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Le ramadan au collège avec la bénédiction de l’état ?

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DroitDeRéponse

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Invité Barbara lebol
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Invité Barbara lebol
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à l’instant, Vintage a dit :

L'islam est entré au patrimoine français. Il faut en tenir compte à l'école aussi.

L'école est laïque.

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Invité Vintage
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à l’instant, Barbara lebol a dit :

L'école est laïque.

Les vacances scolaires sont religieuses alors arrête avec la laïcité.

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Invité Barbara lebol
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à l’instant, Vintage a dit :

Les vacances scolaires sont religieuses alors arrête avec la laïcité.

Les vacances scolaires permettent une interruption tous les 2 à 3 mois pour le mieux-être des élèves et des profs. Elles s'appellent vacances d'hiver, de printemps et de fin d'année.

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Invité soloandsolo
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Il y a 8 heures, jacky29 a dit :

de plus, les collégiens sont des adolescents, en tant que tels, ils n'ont pas à pratiquer un rite qui peut les handicaper dans leur scolarité... c'est même prévu, les non majeurs n'ont pas à suivre le ramadan

Tu as complètement raison : un ado qui irait voir les services sociaux pour expliquer que ses parents l'empêchent de manger et boire toute la journée pendant un mois serait pris en charge pour maltraitance, mais il y a déjà un bail que nous avons accepté qu'avec le mot ramadan et adulte aux premières régles et ou premiers poils au menton, tel que le prescrit cette loi religieuse, ce jeûne peut donc être accepté avec bienveillance pour des ados, ce qui en découle pour les cantines et autres reste dans la même logique.

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Invité Barbara lebol
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L'état ne fait pas son boulot. 

Interdire le ramadan à tout  éleve de collège ! 

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Invité CLIC
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Bonjour

Chacun fait ce qu'il veut tant qu'il respecte les autres.

Faudrait juste trouver un moyen de désensibiliser les gens sur ce sujet !

 

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Invité Vintage
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Invité Vintage
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il y a 7 minutes, Barbara lebol a dit :

Les vacances scolaires permettent une interruption tous les 2 à 3 mois pour le mieux-être des élèves et des profs. Elles s'appellent vacances d'hiver, de printemps et de fin d'année.

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31952

On parle de vacances de Noël.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 615 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Il y a 8 heures, jacky29 a dit :

DDR, oui une académie est logiquement un part de l'état mais est-ce une directive qui est parue dans toutes les académies?

Oui 

Il y a 8 heures, jacky29 a dit :

de plus, il y a peu de collégiens musulmans pratiquants qui mangent à la cantine... en général, ils rentrent chez eux... là, ils font ou pas le ramadan, seuls les parents en sont juges! 

Vous sortez ça d’où Jacky ?

C’est parfaitement inexact 

Il y a 8 heures, jacky29 a dit :

"prévu" par en général tout iman ou responsable musulman ayant un peu de jugeote! je l'ai vu à Nice à une époque pas si lointaine... je sais, je date un peu! et je peux te dire que pour leurs petits-enfants, mes amis n'ont pas changé d'un iota, pas de ramadan pour eux que cela soit pour l'école ou pas, un enfant doit s'hydrater et manger.    

Le CFCM te contredit Jacky et je doute qu’Houdeyfa à la cavale blanche tienne le discours que tu généralises bien trop vite 

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Invité soloandsolo
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Invité soloandsolo
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Posté(e)
il y a 11 minutes, Barbara lebol a dit :

L'état ne fait pas son boulot. 

Interdire le ramadan à tout  éleve de collège ! 

De façon pragmatique tu vois ça comment ? Parce que perso je ne vois pas du tout et tant que l'Islam ne sera pas réformé rationnellement ce type de problème sera récurrent.

