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Annalevine

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
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Quand je lis Dehaene et d’autres neuroscientifiques je m’aperçois que leur but c’est de réduire l’esprit à rien. A se demander si l’intention qui les porte à s’intéresser au cerveau n’est pas celle-ci : faire la peau à l’esprit. Il est parfois difficile de comprendre leur intention. Ce qu’ils veulent c’est démontrer que l’esprit est un résultat final inutile ou plutôt inopérant. Ils ne peuvent pas détruire l’esprit car ils sont bien obligés de constater que la perception par les sens par exemple donne des « sensations », des intuitions inobservables. Le son n’existe pas dans la nature, l’image de l’arbre n’existe pas non plus, etc. Et les littéraires ont beau jeu de s’amuser des scientifiques en leur disant, bon d’accord vous avez repéré le neurone du bleu par exemple, mais le bleu vous êtes infoutu de l’observer. Vous observez une configuration mentale qui produit le bleu, mais le bleu vous ne l‘observez pas. Cela fait enrager les scientifiques dont le but est de faire la peau à l’esprit. Ne pouvant pas en nier l’existence il leur faut démontrer que l’esprit n’est qu’un résidu totalement déterminé par l’activité neuronale. Le mental existe mais en tant qu’expression inutile du neural. Le son existe mais c'est une représentation inutile, et en tout cas cette représentation ne peut pas à son tour être causale. Cette rage ne date pas d’aujourd’hui. Joëlle Proust dans « la nature de la volonté » cite Théodule Ribot qui reste incrédule devant ce fait : « comment une idée peut elle produire un mouvement ? » Il finit par affirmer que ce n’est pas l’état de conscience ressenti qui se transforme en acte mais l’état physiologique correspondant à cet état de conscience. Il affirme que la conscience ne peut pas être une cause de quoi que ce soit. Qu'elle n’est qu’un simple accompagnement d’un processus nerveux qui lui seul est la cause du mouvement.

Le problème est donc celui-là : l’esprit peut-il être une cause de quelque chose d’observable (matériellement?) L’esprit peut-il être la cause d’un mouvement ? C’est cela que le scientifique n’encaisse pas : que l’esprit puisse être une cause, car, en tant que cause (éventuelle) il n’est pas observable. Est-ce que « quelque chose » qui n’est pas observable (le son par exemple) peut être la cause de quelque chose d’observable ? Pour les scientifiques ce n’est pas possible. Le son peut bien apparaître dans l’esprit d’un sujet, ce son est un résidu déterminé qui ne peut pas être à son tour cause de quoi que ce soit.

Bien sûr les philosophes rivalisent pour démontrer l'absurdité de la soi-disante inutilité de l'esprit et leurs arguments sont certes logiques mais tous "spirituels". Ce qui du coup laisse de marbre les scientifiques pour lesquels l'esprit n'est rien, et donc ne sont rien les arguments philosophiques (ou religieux).

En fait l'objection des scientifiques n'est pas infondée. Comment quelque chose d'immatériel pourrait-elle avoir un effet matériel ? sauf à recourir, pour explication à...l'esprit !



 

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 35 minutes, Annalevine a dit :

Quand je lis Dehaene et d’autres neuroscientifiques je m’aperçois que leur but c’est de réduire l’esprit à rien. A se demander si l’intention qui les porte à s’intéresser au cerveau n’est pas celle-ci : faire la peau à l’esprit. Il est parfois difficile de comprendre leur intention. Ce qu’ils veulent c’est démontrer que l’esprit est un résultat final inutile ou plutôt inopérant. Ils ne peuvent pas détruire l’esprit car ils sont bien obligés de constater que la perception par les sens par exemple donne des « sensations », des intuitions inobservables. Le son n’existe pas dans la nature, l’image de l’arbre n’existe pas non plus, etc. Et les littéraires ont beau jeu de s’amuser des scientifiques en leur disant, bon d’accord vous avez repéré le neurone du bleu par exemple, mais le bleu vous êtes infoutu de l’observer. Vous observez une configuration mentale qui produit le bleu, mais le bleu vous ne l‘observez pas. Cela fait enrager les scientifiques dont le but est de faire la peau à l’esprit. Ne pouvant pas en nier l’existence il leur faut démontrer que l’esprit n’est qu’un résidu totalement déterminé par l’activité neuronale. Le mental existe mais en tant qu’expression inutile du neural. Le son existe mais c'est une représentation inutile, et en tout cas cette représentation ne peut pas à son tour être causale. Cette rage ne date pas d’aujourd’hui. Joëlle Proust dans « la nature de la volonté » cite Théodule Ribot qui reste incrédule devant ce fait : « comment une idée peut elle produire un mouvement ? » Il finit par affirmer que ce n’est pas l’état de conscience ressenti qui se transforme en acte mais l’état physiologique correspondant à cet état de conscience. Il affirme que la conscience ne peut pas être une cause de quoi que ce soit. Quelle n’est qu’un simple accompagnement d’un processus nerveux qui lui seul est la cause du mouvement.

