La séparation originelle

Je réfléchissais à l’apparition de la vie sur Terre. Si cette apparition a commencé par des êtres unicellulaires à un endroit précis de la planète et que par la suite cela s’est propagé un peu partout sur la planète par l’évolution de ces êtres unicellulaires en des êtres de plus en plus complexes pour atteindre le sommet que nous les humains sommes, j’imaginais alors la séparation des premiers êtres unicellulaires qui ont pris chacun leur propre chemin pour continuer leur évolution. 

Cela voudrait dire que nos « ancêtres » unicellulaires ont étaient un moment donné séparés dans l’histoire du vivant. Est-ce que cette séparation n’a pas laissé des traces en tout vivant et en nous humains d’aujourd’hui ? Car l’apparition de la vie sur la planète n’a pas été anodine et cette apparition a été rapidement suivie par une séparation, un traumatisme existentiel. Peut-être est-ce pour cela que nous avons tous un problème existentiel en nous ?

L’exemple typique de séparation est bien entendu la séparation dans un couple. Un exemple typique de séparation entre humains que je mets en liaison avec notre problème existentiel à nous tous, c’est-à-dire avec la séparation originelle des premiers êtres unicellulaires.

il y a 37 minutes, InstantEternité a dit :

Peut-être est-ce pour cela que nous avons tous un problème existentiel en nous ?

 

Non.

À l’origine il n’y a pas séparation, il y a division d’une cellule en deux cellules identiques. 

il y a 16 minutes, Annalevine a dit :

À l’origine il n’y a pas séparation, il y a division d’une cellule en deux cellules identiques. 

Je pense qu'il veut dire que les cellules issues de la première, sans doute toutes identiques se sont disséminées un peu partout ?...

Mais si de façon générale, on fait remonter notre psychologie, à la première cellule; autant parler de la psychologie de l'amibe comme disait Bergson ... Je ne mange pas de ce pain là !  Je sais ; c'est idéologique !

Si je pense que l'amibe a des réactions comme tout être vivant, ces réactions ne s'évaluent pas en termes de psychologie. (Mais de mécanismes moins élaborés. Réplicables mécaniquement sans faire intervenir la mémoire. -là je suis pas trop sûr !- disons alors une mémoire élaborée...)

Il y a 2 heures, Blaquière a dit :

Non.

Vous pouvez développer svp, vous avez l'air si catégorique....

il y a 4 minutes, InstantEternité a dit :

Vous pouvez développer svp, vous avez l'air si catégorique....

En fait, il l'a fait il y a deux heures. Voir le message ci-dessus.

Il y a 2 heures, Blaquière a dit :

Je pense qu'il veut dire que les cellules issues de la première, sans doute toutes identiques se sont disséminées un peu partout ?...

Mais si de façon générale, on fait remonter notre psychologie, à la première cellule; autant parler de la psychologie de l'amibe comme disait Bergson ... Je ne mange pas de ce pain là !  Je sais ; c'est idéologique !

Si je pense que l'amibe a des réactions comme tout être vivant, ces réactions ne s'évaluent pas en termes de psychologie. (Mais de mécanismes moins élaborés. Réplicables mécaniquement sans faire intervenir la mémoire. -là je suis pas trop sûr !- disons alors une mémoire élaborée...)

Comme d'habitude avec vous, j'aimerais préciser que mon point de vue n'est nullement scientifique (psychologie, etc.) mais purement philosophique.

L'apparition même de la vie sur la planète Terre n'est pas une chose anodine, parce que c'est quelque chose d'unique dans l'univers. Cela a une lourde signification ontologique, le début de tout. Seulement voilà que cet événement est "très vite" suivie d'une séparation (dissémination), voilà pourquoi je me permets d'avancer que cette séparation a eu une conséquence sur les êtres vivants que nous sommes aujourd'hui.

@Blaquière

Pour mieux m'expliquer sur le sujet, j'ajouterai que je considère que le souffle de vie qui court chez l’unicellulaire et le même que celui qui est en nous humains. Parlant philosophie, notre "souffle" de vie ne pèse par plus lourd que celui de l'unicellulaire puisque tous deux émanent d'une même vérité. Je ne dis pas que nous avons la même "valeur" qu'un unicellulaire, je précise simplement que le "concept" de vie est le même entre l'unicellulaire et l'humain.