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 212 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)

" Le caractère facultatif du service public de restauration scolaire et le fait qu’il constitue une compétence dévolue "aux collectivités territoriales" jouent pour beaucoup dans la diversité des réponses apportées aux pratiques alimentaires des élèves musulmans fréquentant des cantines scolaires publiques, cette diversité révélant différentes approches de la laïcité. "

La restauration scolaire : un service public local et facultatif

"Les communes ont en charge depuis longtemps l’organisation de la gestion des cantines scolaires des écoles primaires (lois des 30 octobre 1886, 7 janvier et 22 juillet 1983), cette compétence pouvant être transférée à des établissements publics de coopération intercommunale (articles L.5214-16 et L.5215-20 du Code général des collectivités territoriales). Le service de la restauration scolaire des collèges et lycées a été transféré aux départements et aux régions par la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et aux responsabilités locales. Il faut noter qu’en application de la loi du 16 décembre 2010, la gestion des cantines scolaires des collèges et des lycées pourra être transférée par les départements et les régions aux métropoles récemment créées (loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010, art. 12 codifié à l’article L.5217-4 du Code général des collectivités territoriales). Comme l’a rappelé le ministre de l’Intérieur dans une circulaire (Circulaire NOR/ IOL/K/11/10778/C du 16 août 2011 ayant pour objet le rappel des règles afférentes au principe de laïcité et aux demandes de régimes alimentaires particuliers dans les services de restauration collective du service public), les cantines scolaires constituent un service public facultatif, le temps de repas des enfants n’étant pas considéré comme du temps scolaire (CE, 5 octobre 1984, “Commissaire de la République de l’Ariège et commune de Lavelanet”, Rec. p. 315. Cf. également la circulaire du ministre délégué chargé des Collectivités locales, relative au modèle de contrat pour la concession ou l’affermage de la restauration scolaire du premier degré (JORF, 5 mai 1988). Leur gestion apparaît donc relativement souple, les tarifs pouvant être modulés en fonction des revenus des parents. Ce caractère facultatif entraîne également une conséquence importante : les usagers qui ne sont pas satisfaits du fonctionnement d’un service facultatif peuvent aussi bien ne pas y avoir recours. De fait, très peu de prescriptions pèsent sur les collectivités territoriales en ce qui concerne le choix des menus, ceux-ci devant toutefois être conformes aux règles d’hygiène. Elles sont par conséquent libres d’accepter ou de refuser les demandes de menus conformes aux prescriptions religieuses, leur absence ne méconnaissant pas le principe de liberté religieuse. Cette position a été rappelée aussi bien par le ministre de l’Éducation nationale dans une réponse apportée à une question orale posée par le député Christian Bataille (Question publiée au JORF le 19/01/2010, p. 423 ; réponse publiée au JORF le 29/01/2010, p. 619) que par les tribunaux. En vertu d’une ordonnance en date du 25 octobre 2002, le Conseil d’État a jugé que le fait pour la commune d’Orange de servir des repas sans viande le vendredi et de ne pas, dans le même temps, accepter de servir des repas sans porc ne constituait pas une atteinte aux droits fondamentaux