Pourquoi tant de femmes tombent amoureuses de sérial killers ?

Je cherchais de la documentation sur la fascination pour les sérials killers et je suis tombé sur cet article.

Dans les archives de l'affaire Landru, guillotiné en 1922 pour onze meurtres, on trouve pas moins de 800 demandes en mariage parmi les 4 000 lettres enflammées qu'a reçues "la barbe bleue de Gambais" durant ses quatre ans d'incarcération. Qu'est-ce qui peut pousser ces femmes, parfois mariées, souvent équilibrées, à tout plaquer sur un coup de tête - ou de coeur - pour un criminel, et le plus souvent un tueur en série ? Dans L'Amour (fou) pour un criminel (Cherche Midi), la journaliste Isabelle Horlans mène l'enquête. De cour d'assises en prison, de la France aux États-Unis, elle tente de répondre à cet insondable mystère. 

Il n'y a pas de profil type de la killer groupie. Comme l'indique le psychologue et criminologue Philip Jaffé que j'interviewe dans mon livre, n'importe quelle femme peut tomber amoureuse d'un détenu. Il faut néanmoins distinguer deux cas de figure : l'amour qui naît dans l'enceinte de la prison et celui qui se déclenche de l'extérieur. Vous avez d'un côté les visiteurs de prison, les avocats, les psychologues, les surveillants, qui côtoient le criminel au quotidien pendant des mois, voire des années, et peuvent lier des relations parfois très fortes avec lui, exactement comme deux personnes peuvent se rencontrer sur leur lieu de travail. Je pense par exemple à cette psychiatre de 40 ans dont je parle dans le livre qui s'est éprise d'un détenu de 20 ans au physique de Brad Pitt et l'a aidé à s'enfuir en lui procurant un revolver. Et qui, trois semaines plus tard, se retrouvait derrière les barreaux avec son play-boy. Puis, vous avez des femmes - car ce sont le plus souvent des femmes - qui, après avoir lu le journal, regardé la télévision, en viennent à se persuader de l'innocence du condamné et se sentent investies d'une mission de justice. C'est le cas de Béatrice Poissant, une femme équilibrée qui élève seule ses deux enfants et qui, un beau jour de 2007, tombe un peu par hasard sur l'émission de M6 Secrets d'actualité consacrée à Dany Leprince, dit "le boucher de la Sarthe". Béatrice n'a pas eu le "coup de foudre" dont les journalistes ont parlé à l'époque. Elle a appris à aimer celui qui est finalement devenu son mari, convaincue, au fil des échanges, de son innocence.

suite de l'article

Un mystère en effet!

Il y en a eu énormément pour Dutroux par exemple. Et d'après son avocat, il n'était pas un charmeur lui, mais plutôt un personnage totallement abject; en plus d'être laid comme un poux. Il a pourtant reçu de milliers de lettres de femmes qui étaient normales à tout point de vue

Pour ce qu' il en sera des serial killers par armes à feu, parce que ce sont visiblement de bons coups...

il y a 9 minutes, Atipique a dit :

Un mystère en effet!

 

Il y en a eu énormément pour Dutroux par exemple. Et d'après son avocat, il n'était pas un charmeur lui, mais plutôt un personnage totallement abject; en plus d'être laid comme un poux. Il a pourtant reçu de milliers de lettres de femmes qui étaient normales à tout point de vue

une consultation chez le psy devrait être une obligation pour ses femmes 

La fascination pour les sérials killers ne touche pas que les femmes, qui n'a pas été fasciné par le personnage de Hannibal Lecter? moi je pose la question d'une manière un peu différente, Hannibal Lecter est un personnage qui possède des qualités qui suscitent l'admiration hormis le fait que c'est un assassin, mais un personnage comme le lieutenant corrompu du film Bad lieutenant, que lui n'est pas un tueur, mais ne fait que des horreurs qui ne mérite aucune fascination, et malgré tout on se sent attiré par le personnage.
 

il y a 7 minutes, riad** a dit :

La fascination pour les sérials killers ne touche pas que les femmes, qui n'a pas été fasciné par le personnage de Hannibal Lecter? moi je pose la question d'une manière un peu différente, Hannibal Lecter est un personnage qui possède des qualités qui suscitent l'admiration hormis le fait que c'est un assassin, mais un personnage comme le lieutenant corrompu du film Bad lieutenant, que lui n'est pas un tueur, mais ne fait que des horreurs qui ne mérite aucune fascination, et malgré tout on se sent attiré par le personnage.
 

Hannibal Lecter fascine par son intelligence presque surhumaine, de plus il ne cherche a tuer que les salopards  ( un peu comme Dexter), c'est bien montré et expliquer par ses origines dans les romans de Thomas Harris.

il y a 13 minutes, riad** a dit :

La fascination pour les sérials killers ne touche pas que les femmes, qui n'a pas été fasciné par le personnage de Hannibal Lecter? moi je pose la question d'une manière un peu différente, Hannibal Lecter est un personnage qui possède des qualités qui suscitent l'admiration hormis le fait que c'est un assassin, mais un personnage comme le lieutenant corrompu du film Bad lieutenant, que lui n'est pas un tueur, mais ne fait que des horreurs qui ne mérite aucune fascination, et malgré tout on se sent attiré par le personnage.
 