Le problème est donc celui-là : l’esprit peut-il être une cause de quelque chose d’observable (matériellement?) L’esprit peut-il être la cause d’un mouvement ? C’est cela que le scientifique n’encaisse pas : que l’esprit puisse être une cause, car, en tant que cause (éventuelle) il n’est pas observable. Est-ce que « quelque chose » qui n’est pas observable (le son par exemple) peut être la cause de quelque chose d’observable ? Pour les scientifiques ce n’est pas possible. Le son peut bien apparaître dans l’esprit d’un sujet, ce son est un résidu déterminé qui ne peut pas être à son tour cause de quoi que ce soit.

Bien sûr les philosophes rivalisent pour démontrer l'absurdité de la soi disante inutilité de l'esprit et leurs arguments sont certes logiques mais tous "spirituels". Ce qui du coup laisse de marbre les scientifiques pour lesquels l'esprit n'est rien, et donc ne sont rien les arguments philosophiques (ou religieux).

En fait l'objection des scientifiques n'est pas infondée. Comment quelque chose d'immatériel pourrait-elle avoir un effet matériel ? sauf à recourir, pour explication à...l'esprit !



 

 

Le scientifique c'est j'observe et je déduis. Le religieux c'est les signes et la révélation. Le philosophe c'est plutot observer les signes, car il a compris en aimant la sagesse que les actes ne se justifent que par le gout ce qui fait sa capacité.

Le philosophe regarde le monde avec sagesse ce qui fait sa capacité.

 

 

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)

Il est évident que la science ne peut pas reconnaitre que l'esprit, Dieu, la conscience, l’âme, etc. puissent exister dans le cadre de son champ d'action. Dans son cadre, n'existe que ce qui est observable. Elle ne peut donc pas intégrer de telles notions "spirituelles". En revanche elle déborde largement de son champ d'action lorsqu'elle se permet de nier l'existence de dieu, de l'esprit, de l’âme, etc.

Mais alors dans quel champ apparait, Dieu, l'esprit, l’âme, etc. Dans le champ des rapports sociaux. C'est dans le cadre social, dans le cadre des rapports des hommes entre eux qu'apparaissent ces notions. Or le cadre des rapports sociaux n'est pas le cadre de l'observation scientifique. Les rapports de l'homme avec la "nature" ne sont pas du même ordre que les rapports de l'homme avec l'homme.

Quand la pensée scientifique tente de déborder sur la pensée religieuse (je vais plutôt parler, à ce stade, de la pensée religieuse, qui est aussi une activité de l'esprit) elle rentre dans un rapport de pouvoir. Elle rentre non plus dans un rapport scientifique avec l'autre elle rentre elle-même dans un rapport religieux (ou spirituel) avec l'autre, rapport dans lequel elle tend à dominer l’autre, à l’assujettir à sa pensée. Nous rentrons tout simplement dans une lutte de pouvoir de nature animale. Dès lors que nous sommes dans une intention d'ordre social, ici la domination sur l'autre, nous ne sommes plus dans la science mais dans la spiritualité, c'est à dire dans le rapport social.

Bien sûr le contraire existe : la pensée religieuse tend elle aussi à assujettir la pensée scientifique. Ce faisant elle reste dans son rôle (rapport social dominant), mais elle nie alors à la pensée scientifique sa spécificité, laquelle est d’étudier le monde matériel observable.

Il me semble que ces empiètements d'un domaine sur l'autre sont des trucs masculins surtout (ou féminins, bien sûr puisqu’il existent des femmes animées par la  domination ou la soumission).

Dans cette analyse il manque tout de même la philosophie, activité elle aussi spirituelle mais d'un autre ordre que l'ordre religieux.

