Polype du fumeur

Courage à vous et n'oubliez pas : il faut rester po-si-tif !       La pensée positive est essentielle, on ne le dira jamais assez !

Les résultats de la cystoscopie sont mauvais, les polypes sont revenus en nombre de 6 ou 7, j'étais tellement déçu que j'ai failli chialer devant le médecin et l'infirmière. Le médecin ne savait pas trop quoi me dire, je crois qu'il était autant désarçonné que moi.. il a répété deux ou trois fois que c'était du aux cellules haut grade (cancéreuses) sans trop de conviction. Alors je retourne en clinique prochainement pour les faire enlever et sans doute un autre traitement !?   Comme a chaque fois qu'on m'annonce un truc grave mon cerveau floute l'info alors j'ai du revenir à la clinique pour voir le médecin, il était sur une autre inter, demain il m'appelle et il m’expliquera en détail les futurs soins.  

En rentrant, j'ai fait la bêtise de lire sur internet  les rapports sur les récidives... ça fiche le bourdon faut jamais lire.

Cela commence à faire beaucoup, j'en ai ras la casquette, aujourd'hui avec cette récidive j'ai compris que c'était que le début des emmerdes, cela reviendra sans cesse. Le plus dur n'est pas vraiment d'avoir des merdess c'est de faire croire que tout va bien devant mes enfants, de rire, de les écouter... alors que mon esprit est vraiment ailleurs.

Faut positiver oui oui  mais c'est plus possible j'ai plus la foi, j'ai entendu parler d'un truc thérapeutique avec une psychanalyste pour re-booster à voir, faut retrouver la pêche je sais pas comment. 

il y a 3 minutes, Paul hochon a dit :

ça fiche le bourdon faut jamais lire.

Non, faut jamais lire. Chaque cas est particulier. 

il y a 3 minutes, Paul hochon a dit :

cela reviendra sans cesse

Non, je vais être cash : ton chir, il t'a proposé d'enlever la vessie et de la reconstruire ou pas ? 

à l’instant, January a dit :

Non, faut jamais lire. Chaque cas est particulier. 

Non, je vais être cash : ton chir, il t'a proposé d'enlever la vessie et de la reconstruire ou pas ? 

Pas encore mais il m'avait parlé lors d'un rendez vous d'une autre alternative en cas d'échec du traitement, il n'y a pas tant que ça !

Sa secrétaire vient de me fixer rdv pour Jeudi matin, il va m'expliquer en détail ses projets.

Si tu le peux tu devrais te faire accompagner. Ce que tu décris, l'impression que le cerveau "floute", est réelle, on entend mais on n'écoute pas, on ne comprend qu'une chose sur deux,  et ensuite c'est une source de stress supplémentaire.. 

il y a 3 minutes, January a dit :

Si tu le peux tu devrais te faire accompagner. Ce que tu décris, l'impression que le cerveau "floute", est réelle, on entend mais on n'écoute pas, on ne comprend qu'une chose sur deux,  et ensuite c'est une source de stress supplémentaire.. 

Oui je vais sans doute  voir pour cette thérapie avec la psy. 

Si tu n'as personne de proche pour te soutenir et t'accompagner à chaque rendez-vous, c'est bien de se tourner vers les psys qui nous sont proposés oui.

Edit. Désolé me suis trompé.

il y a une heure, Paul hochon a dit :

 

Les résultats de la cystoscopie sont mauvais, les polypes sont revenus en nombre de 6 ou 7, j'étais tellement déçu que j'ai failli chialer devant le médecin et l'infirmière. Le médecin ne savait pas trop quoi me dire, je crois qu'il était autant désarçonné que moi.. il a répété deux ou trois fois que c'était du aux cellules haut grade (cancéreuses) sans trop de conviction. Alors je retourne en clinique prochainement pour les faire enlever et sans doute un autre traitement !?   Comme a chaque fois qu'on m'annonce un truc grave mon cerveau floute l'info alors j'ai du revenir à la clinique pour voir le médecin, il était sur une autre inter, demain il m'appelle et il m’expliquera en détail les futurs soins.  

En rentrant, j'ai fait la bêtise de lire sur internet  les rapports sur les récidives... ça fiche le bourdon faut jamais lire.

