Aller au contenu

Grenelle contre les violences conjugales: l’espoir d’un «plan Marshall»

Noter ce sujet


January

Messages recommandés

Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 086 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Eloignement et s'il n'a nulle part où aller ? C'est lui qu'on héberge alors ? On lui met un bracelet et il sait où se trouve sa femme. S'il veut la tuer il la tuera, avec ou sans bracelet. Comme ceux qui purgent hors les murs sous bracelet. Il y a toujours une proportion que ça n'empêche pas de récidiver. Il ne doit pas savoir où se trouve sa femme, c'est ça la sécurité, on veut protéger réellement le conjoint battu ou non ? 

C'est très difficile de trouver des solutions viables, il arrive aussi que le conjoint soit écroué, condamné, le divorce prononcé, l'autorité parentale retirée, et...un beau matin, des mois ou années plus tard, il poignarde son ex-femme sur un parking.

il y a 29 minutes, 120lola120 a dit :

Et ça dépend de l'état des victimes, femme et enfants.

Je dirais plutôt que ça dépend de la situation et des motivations de chacun des membres du couple.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 120 LOLA 120, 106ans Posté(e)
120lola120 Membre 3 108 messages
106ans‚ 120 LOLA 120,
Posté(e)
il y a 14 minutes, January a dit :

S'il veut la tuer il la tuera,

Ton optimisme me confond...

Je suis plus sur les maltraitances. C'est la base. Et la porte ouverte au reste.

Bon... des protections à court terme, ça peut éviter des drames.

J'attendrai avec intérêt ton avis su l'émission.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 086 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)
il y a 21 minutes, 120lola120 a dit :

Ton optimisme me confond...

Malheureusement je crains que quand on en arrive à un tel niveau de non-gestion de sa frustration, la blessure narcissique est tellement importante que quand on a une idée aussi terrible, le risque est grand de la mettre à exécution (sans mauvais jeu de mot). 

il y a 27 minutes, 120lola120 a dit :

J'attendrai avec intérêt ton avis su l'émission.

Je reviendrai poster dès que je l'aurais vue.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 025 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 9 heures, jacky29 a dit :

Léna, ces types ne réagissent qu'à la peur. vous préférez qu'ils se mettent à martyriser leurs gosses car ils verront en eux leur mère tuée par eux-mêmes? ils sont violents et ils aiment ça! on s'en débarrasse! il y a peu, j'ai vu l'interview d'un père d'une jeune femme tuée par son conjoint, quand il a été arrêté, il était en train de battre sa nouvelle "amie". 

j'aime beaucoup ma petite boule de poil mais si un jour, elle attrapait la rage, je l'abattrais moi-même. et je ne plaisante pas, Léna! ceci pour montrer que la violence même due à une maladie ne doit pas être ignorée car rien ne peut changer les choses, il n'y a pas de traitement.   

Je sais bien que vous croyez fermement en vos propos. Seulement, tous les profils ne se ressemblent pas, jacky. Toutes les histoires sont différentes. La violence est multi-factorielle et résulte, en plus du reste, d'une culture dégradée, dégradante pour la Femme, d'une éducation arriérée. Parfois seulement ou complètement. Il est possible d'agir sans envoyer ad patres ces hommes (promis), simplement en opérant un travail de fond, au niveau sociétal, par voie d'éducation. Et pour les autres, s'il n'y a pas de traitement, nous pouvons espérer qu'il y en ait un, un jour, et les garder en attendant, sous contrôle (prison, bracelet électronique). 

Ma mère fut une femme battue. La violence a fait partie de notre quotidien pendant cinq longues années (ma petite soeur n'en a pas vécu une entière). Assez, pour que je grandisse trop rapidement -et dans l'inquiétude-, développe un sentiment de sur protection envers ma mère et condamne depuis, toutes violences à l'endroit des femmes, dont la propagande patriarcale de mes genoux, contribuant largement à la misogynie ambiante. Soyez assurée que les violences faites aux femmes m'inspirent le plus profond dégoût. L'avoir côtoyée de trop près m'a, d'autre part, amenée à développer une véritable rage de vivre. J'ai toujours eu le souci de ne pas reproduire les mêmes schémas que ma mère et m'y suis toujours fermement tenue. 