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Membre, SaXo, 105ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
105ans‚ SaXo,
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Il y a 15 heures, Annalevine a dit :

Quand je lis Dehaene et d’autres neuroscientifiques je m’aperçois que leur but c’est de réduire l’esprit à rien. A se demander si l’intention qui les porte à s’intéresser au cerveau n’est pas celle-ci : faire la peau à l’esprit. Il est parfois difficile de comprendre leur intention.

 

 

ne te fais pas plus beta que tu n'es. Cela fait plusieurs messages au cours desquels j'explique que la philo nous éclaire d'un autre point de vue, qu'elle est tres respectable en cela etc....

En revanche, et je me demande à quel public tu t'adresses, lorsque tu veux réduire la science de l'esprit à une macabre destinée: " faire la peau à l'esprit...

Reprends toi stp, tu vaux mieux que cela

Il y a 15 heures, Annalevine a dit :

 

Ce qu’ils veulent c’est démontrer que l’esprit est un résultat final inutile ou plutôt inopérant. Ils ne peuvent pas détruire l’esprit car ils sont bien obligés de constater que la perception par les sens par exemple donne des « sensations », des intuitions inobservables.

 

Je n'arrive pas à croire que:

_  tu ne sache pas que notre subjectivité humaine, notre humanisme, est une merveille de la nature, un garant de notre liberté, le libre choix subjectif, notre liberté ! 

_ la perception: tu connais les trompes l'oeil. Tu connais les protections que le cerveau exerce sur notre conscience ( nous libérer d'info inutiles afin de nous permettre d'user largement de nos capacités intellectuelles. ( je simplifie)

- tu connais l'école de zenon 

etc....

Il y a 15 heures, Annalevine a dit :

Le son n’existe pas dans la nature, l’image de l’arbre n’existe pas non plus, etc. Et les littéraires ont beau jeu de s’amuser des scientifiques en leur disant, bon d’accord vous avez repéré le neurone du bleu par exemple, mais le bleu vous êtes infoutu de l’observer. Vous observez une configuration mentale qui produit le bleu, mais le bleu vous ne l‘observez pas. Cela fait enrager les scientifiques dont le but est de faire la peau à l’esprit. Ne pouvant pas en nier l’existence il leur faut démontrer que l’esprit n’est qu’un résidu totalement déterminé par l’activité neuronale. Le mental existe mais en tant qu’expression inutile du neural. Le son existe mais c'est une représentation inutile, et en tout cas cette représentation ne peut pas à son tour être causale. Cette rage ne date pas d’aujourd’hui. Joëlle Proust dans « la nature de la volonté » cite Théodule Ribot qui reste incrédule devant ce fait : « comment une idée peut elle produire un mouvement ? » Il finit par affirmer que ce n’est pas l’état de conscience ressenti qui se transforme en acte mais l’état physiologique correspondant à cet état de conscience. Il affirme que la conscience ne peut pas être une cause de quoi que ce soit. Qu'elle n’est qu’un simple accompagnement d’un processus nerveux qui lui seul est la cause du mouvement.

 

arrête stp Annalevine. 

la conscience nous libère, le choix , le système nerveux est sans aucune pensée

Il y a 15 heures, Annalevine a dit :

Le problème est donc celui-là : l’esprit peut-il être une cause de quelque chose d’observable (matériellement?) L’esprit peut-il être la cause d’un mouvement ? C’est cela que le scientifique n’encaisse pas : que l’esprit puisse être une cause, car, en tant que cause (éventuelle) il n’est pas observable. Est-ce que « quelque chose » qui n’est pas observable (le son par exemple) peut être la cause de quelque chose d’observable ? Pour les scientifiques ce n’est pas possible. Le son peut bien apparaître dans l’esprit d’un sujet, ce son est un résidu déterminé qui ne peut pas être à son tour cause de quoi que ce soit.

Bien sûr les philosophes rivalisent pour démontrer l'absurdité de la soi-disante inutilité de l'esprit et leurs arguments sont certes logiques mais tous "spirituels". Ce qui du coup laisse de marbre les scientifiques pour lesquels l'esprit n'est rien, et donc ne sont rien les arguments philosophiques (ou religieux).

En fait l'objection des scientifiques n'est pas infondée. Comment quelque chose d'immatériel pourrait-elle avoir un effet matériel ? sauf à recourir, pour explication à...l'esprit !