Il y a 4 heures, InstantEternité a dit :

@Blaquière

Pour mieux m'expliquer sur le sujet, j'ajouterai que je considère que le souffle de vie qui court chez l’unicellulaire et le même que celui qui est en nous humains. Parlant philosophie, notre "souffle" de vie ne pèse par plus lourd que celui de l'unicellulaire puisque tous deux émanent d'une même vérité. Je ne dis pas que nous avons la même "valeur" qu'un unicellulaire, je précise simplement que le "concept" de vie est le même entre l'unicellulaire et l'humain.

Je suis d'accord sur l'idée. Mais je n'emploierais pas le mot de souffle qui a des résonances un peu mystique ou religieuses. Je dirai que le principe de vie, les mécanismes qui engendrent la vie sont les mêmes ou semblables.

Hier, j'ai senti une piqûre sur la jambe. c'était un moustique ! Paf ! je l'ai écrasé ! Et j'ai pensé : "tu viens quand me de supprimer une vie, c'est pas rien !"

Moustique !

Ô mon cousin,

(et cousin du "cousin"!)

Quand tu viens

et me piques

Je te claque en musique :

Tu fais de moi un assassin !

il y a 38 minutes, Blaquière a dit :

Je suis d'accord sur l'idée. Mais je n'emploierais pas le mot de souffle qui a des résonances un peu mystique ou religieuses. Je dirai que le principe de vie, les mécanismes qui engendrent la vie sont les mêmes ou semblables.

Hier, j'ai senti une piqûre sur la jambe. c'était un moustique ! Paf ! je l'ai écrasé ! Et j'ai pensé : "tu viens quand me de supprimer une vie, c'est pas rien !"

Moustique !

Ô mon cousin,

(et cousin du "cousin"!)

Quand tu viens

et me piques

Je te claque en musique :

Tu fais de moi un assassin !

C'est un nouvel humanisme. Puisque je ne fais pas de mal à une mouche, je ne fais pas de mal à mon semblable non plus. Et combien on en a besoin d'une nouvelle définition d'humanisme... 

Il y a 17 heures, InstantEternité a dit :

Je réfléchissais à l’apparition de la vie sur Terre. Si cette apparition a commencé par des êtres unicellulaires à un endroit précis de la planète et que par la suite cela s’est propagé un peu partout sur la planète par l’évolution de ces êtres unicellulaires en des êtres de plus en plus complexes pour atteindre le sommet que nous les humains sommes, j’imaginais alors la séparation des premiers êtres unicellulaires qui ont pris chacun leur propre chemin pour continuer leur évolution. 

Cela voudrait dire que nos « ancêtres » unicellulaires ont étaient un moment donné séparés dans l’histoire du vivant. Est-ce que cette séparation n’a pas laissé des traces en tout vivant et en nous humains d’aujourd’hui ? Car l’apparition de la vie sur la planète n’a pas été anodine et cette apparition a été rapidement suivie par une séparation, un traumatisme existentiel. Peut-être est-ce pour cela que nous avons tous un problème existentiel en nous ?

L’exemple typique de séparation est bien entendu la séparation dans un couple. Un exemple typique de séparation entre humains que je mets en liaison avec notre problème existentiel à nous tous, c’est-à-dire avec la séparation originelle des premiers êtres unicellulaires.

Bonjour,

La mitose a accéléré l'évolution de la matière organique.

Le pluricellulaire a accéléré l'évolution du biologique.

Mais l'accélération la plus fulgurante de l'évolution du vivant est probablement la reproduction sexuée.

La mutation présumée aléatoire s'est vue extrapolée par l'explosion combinatoire de la promotion sexuelle, et l'évolution a muté d'une pulsion de mort à une pulsion de vie.

Cordialement, Fraction.

Il y a 10 heures, Fraction a dit :

Bonjour,

La mitose a accéléré l'évolution de la matière organique.

Le pluricellulaire a accéléré l'évolution du biologique.