Pendant cinq longues années, mon beau-père nous a abreuvées de discours misogynes et racistes (cela va bien trop souvent de paire) quotidiens, et a rouée ma mère de coups, parfois au visage, sous les applaudissements de son paternel et de son grand papa. Une femme "ça se corrigeait et se dressait", tradition familiale oblige. Le père travaillait dans la police et avait assuré à l'époque (fin des années 80) qu'aucun de ses collègues n'iraient dans le sens de ma mère, que c'était peine perdue, qu'on lui prendrait ses filles, pour en donner la garde aux pères respectifs.

Seule la peur de voir mon propre père lui tomber dessus, a empêché cet homme de faire également de moi une enfant battue. Beaucoup de mes jouets ont été détruits, pour compenser sans doute. Il me tenait ensuite au silence. Ma propre mère me demandait également de ne rien ébruiter, afin de nous protéger d'éventuelles représailles. Je lui ai souvent demandé pourquoi il battait ma mère, d'arrêter. Pour lui, il était tout à fait naturel de "redresser ce qui devait l'être, il en était de son devoir de chef de la famille" et j'ai eu souvent la désagréable sensation qu'il prenait ma mère pour une jument ou une chienne. La plupart de l'entourage savait. Vers la fin du règne du croque-mitaine, mon père a finalement eu des mots avec lui. L'autre tremblait, c'était stupéfiant. 

Me reviennent des scènes tantôt affreuses où il fallait se cacher et courir aussi vite que je le pouvais chez mes grands-parents (vivant à deux pâtés de maison) si ça tournait vraiment mal. Tantôt grotesques, où l'une de mes tantes tordait sur la tête de l'indigent, un parapluie, afin de nous laisser un peu d'avance pour filer. Nous nous sommes échappées plusieurs fois. Il nous a parfois mis à la porte de notre propre logement (le bail était au nom de ma mère). Je nous revoie, déambuler, aux aurores, toutes les trois, ma mère, le bras couvert de bleus, la petite emmaillotée dans celui qui était encore valide. J'en faisais de même avec mon "Panpan", espérant trouver de l'aide auprès de nos proches. 

Si mes grands-parents maternels n'ont jamais apprécié le père de ma petite soeur et ont souvent mis ma mère en garde ; à partir du moment où elle fut mariée, il lui fallait constamment respecter son serment et retourner chez nous. Nous pouvions rester à dîner, rester coucher une nuit mais surtout pas plus. Enfin moi seulement et "la petite", nous aurions pu plus. Mes grands-parents pouvaient être aimables, admirables sur d'autres plans, mais franchement pas sur celui-là. Ils soutenaient aussi l'idée qu'une femme qui avait déjà deux filles, de pères différents, mariée, à l'église qui plus est, n'aurait jamais plus aucune chance de trouver un homme dans sa vie. Selon eux, les hommes la rejetteraient, et nous avec. Marrant de voir la vie d'une femme, sa réalisation, son bien-être, simplement en fonction de l'homme, de son bon vouloir. Ils avaient tort. 

Tout homme, même violent, se quitte. Toute femme doit impérativement en être certaine. Ce n'est jamais chose facile, et il faut être prudente, mais c'est possible. Après une énième dispute, déclenchée parce que ma mère ne se comportait pas assez comme sa mère à son goût et après avoir fait céder... la porte du salon, cet affreux bonhomme a été embarqué dans le panier à salade. C'est ma mère qui a appelé pour ce faire. C'est marrant comme le fils d'un flic ne bénéficie pas d'immunité, malgré ce qui avait pu nous en être dit.

Ce qui a changé et a été déclencheur ? Il avait menacé d'enlever ma petite soeur, une fois de trop. Oui, c'est aussi un discours que de bons petits français, appartenant même à la fachosphère, sont évidemment capables de tenir. C'est ce même discours que son frère a tenu à sa petite amie à peu près en même temps, avec ce sentiment de toute puissance, caractéristique des salopards (oups), qui était alors enceinte d'une petite fille. Elle a accouché en France, puis elles l'ont finalement toutes deux, quittée (la France et le monstre bis aussi). 