alors même que la requérante soutenait que la composition des repas portait atteinte à la liberté religieuse en privilégiant les enfants de confession chrétienne par rapport aux enfants d’autres confessions. (C, ord. réf., 25 octobre 2002, n° 251161 Mme Renault ; Cf. également TA Versailles, 1er octobre 1996, TA Marseille, 26 novembre 1996 Mme Zitouni et al. C/ Commune de Marignane : LPA, 18 février 1997, p. 3, note G. Pelisier.) Dès les années quatre-vingt, l’État est cependant venu recommander la prise en compte des “habitudes et coutumes alimentaires familiales, notamment pour les enfants d’origine étrangère” (ministère de l’Éducation nationale, note de service n° 82-598 du 21 décembre 1982, B.O. Educ. Nat., 6 janvier 1983). Dans cet esprit, le tribunal administratif de Paris a jugé qu’une directrice d’école refusant de fournir à certains élèves des repas de substitution prévus par la cantine scolaire alors que le recteur avait donné une instruction en ce sens, pouvait se voir retirer son emploi de direction au motif que son attitude constituait un refus d’obéissance hiérarchique ne permettant pas à certains élèves de respecter les prescriptions alimentaires de leur religion. (TA Paris, 31 décembre 2008, n° 06000852/5, T. : L.I.J. 2009, n° 133, p. 14). Une circulaire interministérielle du 25 juin 2001 est venue préciser que lorsque le repas proposé ne convenait pas à l’enfant, celui-ci était en droit d’apporter son propre panier-repas moyennant le strict respect des conditions d’hygiène et sous l’entière responsabilité de sa famille, les demandes étant examinées au cas par cas, la circulaire précisant toutefois que les croyances religieuses de l’élève et de leurs familles ne peuvent en elles-mêmes être invoquées pour ce faire (N° 2001-118, B.O. Educ. Nat. Spécial n° 9 du 28 juin 2001). Dans une réponse apportée à une question orale posée par le sénateur Jean-Louis Masson, le ministre de l’Éducation nationale, tout en rappelant l’absence d’obligation, a indiqué qu’il convenait d’encourager les prestataires à prévoir, dans la mesure du possible des menus diversifiés (Question écrite n° 15623 publiée au JORF le 20/01/2005 ; réponse publiée au JORF le 17/03/2005). Une circulaire en date du 10 septembre 2004 avance également l’idée qu’une tarification spéciale soit appliquée aux usagers souhaitant bénéficier d’un régime particulier pour financer le surcoût (Circulaire NOR/LRL/B/04/10074/C relative aux conditions d’entrée en vigueur de la loi du 13 août 2004). Si l’hypothèse de l’alimentation rituelle n’est pas explicitement énumérée, le fait qu’une telle différenciation soit envisageable pour des “repas bio, etc.” laisse suggérer que des motifs religieux pourraient aussi être invoqués, cette hypothèse ayant été confirmée par le ministère de l’Intérieur dans sa circulaire du 16 août 2011. Celle-ci précise que les repas sans porc ainsi que ceux préparés à base de poisson le vendredi permettent “le respect des prescriptions ou recommandations des trois principaux cultes présents en France”, ce qui, en creux, signifie que les cantines scolaires n’ont pas à servir pour ce faire de repas halal ou casher. Le ministre a également indiqué que les demandes de fourniture par les parents d’élèves de paniers-repas ne peuvent être basées sur des considérations religieuses, tout en rappelant la liberté de choix des collectivités territoriales en matière de restauration scolaire, ce qui leur permet de développer des pratiques diverses.

