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La culture du viol en France


miscookiyou

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Membre, SaXo, 105ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
105ans‚ SaXo,
Posté(e)

de toute façon en temps qu'homme je ne vois aucun intérêt à faire l'amour bourré....

Un calin, on s'endort, et on voit demain si l'on s'entend bien...c'est mon avis

Tres sincèrement, au risque de passer pour un benêt moyen  je ne comprends pas que l'on fasse l amour sans se connaitre et au hasard d'une rencontre œnolique ..

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Membre, 51ans Posté(e)
Anachel Membre 622 messages
Forumeur expérimenté‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a une heure, saxopap a dit :

J'imagine que vous parlez de ces très grandes dames qu'étaient Simone Weil , Mme Badinter etc...

Et plus encore à Marguerite Yourcenar qui sans être féministe à beaucoup fait pour l'image de la femme en la voyant avant tout comme un individu et un être humain plutôt que comme un être sexué et jugeait triste que les femmes n'aient pas d'ambition plus haute que de viser, tout comme les hommes, un épanouissement personnel à travers la construction d'une carrière.

il y a une heure, saxopap a dit :

Ce féminisme la prônait l'amour de la femme. 

Certaine néo-féministes prônent la détestation de l'homme.

Et parfois elles se permettent de rejeter les idéologies de leurs ainés...dommage

Oui, une frange malheureusement très bruyante du néo féminisme ne voit sa libération qu'à travers l'exécration de l'homme et celles-là même qui se revendiquent de leurs illustres ancêtres ne les ont manifestement pas bien lues et encore moins comprises.

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Membre, 51ans Posté(e)
Anachel Membre 622 messages
Forumeur expérimenté‚ 51ans‚
Posté(e)

Au fait, salutations @saxopap ! Sans aller jusqu'à dire que nous sommes de vieux copains de forum, nous ne sommes pas des inconnus pour autant: je suis un ancien forumeur avec qui vous entreteniez des liens cordiaux.....mystère :bienvenue:

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Membre, SaXo, 105ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
105ans‚ SaXo,
Posté(e)
il y a 4 minutes, Anachel a dit :

Au fait, salutations @saxopap ! Sans aller jusqu'à dire que nous sommes de vieux copains de forum, nous ne sommes pas des inconnus pour autant: je suis un ancien forumeur avec qui vous entreteniez des liens cordiaux.....mystère :bienvenue:

proff de philo?

scientifique?

universaliste?  lol

Zenalpha?

aller balance @Anachel  :dance:

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Membre, 51ans Posté(e)
Anachel Membre 622 messages
Forumeur expérimenté‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a une heure, saxopap a dit :

proff de philo?

Ni de pseudonyme ni de métier, donc non. Même si la discipline m'intéresse.

Mon ancien PC a rendu l'âme et peu habitué aux forums et à l'informatique je n'avais pas pris soin de conserver mes identifiants, raison de mon tout nouveau pseudonyme.

Un indice: si je ne suis pas philosophe la photo de profil de mon ancien compte en était un.

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Membre, Belle au bois dormant., 101ans Posté(e)
#Nyx Membre 804 messages
Mentor‚ 101ans‚ Belle au bois dormant.,
Posté(e)
il y a une heure, Anachel a dit :

Un indice: si je ne suis pas philosophe la photo de profil de mon ancien compte en était un.

Cette photographie était d'ailleurs plutôt agréable (car changeant des profils à la noix).

Ps Oui, je sais tout. :happy:

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
Le 19/05/2019 à 20:10, miscookiyou a dit :

 source et suite de l'article https://simonae.fr/militantisme/les-indispensables/expliquez-culture-du-viol/

En théorie, tout le monde est contre le viol. En pratique ? Outre certains masculinistes qui n’accordent aucune valeur au consentement (et aux femmes en général) et assument haut et fort être en faveur du viol, il existe la culture du viol. Nous vivons dans une société où les violences sexuelles sont niées, minimisées et où les victimes deviennent les suspectes pendant qu’on trouve des excuses aux agresseurs.

Si l’expression « culture du viol » vous paraît exagérée et vous rend incrédules, laissez-nous tout vous expliquer dans cet article, études et chiffres à l’appui.