Cela commence à faire beaucoup, j'en ai ras la casquette, aujourd'hui avec cette récidive j'ai compris que c'était que le début des emmerdes, cela reviendra sans cesse. Le plus dur n'est pas vraiment d'avoir des merdess c'est de faire croire que tout va bien devant mes enfants, de rire, de les écouter... alors que mon esprit est vraiment ailleurs.

Faut positiver oui oui  mais c'est plus possible j'ai plus la foi, j'ai entendu parler d'un truc thérapeutique avec une psychanalyste pour re-booster à voir, faut retrouver la pêche je sais pas comment. 

Pas simple à dire, mais oui il faut positiver, je suis convaincu que le moral peut te permettre de t'en sortir. Il y a 4 ans en arrière on m'a annoncé une maladie grave, les 3 premières semaines ont été très difficiles puis j'ai décidé de prendre ceci à la légère, et aujourd'hui sans être pour autant guéri car maladie incurable, il s'avère que mon corps résiste pourtant très bien à la maladie, je suis même devenu un peu un cas rare, je n'ai quasiment plus besoin de médicaments, je ne pense quasiment plus à ceci, je pense que le moral peut vraiment t'aider. Je t'encourage à garder le moral, peut être en essayant aussi de penser à autre chose et surtout à accepter ta maladie .

Coucou les gens,

Je ne sais pas trop par ou commercer pour raconter alors je vais livrer en vrac et puis parce que j'ai une théorie sur ce qui m'arrive (oui ça fume grave la haut).

Après l'annonce d'une nouvelle opération franchement j'étais super abattu parce que les traitements qui suivent sont longs, pas super agréables et contraignants, que je suis en pleine reconstruction (je reviendrai là-dessus) et puis faut l'avouer c'est douloureux une dizaine de jours post opératoire surtout quand on fait pipi, comme des brûlures ou de l’électricité qui passe dans l’urètre a savoir que les 10 premiers jours tu fais pipi toutes les 10 minutes....l'horreur. Mon médecin me dit que "mais non ça va la douleur c'est supportable " Heu je l'invite à s'enfoncer un stylo Bic dans la teub histoire de comprendre la douleur, bref...

Pour faire court, l'opération se déroule bien et les résultats de la biopsie sont plutôt bons, des cellules bas grades sans PTA, le médecin préconise une chimiothérapie de  8 séances de 2 heures en clinique enfin c'est le protocole à suivre. Après avoir longuement discuté avec mon médecin je ne ferai pas la chimio, nous ferons un point dans 3 mois.

J'ai eu le traitement le plus fort et ils sont quand même revenus alors je vais tester sans traitements puisque la conclusion de la bio indique qu'in n'y a aucune raison qu'ils reviennent  étant donné que c'est les mêmes cellules que n'importe qui, oui ce n'est pas facile à suivre... 

J'ai interrogé mon urologue pour savoir si il avait déjà eu affaire a un cas ou les polypes ne revenaient pas et hélas non c'est très rare parfois ils mettent du temps 1, 5 ou 10 ans mais ils reviennent.

C'est paradoxal mais limite il vaut mieux laisser le cancer s'installer et se faire faire une nouvelle vessie et basta que d’être emmerdé toute sa vie avec 2 opérations par an...oui je devrais pas dire ça !  

Mais bon j'accepte d'être emmerdé ...j'ai digéré.

Bon je reviendrai sur ma théorie plus tard j'ai grave envie de pipi (je déconne).

Rectificatif le temps passé en clinique pour la chimio c'est 2 heures et non deux heures de chimio.

Le 29/07/2019 à 17:51, Paul hochon a dit :

Hello,

Demain je rentre en clinique pour me faire retirer un polype de 36 mn dans la vessie, paraît que c'est un gros. Ce matin, j'étais juste parti faire une échographie et dans la foulée l'urologue, au pire j’espérais un calcul.