Les réponses apportées par les collectivités territoriales : affirmation de différentes conceptions de la laïcité et respect de la commensalité

"Confrontées aux revendications alimentaires des élèves musulmans, les collectivités territoriales réagissent diversement. Certaines appliquent une “neutralité alimentaire” totale se refusant à prendre en considération l’ensemble des interdits religieux, la viande étant proposée le vendredi, aucun repas de substitution n’étant servi aux enfants juifs et musulmans les jours où des plats à base de porc sont prévus au menu. Cette position minoritaire correspond à une application incomplète des recommandations étatiques concernant le respect des prescriptions religieuses dans les cantines publiques. D’autres collectivités donnent instruction aux gestionnaires des cantines scolaires de ne pas servir de viande le vendredi, conformément aux prescriptions religieuses chrétiennes sans toutefois prévoir des repas sans porc, cette attitude n’ayant pas été jugée discriminatoire par le Conseil d’État (CE, ord. réf., 25 octobre 2002, n° 251161 Mme Renault). La plupart des collectivités adoptent une attitude reflétant l’esprit des circulaires ministérielles précitées : elle consiste à privilégier la commensalité en ne servant pas de poisson le vendredi et en prévoyant des repas de substitution pour les enfants ne consommant pas de porc. Cette solution semble pourtant ne plus être adaptée aux nouvelles pratiques alimentaires des élèves musulmans, souhaitant désormais bénéficier de repas confectionnés à partir de viande halal. Ce souhait semble également partagé par leurs parents. Lors d’une enquête réalisée en 2005, seul un dixième des personnes interrogées disait accepter sans réserve que leurs enfants mangent de la viande à la cantine, les autres se partageant entre un refus catégorique et une acceptation conditionnée à la présence de viande halal20. Dans certains collèges, sous l’effet de la stigmatisation dont sont rapidement victimes ceux qui ne se conforment pas aux normes, une part grandissante d’élèves ne consommerait plus de viande, d’autres désertant la cantine. Ceci viendrait accentuer le phénomène de la baisse accrue des demi-pensionnaires dans les cantines des collèges situés en zones d’éducation prioritaires (ZEP), de nombreuses familles ne pouvant plus y inscrire leurs enfants pour des raisons financières21.La satisfaction de ces demandes engendre des difficultés plus importantes que celles liées aux repas de substitution sans porc. Il faut en effet que soient respectées des règles de “pureté alimentaire” afin d’éviter les contaminations croisées. Ces dernières passent par une préparation séparée, un nettoyage systématique des ustensiles et des cuisines ainsi qu’une traçabilité rigoureuse des viandes, ce qui engendre des coûts supplémentaires que les gestionnaires pourront cependant répercuter sur les seuls usagers concernés (Circulaires NOR/LRL/B/04/10074/C relative aux conditions d’entrée en vigueur de la loi du 13 août 2004 et NOR/ IOL/K/11/10778/C du 16 août 2011). Elles posent également la question de l’engrenage communautaire, pointé par Florence Bergeaud-Blacker et Bruno Bernard : “Pourquoi favoriser les musulmans et non les juifs, les adventistes du 7e ciel, les végans, etc.22 ?” Cette solution a parfois été retenue : un proviseur du lycée Lavoisier de Roubaix accueillant une majorité d’élèves musulmans a ainsi instauré le repas halal pour tous23, la ville de Strasbourg ayant décidé de proposer les trois “options” standard, halal ou végétarien (Commune de Strasbourg : communication au conseil municipal du lundi 14 septembre 2009). Plusieurs villes importantes, comme Lyon, Tourcoing, Grenoble, Annecy et Aulnay-sous-Bois ont abandonné la référence au halal en proposant deux menus, carné et végétarien. À Lyon, l’adjoint au maire délégué à l’éducation et à la petite enfance, après avoir organisé plusieurs réunions avec les représentants des différentes religions, des associations laïques et de défense des droits de l’homme, a constaté “l’impossibilité de réaliser autant de menus différents que de convictions”, la solution du menu végétarien permettant de “respecter les valeurs laïques et républicaines tout en appelant au respect des différences24”. La ville de Lyon a également pris très pragmatiquement en considération le fait que sur les 16 400 repas servis quotidiennement, 30  % étaient repoussés par les enfants lyonnais, (données fournies par une gestionnaire de cantine lyonnaise interviewée par D. et L. Bouzar 2010, p. 136 et 137), ce qui n’a pas empêché le dépôt par une association féministe d’un recours pour excès de pouvoir contre cette décision devant le tribunal administratif de Lyon sur la base du non- respect du principe de laïcité (La Gazette des communes, des départements et des régions, 25/02/2008)"

..... etc (voir lien)

https://journals.openedition.org/hommesmigrations/1522

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 615 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 4 heures, Quasi-Modo a dit :

Je n'irai pas forcément jusque là, mais il faudrait faire un choix de société cohérent, et je pense qu'il ne sera pas pire qu'un choix incohérent. Enfin je ne dirais pas que c'est incohérent mais plutôt que la société française se cherche sur ce sujet. Ou bien on tolère les identitarismes et leurs revendications qui tendent à être quand même assez extrêmes, au risque de les voir s'implanter durablement, mais avec une vraie liberté d'expression, un peu comme aux Etats-Unis, ou bien on ne les tolère pas et on cesse le deux poids deux mesures. Il y a un vrai choix de société en dessous je pense.

Mais actuellement, trop souvent au nom du respect pour la diversité on va couvrir ou tolérer les agissements des minorités bruyantes comme la communauté musulmane notamment, éviter de faire des vagues, alors que leur pendant franco-français du RN ou autres va être considéré comme fasciste voir nazi (qui sont les épouvantails les plus horribles qu'on ait pu trouver dans notre Histoire commune, il faut bien l'avouer) et on va tuer les gens socialement pour ça en les isolant et en leur pissant dessus du soir au matin.