Ma petite soeur n'a aucun souvenir de ces années de violences. Je me suis souvent fâchée, adolescente, alors qu'elle revenait de week-end et reprochait méchamment à ma mère d'avoir quitté son père. Ma mère avait tous les torts, pour elle. Ma soeur a toujours affaire à un père aimant, dévoué -un ange- qui l'est également aujourd'hui pour ses petits-enfants. Il a eu le temps de travailler sa version. Ma mère a souhaité longtemps préserver ma petite soeur. Ce monstre a tenté plusieurs fois de séduire à nouveau ma mère, même alors qu'en couple. J'ai eu peur qu'elle lui cède, parfois. Ce qui est indéniable, c'est que ma soeur aime ses deux parents et ne se serait pas vu vivre sans son père. Il est aussi un idéal pour elle. Rien que de l'écrire, ça me ferait pourtant hurler. Même si ça m'a profondément débecté, longtemps, je pense qu'il est possible d'aimer un parent, d'en avoir besoin pour bien grandir et se construire, en ayant même le sentiment, en sachant bien, que c'est une authentique ordure. 

Il y a 20 heures, bcbg a dit :

Je lis "féminicides , des annonces mais peu de moyens"  . Même si on débloque plus de moyens , ça ne résout pas le problème puisque le problème ce sont ces hommes violents .

Avec  ce qui existe déjà ça ne marche pas sinon on en parlerait pas encore . Alors on trouve quoi , une assurance pour les femmes battues comme j'ai  entendu pour les enfants harcelés à l'école ? 

 

Bien sûr que nous pourrions faire plus avec plus de moyens.

Être dans la proaction et la rééducation de la société, déjà. 

Il est urgent de mettre les femmes en sécurité, dés lors qu'elles portent plainte. Immédiatement, pas dans deux semaines. 

Augmenter les effectifs de police, ne serait pas un luxe également. Former mieux, ceux qui sont déjà en place. 

Ne pas hésiter à faire porter des bracelets électroniques. 

Créer plus de médiation, un service de prise en charge des visites, voire une espèce de zone tampon : il est tout à fait inadmissible que des femmes qui ont été battues, aient encore leurs bourreaux sous leurs yeux, même si ce n'est qu'un week-end sur deux, jusqu'à la majorité des enfants (et même après). 

Modifié par Léna-Postrof
.
  • Merci 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)

Mon frère s'est fait taper dessus par la femme alcoolique et sans papier dont il a reconnu la fille, elle lui a ensuite envoyé des sbires (enfin des maquereaux) pour le menacer et aujourd'hui c'est elle qui occupe un logement payé par le contribuable pour la mettre à l'abri de ses violences à lui, qui n'existent pas mais qu'elle a quand même relatées à la police.

Un de ses camarades s'est fait poignarder avec un couteau de cuisine par sa copine qui visait la gorge mais n'a fait que lui traverser l'avant bras, 7 ans plus tard la justice a qualifié les faits en je ne sais plus quelle connerie, elle lui versera donc 50€ par mois pendant 240 mois en dédommagement d'une tentative de meurtre.

Allez vous chercher des solutions ou à satisfaire votre soif d'idéologie ? La réponse est dans la question, votre caca à vous sent la rose. Les problèmes viennent de l'autre camp, le camp du Mal.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

au lieu de faire des foutaises ,genre ,grenelle il suffit d,appliquer la loi !! j,ai pas mal suivit les émission tv sur ce sujet , mais je me rends compte qu,il y a énormément de couleur parmi les plaignantes,ça ne justifit pas les violences mais il y a des hétnies qui cognent par plaisir     (((si tu ne sais pas pourquoi tu bas ta femme ,elle ,elle le sait))

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 086 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)
Il y a 18 heures, 120lola120 a dit :

J'attendrai avec intérêt ton avis su l'émission.

Je l'ai vue hier soir et j'étais consternée. J'ai eu l'impression de me retrouver 20 ans en arrière quand on a fait éclater les stats de l'inceste et qu'on a parlé en radio et tv, exactement la même chose, les mêmes réflexions. 

Les lois existent et ne sont pas appliquées, les gens sont dans le déni total dans leur grande majorité et ne disent rien, les forces de l'ordre minimisent,  etc etc... 

