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Pourquoi certains aiment dire du mal des autres


miscookiyou

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Membre, 24ans Posté(e)
miscookiyou Membre 2 416 messages
Baby Forumeur‚ 24ans‚
Posté(e)

https://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Comportement/Articles-et-Dossiers/J-adore-dire-du-mal

Médire de quelqu’un, propager des ragots : certains s’en délectent. Mais à trop parler des autres, on finit par leur consacrer toutes nos conversations. Pourquoi ces potins ?

« Savez-vous que le fils d’Unetelle a fait de la prison ? » : médire, c’est le plus souvent, comme ici, tenir des propos malveillants, mais que l’on suppose fondés. « Voilà d’ailleurs ce qui donne bonne conscience au propagateur de la rumeur », remarque le sociologue Jean-Bruno Renard. Que son propos soit avéré ou non, le diffamateur justifie toujours son attitude par de bonnes intentions : informer ses interlocuteurs de la dangerosité potentielle de telle personne ou de tel groupe d’individus.

Pour créer du lien social
De façon paradoxale, le médisant cherche à se faire bien voir : sa critique est bénéfique, elle prouve qu’il « sait des choses » sur un tiers, tout en sous-entendant que lui-même vaut mieux que celui-ci. Dire du mal des autres, c’est donc indirectement dire du bien de soi. « Et de celui qui écoute », ajoute Jean-Bruno Renard. Derrière le propos médisant, on entend en effet : « Je vous raconte cela à vous parce que moi, je ne suis pas comme cela et parce que je sais que vous ne l’êtes pas non plus. »

Ce qui est également une façon de prouver à son confident que l’on mérite son estime. Mais si le médisant parvient à créer un lien privilégié avec son interlocuteur – grâce à leurs "petits secrets" ! –, c’est au détriment de la cohésion sociale puisqu’il s’érige en juge désignant les bons et les mauvais.

Par manque d’estime de soi
Pourquoi ne pas créer ce lien social en développant des sujets de conversation positifs, en parlant de ses centres d’intérêts plutôt que des travers d’autrui ? Parce que, comme l’explique la psychothérapeute Isabelle Filliozat, « le médisant a l’impression de ne rien avoir en lui ». Il parle de son voisin, collègue, etc., à défaut d’autre chose, « ou parce qu’il considère que ce qu’il va raconter de lui-même n’est pas intéressant ». Le propos médisant doit le plus souvent être interprété comme un signal de détresse d’une personne qui n’a aucune confiance ni estime d’elle.

Par envie
De ce manque de confiance en soi découle la peur de s’affirmer. « Les personnes médisantes se sentent frustrées dans leur vie en général ou dans un domaine particulier », poursuit Isabelle Filliozat. Cette frustration fait naître en eux une colère. Et assumer cette colère serait reconnaître leurs propres faiblesses. « De fait, ils choisissent, souvent inconsciemment, de l’exprimer différemment, en la reportant sur les autres, et notamment sur ceux qui ont réussi là où eux n’ont pas osé s’affirmer. »

C’est ainsi qu’on les entendra médire sur ce supérieur qui « a forcément dû magouiller pour en arriver là », ou sur cette voisine « tellement intéressée qu’elle a tout fait pour épouser un millionnaire »… Et la médisance de devenir, bientôt, l’expression de l’envie et de la jalousie.

Par projection
Dans d’autres cas, au contraire, on parlera beaucoup de ce qui nous rebute profondément : « Celui-là est un égocentrique », « Celle-là est radine »… « On va inventer ou montrer du doigt chez autrui des traits de caractère que l’on ne supporte pas, parce que ce sont justement des aspects que l’on possède en soi et que l’on ne peut accepter », explique le psychanalyste Philippe Grimbert. La médisance repose alors sur un phénomène dit de projection : on attribue à l’autre une part de soi-même que l’on refuse ou que l’on est consciemment incapable de reconnaître.]

Personnellement j'évite vraiment de dire des choses négative sur les autres enfin je pars du principe que je ne suis pas parfaite donc je ne suis personne pour juger je ne suis pas dans la vie des gens je ne connais pas les raisons de leurs comportement ni ce qu'ils on en tète .... :unknw:  j'ai beaucoup de mal a supporter les personne qui font ce genre de médisance mais vraiment pour moi se sont des personnes négative de toute façon celui qui parle mal des autres avec toit parle mal de toi avec les autres....

