Grenelle contre les violences conjugales: l’espoir d’un «plan Marshall»

il y a 4 minutes, 120lola120 a dit :

C'est sa 5ème condamnation 

Et le boucler à la 1ère ?

Mais si ça peut donner enfin à la victime le temps de se soigner ...

La victime, elle l'aime....

il y a 3 minutes, Dzag a dit :

La victime, elle l'aime....

T'as lu ça où ? (j'ai pas eu l'article en entier )

« Je ne l’ai pas attrapée au cou, je ne l’ai pas menacée avec un couteau. »

Visiblement, le prévenu qui comparaissait ce mercredi 25 septembre 2019 devant le tribunal de Laval n’a pas bien compris la gravité de ses gestes.

Le 2 septembre, les policiers de Laval étaient intervenus pour une dispute au sein du couple. Il est reproché au prévenu d’avoir attrapé le bras de sa victime avec violence et de lui avoir asséné deux gifles.

Pas à son coup d’essai

L’homme ne reconnaît pas en ces gestes des faits de violence. Il n’en est pas non plus à son coup d’essai. Le trentenaire qui vivait avec sa compagne depuis cinq mois a déjà été condamné à quatre reprises pour des violences conjugales. Sans oublier quatorze autres condamnations judiciaires pour délits routiers et vols.

La maladie alcool

Cette affaire s’est déroulée, comme malheureusement trop souvent, sur fond d’alcool. L’avocat du prévenu a bien souligné la violence de la victime qui a aussi donné une gifle, mais il a également vivement invité son client à se faire soigner.

« Tant qu’il aura un problème d’alcool, il ne s’en sortira pas. »

Le tribunal a finalement condamné le prévenu à six mois de prison et ordonné son maintien en détention. Un sursis de quatre mois a également été révoqué.

Un poivrot délinquant  mais tellement "aimable"...

il y a 15 minutes, 120lola120 a dit :

T'as lu ça où ? (j'ai pas eu l'article en entier )

 

Dans un article... il est parti de la salle en disant qu'il l'aimait, elle lui a crié "je t'aime" 

Sacrée victime....

il y a 31 minutes, 120lola120 a dit :

« Je ne l’ai pas attrapée au cou, je ne l’ai pas menacée avec un couteau. »

Visiblement, le prévenu qui comparaissait ce mercredi 25 septembre 2019 devant le tribunal de Laval n’a pas bien compris la gravité de ses gestes.

 

Le 2 septembre, les policiers de Laval étaient intervenus pour une dispute au sein du couple. Il est reproché au prévenu d’avoir attrapé le bras de sa victime avec violence et de lui avoir asséné deux gifles.

Pas à son coup d’essai

L’homme ne reconnaît pas en ces gestes des faits de violence. Il n’en est pas non plus à son coup d’essai. Le trentenaire qui vivait avec sa compagne depuis cinq mois a déjà été condamné à quatre reprises pour des violences conjugales. Sans oublier quatorze autres condamnations judiciaires pour délits routiers et vols.

La maladie alcool

Cette affaire s’est déroulée, comme malheureusement trop souvent, sur fond d’alcool. L’avocat du prévenu a bien souligné la violence de la victime qui a aussi donné une gifle, mais il a également vivement invité son client à se faire soigner.

 

« Tant qu’il aura un problème d’alcool, il ne s’en sortira pas. »

Le tribunal a finalement condamné le prévenu à six mois de prison et ordonné son maintien en détention. Un sursis de quatre mois a également été révoqué.

 

Un poivrot délinquant  mais tellement "aimable"...

Condamné à 4 reprises pour violences conjugales, il devenait plus qu'urgent de le mettre derrière les barreaux.

L'alcool n'est pas une excuse, à mon sens, plutôt un facteur aggravant. 

relevé sur MSN info

Il est sûr qu'elle en gardera une grave blessure psychique, au moins.

il y a 45 minutes, Léna-Postrof a dit :

Condamné à 4 reprises pour violences conjugales, il devenait plus qu'urgent de le mettre derrière les barreaux.

L'alcool n'est pas une excuse, à mon sens, plutôt un facteur aggravant. 

En effet, quand on sait que l'on a l'alcool mauvais.. on ne boit plus!