L'hébergement pour l'agresseur dont on parlait hier a été évoqué, perso je suis d'accord. J'ai mieux compris cette histoire de bracelet, ce n'est pas un bracelet gps lambda, il communique en fait avec l'autre bracelet, je ne m'en souvenais pas. Ca c'est bien, espérons que ce soit mis en place rapidement. 

  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

ouai bon exemple ,je suis dans le tgv a ma place arrive une ancienne compagne qui me reconnait , je dois sauter du tgv ou elle doit tirer le signale d,alarme ))

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
il y a 4 minutes, chatperché a dit :

ouai bon exemple ,je suis dans le tgv a ma place arrive une ancienne compagne qui me reconnait , je dois sauter du tgv ou elle doit tirer le signale d,alarme ))

si les lois qui existes ne sont pas appliquées, c,est tout simplement que ,cette violence eiste dans toutes les classes sociales je dis bien TOUTES LES CLASSES SOCIALES.et on ne peut mettre en prison un juge , un avocat , un policier, un chirurgien  ect ect .en prison ou le condamner.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 086 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)
il y a 16 minutes, chatperché a dit :

ouai bon exemple ,je suis dans le tgv a ma place arrive une ancienne compagne qui me reconnait , je dois sauter du tgv ou elle doit tirer le signale d,alarme ))

De quoi tu parles ??

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Troll Rural, 33ans Posté(e)
doug1991 Membre 7 463 messages
33ans‚ Troll Rural,
Posté(e)

Quand on voit le nombre de femmes qui admirent les connards c'est croire que c'est peine perdu.

  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 120 LOLA 120, 106ans Posté(e)
120lola120 Membre 3 108 messages
106ans‚ 120 LOLA 120,
Posté(e)
il y a 55 minutes, January a dit :

Je l'ai vue hier soir et j'étais consternée. J'ai eu l'impression de me retrouver 20 ans en arrière quand on a fait éclater les stats de l'inceste et qu'on a parlé en radio et tv, exactement la même chose, les mêmes réflexions. 

Les lois existent et ne sont pas appliquées, les gens sont dans le déni total dans leur grande majorité et ne disent rien, les forces de l'ordre minimisent,  etc etc... 

L'hébergement pour l'agresseur dont on parlait hier a été évoqué, perso je suis d'accord. J'ai mieux compris cette histoire de bracelet, ce n'est pas un bracelet gps lambda, il communique en fait avec l'autre bracelet, je ne m'en souvenais pas. Ca c'est bien, espérons que ce soit mis en place rapidement. 

J'ai trouvé que ce C dans l'air montrait au contraire une évolution flagrante des mentalités.

Je regrette aussi que les lois ne soient pas appliquées assez vite et qu'elles soient incomplètes.

Hier, une émission a parlé (trop hâtivement, mais c'est mieux que rien) de ce sujet. Et montré une structure de protection d'urgence pour femmes et enfants en grand danger. Et ensuite, un lieu d'hébergement pour hommes violents. 

Mais c'est toujours provisoire.

Il a été rappelé le N° dédié d'écoute et d'aide, Le 3919. Mais il n'est pas dans les N° d'urgence.

Ah! Il a été montré aussi un document d'archive de 1975 genre"battez vous votre compagne ?"

Les propos qui y étaient tenus (banalisation) sont impensables actuellement.

Dans les 2 émissions, la complicité des familles, voisins, personnes aux courant est dénoncée.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité libredeparler
Invités, Posté(e)
Invité libredeparler
Invité libredeparler Invités 0 message
Posté(e)
il y a 4 minutes, doug1991 a dit :

Quand on voit le nombre de femmes qui admirent les connards c'est croire que c'est peine perdu.

C'est en effet le coeur du problème...un très grand nombre de femmes admirent et vivent avec des machos....

Ces derniers diminueront en nombre, et avec eux la violence conjugale,lorsque les femmes se tourneront vers d'autres hommes!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 086 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)
il y a 13 minutes, 120lola120 a dit :

J'ai trouvé que ce C dans l'air montrait au contraire une évolution flagrante des mentalités.

Je regrette aussi que les lois ne soient pas appliquées assez vite et qu'elles soient incomplètes.