Commençons par quelques définitions légales, pour savoir exactement de quoi nous parlons et ce que désignent les mots que nous utilisons :

Viol : « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui, par violence, contrainte, menace ou surprise, est un viol. » Article 222.23 du Code pénal.
« De quelque nature qu’il soit » , cela signifie bien que toutes les pénétrations (vaginales, anales ou orales) sont considérées comme étant des viols, qu’elles soient effectuées avec un pénis, un doigt ou n’importe quel autre objet.

Agression sexuelle : « Constitue une agression sexuelle toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise. » Articles 222.22 et 222.27 du Code pénal.
Cela comprend les attouchements, l’exhibitionnisme ou encore le harcèlement sexuel.

Ces définitions ne sont pas parfaites. Elles excluent les personnes qui sont contraintes à pénétrer quelqu’un·e. La formulation de la définition du viol fait que cela n’est pas considéré comme étant un viol puisqu’elles n’ont pas elles-mêmes été pénétrées.

De plus, les conditions « violence, contrainte, menace ou surprise » sont à la fois trop précises (et donc limitatives) et trop vagues, puisqu’elles laissent place à l’interprétation et menacent donc les victimes d’une déqualification des faits.

Harcèlement sexuel : « Est assimilée au harcèlement sexuel toute forme de pression grave (même non répétée) dans le but réel ou apparent d’obtenir un acte sexuel, au profit de l’auteur des faits ou d’un tiers. » Définition issue de Service-Public.fr.

Concrètement, le passage du harcèlement sexuel à l’agression sexuelle se fait lorsque le harcèlement devient physique notamment à travers des caresses mal placées (fesses, cuisses, poitrine, entrejambe) ou les fameux « baisers volés » qui ne sont ni plus ni moins que des agressions sexuelles, qu’ils soient sur la bouche ou ailleurs (n’est-ce pas Jean-Michel Maire ?).

1) Les « vrais » viols et les « pseudo »-viols

Méconnaissance de la loi

Non, un violeur n’est pas un « monstre », c’est un être humain comme les autres.
Non, un violeur n’est pas un « fou » ou un « malade », ceci est une remarque psychophobe, la santé mentale n’a rien à voir. Seuls 4 % des agresseurs souffrent de maladie mentale.
Un violeur, c’est quelqu’un qui a commis un viol. Rien de plus, rien de moins.

Pour en revenir aux fausses accusations, nous n’allons pas vous donner de pourcentage exact. Tout simplement, parce que personne ne le connaît. Les différentes études concluent qu’entre 2 et 8 % des accusations de viol sont mensongères, mais il y a un élément très important à prendre en compte : les plaintes pour viol qui sont retirées par les victimes (suite à des pressions ou des menaces par exemple) ou classées sans suite (parce que la police considère que c’est un « miol » par exemple) sont souvent comptabilisées comme « fausses accusations ».

Il y a très peu de fausses accusations, en partie parce qu’une personne n’a aucun intérêt à inventer un viol : dénoncer son violeur (que l’on porte plainte ou non), c’est prendre le risque de voir sa parole remise en cause, d’être accusé·e d’avoir provoqué le viol, de « gâcher la vie » de son violeur (souvenez vous de Brock Turner qui n’a passé que 3 mois en prison, pour ne pas « gâcher son avenir »), de voir sa vie sentimentale et sexuelle exposée au grand jour comme « preuve » qu’on ne peut pas avoir été violé·e, d’être menacé·e et agressé·e en représailles (voir le documentaire Audrie & Daisy sur le sujet)…

Une forte adhésion à la culture du viol

1 Français·e sur 5 considère que beaucoup de femmes qui disent « non » à une proposition de relation sexuelle veulent en fait dire « oui » : culture du viol.

40 % des Français·es estiment que si la victime a eu une attitude provocante en public, cela atténue la responsabilité du violeur : culture du viol.

1 Français·e sur 5 juge que lors d’une relation sexuelle, les femmes peuvent prendre du plaisir à être forcées : culture du viol.

29 % des Français·es pensent qu’à l’origine d’un viol, il y a souvent un malentendu : culture du viol.