Mais l'accélération la plus fulgurante de l'évolution du vivant est probablement la reproduction sexuée.

La mutation présumée aléatoire s'est vue extrapolée par l'explosion combinatoire de la promotion sexuelle, et l'évolution a muté d'une pulsion de mort à une pulsion de vie.

Cordialement, Fraction.

"La mitose a accéléré l'évolution de la matière organique."

Faudrait que je revoie mes cours de science de première, mais, oui ! Je te fais confiance !

Le pluricellulaire a accéléré l'évolution du biologique.

Sans contredit !

Mais l'accélération la plus fulgurante de l'évolution du vivant est probablement la reproduction sexuée.

πανυ γέ !

"Sans doute" (Platon, Le Banquet).

(J'adore les citations vachement classes qui ne servent à rien !)

La mutation présumée aléatoire s'est vue extrapolée par l'explosion combinatoire de la promotion sexuelle,

Encore "panu yé" grave !

et l'évolution a muté d'une pulsion de mort à une pulsion de vie.

Là, il faut que tu m'expliques ...

Il y a 10 heures, Blaquière a dit :

"La mitose a accéléré l'évolution de la matière organique."

Faudrait que je revoie mes cours de science de première, mais, oui ! Je te fais confiance !

Le pluricellulaire a accéléré l'évolution du biologique.

Sans contredit !

Mais l'accélération la plus fulgurante de l'évolution du vivant est probablement la reproduction sexuée.

πανυ γέ !

"Sans doute" (Platon, Le Banquet).

(J'adore les citations vachement classes qui ne servent à rien !)

La mutation présumée aléatoire s'est vue extrapolée par l'explosion combinatoire de la promotion sexuelle,

Encore "panu yé" grave !

et l'évolution a muté d'une pulsion de mort à une pulsion de vie.

Là, il faut que tu m'expliques ...

Bonjour,

La matière organique a probablement évolué avant la genèse de la première bactérie.

Mais on n’en a pas la trace, ce n’est qu’une spéculation.

Pour la mutation « pulsion de mort => pulsion de vie », j’ai utilisé un raccourci.

La ratio « bonne mutation / mauvaise mutation » est très défavorable, si bien que l’évolution des organismes asexués est morbide :

Elle s’effectue par la mort des inadaptés.

Mais pour les organismes sexués, c’est différent :

En choisissant son partenaire sexuel, et en développant son appareil du choix, on devient ce qu’on aime.

Ou plutôt : ma progéniture devient moi combiné à la partenaire que j’aime.

Ce mode opératoire est un affranchissement susceptible de se dispenser de la nécessité morbide.

Cordialement, Fraction.

Il y a 12 heures, Fraction a dit :

Bonjour,

La matière organique a probablement évolué avant la genèse de la première bactérie.

Mais on n’en a pas la trace, ce n’est qu’une spéculation.

 

Pour la mutation « pulsion de mort => pulsion de vie », j’ai utilisé un raccourci.

La ratio « bonne mutation / mauvaise mutation » est très défavorable, si bien que l’évolution des organismes asexués est morbide :

Elle s’effectue par la mort des inadaptés.

Mais pour les organismes sexués, c’est différent :

En choisissant son partenaire sexuel, et en développant son appareil du choix, on devient ce qu’on aime.

Ou plutôt : ma progéniture devient moi combiné à la partenaire que j’aime.

Ce mode opératoire est un affranchissement susceptible de se dispenser de la nécessité morbide.

Cordialement, Fraction.

C'est beau ce que tu dis !

Il y a 20 heures, Blaquière a dit :

C'est beau ce que tu dis !

Bonsoir,

La Vérité est d'une beauté inouïe, parfaite, bien que cette beauté ne soit pas directement moralisable, comme la beauté prédatrice.

Il faut plutôt interpréter cette beauté comme une régularité analogique, et lui envisager une moralité factuelle à géométrie variable : si les esclaves, le bétail, prennent conscience de leur condition, le naturalisme reconnait son immoralité, transposable en hygiène fondamentale.

Le prion a probablement déchu les tribus anthropophages, mais il faut distinguer la dignité causale et la dignité morale : l'anthropophagie est une hérésie thermodynamique, qui s'objective en pollution majeure. Ici, la morale n'est qu'une homothétique du réalisme.