Hier, une émission a parlé (trop hâtivement, mais c'est mieux que rien) de ce sujet. Et montré une structure de protection d'urgence pour femmes et enfants en grand danger. Et ensuite, un lieu d'hébergement pour hommes violents.  

Mais c'est toujours provisoire.

Il a été rappelé le N° dédié d'écoute et d'aide, Le 3919. Mais il n'est pas dans les N° d'urgence.

Ah! Il a été montré aussi un document d'archive de 1975 genre"battez vous votre compagne ?"

Les propos qui y étaient tenus (banalisation) sont impensables actuellement.

Dans les 2 émissions, la complicité des familles, voisins, personnes aux courant est dénoncée.

Bah nous sommes plutôt d'accord en fait.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 120 LOLA 120, 106ans Posté(e)
120lola120 Membre 3 108 messages
106ans‚ 120 LOLA 120,
Posté(e)
il y a 5 minutes, January a dit :

Bah nous sommes plutôt d'accord en fait.

Bien sûr ! Tu en doutais ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 47ans Posté(e)
bcbg Membre 10 855 messages
Mentor‚ 47ans‚
Posté(e)

Pourquoi ne pas mettre en place le système de famille d'accueil moyennant une petite participation financière . Comme on fait pour les enfants enlevés à des mauvais parents (hum ça me gène d'écrire parents pour des gens pareils)

Ce moyen serait moins coûteux , des gens seraient très heureux de se rendre utiles et ça permettrait aussi dans le cas où il y a des enfants de voir que la vie n'est pas que violence !

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 120 LOLA 120, 106ans Posté(e)
120lola120 Membre 3 108 messages
106ans‚ 120 LOLA 120,
Posté(e)
il y a 11 minutes, bcbg a dit :

Pourquoi ne pas mettre en place le système de famille d'accueil moyennant une petite participation financière . Comme on fait pour les enfants enlevés à des mauvais parents (hum ça me gène d'écrire parents pour des gens pareils)

Ce moyen serait moins coûteux , des gens seraient très heureux de se rendre utiles et ça permettrait aussi dans le cas où il y a des enfants de voir que la vie n'est pas que violence !

Pour qui ? Pour le tabasseur ? Ou pour une victime en danger potentiel avec souvent des enfants ?

Ça pourrait présenter de l'intérêt pour des femmes enfants démunies et il y en a.

Peut être une possibilité à moyen terme pour certaines.

 C'est encore la victime qui est expulsée de sa vie .

mais il y a du coeur dans cette idée.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 47ans Posté(e)
bcbg Membre 10 855 messages
Mentor‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, 120lola120 a dit :

Pour qui ? Pour le tabasseur ? Ou pour une victime en danger potentiel avec souvent des enfants ?

Ça pourrait présenter de l'intérêt pour des femmes enfants démunies et il y en a.

Peut être une possibilité à moyen terme pour certaines.

 C'est encore la victime qui est expulsée de sa vie .

mais il y a du coeur dans cette idée.

 

Pour les femmes puisqu'on parle d'hébergement d'urgence 

Oui je suis d'accord que ce sont toujours les victimes qui doivent fuir , mais c'est ce qui est prévu depuis un moment alors j'ai pensé que c'était pas mal que ces femmes , mais surtout les enfants puissent découvrir  un climat sans violence. Même si c'est à la campagne en attendant de voir l'évolution de l'histoire .

Pour le mec en principe il  devrait se retrouver en prison et non pas rester chez lui ;)

Modifié par bcbg
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
Il y a 19 heures, Léna-Postrof a dit :

Je sais bien que vous croyez fermement en vos propos. Seulement, tous les profils ne se ressemblent pas, jacky. Toutes les histoires sont différentes. La violence est multi-factorielle et résulte, en plus du reste, d'une culture dégradée, dégradante pour la Femme, d'une éducation arriérée. Parfois seulement ou complètement. Il est possible d'agir sans envoyer ad patres ces hommes (promis), simplement en opérant un travail de fond, au niveau sociétal, par voie d'éducation. Et pour les autres, s'il n'y a pas de traitement, nous pouvons espérer qu'il y en ait un, un jour, et les garder en attendant, sous contrôle (prison, bracelet électronique). 