Tu as raison, j'ai lu un article qui évoquait un attrait pour le morbide de plus en plus développé avec une sorte même de banalisation. En résumé, les vampires d'autrefois ont été remplacé par les sérial killers, sauf que eux sont réels, ce qui est effrayant en soi

il y a 11 minutes, hell-spawn a dit :

Hannibal Lecter fascine par son intelligence presque surhumaine, de plus il ne cherche a tuer que les salopards  ( un peu comme Dexter), c'est bien montré et expliquer par ses origines dans les romans de Thomas Harris.

Oui mais lecter est un personnage de fiction. Thomas Harris s'est inspiré de plusieurs tueurs en série dont Ed Gein , Ted Bundy et Gary Michael Heidnik. 

il y a 16 minutes, hell-spawn a dit :

Hannibal Lecter fascine par son intelligence presque surhumaine, de plus il ne cherche a tuer que les salopards  ( un peu comme Dexter), c'est bien montré et expliquer par ses origines dans les romans de Thomas Harris.

Non Hannibal Lecter ne cherche pas à tuer que des salopards : ses conseils sont utilisés pour retrouver un autre Sérial Killer  mais il peut tuer pour manger (le foie), s'évader...au calme et en dandy (mais je n'ai vu que le film).

ce sont surtout des femmes qui sont atteintes du syndrome de l'infirmière  qui croient possible de guérir comme un oiseau blessé un homme, qui pour elles est victime de la société et qui excuse comme ça ses actes, alors qu'en fait c'est peine perdue.

cet homme est comme ça par nature et ne changera pas ni pour elles ni pour autre chose!ça restera un connard quoi qu'elles fassent mais allez faire comprendre ça à une femme donc j'ai envie de dire: bien fait pour leurs gueules si après elles galérent.

y a que dans les films où les bad boys sont gentils au fond d'eux et romantiques 

il y a 4 minutes, CAL26 a dit :

Non Hannibal Lecter ne cherche pas à tuer que des salopards : ses conseils sont utilisés pour retrouver un autre Sérial Killer  mais il peut tuer pour manger (le foie), s'évader...au calme et en dandy (mais je n'ai vu que le film).

Il faut toujours lire les livres, ils sont bien plus cohérents et explicatifs que les films.

il y a une heure, Imaginaerum a dit :

Je cherchais de la documentation sur la fascination pour les sérials killers et je suis tombé sur cet article.

Dans les archives de l'affaire Landru, guillotiné en 1922 pour onze meurtres, on trouve pas moins de 800 demandes en mariage parmi les 4 000 lettres enflammées qu'a reçues "la barbe bleue de Gambais" durant ses quatre ans d'incarcération. Qu'est-ce qui peut pousser ces femmes, parfois mariées, souvent équilibrées, à tout plaquer sur un coup de tête - ou de coeur - pour un criminel, et le plus souvent un tueur en série ? Dans L'Amour (fou) pour un criminel (Cherche Midi), la journaliste Isabelle Horlans mène l'enquête. De cour d'assises en prison, de la France aux États-Unis, elle tente de répondre à cet insondable mystère. 

Il n'y a pas de profil type de la killer groupie. Comme l'indique le psychologue et criminologue Philip Jaffé que j'interviewe dans mon livre, n'importe quelle femme peut tomber amoureuse d'un détenu. Il faut néanmoins distinguer deux cas de figure : l'amour qui naît dans l'enceinte de la prison et celui qui se déclenche de l'extérieur. Vous avez d'un côté les visiteurs de prison, les avocats, les psychologues, les surveillants, qui côtoient le criminel au quotidien pendant des mois, voire des années, et peuvent lier des relations parfois très fortes avec lui, exactement comme deux personnes peuvent se rencontrer sur leur lieu de travail. Je pense par exemple à cette psychiatre de 40 ans dont je parle dans le livre qui s'est éprise d'un détenu de 20 ans au physique de Brad Pitt et l'a aidé à s'enfuir en lui procurant un revolver. Et qui, trois semaines plus tard, se retrouvait derrière les barreaux avec son play-boy. Puis, vous avez des femmes - car ce sont le plus souvent des femmes - qui, après avoir lu le journal, regardé la télévision, en viennent à se persuader de l'innocence du condamné et se sentent investies d'une mission de justice. C'est le cas de Béatrice Poissant, une femme équilibrée qui élève seule ses deux enfants et qui, un beau jour de 2007, tombe un peu par hasard sur l'émission de M6 Secrets d'actualité consacrée à Dany Leprince, dit "le boucher de la Sarthe". Béatrice n'a pas eu le "coup de foudre" dont les journalistes ont parlé à l'époque. Elle a appris à aimer celui qui est finalement devenu son mari, convaincue, au fil des échanges, de son innocence.