Je trouve toutefois assez triste qu'il y ait besoin que des identitaires islamistes arrivent et se multiplient sur notre territoire pour qu'on se pose la question du respect des identitaires franco-français par rebond. La France doit bien être le seul pays dans lequel il suffit d'appartenir à une minorité pour qu'on nous autorise tous les excès, tandis que la majorité silencieuse se laisse dominer et a tout juste le droit d'être insultée, en particulier lorsque certains aimeraient se dire fiers d'être français. Il ne faut pas s'étonner ensuite que l'ambiance devienne malsaine.

La France n’a rien de spécifique. Une petite lecture du NY Times ?

Tous les pays occidentaux évoluent sur ce vieux fond judéo-chrétien.

La coulpe ne peut pas être la même vis à vis des deux groupes . L’aspect laicard renforcé peut être le phénomène, mais ça n’a qu’un temps .

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 212 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)

"Pour les écoles primaires, la responsabilité de la restauration relève de la commune ou de l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI). Les modes d'organisation varient selon la taille des communes. Le service est généralement assuré par le personnel communal. Dans certains cas, la gestion est assurée par une société de restauration collective : les repas sont alors préparés dans une cuisine centrale puis livrés dans une cuisine dite "satellite", soit en liaison chaude, soit en liaison froide.

Pour les collèges et les lycées, la responsabilité de la restauration scolaire relève respectivement du département et de la région. La majorité des collèges et lycées gère directement la préparation des repas qui sont préparés et consommés sur place. Dans certains cas, la gestion est assurée par une société de restauration collective : les repas sont alors préparés dans une cuisine centrale puis livrés dans une cuisine dite "satellite", soit en liaison chaude, soit en liaison froide."

"

L'alimentation d'un enfant doit lui apporter des aliments de bonne qualité pour répondre à ses besoins de croissance. Elle doit être équilibrée, variée et fractionnée en ration. Il est recommandé aux chefs d'établissement de consulter des professionnels de la diététique ou de la nutrition.
Les self-services et la possibilité d'élaborer des menus aménagés doivent permettre de répondre aux besoins des élèves dont l'état de santé nécessite un régime alimentaire particulier. C'est le cas des élèves présentant une allergie ou une maladie chronique.

Dans les autres cas, les paniers repas fournis par la famille sont autorisés. Ces dispositions particulières sont développées dans un projet d’accueil individualisé élaboré avec le médecin de l’Éducation nationale rattaché à l’établissement.

Les repas servis en restauration collective compteront, d'ici le 1er janvier 2022, 50 % de produits alimentaires durables de qualité dont au moins 20 % de produits issus de l'agriculture biologique."

etc....

https://www.education.gouv.fr/cid45/la-restauration-a-l-ecole.html

Le ministère de l'Education ne parle pas dans ces directives des exceptions "religieuses .(2019)

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Membre, Beluga-Pangolin, Posté(e)
BELUGA Membre 15 220 messages
Beluga-Pangolin,
Posté(e)
Il y a 11 heures, DroitDeRéponse a dit :

Ben là un poil quand même sinon pourquoi la République in fine faciliterait la vie des parents pour que les collégiens musulmans suivent le Ramadan ?

eh ben c'est un tort; comme je l'ai dit plus haut: le collège a fait une boulette.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 615 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 6 minutes, BELUGA a dit :

eh ben c'est un tort; comme je l'ai dit plus haut: le collège a fait une boulette.

J’ai cite de nombreux autres collèges pratiquant exactement la même chose .

 

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Membre, Beluga-Pangolin, Posté(e)
BELUGA Membre 15 220 messages
Beluga-Pangolin,
Posté(e)
il y a 10 minutes, DroitDeRéponse a dit :

J’ai cite de nombreux autres collèges pratiquant exactement la même chose .

ca fait beaucoup de boulettes. Mais les autres parents peuvent aussi protester au cours du conseil.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 746 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, DroitDeRéponse a dit :

https://www.ladepeche.fr/amp/article/2018/05/15/2797608-college-les-mesures-du-ramadan.html

 

Le ramadan est le neuvième mois du calendrier musulman. Ce calendrier étant lunaire, le mois du ramadan se décale chaque année et se pratiquera cette année du mardi 15 mai au vendredi 15 juin. Il est caractérisé par le jeûne qui se fait du matin au soir.