 

Trouver d’autres occupations
Souvent, on médit parce que l’on s’ennuie et que la vie des autres offre un sujet de conversation facile… Aussi faut-il trouver des occupations qui alimenteront de façon positive nos rencontres.

Méditer
« Mieux vaut mentir que médire », affirme un proverbe indien ; « Préserve ta langue du mal », lit-on dans la Bible… Dénoncée par toutes les religions et traditions spirituelles, la médisance est accusée de répandre le mal : elle blesse celui qui en est la cible, contamine celui qui l’écoute et alimente la part mauvaise de celui qui la diffuse. A l’opposé, la compassion, préconisée dans le bouddhisme, nous encourage à toujours rechercher et cultiver ce qu’il y a de commun entre soi et les autres. A méditer, donc…

Conseils à l'entourage

A fréquenter des médisants, le risque est de se laisser piéger à son tour par le goût du ragot. Pour l’éviter, on optera pour ce que les psychothérapeutes appellent "une écoute active" : plutôt que de se fier à l’apparence du discours, chercher à comprendre l’émotion qui anime le médisant et aider ce dernier à en prendre conscience en reformulant ses propos. Par exemple : « Tu dis cela parce que tu es en colère contre lui », ou « Peut-être que cette personne a aussi de quoi faire envie… » Mais il n’y a pas de médisant s’il n’y a pas d’interlocuteur pour l’écouter. Le meilleur moyen de le faire taire sera donc de ne pas lui prêter attention.

 

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Membre, 118ans Posté(e)
old kyfran Membre 653 messages
Forumeur survitaminé‚ 118ans‚
Posté(e)

médire fait du bien a ceux qui veulent se sentir supérieure aux autres d'autant plus s'ils rencontrent d’autres médisants....

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 571 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 45 minutes, miscookiyou a dit :

https://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Comportement/Articles-et-Dossiers/J-adore-dire-du-mal

Médire de quelqu’un, propager des ragots : certains s’en délectent. Mais à trop parler des autres, on finit par leur consacrer toutes nos conversations. Pourquoi ces potins ?

« Savez-vous que le fils d’Unetelle a fait de la prison ? » : médire, c’est le plus souvent, comme ici, tenir des propos malveillants, mais que l’on suppose fondés. « Voilà d’ailleurs ce qui donne bonne conscience au propagateur de la rumeur », remarque le sociologue Jean-Bruno Renard. Que son propos soit avéré ou non, le diffamateur justifie toujours son attitude par de bonnes intentions : informer ses interlocuteurs de la dangerosité potentielle de telle personne ou de tel groupe d’individus.

Pour créer du lien social
De façon paradoxale, le médisant cherche à se faire bien voir : sa critique est bénéfique, elle prouve qu’il « sait des choses » sur un tiers, tout en sous-entendant que lui-même vaut mieux que celui-ci. Dire du mal des autres, c’est donc indirectement dire du bien de soi. « Et de celui qui écoute », ajoute Jean-Bruno Renard. Derrière le propos médisant, on entend en effet : « Je vous raconte cela à vous parce que moi, je ne suis pas comme cela et parce que je sais que vous ne l’êtes pas non plus. »

Ce qui est également une façon de prouver à son confident que l’on mérite son estime. Mais si le médisant parvient à créer un lien privilégié avec son interlocuteur – grâce à leurs "petits secrets" ! –, c’est au détriment de la cohésion sociale puisqu’il s’érige en juge désignant les bons et les mauvais.

Par manque d’estime de soi
Pourquoi ne pas créer ce lien social en développant des sujets de conversation positifs, en parlant de ses centres d’intérêts plutôt que des travers d’autrui ? Parce que, comme l’explique la psychothérapeute Isabelle Filliozat, « le médisant a l’impression de ne rien avoir en lui ». Il parle de son voisin, collègue, etc., à défaut d’autre chose, « ou parce qu’il considère que ce qu’il va raconter de lui-même n’est pas intéressant ». Le propos médisant doit le plus souvent être interprété comme un signal de détresse d’une personne qui n’a aucune confiance ni estime d’elle.