Ce n'est en rien, une circonstance atténuante.

Ça s'appelle "Paroles pour renaître". J'avais allumé la télé par hasard. C'était sur la 25.

C'est un documentaire sur les femmes battues  et sur une structure pour hommes violents.

Dans le Nord. Dunkerque et Arras.

Il a été montré plusieurs cas déchirants de femmes fuyant dans des structures refuges avec des petits enfants. L'une en avait 4. Une autre s'était pris un coup de carabine dans la joue et la machoire et il fallait qu'elle aille au procès d'Assises, le type n'avait pas avoué et avait fait appel d'une condamnation à 15 ans. Il lui fallait revivre ça pendant 3 jours. mais il a avoué. 15 ans, donc. Il lui avait écrit qu'il l'aimait. Une horreur à entendre pour elle car il ne voulait pas la lâcher, la pauvre proie.

Une autre se voyait remettre un téléphone "grand danger", relié directement à la police, son ex étant en fuite et rôdant autour.

Puis la structure pour hommes violents.

Avec des thérapies de petit groupe .  Des brutes effrayantes, minimisant leurs violences.

J'ai pensé que ce n'était pas une heure de grande audience, 4 h du mat.

Aujourd'hui j'ai tenté de voir en replay. Vu quelques bribes.

Ce documentaire date de 2014.

C'est la 1ère cause de mortalité des femmes en Europe.

Le nombre d'enfants témoins est d'un ou 2 millions, je ne sais plus.

Des magistrats ont mis ça sur pied avec des petites associations. Merci.

Qu'est-ce qui a été fait depuis ?

Combien de mortes depuis?

Combien d'enfants démolis ?

220 000 victimes par an. et le décompte des mortes.

Honte !

Le moment Meurice : 

Bon on en est où là ??

Les propositions des groupes de travail dévoilées le 28 octobre

Chaque année, plus d'une femme tous les trois jours est tué par son compagnon ou ex-compagnon.

Ah bah toujours au même point..... 

M. Schiappa recevra tous les groupes de travail pour qu'ils lui « restituent leurs travaux et propositions », a-t-il été précisé. La conclusion du Grenelle aura lieu « comme prévu » le 25 novembre, à l'occasion de la journée pour l'élimination des violences faites aux femmes.

Ok... 

Le gouvernement a lancé le 3 septembre à Matignon une « mobilisation » pour lutter contre le fléau des violences conjugales. Chaque année, plus d'une femme tous les trois jours est tué par son compagnon ou ex-compagnon et près de 270 000 femmes sont victimes de violences.

https://www.ouest-france.fr/politique/marlene-schiappa/grenelle-des-violences-conjugales-les-propositions-des-groupes-de-travail-devoilees-le-28-octobre-6550752

On a bien compris....

Le 29/09/2019 à 00:10, 120lola120 a dit :

Combien d'enfants démolis ?

L'alcool, "grand absent" du Grenelle des violences conjugales

[...]

Les associations réclament l'application d'une obligation de soins par la justice, un plan de soutien aux proches aidants de malades alcooliques ainsi qu'une campagne nationale d'information sur les répercussions de la maladie alcoolique sur l'entourage.  La création d'un registre des violences liées à l'alcool et aux psychotropes (avec leurs dosages systématiques) et l'analyse précise du rôle de ces consommations dans les féminicides sont préconisées pour mieux cerner l'ampleur du phénomène.

Les spécialistes demandent en outre le renforcement d'actions contre l'abus d'alcool qui ont fait leurs preuves. Par exemple, en Australie, une réduction de une heure et trente minutes d'ouverture des bars le soir a diminué de plus d'un tiers les violences de toutes sortes, relève le Pr Laurent Bègue, expert psycho-sociologue.

https://www.europe1.fr/societe/lalcool-grand-absent-du-grenelle-des-violences-conjugales-3926633

Et on ne parle toujours que des féminicides... Allez, je vais juste citer Aïda, vous vous souvenez d'Aïda ?  Elle avait été reconnue co-responsable des violences de son mari parce-qu'elle était rentrée chez elle contre les conseils de la police. Et du coup, son mari l'a jetée par la fenêtre. Aïda est paraplégique aujourd'hui, et on ne parle que des féminicides pendant ce grenelle..

