrait être conscient, mais qui pour des "raisons psychiques" se retrouve censuré et donc perdu pour la conscience.

Pour moi c'est ce processus de censure, de refoulement qui mériterait des recherches. On dit bien de telle ou telle chose qu' "on ne peut pas la supporter", mais de là à l'effacer de notre conscience, vraiment, ça reste un mystère. Il y a des mécanismes pourtant très efficaces qu'on ne comprend pas du tout. L’inconscient, nourri par un mécanisme inconscient !

il y a 19 minutes, Don Juan a dit :

Non, je ne pensais pas aux instincts, ceux-ci sont pour moi des programmes, qu'on peut en effet lier à la génétique, bien qu'on puisse avoir une action pour les modifier, toucher à la "mémoire" génétique, c'est toucher aux "temps".

La "conscience du corps" c'est tout ce qui fait agir ou réagir le corps face aux phénomènes internes et externes, c'est à dire ses fonctionnements basiques, comme la circulation du sang, le système immunitaire, le rythme cardiaque, la digestion, la respiration, etc etc. Elle "gère" l'organisme pour lui permettre de dépasser les obstacles qu'il rencontre.

Je vois très bien de quoi vous parlez. Je nomme ça "l'intelligence du corps", et n'ai jamais pensé à nommer ça "le subconscient".

il y a 2 minutes, Blaquière a dit :

Je ne suis pas spécialiste de la psychanalyse, loin d là, même si j'ai lu énormément là dessus, de Freeud à Lacan.

Ce que je crois avoir compris, c'est que le conscient, on le comprend. Il st actuel. j'ai conscience de telle ou telle chose. (Ce qui n'exclue pas qu'on se mente et se dise conscient de ce dont on n'a pas vraiment conscience.)

Donc, le conscient, c'est top chrono : maintenant, en ce moment.

Le préconcient c'est tout ce qui peut devenir conscient. C'est une réserve. Presque il suffit d'y penser. Et rien n'empêche d'y penser à l'occasion. Le souvenir.

L'inconscient, lui est opaque. Mais il a deux formes ou deux parties je crois :

l'inconscient de base, le ça on pourrait dire. Le cerveau reptilien (!) Des fonctions et des pulsions vitales... La faim, la soif, "l'obligation" ou le désir de reproduction (sexe)... qui restent inexplicables (c'est ça le réel, notre réel).

Inconscient de base auquel viennent s'ajouter (et c'est surtout là que l'inconscient se modifie, évolue @Don Juan) Tout le matériel vécu, survenu accidentellement, dans notre vie, qui pourrait être conscient, mais qui pour des "raisons psychiques" se retrouve censuré et donc perdu pour la conscience.

Pour moi c'est ce processus de censure, de refoulement qui mériterait des recherches. On dit bien de telle ou telle chose qu' "on ne peut pas la supporter", mais de là à l'effacer de notre conscience, vraiment, ça reste un mystère. Il y a des mécanismes pourtant très efficaces qu'on ne comprend pas du tout. L’inconscient, nourri par un mécanisme inconscient !

 

Il y a des choses intéressantes ici, dans ces mots, j'espère trouver le temps d'y revenir.

Parmi toutes les définitions de la conscience sur lesquelles on pourrait sûrement s'accorder, il y en a une que j'aime bien, la conscience est un "véhicule".

il y a 3 minutes, Don Juan a dit :

Il y a des choses intéressantes ici, dans ces mots, j'espère trouver le temps d'y revenir.

Parmi toutes les définitions de la conscience sur lesquelles on pourrait sûrement s'accorder, il y en a une que j'aime bien, la conscience est un "véhicule".

Pas con ! ça expliquerait que ce véhicule "débarque" ce qu'il pense qui l'empêche d'avancer !

En tout cas, ce qui est sûr c'est que la conscience est une dynamique, un phénomène "qui se produit" dans un moment donné...

Le 02/10/2019 à 14:16, Don Juan a dit :

la conscience est un "véhicule".

un véhicule a un conducteur, et qui alors conduit la conscience ? un véhicule contient des choses, qu'est-ce que la conscience contient ?

Il y a 8 heures, g.champion a dit :

un véhicule a un conducteur, et qui alors conduit la conscience ? un véhicule contient des choses, qu'est-ce que la conscience contient ?

Voila deux bonnes questions qui devaient être posées. Voulez-vous une vision du monde onirique ?

Se pourrait-il que ce soit une force interne ? J'ai du mal à concevoir une autre force que la conscience, qui plus est, de nature à piloter une force telle que la conscience, si l'on veut bien ne pas voir dans les programmes une réelle force autonome.

Je me tournerais donc vers l'extérieur, mais que peut-il y avoir à l'extérieur d'autre que la conscience ?

J'en produis donc l'hypothèse, à vérifier, que la conscience qui est à l'extérieur fait se "mouvoir" la conscience qui est à l'intérieur.

Qui y a t-il entre intérieur et extérieur si ces deux-là sont la conscience  ?

Un amas de matériaux organisés que l'on appelle le "corps", souvent assujetti au "moi", Moi et mon corps sommes allés en vacance à Ibiza.

Que contient la conscience ? J'ai peut-être une hypothèse mais vous allez la trouver probablement "fumeuse".

La conscience contient la Règle. La conscience extérieure rétablit l'ordre selon la règle, comme des "mises à jour permanentes", dans son alignement avec la conscience intérieure qui s'altère et se désordonne sous l'effet des actions générées par les nombreux programmes indépendants qui animent l'organisme.

Il y a 10 heures, Lasko a dit :

Qui est l'auteur de cette "vision d'Ezechiel" ?

C'est Bernard Picart et c'est une illustration d'une bible Hollandaise (17eme siècle).

il y a 28 minutes, Lasko a dit :

C'est Bernard Picart et c'est une illustration d'une bible Hollandaise (17eme siècle).

 

 

Oui, 17ème c'était simple, mais Picart, connais pas.

Tu l'as publiée en écho de mon post dernier ou rien à voir?

Oui, en écho à ton dernier post.

De l'autre côté du monde, la vision d'Atlanxochitl c'est un peu pareil, à quelques détails près. Un aigle ici, des commandements par là. Bref! 

C'est un chemin très éloigné de celui engagé au début de ce thread.

Le 03/10/2019 à 22:50, g.champion a dit :

un véhicule a un conducteur, et qui alors conduit la conscience ? un véhicule contient des choses, qu'est-ce que la conscience contient ?

La conscience, c’est l’ordinateur de bord du robot biologique humain. C’est lui qui fait réagir l’être humain en fonction des informations intérieures et extérieures fournies par les capteurs (les sens) avec ses programmes de base (instinct, pulsions,…) mais aussi ceux mis en place par l’éducation, apprentissages…

Il y a 15 heures, nolibar a dit :

C’est lui qui fait réagir l’être humain en fonction des informations

la conscience est la réaction (une sorte de monde qui apparait et que l'on nomme veille) ou bien est-ce elle qui décide, comme quand je décide de lever volontairement la main pour demander la parole ?

J'accorde une certaine valeur à cette musique de Serge Gainsbourg par rapport à son illustration des jugements péjoratifs paradoxaux, malgré sa sordide extravagance. Elle me paraît particulièrement représentative de l'opposition amour/mépris. (La haine s'apparentant d'après moi plutôt à un violent mépris.) Elle souligne d'autre part que le mépris est un des moteurs essentiels de la compassion, qu'il cible ou non l'objet de la compassion lui-même à travers ce qui lui nuit. Mais aussi que la proximité relationnelle que provoque l'amour peut intensifier en conséquence le potentiel mépris mêlé.