 

pfffff. une telle naïveté de ta part me désole, une mauvaise foi?

la gravité est intangible, et son effet est matériel 

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)

Le regard des historiens sur l’émergence de la philosophie, en Grèce, est intéressant. La philosophie serait née dans la Cité grecque rompue à la démocratie, c’est à dire une Cité dans laquelle les affaires concernant les rapports entre les hommes étaient débattues par la discussion, par le langage, le fameux logos. Mais les affaires en question furent d’abord les questions juridiques. La discussion, le langage, l’utilisation du langage dans le débat aurait permis de dégager des positions concernant la justice plus satisfaisantes pour les parties que le code classique traitant de ces affaires. Il y aurait eu alors une utilisation du langage telle qu’elle aurait révélé des caractéristiques inhérentes au langage propres à satisfaire de manière égale les parties en présence. C’est intéressant ce regard d’historien car il signifie que le langage en lui-même observe des lois de composition qui lui sont propres.

Si ce regard est pertinent alors la philosophie naît  bien avec Socrate et avec les Sophistes. La philosophie est alors une certaine manière d’utiliser le langage pour gouverner la communauté. Si réellement la philosophie est une manière d’utiliser le langage issue de l’exercice de la justice nous comprenons alors que le langage philosophique, à la différence du langage religieux, soit dépouillé de toute affectivité. La justice doit être aveugle c’est à dire dépouillée de tout parti pris affectif  dans son exercice. Or la philosophie dans son exercice c’est d’abord un langage dépouillée de toute affectivité. La philosophie peut parler d’amour bien sûr mais pas de l’amour dans son exercice quotidien, mais de l’amour, sous l’angle du langage, de l’amour dépouillé de toute affectivité, de l’amour donc sans amour, de l’amour donc en tant qu’idée. On comprend alors que la philosophie puisse accoucher d’un Matzneff, le cousin germain des apprentis philosophes du forum. Car il ne s’agit plus d’amour dans l’engagement réel mais de l’amour en tant que langage, en tant que technique manipulatrice.

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)

Les philosophes avant Socrate sont appelés présocratiques, comme si le point zéro de la philosophie était bien Socrate. Si nous lisons les écrits des présocratiques en effet nous n’avons à aucun moment affaire avec la philosophie. Nous avons vu déjà cela avec Thalès, lequel fonde la pensée scientifique spéculative (la théorie). Prenons Pythagore. Russel écrit : « l’influence des mathématiques sur la philosophie en partie due aux travaux de Pythagore, a été profonde ». La philosophie n’existe pas encore avec Pythagore. C’est un religieux. Ce n’est donc pas la philosophie qui fonde les mathématiques mais c’est le contraire. Avec Pythagore sont mêlées la pensée scientifique (la pensée mathématique) et la pensée religieuse (Pythagore a créé sa propre religion). Pythagore serait lui même un réformateur de l’orphisme, courant de pensée qui lui-même réforma le culte de Dyonisos. Nous sommes bien dans une continuité religieuse. Pythagore est dans la « contemplation » la découverte des nombres (entiers) en tant que nombre (plus la mise au point des premiers raisonnements, de ces raisonnements qui permettent d’acquérir des connaissances hors expérience, ces fameux jugements synthétiques a priori de Kant) L’un des disciples de Pythagore fut Parménide. Pour beaucoup Parménide est le fondateur de l’ontologie (discours sur l’Etre). Parménide serait donc LE philosophe. Pas du tout estime Cornford (dans son livre : de la religion à la philosophie) Parménide est en fait le premier qui découvrit la logique. Nous en sommes toujours à la pensée scientifique. Parménide logicien ? Cela vaut la peine de reprendre son poème. Ce poème est-il un discours qui fonde la logique ou un discours qui fonde l’ontologie ? Pour ceux qui se gargarisent de mots abstraits qui ne signifient rien c’est bien le père de l’ontologie. Nous allons voir.

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)

Le discours de Parmenide sur l’être est d’abord un discours de logicien. 


Deux voies s’ouvrent pour le jeune homme, selon l’enseignement de la Déesse ( nous sommes bien dans une pensée religieuse au sein de laquelle apparaît la pensée logique propre au langage, à la conscience ), celle de l’être et celle qui mélange être et non-être.