Ma mère fut une femme battue. La violence a fait partie de notre quotidien pendant cinq longues années (ma petite soeur n'en a pas vécu une entière). Assez, pour que je grandisse trop rapidement -et dans l'inquiétude-, développe un sentiment de sur protection envers ma mère et condamne depuis, toutes violences à l'endroit des femmes, dont la propagande patriarcale de mes genoux, contribuant largement à la misogynie ambiante. Soyez assurée que les violences faites aux femmes m'inspirent le plus profond dégoût. L'avoir côtoyée de trop près m'a, d'autre part, amenée à développer une véritable rage de vivre. J'ai toujours eu le souci de ne pas reproduire les mêmes schémas que ma mère et m'y suis toujours fermement tenue. 

Pendant cinq longues années, mon beau-père nous a abreuvées de discours misogynes et racistes (cela va bien trop souvent de paire) quotidiens, et a rouée ma mère de coups, parfois au visage, sous les applaudissements de son paternel et de son grand papa. Une femme "ça se corrigeait et se dressait", tradition familiale oblige. Le père travaillait dans la police et avait assuré à l'époque (fin des années 80) qu'aucun de ses collègues n'iraient dans le sens de ma mère, que c'était peine perdue, qu'on lui prendrait ses filles, pour en donner la garde aux pères respectifs.

Seule la peur de voir mon propre père lui tomber dessus, a empêché cet homme de faire également de moi une enfant battue. Beaucoup de mes jouets ont été détruits, pour compenser sans doute. Il me tenait ensuite au silence. Ma propre mère me demandait également de ne rien ébruiter, afin de nous protéger d'éventuelles représailles. Je lui ai souvent demandé pourquoi il battait ma mère, d'arrêter. Pour lui, il était tout à fait naturel de "redresser ce qui devait l'être, il en était de son devoir de chef de la famille" et j'ai eu souvent la désagréable sensation qu'il prenait ma mère pour une jument ou une chienne. La plupart de l'entourage savait. Vers la fin du règne du croque-mitaine, mon père a finalement eu des mots avec lui. L'autre tremblait, c'était stupéfiant. 

Me reviennent des scènes tantôt affreuses où il fallait se cacher et courir aussi vite que je le pouvais chez mes grands-parents (vivant à deux pâtés de maison) si ça tournait vraiment mal. Tantôt grotesques, où l'une de mes tantes tordait sur la tête de l'indigent, un parapluie, afin de nous laisser un peu d'avance pour filer. Nous nous sommes échappées plusieurs fois. Il nous a parfois mis à la porte de notre propre logement (le bail était au nom de ma mère). Je nous revoie, déambuler, aux aurores, toutes les trois, ma mère, le bras couvert de bleus, la petite emmaillotée dans celui qui était encore valide. J'en faisais de même avec mon "Panpan", espérant trouver de l'aide auprès de nos proches. 

Si mes grands-parents maternels n'ont jamais apprécié le père de ma petite soeur et ont souvent mis ma mère en garde ; à partir du moment où elle fut mariée, il lui fallait constamment respecter son serment et retourner chez nous. Nous pouvions rester à dîner, rester coucher une nuit mais surtout pas plus. Enfin moi seulement et "la petite", nous aurions pu plus. Mes grands-parents pouvaient être aimables, admirables sur d'autres plans, mais franchement pas sur celui-là. Ils soutenaient aussi l'idée qu'une femme qui avait déjà deux filles, de pères différents, mariée, à l'église qui plus est, n'aurait jamais plus aucune chance de trouver un homme dans sa vie. Selon eux, les hommes la rejetteraient, et nous avec. Marrant de voir la vie d'une femme, sa réalisation, son bien-être, simplement en fonction de l'homme, de son bon vouloir. Ils avaient tort. 

Tout homme, même violent, se quitte. Toute femme doit impérativement en être certaine. Ce n'est jamais chose facile, et il faut être prudente, mais c'est possible. Après une énième dispute, déclenchée parce que ma mère ne se comportait pas assez comme sa mère à son goût et après avoir fait céder... la porte du salon, cet affreux bonhomme a été embarqué dans le panier à salade. C'est ma mère qui a appelé pour ce faire. C'est marrant comme le fils d'un flic ne bénéficie pas d'immunité, malgré ce qui avait pu nous en être dit.