Afin d'aider les élèves demi-pensionnaires qui ne prendront pas leur repas à la demi-pension, le collège Camille-Claudel de Launaguet prévoit une remise d'ordre en cas de «jeûne prolongé lié à la pratique d'un culte», conformément au règlement départemental des services de restauration des collèges (article IV-2-3 rubrique : remise d'ordre accordée sous conditions). Pendant cette période, les élèves ne seront pas autorisés à sortir pendant la pause méridienne. Cependant, une salle sera mise à leur disposition si besoin.

 

==========

Bon ceci dit certaines cantines demandent carrément aux élèves leur religion , nous ne sommes pas à ca prêt ...

 

Pour éviter le gaspillage?

Il y a 11 heures, Quasi-Modo a dit :

C'était en gros le contenu de mon message qui a été censuré. Je persiste et signe au nez et à la barbe des censeurs à la petite semaine : il n'y avait nulle polémique autour des signes religieux comme le voile à mon époque. Personne ne tentait d'imposer ses pratiques à la vue des autres de cette façon, c'est venu bien plus tard.

Vous aviez des élèves voilées à votre époque?

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 746 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, frunobulax a dit :

Considérer, comme l'a fait ce collège, que la non-prise de repas durant la période du ramadan puisse être déduit du forfait de la cantine relève juste du simple bon sens.
Et cela évite aussi également au collège le gaspillage de repas qui ne seront pas consommés.

Vous considérez donc qu'on doit les obliger à manger le midi ?

De toutes manières ils ne doivent pas retenir grand chose des cours...qu'ils restent donc à dormir chez eux.... ce serait leur rendre service...

Quand on voit l'épuisement de certains adultes à travailler tout en observant les règles de ne ni manger ni boire...

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Membre, Beluga-Pangolin, Posté(e)
BELUGA Membre 15 220 messages
Beluga-Pangolin,
Posté(e)
il y a 10 minutes, Morfou a dit :

Vous aviez des élèves voilées à votre époque?

Pas voilées, mais avec le foulard, oui, et pas seulement des magrébines, il y avait dans notre quartiers des réfugiés (depuis la guerre...) d'Azrebaïdjan, les femmes avaient un curieux chapeau recouvert d'un voile, personne n'y faisait attention..

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 746 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, jacky29 a dit :

calmons-nous, DDR, est-ce vraiment l'état ou plutôt une académie qui joue à l'apprenti-sorcier? de plus, les collégiens sont des adolescents, en tant que tels, ils n'ont pas à pratiquer un rite qui peut les handicaper dans leur scolarité... c'est même prévu, les non majeurs n'ont pas à suivre le ramadan, ils doivent suivre tous les cours et assurer leur pérennité jusqu'à la fin de leur scolarité. mon amie n'a jamais accepté que ses trois garçons fassent le ramadan, ils allaient à l'école, point barre... et ils rentraient à la maison pour manger ce qu'avait fait cuire leur mère! (entre nous, elle cuisine très bien!)

Dans les quartiers à forte concentration d'élèves musulmans, vous pensez que l'élève a la possibilité de ne pas observer le ramadan?

Pas certaine que certains parents, qui feraient sans doute comme votre amie, aient cette possibilité de dire à leurs enfants de manger à la cantine...

Il y a 10 heures, DroitDeRéponse a dit :

Il n’est nullement besoin qu’il y ait Ramadan pour ne pas faire payer les repas non pris , et comme le fait justement remarquer l’enseignante dans l’article , il est encore moins besoin de faire un forfait ramadan . Comme de nombreux collèges il suffit de ne pas faire payer les absences cantines signées par les parents au jour le jour . La pratique du forfait a Ramadan par ailleurs entérine vis à vis du collégien la normalité du fait de ne pas s’alimenter alors que l’on est tenu aux apprentissages. Dans une perspective éducation nationale ce n’est pas du bon sens , c’est une discrimination.