3) Le victim blaming

La mise en cause des victimes de viol

Pour 27 % des Français·es cela atténue la responsabilité du violeur si la victime portait une « tenue sexy » (mini-jupe, décolleté) : victim-blaming.

Pour 15 % des Français·es, une victime est en partie responsable de son viol si elle a accepté de se rendre seule chez un inconnu : victim-blaming.

4 Français·es sur 10 estiment que si l’ont se défend vraiment autant que l’on peut et que l’on crie, on fait le plus souvent fuir le violeur : victim-blaming.

1 Français·e sur 4 considère que si l’on respecte certaines règles simples de précaution on n’a quasiment aucun risque d’être victime de viol : victim-blaming.

Victim-blaming est un terme anglais que l’on peut traduire par « responsabilisation et culpabilisation de la victime » ; cette expression tend à présumer qu’une victime est en partie, voire entièrement, responsable de qu’elle a subi. Cela revient par exemple à considérer qu’une victime de viol « l’a cherché » en ayant adopté un comportement « provocant » ou par manque de prudence.

Même quand on concède à la victime que le viol est bien arrivé, on va tout de même rejeter la faute sur elle.

On va reprocher aux victimes d’avoir bu, d’avoir suivi leur agresseur chez lui, d’avoir eu une attitude « provocante », d’avoir été naïfe ou de s’être trouvé·e « au mauvais endroit au mauvais moment »… En oubliant que rien ne justifie un viol !

Porter un décolleté ou être très maquillé·e n’est pas une invitation au viol, c’est un choix vestimentaire, qui peut ou non être fait dans un but de séduction, mais qui ne permet pas de présumer ni des mœurs sexuelles ni du consentement de la personne. Rien de plus.

Marcher seul·e la nuit ne devrait pas être réservé aux hommes (nous abordons la question de la place des femmes dans l’espace public dans cet article).

Ce mécanisme de victim blaming peut s’expliquer comme un moyen de se distancier de la victime pour se sentir moins exposé·e. Comme une agression sexuelle peut arriver à n’importe qui, on va avoir tendance à rejeter la faute sur la victime pour se rassurer et se dire que cela ne nous arrivera jamais. Ainsi, le victim blaming est utilisé comme un mécanisme de protection, un moyen de garder le contrôle.

Ce phénomène est expliqué en psychologie par la « théorie du monde juste » ou « croyance en un monde juste ». Cette théorie, mise en relief par le Dr. Melvin Lerner en 1965, est un biais cognitif qui consiste à penser que les bonnes choses arrivent aux bonnes personnes et de ce fait, que les mauvaises choses arrivent aux gens qui l’ont bien mérité. Ce biais de la pensée nous permet de réduire notre inconfort quand nous faisons face à des situations injustes. Si le dénigrement des victimes nous permet de nous sentir mieux grâce au rétablissement supposé d’un monde plus juste, il ne faut pas oublier que c’est une vision déformée de la réalité qui ne fait qu’augmenter la souffrance de la victime.

Quand la victime est très jeune, certaines personnes ont tendance à lui prêter une attitude de séduction alors qu’elle ne fait qu’exprimer de la tendresse totalement dénuée d’ambiguïté ; c’est ce que Sándor Ferenczi a appelé la « confusion de langue entre les adultes et l’enfant, le langage de la tendresse et de la passion » en 1932, quand il a décrit le traumatisme subi par l’enfant qui reçoit de la part des adultes qui s’occupent de lui un comportement sexuel en réponse à une demande de tendresse innocente.

4) La « bonne » et la « mauvaise façon » de réagir à un viol

Oui, certaines personnes pensent savoir quelle est la bonne façon de réagir à un viol. La seule, la vraie, l’unique, l’homologuée.

Pour certain·es, une personne qui ne crie pas, ne se débat pas et ne va pas immédiatement porter plainte en cessant tout contact avec son agresseur n’est pas une vraie victime de viol.

C’est complètement faux. Chacun·e réagit différemment, et toutes les réactions sont valides et valables.

Certaines victimes vont effectivement crier et se débattre, mais beaucoup sont incapables de réagir, notamment à cause du phénomène de sidération psychique. Nous vous conseillons de visionner cette vidéo qui en parle très bien :

 

désolée mais pour moi qui connais le sujet pour l'avoir subi, un violeur est un MONSTRE. et le premier qui me rétorque: non, démontre qu'il ne connait absolument pas le sujet. est-ce clair et net? 