- Je ne me veux pas inquiétant ni rassurant monsieur mais il faut traiter ça le plus vite possible. (après j'ai déconnecté)

Maintenant j'ai peur, parce que j'ai une mauvaise histoire et que mes enfants n'ont que moi.
J'ai vu la peur de mes enfants aussi quand je leur ai annoncé mon hospitalisation et j'ai lu dans leurs yeux " l'histoire se répète ".
Alors j'ai raconté n'importe quoi, que c'était bénin mais qu'il n'y avait pas de place avant octobre. 
Je vous raconte ça parce que je ne peux le dire à personne pour le moment et aussi peut-être que j'aurai un témoignage similaire d'un polype de ce type qui n'a pas eu de conséquences fâcheuses. 
Un polype c'est  une sorte d'excroissance, il n'a rien de dangereux en soi, ce sont les racines qui peuvent l'être (cancéreuses) un cancer de la vessie est un des plus agressifs. Après l'avoir retiré, il partira en biopsie et les résultats prendront 10 à 15 jrs, un scanner des reins également sera fait dans l'hypothèse ou il y en aurait d'autres. 

Merci si vous avez des témoignages, ceux qui finissent mal ne m’intéressent pas.

Un cancer , deux infarctus....Coupables : la charcuterie, le sel ,le sucre. 

Je fume toujours.....

il y a 15 minutes, Paul hochon a dit :

Rectificatif le temps passé en clinique pour la chimio c'est 2 heures et non deux heures de chimio.

Un copain cancer de la vessie non fumeur....

Un polype c'est un polype.Cherche plutôt dans la bouffe industrielle 

il y a 31 minutes, Paul hochon a dit :

C'est paradoxal mais limite il vaut mieux laisser le cancer s'installer et se faire faire une nouvelle vessie et basta que d’être emmerdé toute sa vie avec 2 opérations par an...oui je devrais pas dire ça !  

Mais bon j'accepte d'être emmerdé ...j'ai digéré.

C'est plus sage, en effet, même si éprouvant et moralement épuisant. Ta force et ton courage forcent l'admiration. Bises à toi et aux filles 

il y a 58 minutes, Paul hochon a dit :

(...) j'ai une théorie sur ce qui m'arrive (...) je suis en pleine reconstruction (je reviendrai là-dessus) (...) je reviendrai sur ma théorie plus tard

Hâte que vous reveniez sur ces deux sujets !   

Courage à vous !

il y a une heure, sderer a dit :

Un cancer , deux infarctus....Coupables : la charcuterie, le sel ,le sucre. 

Je fume toujours.....

 

Je ne sais pas quoi en penser !

il y a une heure, sderer a dit :

 

Un copain cancer de la vessie non fumeur....

Un polype c'est un polype.Cherche plutôt dans la bouffe industrielle 

Pour ma part c'est bien du au tabac et c'est le cas pour de nombreuses personnes...je connais une personne qui a eu un cancer du poumon sans jamais fumer.

Un polype infecté c'est un polype infecté ... un professionnel et spécialiste à déjà ciblé la raison du pourquoi me concernant, mais merci. 

il y a une heure, Lou ! a dit :

C'est plus sage, en effet, même si éprouvant et moralement épuisant. Ta force et ton courage forcent l'admiration. Bises à toi et aux filles 

Non non y a pas de courage, sincèrement.

Faut être admiratif du personnel hospitalier, des sapeurs pompiers, des professionnels de la santé qui te font rire quand tu n'as pas franchement envie, qui te porte sans rien demander,  je sais c'est bateau  

il y a 1 minute, Paul hochon a dit :

Non non y a pas de courage, sincèrement.

Faut être admiratif du personnel hospitalier, des sapeurs pompiers, des professionnels de la santé qui te font rire quand tu n'as pas franchement envie, qui te porte sans rien demander,  je sais c'est bateau  

Si, il y a de la force , courage et  volonté. Ceux qui n'en ont pas, tu n'arrives pas à les faire rire, je t'assure....et ceux qui rient/sourient sont ceux qui guérissent le mieux ...et en plus, ceux-là font aussi du bien aux soignants.

il y a 50 minutes, Passiflore a dit :

 

Hâte que vous reveniez sur ces deux sujets !   

Courage à vous !

Heu surtout je précise que ce soit pour les polypes ou sur ce que je vais écrire en aucun je ne cherche de l'empathie ni a être dans le pathos, c'est même l'inverse, je voudrais être sincère et positif  

Ma théorie sur mon cas ! 

Je suis persuadé que les polypes ce sont déclenchés après le décès de mon épouse, j'ai minimisé trop de choses et pas trop fait attention à moi pendant quelques années, l'urgence était de gérer comme je le pouvais. Je me suis réfugié et conforté dans le chagrin et la douleur pas par choix délibéré mais parce que c'était le cheminement de ma vie et que je n'ai pas su géré.