Non . Je considère que le forfait Ramadan n’a pas lieu d’exister . Une absence cantine suffit , et si cette absence se produit chaque jour , il est du rôle de l’education nationale de rappeler que cette pratique n’est pas bonne pour les apprentissages , sans même parler des cours d’EPS 

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/08/23082017Article636390735223709917.aspx

La DAJ rappelle que " les élèves sont soumis à l’obligation d’assiduité" et que les sorties scolaires ont un caractère obligatoire. " L’obligation d’assiduité ne s’oppose toutefois pas à ce que des autorisations d’absence soient accordées aux élèves qui en font la demande lorsqu’elles sont nécessaires à l’exercice d’un culte ou à la célébration d’une fête religieuse, à la condition notamment que cette absence soit compatible avec l’accomplissement des tâches inhérentes à leurs études". Mais " le caractère prolongé du jeûne du ramadan s’oppose de façon générale à ce que sa pratique justifie à elle seule une autorisation d’absence".

 

En ce qui concerne les poursuites en cas de malaise d'un élève pendant le Ramadan, la DAJ statue que "la pratique du jeûne étant librement décidée par les élèves, qui sont suffisamment âgés en classe de troisième de collège pour en comprendre les implications au regard de leur état de santé, un éventuel dommage ne pourrait trouver sa cause directe que dans la seule décision de l’élève de pratiquer le jeûne". Elle recommande "de rappeler aux parents d’élèves, par un mot dans le carnet de correspondance de tous les élèves de la classe, les risques liés à l’absence de nutrition et d’hydratation lors de la pratique d’une activité sportive".

============================

Pourquoi rappeler à tous les parents d’élèves  de la classe les risques liés à l’absence de nutrition et d’hydratation à l’approche du Ramadan ?

C’est un peu offensant et infantilisant pour les parents . :(

 

Ca les mets en face de leurs responsabilités envers la santé de leurs enfants!

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 292 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
Il y a 11 heures, DroitDeRéponse a dit :

Moi :)

 

 

Ils sont supposés arriver à l’ecole Dans des dispositions compatibles de l’enseignement . Est Ce possible le ventre vide et sans boire pendant toute une journée pendant des semaines ?

Notez l’emploi de l’imparfait ... Et le roi aussi soumettait à la question . Mais bon comme dab alors que nous parlons présent , c’est le sujet il conviendra de finir sur les croisades lancés pour mettre fin à la menace Seldjoukides :(

HS

 

Toi :) , cela en fait donc déjà 1 ;))

Durant toute ma jeunesse j'ai été dans des collèges catho où il y a avait encore des prêtres comme prof, mes parents étaient bigots, bien sûr que l'on nous parlait du carême et nous cassaient les c... avec des offices religieux en veux-tu en voilà, mais j'ai le souvenir que moi et mais amis de classe on s'en tapait du carême et on avait toujours des excuses pour fuir les offices.

"Ils sont supposés arriver à l’ecole Dans des dispositions compatibles de l’enseignement . Est Ce possible le ventre vide et sans boire pendant toute une journée pendant des semaines ?"

Mais enfin, cela n'est de la responsabilité de l'école mais bien des parents, après tout on n'est pas dans un pays où la vie est régentée par des règles et coutumes de l'islam !

Ce n'est quand même pas la faute de l'école si les parents en sont encore à pratiquer des règles moyenâgeuses en dépit du bon sens !

Justement l'école devrait avoir un rôle pédagogique via les enfants pour faire comprendre aux parents que l'on est au XXIe siècle et plus au VIe ou VIIe siècle ! 

Il fut un temps (15 ans) j'avais bossé dans une entreprise de transport express, le responsable du personnel (lui même marocain) avait trouvé génial d'engager des chauffeurs (pour camionnettes et camions) musulmans, marocains, turcs et même des albanais, le ramadan étant là il en manquait au moins 50% d'entre eux donc le matin les véhicules chargés restaient à quai ce qui faisait le bonheur des clients et du parton, d'autres s'endormaient sur des parking et arrivaient en retard chez les clients et le pire, un chauffeur de camion arrêté là où il ne le fallait vraiment pas (bord de l'autoroute...), roupillait profondément et c'est la police d'Anvers qui pensait que le type était malade qui a demandé à l'entreprise d'envoyer d'urgence un autre chauffeur pour enlever le bahut !

Autant vous dire que n'ombre d'entre eux ont perdu leur job.

 

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