L’être est ce qui se donne à la pensée et au langage ( l’être est ce qui se donne à dire selon la Déesse). L’être est donc tout ce qui peut être pensé et dit, nous dirions aujourd’hui que l’être est ce dont nous avons conscience. Cette voie est celle de la vérité mais aussi celle de la justice, nous retrouvons là la vie de la cité grecque démocratique, vie dominée par les affaires juridiques.

L’autre voie, celle du mensonge et de l’erreur est celle qui affirme que le non-être est. Or si nous projetons de fonder la logique le non-être ne peut pas être car le non-être ne peut pas être dit ou pensé. 
 

Ce que fonde ici Parmenide c’est le principe de contradiction repris notamment par Kant mais aussi les fondateurs des mathématiques.
 

Une chose est ou n’est pas mais elle ne peut pas « être » et ne « pas être ». Ce principe de contradiction Heidegger ne cesse de le respecter quand il veut signifier le néant. Ne pouvant rien dire du néant, car le néant n’est pas et ne peut pas être dit, Heidegger en est réduit à parler de l’effet du néant. Le néant dont on peut rien dire néantise, action dont on peut dire quelque chose. Heidegger finit par devenir un logicien.

Nous voyons que cette logique n’est pas encore respectée par tous aujourd’hui, loin de là.

Prenons par exemple ceux qui affirment avec fierté : je suis athée.  Ils disent : je ne crois pas en l’existence de Dieu. Mais ils disent quelque chose de Dieu, ils pensent, ils ont dans la pensée le concept Dieu. Donc Dieu est. Mais à leurs yeux Dieu n’est pas. Ils sont donc dans la voie du mensonge et de l’erreur selon la Déesse, car ils disent que ce qui est n’est pas.

Ils ne respectent pas le premier principe de la logique qui veut qu’une chose est ou n’est pas, avec un « ou » exclusif.

Pour ma  part si quelqu’un me parle de Dieu sachant qu’il me parle de quelque chose dont je ne peux pas parler puisqu’il me parle du non-être ce qui est contradictoire, je me contente de dire : la question de Dieu ne m’intéresse pas (la question de Dieu ne me parle pas car le non-être ne peut pas se dire).

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, Annalevine a dit :

Le discours de Parmenide sur l’être est d’abord un discours de logicien. 


Deux voies s’ouvrent pour le jeune homme, selon l’enseignement de la Déesse ( nous sommes bien dans une pensée religieuse au sein de laquelle apparaît la pensée logique propre au langage, à la conscience ), celle de l’être et celle qui mélange être et non-être.

L’être est ce qui se donne à la pensée et au langage ( l’être est ce qui se donne à dire selon la Déesse). L’être est donc tout ce qui peut être pensé et dit, nous dirions aujourd’hui que l’être est ce dont nous avons conscience. Cette voie est celle de la vérité mais aussi celle de la justice, nous retrouvons là la vie de la cité grecque démocratique, vie dominée par les affaires juridiques.

L’autre voie, celle du mensonge et de l’erreur est celle qui affirme que le non-être est. Or si nous projetons de fonder la logique le non-être ne peut pas être car le non-être ne peut pas être dit ou pensé. 
 

Ce que fonde ici Parmenide c’est le principe de contradiction repris notamment par Kant mais aussi les fondateurs des mathématiques.
 

Une chose est ou n’est pas mais elle ne peut pas « être » et ne « pas être ». Ce principe de contradiction Heidegger ne cesse de le respecter quand il veut signifier le néant. Ne pouvant rien dire du néant, car le néant n’est pas et ne peut pas être dit, Heidegger en est réduit à parler de l’effet du néant. Le néant dont on peut rien dire néantise, action dont on peut dire quelque chose. Heidegger finit par devenir un logicien.

Nous voyons que cette logique n’est pas encore respectée par tous aujourd’hui, loin de là.

Prenons par exemple ceux qui affirment avec fierté : je suis athée.  Ils disent : je ne crois pas en l’existence de Dieu. Mais ils disent quelque chose de Dieu, ils pensent, ils ont dans la pensée le concept Dieu. Donc Dieu est. Mais à leurs yeux Dieu n’est pas. Ils sont donc dans la voie du mensonge et de l’erreur selon la Déesse, car ils disent que ce qui est n’est pas.

Ils ne respectent pas le premier principe de la logique qui veut qu’une chose est ou n’est pas, avec un « ou » exclusif.