Par envie
De ce manque de confiance en soi découle la peur de s’affirmer. « Les personnes médisantes se sentent frustrées dans leur vie en général ou dans un domaine particulier », poursuit Isabelle Filliozat. Cette frustration fait naître en eux une colère. Et assumer cette colère serait reconnaître leurs propres faiblesses. « De fait, ils choisissent, souvent inconsciemment, de l’exprimer différemment, en la reportant sur les autres, et notamment sur ceux qui ont réussi là où eux n’ont pas osé s’affirmer. »

C’est ainsi qu’on les entendra médire sur ce supérieur qui « a forcément dû magouiller pour en arriver là », ou sur cette voisine « tellement intéressée qu’elle a tout fait pour épouser un millionnaire »… Et la médisance de devenir, bientôt, l’expression de l’envie et de la jalousie.

Par projection
Dans d’autres cas, au contraire, on parlera beaucoup de ce qui nous rebute profondément : « Celui-là est un égocentrique », « Celle-là est radine »… « On va inventer ou montrer du doigt chez autrui des traits de caractère que l’on ne supporte pas, parce que ce sont justement des aspects que l’on possède en soi et que l’on ne peut accepter », explique le psychanalyste Philippe Grimbert. La médisance repose alors sur un phénomène dit de projection : on attribue à l’autre une part de soi-même que l’on refuse ou que l’on est consciemment incapable de reconnaître.]

Personnellement j'évite vraiment de dire des choses négative sur les autres enfin je pars du principe que je ne suis pas parfaite donc je ne suis personne pour juger je ne suis pas dans la vie des gens je ne connais pas les raisons de leurs comportement ni ce qu'ils on en tète .... :unknw:  j'ai beaucoup de mal a supporter les personne qui font ce genre de médisance mais vraiment pour moi se sont des personnes négative de toute façon celui qui parle mal des autres avec toit parle mal de toi avec les autres....

 

Trouver d’autres occupations
Souvent, on médit parce que l’on s’ennuie et que la vie des autres offre un sujet de conversation facile… Aussi faut-il trouver des occupations qui alimenteront de façon positive nos rencontres.

Méditer
« Mieux vaut mentir que médire », affirme un proverbe indien ; « Préserve ta langue du mal », lit-on dans la Bible… Dénoncée par toutes les religions et traditions spirituelles, la médisance est accusée de répandre le mal : elle blesse celui qui en est la cible, contamine celui qui l’écoute et alimente la part mauvaise de celui qui la diffuse. A l’opposé, la compassion, préconisée dans le bouddhisme, nous encourage à toujours rechercher et cultiver ce qu’il y a de commun entre soi et les autres. A méditer, donc…

Conseils à l'entourage

A fréquenter des médisants, le risque est de se laisser piéger à son tour par le goût du ragot. Pour l’éviter, on optera pour ce que les psychothérapeutes appellent "une écoute active" : plutôt que de se fier à l’apparence du discours, chercher à comprendre l’émotion qui anime le médisant et aider ce dernier à en prendre conscience en reformulant ses propos. Par exemple : « Tu dis cela parce que tu es en colère contre lui », ou « Peut-être que cette personne a aussi de quoi faire envie… » Mais il n’y a pas de médisant s’il n’y a pas d’interlocuteur pour l’écouter. Le meilleur moyen de le faire taire sera donc de ne pas lui prêter attention.

 

Pourquoi médire ainsi sur les médisants? N''y a t-il pas une infinité de sujets positifs à aborder?

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

Dire du mal des autres ou médire ce n’est pas toujours la même chose. Prenons l’exemple du texte de présentation de ce fil : « savez-vous que le fils d’Untel a fait de la prison ? ». Si c’est faux cette médisance devient une calomnie, mais si c’est vrai, si c’est avéré ?

 Passons sur l’attitude de ceux qui colportent des informations fausses ou non avérées, je ne suis pas sûre qu’elles soient aussi nombreuses que cela.

En revanche il est intéressant d’observer ceux qui, des qu’ils ont une information avérée sur quelqu’un, qui soit dévalorisante, vont immédiatement la diffuser.

Parce que ça c’est courant comme habitude. Et même cela fait le lit des média les plus divers ! Pourtant est il aussi évident que cela de diffuser une information vraie mais dévalorisante sur quelqu’un ?