Bon... Eh bien c'est aujourd'hui que le grenelle rend ses conclusions.

"Aucune victime ne doit plus repartir sans connaître ses droits et savoir où trouver du soutien", tranche Marlène Schiappa, qui estime que les policiers et gendarmes sont "parfois démunis devant les violences conjugales". Elle révèle qu'une "grille d'évaluation du danger" est en cours d'élaboration par le ministère de l'Intérieur, en collaboration "avec des associations".

Définir les "suicides forcés" dans la loi ?

réquisitionner les armes à feu ?

Et autres : 

https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/grenelle-des-violences-conjugales-schiappa-veut-un-protocole-clair-pour-l-accueil-des-victimes-par-les-policiers-et-les-gendarmes_3679419.html

On saura l'année prochaine si on a avancé ou pas. Moi je n'y crois pas. Dans tout ce que je lis il n'y a rien qui soit mis en place pour lutter à la racine, alors tout ça, c'est vain. 

il y a 16 minutes, January a dit :

Bon... Eh bien c'est aujourd'hui que le grenelle rend ses conclusions.

"Aucune victime ne doit plus repartir sans connaître ses droits et savoir où trouver du soutien", tranche Marlène Schiappa, qui estime que les policiers et gendarmes sont "parfois démunis devant les violences conjugales". Elle révèle qu'une "grille d'évaluation du danger" est en cours d'élaboration par le ministère de l'Intérieur, en collaboration "avec des associations".

Définir les "suicides forcés" dans la loi ?

réquisitionner les armes à feu ?

Et autres : 

https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/grenelle-des-violences-conjugales-schiappa-veut-un-protocole-clair-pour-l-accueil-des-victimes-par-les-policiers-et-les-gendarmes_3679419.html

 

On saura l'année prochaine si on a avancé ou pas. Moi je n'y crois pas. Dans tout ce que je lis il n'y a rien qui soit mis en place pour lutter à la racine, alors tout ça, c'est vain. 

L'article commence par un contre-sens..habituel en politique...les conclusions vont être remises aujourd'hui à la ministre..ministre qui pourtant annonce déjà qu'elle va retenir certaines propositions...qu'elle n'est pas censée connaitre....

Est-ce le ministère qui a "inspiré" les conclusions... Espérons qu'elle ne va pas nous faire le coup de la surprise des mesures proposées...

Sur le fond ces quelques mesures pourront avoir un certain impacte, et toute vie sauvée, toute violence stoppée rapidement est un plus, c'est une évidence...

Attendons le rapport complet pour savoir s'il y a du préventif, de l'éducation, etc....

il y a 29 minutes, libredeparler a dit :

Attendons le rapport complet pour savoir s'il y a du préventif, de l'éducation, etc....

Mouais, c'est vrai. J'suis remontée, je critique trop vite.

Il y a 2 heures, January a dit :

On saura l'année prochaine si on a avancé ou pas. Moi je n'y crois pas. Dans tout ce que je lis il n'y a rien qui soit mis en place pour lutter à la racine, alors tout ça, c'est vain. 

Qu'est-ce que tu proposerais pour "lutter à la racine", avec les moyens, budgets actuels?

J'ai peur qu'on mette des pansements sur des jambes de bois, tout le monde le sait, c'est l'éducation qui ne va pas, les parents maltraitants etc... Et à aucun moment pendant le grenelle on a parlé protection de l'enfance. Ca me rend dingue ! !

J'ai été contactée pour intervenir à la consultation/conférence du grenelle dans mon département, je me suis retrouvée avec quelqu'un qui déblatérait des propos lunaires et j'ai fini par l'envoyer balader. Ca m'a refroidie, à ce moment-là je me suis persuadée que tout ça ne servait à rien.

On parle enfin du retrait de l'autorité parentale en cas de maltraitance sur conjoint. C'est un bon début ! Car non, on ne peut pas être un bon parent en collant des tartes à son conjoint(e).

Il y a 4 heures, January a dit :

"Aucune victime ne doit plus repartir sans connaître ses droits et savoir où trouver du soutien", tranche Marlène Schiappa

Elle a oublié de préciser: victime féminine.

Ah non, suis je bête, pour elle, une victime est de facto féminine.