Pour ma  part si quelqu’un me parle de Dieu sachant qu’il me parle de quelque chose dont je ne peux pas parler puisqu’il me parle du non-être ce qui est contradictoire, je me contente de dire : la question de Dieu ne m’intéresse pas (la question de Dieu ne me parle pas car le non-être ne peut pas se dire).

Pourtant c'est le non être qui est à l'origine de l'être.

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Membre, 59ans Posté(e)
landbourg Membre 2 512 messages
Mentor‚ 59ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Boutetractyxreqs a dit :

Pourtant c'est le non être qui est à l'origine de l'être.

Pour nos petites cervelles... oui.

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, landbourg a dit :

Pour nos petites cervelles... oui.

Je ne sais pas pour tous mais la plupart étaient, car vu sous l'ange de l'etre, inexistant avant d'exister.

Et toujours vu sous l'angle de l'être, car l'inexistence c'est aussi l'inexistence de volonté soit l'inexistence qui est involontaire et puisqu'involontaire a fait passer à l'état d'être qui est tout aussi involontaire. Car n'existant pas avant d'exister l'on ne peut vouloir exister pour exister.

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Existence involontaire poussant à agir par évidence et se rendre à l'évidence est la maitrise des actes ce qui par comble donne l'illusion du vouloir, illusion car l'être comme le non être ont toujours été involontaires.

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)

Si je fais le point, un rapport d’étape, je vois que je cerne bien la pensée scientifique mais je cerne beaucoup moins bien ce que j’appelle la pensée religieuse. 

Déjà  le mot : religieux n’est peut être pas approprié. Une religion c’est déjà une construction complexe dont le but est de gérer les relations des hommes entre eux. Mais qu’y a t il avant la religion qui est bien une pensée spécifique, et non scientifique ? 

Les  premières représentations connues des hommes ce sont des peintures rupestres qui figurent des animaux sauvages et puissants. Il y a dans ces représentations l’émergence d’une pensée qui n’est pas scientifique. Comment qualifier cette pensée ? Le terme : religieux concernant cette pensée n’est pas approprié.

Je peux me tourner vers la pensée des enfants. Par exemple la pensée qui anime Samuel lorsqu’il rencontre le loup dans la forêt suisse. Sa pensée est sans doute celle des premiers hommes. Il y a un rapport étonnant entre lui et le loup. D’abord il y a le rapport qu’il établit, lui, mais, et c’est encore plus étonnant, il y a le rapport que crée le loup lui-même avec lui. Ils se regardent, ils observent une certaine distance entre eux, le loup revient plusieurs jours de suite. Samuel dit : le loup m’invite à le suivre. Il communique avec le loup et le loup communique avec lui. Il y a là émergence d’une pensée étonnante, qui n’est plus scientifique. Pensée religieuse ? Non ce n’est pas ça. Cette pensée qui émerge là donnera naissance plus tard à la pensée religieuse, mais ce n’est pas encore la pensée religieuse.

Il y a aussi ce que nous disent les archéologues à propos de la relation des humains avec les morts, à l’origine de notre civilisation. Car il s’agit bien d’une relation vivante.

Là apparaît une nouvelle pensée, que je pense identique à la pensée qui anime Samuel face au loup. Mais je ne parviens pas à la qualifier.

La pensée philosophique je commence à entrevoir sa nature. C’est une pensée qui cherche aussi à gouverner les hommes dans leur rapport avec eux-mêmes. Mais c’est une pensée qui exclut ce que j’appelle pour le moment, faute de mieux, la pensée religieuse.

 

 

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Invité sera-angel
Invités, Posté(e)
Invité sera-angel
Invité sera-angel Invités 0 message
Posté(e)

@Annalevine 

 

"Pour ma  part si quelqu’un me parle de Dieu sachant qu’il me parle de quelque chose dont je ne peux pas parler puisqu’il me parle du non-être ce qui est contradictoire, je me contente de dire : la question de Dieu ne m’intéresse pas (la question de Dieu ne me parle pas car le non-être ne peut pas se dire)."

 

Mais le non-être c'est la pensée .. C'est ce qui survit aussi des morts c'est leur pensée..Ils continuent à stimuler de manière occulte notre pensée et notre volonté..

Un être cher qui meurt continue à vivre grâce à vous ... Vous n'arrêtez pas de parler de vos proches décédés et pourtant ils sont dans le non-être. Vous pourriez dire "tiens, dans cette situation , mon père aurait fait ça! ou aurait dit ça!".. Vous parlez de Socrate, de Platon .. mais qu'est ce qui vous prouve qu'ils ont bien existé .. que ce ne sont pas des non-êtres ? 