Mais la question est complexe. Par exemple si j’avais eu connaissance des dérapages de de Rugy je ne les auraient pas diffusés. Mais lorsque j’ai été informée de ses dérapages cela m’a mis en colère contre lui. Donc j’ai reçu l’information sans essayer de ne pas la recevoir. 

Je ne diffuse pas les informations dévalorisantes voire accusatoires que je possède sur les gens sans doute parce que ces informations je les dois à la spécificité de ma fonction sociale.  En revanche je suis preneuse de toutes informations sur quiconque ! Même si je ne cherche pas à les avoir ces informations. Enfin quand j’entends quelqu’un, hors du cadre de ma profession, dire du mal d’un autre ça ne m’intéresse pas. Je ne crois que dans les informations que je peux vérifier.

Dans le cadre de certaines professions il est parfois nécessaire d’être informé sur la vie des autres pour ajuster son action. 

Enfin sur la question des simples ragots, ces petites informations que nous croisons avec celles et ceux avec qui nous papotons c’est en effet fréquent. Moi j’ai tendance à me taire parce que je fais plutôt partie de celles sur lesquelles on émet des ragots !!! Dès que nous avons du pouvoir sur les autres nous sommes l’objet de ragots ! Ça me fait rire, c’est le signe que notre pouvoir est réel. Car personne ne colporte de ragots sur le sdf local.

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Membre, Beluga-Pangolin, Posté(e)
BELUGA Membre 15 220 messages
Beluga-Pangolin,
Posté(e)

Pour oublier leur propre médiocrité.

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 889 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

L'homme qui vit en société se compare aux autres. C'est ainsi qu'il se connaît mieux. Sinon, comment savoir si je suis grand ou petit ? Mais la concurrence s'ensuit. Et il faut moins d'effort pour démolir que pour construire.

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Invité narcejo
Invités, Posté(e)
Invité narcejo
Invité narcejo Invités 0 message
Posté(e)

La médisance est plus aisée pour les femmes.... les hommes connaissent d'emblée, rien qu'au regard sur la poitrine, le volume des fruits défendus (les seins), alors que les femmes doivent, déjà, avant de médire, si elles veulent être honnêtes, avoir goûté, or vu que c'est défendu par une braguette.

Non, dans une conversation, en fait, on trouve souvent plein de degrés. Ainsi, un interlocuteur qui pense du mal de vous, ne va pas le dire comme ça, tout net. Au contraire, il va citer des exemples, parlera au "second" degré, parlera en fait de vous, mais en faisant croire que c'est de quelqu'un d'autre qu'il s'agit. La chose est assez fréquente, la motivation, sans doute une sensibilisation à certaines thématiques.

Comme dans les conversations ordinaires, on "n'écoute" pas tous les mots, pour se contenter de capter "l'atmosphère", "l'aura" de l'interlocuteur, à la fin on se rappelle moins les détails des anecdotes, finalement, que ce que l'autre voulait faire passer à "vous", et on évite ou rencontre plus ou moins fréquemment l'autre personne par la suite. 

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Invité LaeticiaM
Invités, Posté(e)
Invité LaeticiaM
Invité LaeticiaM Invités 0 message
Posté(e)

Elo,

La jalousie, la rivalité, la méchanceté sont les facteurs qui incitent les gens à dire du mal des autres. Il faut aussi savoir que lorsqu’on manque de confiance en soi ou si on a de l’angoisse, on a souvent tendance à s’acharner sur quelqu’un de plus faible de nous afin de voiler nos propres soucis.

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Il y a ragot justifié et injustifié.

C. n'arrête pas de me dire que B. est un rapiat comme ce n'est pas permis. Tous les matins, même rengaine. Une fois suffit.

Quand je dis une fois tous les mois que M. est un beau saligaud, c'est parce que c'est une beau saligaud.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Le 08/08/2019 à 22:16, CAL26 a dit :

Pourquoi médire ainsi sur les médisants? 

Pour faire exactement comme eux. 

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Invité CLIC
Invités, Posté(e)
Invité CLIC
Invité CLIC Invités 0 message
Posté(e)

Bonsoir

Faut dire aussi il y en a qui tendent la perche pour qu'on dise du mal d'eux...

Difficile parfois de faire autrement.

 

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