 

suite de l'article

 

 

C'est comme Dutroux : Landru n'avait pas du tout le physique de Brad Pitt et il semble que ça ne soit que la fascination pour un tueur hors normes qui explique un tel engouement.

il y a 3 minutes, CAL26 a dit :

C'est comme Dutroux : Landru n'avait pas du tout le physique de Brad Pitt et il semble que ça ne soit que la fascination pour un tueur hors normes qui explique un tel engouement.

Je n'ai pas lu le livre de l'auteure mentionnée dans l'article, j'imagine qu'elle donne quelques explications. Je pensais pour ma part que ces femmes avaient des profils proches des femmes qui restent avec des pervers narcissiques, mais il semble que non, que certaines de ces "groupies" ne présentent aucune difficulté psychologique. J'avoue avoir du mal à concevoir cela. 

il y a 9 minutes, micro-onde a dit :

ce sont surtout des femmes qui sont atteintes du syndrome de l'infirmière  qui croient possible de guérir comme un oiseau blessé un homme, qui pour elles est victime de la société et qui excuse comme ça ses actes, alors qu'en fait c'est peine perdue.

Citation

cet homme est comme ça par nature et ne changera pas ni pour elles ni pour autre chose!ça restera un connard quoi qu'elles fassent mais allez faire comprendre ça à une femme donc j'ai envie de dire: bien fait pour leurs gueules si après elles galérent.

y a que dans les films où les bad boys sont gentils au fond d'eux et romantiques 

J'ai vu dans un documentaire un criminel qui a changé à 180° après un accident et une commotion cérébrale, il est devenu artiste et gentil comme un agneau, et vu ma propre expérience avec la drogue, je dirais que la science inventera un jour un médoc pour les psychopathes.

 

Il a une particularité le physique de bras de bite dont vous parlez tout le temps?

il y a 2 minutes, riad** a dit :

J'ai vu dans un documentaire un criminel qui a changé à 180° après un accident et une commotion cérébrale, il est devenu artiste et gentil comme un agneau, et vu ma propre expérience avec la drogue, je dirais que la science inventera un jour un médoc pour les psychopathes.

 

ça arrivera le jour où la science saura expliquer clairement l'origine des troubles de la personnalité. Pour l'instant, à ma connaissance, personne ne le sait (génétique ? environnemental ? ...)

il y a 1 minute, Imaginaerum a dit :

ça arrivera le jour où la science saura expliquer clairement l'origine des troubles de la personnalité. Pour l'instant, à ma connaissance, personne ne le sait (génétique ? environnemental ? ...)

Oui, sur ce point là je suis 100% d'accord.

il y a 44 minutes, Imaginaerum a dit :

Oui mais lecter est un personnage de fiction. Thomas Harris s'est inspiré de plusieurs tueurs en série dont Ed Gein , Ted Bundy et Gary Michael Heidnik. 

 

Moi aussi j'adore ce genre de films et livres, on a droit au grand frisson!

Aucun rapport  avec le fait que des femmes soient attirées physiquement ou autres  par ces monstres au point de vouloir les épouser. 
 

il y a 34 minutes, micro-onde a dit :

ce sont surtout des femmes qui sont atteintes du syndrome de l'infirmière  qui croient possible de guérir comme un oiseau blessé un homme, qui pour elles est victime de la société et qui excuse comme ça ses actes, alors qu'en fait c'est peine perdue.

cet homme est comme ça par nature et ne changera pas ni pour elles ni pour autre chose!ça restera un connard quoi qu'elles fassent mais allez faire comprendre ça à une femme donc j'ai envie de dire: bien fait pour leurs gueules si après elles galérent.

y a que dans les films où les bad boys sont gentils au fond d'eux et romantiques 

 

Pour moi y’a de ça: le "syndrome de l’infirmière". Vouloir sauver une âme perdue. 

Et par extension certaines ont envie de briller en se disant "je suis celle qui l’a sauvé, je suis spéciale" Ou même "je suis spéciale car je suis la seule pour laquelle il a ressenti de l’intérêt ou de l’amour" ( c’est souvent un leurre mais bon) 

C’est comme réussir à tenter le diable..  

il y a 1 minute, Atipique a dit :

Moi aussi j'adore ce genre de films et livres, on a droit au grand frisson!

Aucun rapport  avec le fait que des femmes soient attirées physiquement ou autres  par ces monstres au point de vouloir les épouser. 
 

Après c'est une question à se poser, est ce que ces femmes comprennent qu'il s'agit de réalité, de meurtriers, qu'il y a eu de vraies victimes ? ou romancent-elles ces hommes ? 

il y a une heure, fullmetal06 a dit :

une consultation chez le psy devrait être une obligation pour ses femmes 

il y a 37 minutes, CAL26 a dit :

C'est comme Dutroux : Landru n'avait pas du tout le physique de Brad Pitt et il semble que ça ne soit que la fascination pour un tueur hors normes qui explique un tel engouement.

L'amour a ses raisons que la raison ignore.