Par la conscience et le discernement, certains peuvent capter le non-être, c'est une expression qui ne peut pas se conférer, mais qui peut se ressentir, pas se prouver mais s'éprouver!

Tout ce qui est manifesté est sujet à la dualité et aux oppositions.. donc personnellement je me méfie plus de l'être que du  non-être. 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

@Annalevine

Citation

Pour ma  part si quelqu’un me parle de Dieu sachant qu’il me parle de quelque chose dont je ne peux pas parler puisqu’il me parle du non-être ce qui est contradictoire, je me contente de dire : la question de Dieu ne m’intéresse pas (la question de Dieu ne me parle pas car le non-être ne peut pas se dire).

 

C'est bien ce que tu dis !

Mais Dieu n'est pas le non-être : il EST l'être, tu peux donc en parler, plein !

Le non-être c'est l'existant : de lui on ne peut rien dire. C'est un mur infranchissable pour l'esprit.

(Je vois pas pourquoi je te parle, vu que je pourrai pas lire ta réponse ! :smile2: Mais c'est encore plus amusant ; je test à ma façon ce qu'on peut dire de ce qui est derrière un mur !)

 

il y a 14 minutes, sera-angel a dit :

@Annalevine 

 

"Pour ma  part si quelqu’un me parle de Dieu sachant qu’il me parle de quelque chose dont je ne peux pas parler puisqu’il me parle du non-être ce qui est contradictoire, je me contente de dire : la question de Dieu ne m’intéresse pas (la question de Dieu ne me parle pas car le non-être ne peut pas se dire)."

 

Mais le non-être c'est la pensée .. C'est ce qui survit aussi des morts c'est leur pensée..Ils continuent à stimuler de manière occulte notre pensée et notre volonté..

Un être cher qui meurt continue à vivre grâce à vous ... Vous n'arrêtez pas de parler de vos proches décédés et pourtant ils sont dans le non-être. Vous pourriez dire "tiens, dans cette situation , mon père aurait fait ça! ou aurait dit ça!".. Vous parlez de Socrate, de Platon .. mais qu'est ce qui vous prouve qu'ils ont bien existé .. que ce ne sont pas des non-êtres ? 

Par la conscience et le discernement, certains peuvent capter le non-être, c'est une expression qui ne peut pas se conférer, mais qui peut se ressentir, pas se prouver mais s'éprouver!

Tout ce qui est manifesté est sujet à la dualité et aux oppositions.. donc personnellement je me méfie plus de l'être que du  non-être. 

C'est exactement le contraire de ce que je viens de dire ! J'adore ! :bisou:

Modifié par Blaquière
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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, sera-angel a dit :

@Annalevine 

 

"Pour ma  part si quelqu’un me parle de Dieu sachant qu’il me parle de quelque chose dont je ne peux pas parler puisqu’il me parle du non-être ce qui est contradictoire, je me contente de dire : la question de Dieu ne m’intéresse pas (la question de Dieu ne me parle pas car le non-être ne peut pas se dire)."

 

Mais le non-être c'est la pensée .. C'est ce qui survit aussi des morts c'est leur pensée..Ils continuent à stimuler de manière occulte notre pensée et notre volonté..

Un être cher qui meurt continue à vivre grâce à vous ... Vous n'arrêtez pas de parler de vos proches décédés et pourtant ils sont dans le non-être. Vous pourriez dire "tiens, dans cette situation , mon père aurait fait ça! ou aurait dit ça!".. Vous parlez de Socrate, de Platon .. mais qu'est ce qui vous prouve qu'ils ont bien existé .. que ce ne sont pas des non-êtres ? 

Par la conscience et le discernement, certains peuvent capter le non-être, c'est une expression qui ne peut pas se conférer, mais qui peut se ressentir, pas se prouver mais s'éprouver!

Tout ce qui est manifesté est sujet à la dualité et aux oppositions.. donc personnellement je me méfie plus de l'être que du  non-être. 

Délirant. Je parle de la pensée grecque 400 ou 500 ans avant l’EC et là j’ai droit aux imbéciles, les sous doués humains qui me répondent avec la pensée d’aujourd’hui. L’imbécillité quotidienne. L’incapacité à devenir l’autre. La vulgarité usuelle qui consiste à ne parler que de soi sans jamais devenir l’autre. Du temps de Parmenide ni l’imaginaire ni l’inconscient n’existaient encore. Bon je perds mon temps, enseigner un mort ne sert à rien. Je voyage ici dans les bas fonds de la pensée humaine. J’apprends.