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Membre, Posté(e)
coucoucou Membre 8 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 23/08/2023 à 10:10, saxopap a dit :

de toute façon en temps qu'homme je ne vois aucun intérêt à faire l'amour bourré....

Un calin, on s'endort, et on voit demain si l'on s'entend bien...c'est mon avis

Tres sincèrement, au risque de passer pour un benêt moyen  je ne comprends pas que l'on fasse l amour sans se connaitre et au hasard d'une rencontre œnolique ..

Alors quand t'es bourré, l'intérêt ou pas.....c'est flou!!!!!

Et d'où c'est forcément avec quelqu'un que tu ne connais pas?????......

Tu as une vision un peu étriquée des choses...

Mais c'est la tienne et elle est complétement respectable sauf si elle doit servir à juger des comportements qui ne te conviennent pas.

Maintenant, se bourrer la tête au point de ne plus savoir ce qu'on fait, c'est clairement une mauvaise idée.....évidemment.

 

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Membre, 107ans Posté(e)
Atipique Membre 10 142 messages
Maitre des forums‚ 107ans‚
Posté(e)
il y a 13 minutes, coucoucou a dit :

Alors quand t'es bourré, l'intérêt ou pas.....c'est flou!!!!!

Et d'où c'est forcément avec quelqu'un que tu ne connais pas?????......

Tu as une vision un peu étriquée des choses...

Mais c'est la tienne et elle est complétement respectable sauf si elle doit servir à juger des comportements qui ne te conviennent pas.

Maintenant, se bourrer la tête au point de ne plus savoir ce qu'on fait, c'est clairement une mauvaise idée.....évidemment.

 

Quand on est bourré, on ne fait généralement pas des choses contre ses principes, qu'on ne considérait jamais faire en étant sobre.

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Membre, Posté(e)
coucoucou Membre 8 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Atipique a dit :

Quand on est bourré, on ne fait généralement pas des choses contre ses principes, qu'on ne considérait jamais faire en étant sobre.

C'est ça.

On ne parle pas d'être hypnotisé ou légèrement pompette mais bourré.

Mais après, si vous voulez croire que toute personne déchirée qui fait quelque chose le fait parce que ça ferait de toute façon parti de ses principes, et bien alors, dans un autre cas que celui que je donnais en exemple depuis le début de mes propos, une fille saoulée exprés par un mec qui, là, se fait violer aurait donc de toute façon couchée avec.......c'est dangereux comme postulat.....

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Membre, SaXo, 105ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
105ans‚ SaXo,
Posté(e)

 

 

Le 24/08/2023 à 17:50, coucoucou a dit :

Alors quand t'es bourré, l'intérêt ou pas.....c'est flou!!!!!

je te l'ai dit: bise et dodo on Vera demain (lol)

Le 24/08/2023 à 17:50, coucoucou a dit :

Et d'où c'est forcément avec quelqu'un que tu ne connais pas?????......

pas forcement tu as raison..

Le 24/08/2023 à 17:50, coucoucou a dit :

Tu as une vision un peu étriquée des choses...

que tu crois :dance:

Le 24/08/2023 à 17:50, coucoucou a dit :

Mais c'est la tienne et elle est complétement respectable sauf si elle doit servir à juger des comportements qui ne te conviennent pas.

ahahhaha bien vu, t'as hyper raison.  C'était juste ce que perso je fais..en revanche juger les autres? JAMAIS

Le 24/08/2023 à 17:50, coucoucou a dit :

Maintenant, se bourrer la tête au point de ne plus savoir ce qu'on fait, c'est clairement une mauvaise idée.....évidemment.

 

Tu crois.?  .parfois ça purge, parfois ça calme et ça permet de ne plus jamais recommencer, parfois ça permet de savoir qui sont tes vrais potes et s'ils vont s'occuper de toi, parfois pour un être blessé ça permet d'aller au dodo sans plus penser aux soucis quotidiens...mais par dessus tout ça peut permettre de réaliser que l'alcool n'est pas la solution.

En un mot tu avais raison :hello:

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