J'ai déconné en m'isolant de tous (pourtant bcp m'ont tendu la main) et j'ai minimisé l'importance d'être suivi par un professionnel du deuil. L'avoir perdu c'était pas suffisant comme douleur, fallait que je touche le fond, que je me fasse mal, le seul curseur, la seule température était les enfants. Pendant 20 ans j'ai eu une vie de couple intense, heureuse et très épanouie et je crois que le choc a été si violent que cela a faire jaillir en moi des saletés... d'ailleurs ce ne sont pas les seuls méfaits. 

Un peu comme ceux qui font du psoriasis du au stress, je sais pas si le parallèle est possible mais je pense au même principe.

On a déjà vu des hommes de mon age avoir des polypes de ce type mais c'est pas dans l'ordre des choses d'ailleurs en pourcentage c'est vraiment réservé aux hommes âgés comme le cancer de la prostate.

Toujours est-il que cela m'a "réveillé" si je puis dire, un truc sommeillait en moi comme une envie de revivre normalement mais j'avais un peu honte, vouloir être heureux, vivre c'est pas suffisant il faut sourire !

Alors ce qui va suivre c'est n'importe quoi, très simpliste et je l'écris comme je le pense:

Je me suis dit que les polypes c'est un peu comme un sortilège que je me suis jeté parce que je faisais la gueule tous le temps et que le seul moyen pour qu'ils ne reviennent pas après l'opération c'était de ne plus faire la gueule, de trouver une raison de sourire (en plus de mes enfants) puis même si cela revient c'est pas grave ...j'ai la clé, l'idée est là.

Donc depuis quelques jours avant l'opération je m'emploie a être heureux, en faisant des choses qui m'animait avant et d'autres que je découvre, parfois je me force. J'avais entamé un BTS MUC, j'ai rendu le mémoire récemment ( le début de la reconstruction)  l'oral aura lieu en Mars, différentes démarches pour une éventuelles reconversion, la chimio c'était une grosse contrainte dans mes projets d'avenir, voilà.

Je ne sais pas si je manque de pudeur alors veuillez m'excuser si je vous met mal à l'aise.  

@Paul hochonT'inquiète , mais tu sais on lit parfois ici des angoisses , des souffrances , devant lesquelles on se sent bien impuissant, et la plupart du temps on garde le silence , mais on lit quand même . Je t'avais lu l'année dernière quand tu avais annoncé tes soucis de santé, mais je m'étais abstenu.

Aujourd'hui j'ai envie de te dire que  te lire ne met pas mal à l'aise, ne te prive donc pas d'écrire . A l'heure où la technologie paradoxalement fait de nous des étrangers , il est bon de re-trouver quelque traces d'humanité dans ces méandres aseptisés.

Un de mes frères a connu à peu près ce que tu connais en ce moment. Ça  a commencé il y a trente ans, alors que notre entreprise périclitait et que l'amour avait déserté le foyer conjugal. Divorce.  C'est évidemment ce contexte qui a déclenché la maladie, ça ne fait aucun doute. Le poumon a été touché en premier , puis la vessie.  
Il s'en est  bien remis. Puis une seconde épouse qui est en train de le mettre sur la paille....et rebelotte.

Mais il est toujours là et....il fume toujours .
En maison de convalescence, c'est lui qui remontait le moral aux autres. Tu sembles fait du même bois ;-)
Voilà, à mon tour d'être impudique.

Je te souhaite très sincèrement une meilleure santé, je n'en doute même pas ;-)

Coucou Paul

Je découvre ce topic, j'ai essayé de remonter l'historique. On serre tous les fesses quand on découvre un truc qu'on ne sait pas encore s'il est benin ou malin, bref, on n'a pas envie c'est sûr. Mais il est archi normal que tu puisses penser à la somatisation, le stress ou le chagrin intenses favorisent les merdouilles, ce n'est pas un mythe ! Avec ou sans tabac, même s'il est certain que ça n'aide pas.

Courage à toi, et oui si tu arrives à sourire à la vie ça ne peut être que mieux chercher de l'aide n'a rien de honteux, tu es déjà bien courageux.