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Invité sera-angel
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il y a 8 minutes, Annalevine a dit :

Délirant. Je parle de la pensée grecque 400 ou 500 ans avant l’EC et là j’ai droit aux imbéciles, les sous doués humains qui me répondent avec la pensée d’aujourd’hui. L’imbécillité quotidienne. L’incapacité à devenir l’autre. La vulgarité usuelle qui consiste à ne parler que de soi sans jamais devenir l’autre. Du temps de Parmenide ni l’imaginaire ni l’inconscient n’existaient encore. Bon je perds mon temps, enseigner un mort ne sert à rien. Je voyage ici dans les bas fonds de la pensée humaine. J’apprends.

et le pire c'est que c'est vous qui dîtes ça .. 

Vous vous prenez pour Parménide alors maintenant  ?  :D pourquoi dans ce cas dire  "Pour ma part ... je ne peux pas .. etc etc"

C'est vous que j'ai cité.. votre pensée à vous et non celle de Parmenide .. je vous répondais à vous (mais rassurez vous c'était bien la dernière fois que je vous répondais )

Vous êtes trop épuisant tellement vous êtes borné, c'est de la pure bêtise ! 

 

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
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Parler de ce qui n’est pas du temps de Parmenide est bien sûr une faute de logique. 
Nous pouvons bien sûr aujourd’hui parler de l’imaginaire. Dire : ce qui est imaginaire est. Très bien. Parlons de l’imaginaire. Dieu existe dans l’imaginaire. Soit dit en passant si l’athée dit que Dieu existe dans le réel c’est évidemment un imbécile. Comment dire qu’une réalité n’est pas ? Comment dire que la table que j’ai devant moi n’est pas ?  Bon passons. Celui qui se dit athée, s’il n’est pas un débile, s’attaque donc à ce qu’il pense être l’imaginaire de l’autre. Être athée c’est donc une attaque contre la pensée de l’autre. C’est la guerre faite à l’autre. Être athée c’est donc comme les intégristes de tous poils vouloir détruire la pensée de l’autre.

L’athéisme a provoqué la mort de dizaines de millions de soviétiques. Être athée est donc avoir le sang de dizaines de millions de morts sur les mains. Et c’est en être fier.

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Invité sera-angel
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Invité sera-angel
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il y a 2 minutes, Annalevine a dit :

Parler de ce qui n’est pas du temps de Parmenide est bien sûr une faute de logique. 
Nous pouvons bien sûr aujourd’hui parler de l’imaginaire. Dire : ce qui est imaginaire est. Très bien. Parlons de l’imaginaire. Dieu existe dans l’imaginaire. Soit dit en passant si l’athée dit que Dieu existe dans le réel c’est évidemment un imbécile. Comment dire qu’une réalité n’est pas ? Comment dire que la table que j’ai devant moi n’est pas ?  Bon passons. Celui qui se dit athée, s’il n’est pas un débile, s’attaque donc à ce qu’il pense être l’imaginaire de l’autre. Être athée c’est donc une attaque contre la pensée de l’autre. C’est la guerre faite à l’autre. Être athée c’est donc comme les intégristes de tous poils vouloir détruire la pensée de l’autre.

L’athéisme a provoqué la mort de dizaines de millions de soviétiques. Être athée est donc avoir le sang de dizaines de millions de morts sur les mains. Et c’est en être fier.

Parlez avec Saxopap .. nous avons tous les deux eu une conversation , un échange agréable et intéressant (le genre d'échange que nous ne pourrons jamais avoir vous et moi) il aura sans doute des choses à vous dire .. sur "l'imaginaire"

C'était notre dernier échange .. ce n'est plus la peine de me citer dorénavant. 

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
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Je n’oblige personne à venir m’agresser sur mon fil. D’un autre côté c’est parce que je sais que je suis entouré ici d’ennemis qui nient la culture qui est la mienne que je trouve ici un surcroît de motivations pour mettre en mots une pensée que je veux transmettre à ma descendance.

Ils me font rire: ils sont la masse et c’est encore eux qui se disent victimes. Contre un homme seul ils cèdent sans même combattre. 

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