Ce qui a changé et a été déclencheur ? Il avait menacé d'enlever ma petite soeur, une fois de trop. Oui, c'est aussi un discours que de bons petits français, appartenant même à la fachosphère, sont évidemment capables de tenir. C'est ce même discours que son frère a tenu à sa petite amie à peu près en même temps, avec ce sentiment de toute puissance, caractéristique des salopards (oups), qui était alors enceinte d'une petite fille. Elle a accouché en France, puis elles l'ont finalement toutes deux, quittée (la France et le monstre bis aussi). 

Ma petite soeur n'a aucun souvenir de ces années de violences. Je me suis souvent fâchée, adolescente, alors qu'elle revenait de week-end et reprochait méchamment à ma mère d'avoir quitté son père. Ma mère avait tous les torts, pour elle. Ma soeur a toujours affaire à un père aimant, dévoué -un ange- qui l'est également aujourd'hui pour ses petits-enfants. Il a eu le temps de travailler sa version. Ma mère a souhaité longtemps préserver ma petite soeur. Ce monstre a tenté plusieurs fois de séduire à nouveau ma mère, même alors qu'en couple. J'ai eu peur qu'elle lui cède, parfois. Ce qui est indéniable, c'est que ma soeur aime ses deux parents et ne se serait pas vu vivre sans son père. Il est aussi un idéal pour elle. Rien que de l'écrire, ça me ferait pourtant hurler. Même si ça m'a profondément débecté, longtemps, je pense qu'il est possible d'aimer un parent, d'en avoir besoin pour bien grandir et se construire, en ayant même le sentiment, en sachant bien, que c'est une authentique ordure. 

Bien sûr que nous pourrions faire plus avec plus de moyens.

Être dans la proaction et la rééducation de la société, déjà. 

Il est urgent de mettre les femmes en sécurité, dés lors qu'elles portent plainte. Immédiatement, pas dans deux semaines. 

Augmenter les effectifs de police, ne serait pas un luxe également. Former mieux, ceux qui sont déjà en place. 

Ne pas hésiter à faire porter des bracelets électroniques. 

Créer plus de médiation, un service de prise en charge des visites, voire une espèce de zone tampon : il est tout à fait inadmissible que des femmes qui ont été battues, aient encore leurs bourreaux sous leurs yeux, même si ce n'est qu'un week-end sur deux, jusqu'à la majorité des enfants (et même après). 

je suis vraiment désolée pour toi, Léna, et pour ta mère... ainsi que pour tes soeurs mais ton beau-père aurait du être abattu. je hais tous ces lâches qui, parce qu'ils sont plus forts, frappent, violentent, assassinent quasiment en toute impunité. à éliminer.   

Modifié par jacky29
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 025 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
il y a 48 minutes, jacky29 a dit :

je suis vraiment désolée pour toi, Léna, et pour ta mère... ainsi que pour tes soeurs mais ton beau-père aurait du être abattu. je hais tous ces lâches qui, parce qu'ils sont plus forts, frappent, violentent, assassinent quasiment en toute impunité. à éliminer.   

C'est gentil mais ne le soyez pas : nous nous en sommes sorties. Ce n'est pas le cas de toutes les femmes victimes de violences conjugales, hélas, et de leurs enfants.

Si ce récit peut apporter quelque chose à une femme ici, un peu d'espoir, il n'aura pas été vain. 

Avec tout le dégoût que m'inspire cet homme, je ne lui souhaite pas d'être "abattu", comme vous l'écrivez. Déjà parce qu'il y a ma petite soeur, qu'elle aime son père. Ensuite parce qu'il a été éduqué ainsi par son père, qui l'a été lui-même par son père. C'est une mentalité arriérée, misogyne, écoeurante. Je pense qu'il peut évoluer, je pense même qu'il a déjà évolué et que d'autres peuvent aussi le faire. À nous aussi, simples citoyennes, de reprendre un homme quand il s'égare, quand c'est possible, afin de pointer ce qui ne va pas, et de l'améliorer. 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×