Cordialement, Fraction

il y a 19 minutes, Fraction a dit :

Bonsoir,

La Vérité est d'une beauté inouïe, parfaite, bien que cette beauté ne soit pas directement moralisable, comme la beauté prédatrice.

Il faut plutôt interpréter cette beauté comme une régularité analogique, et lui envisager une moralité factuelle à géométrie variable : si les esclaves, le bétail, prennent conscience de leur condition, le naturalisme reconnait son immoralité, transposable en hygiène fondamentale.

Le prion a probablement déchu les tribus anthropophages, mais il faut distinguer la dignité causale et la dignité morale : l'anthropophagie est une hérésie thermodynamique, qui s'objective en pollution majeure. Ici, la morale n'est qu'une homothétique du réalisme.

Cordialement, Fraction

 

Tu vas vite ! Tu fais beaucoup de raccourcis. Du coup on a l'impression que c'est un peu décousu...

Mais je pense que pour toi, il y a un enchaînement assez logique... et que tout se tient. Si tu faisais plus de "bé, a, ba", on te suivrait mieux... Là on décroche un peu et on ne saurait plus dire si t'a raison, si t'as tort ou si on te comprend mal...

Le 29/08/2019 à 09:52, InstantEternité a dit :

C'est un nouvel humanisme. Puisque je ne fais pas de mal à une mouche, je ne fais pas de mal à mon semblable non plus. Et combien on en a besoin d'une nouvelle définition d'humanisme... 

Je crois que ce n'est pas d'une nouvelle définition de l'humanisme dont on a besoin, je crois que c'est d'une nouvelle espèce d'humain, une mutation.

il y a 33 minutes, Blaquière a dit :

Tu vas vite ! Tu fais beaucoup de raccourcis. Du coup on a l'impression que c'est un peu décousu...

Mais je pense que pour toi, il y a un enchaînement assez logique... et que tout se tient. Si tu faisais plus de "bé, a, ba", on te suivrait mieux... Là on décroche un peu et on ne saurait plus dire si t'a raison, si t'as tort ou si on te comprend mal...

Oui, je vais reformuler plus simplement.

J'ai souhaité vous évoquer la concomitance et l'homothétie entre le causal et le moral au sein de la Vérité :

Les lois de la thermodynamique ont un homothétique moral (par analogie "fonctionnaliste").

J'ai pour cela pris deux exemples, dont le deuxième était censé valider la concomitance causal / moral : l'anthropophagie dont le coût thermodynamique serait le prion.

Cordialement, Fraction

il y a 21 minutes, Blaquière a dit :

Tu vas vite ! Tu fais beaucoup de raccourcis. Du coup on a l'impression que c'est un peu décousu...

Mais je pense que pour toi, il y a un enchaînement assez logique... et que tout se tient. Si tu faisais plus de "bé, a, ba", on te suivrait mieux... Là on décroche un peu et on ne saurait plus dire si t'a raison, si t'as tort ou si on te comprend mal...

Tu es génial mon pote ! sincèrement génial !

il y a 5 minutes, Fraction a dit :

Oui, je vais reformuler plus simplement.

J'ai souhaité vous évoquer la concomitance et l'homothétie entre le causal et le moral au sein de la Vérité :

Les lois de la thermodynamique ont un homothétique moral (par analogie "fonctionnaliste").

J'ai pour cela pris deux exemples, dont le deuxième était censé valider la concomitance causal / moral : l'anthropophagie dont le coût thermodynamique est le prion.

Cordialement, Fraction

Le prion, ravageur serait à comprendre comme un punition (immanente et non transcendante puisque thermodynamique et homothétique) à l'infraction morale que constitue le cannibalisme ?

Homothétique, ça marche dans les deux sens : Le cannibalisme est immoral parce qu'il induit le prion, et le prion n'est ravageur que parce que le cannibalisme est immoral... Il n'est donc immoral qu'à cause du prion, mais il l'est aussi avant que le prion n'existe...

il y a 15 minutes, Don Juan a dit :

Tu es génial mon pote ! sincèrement génial !