L'enfant roi suédois

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«La Suède est-elle en train de créer une génération de petits cons?» Les médias ne sont pas tendres ces jours-ci avec le royaume de la social-démocratie. Pour cause: un psychiatre suédois, père de famille de surcroit, a publié une véritable petite bombe.

Comment les enfants ont pris le pouvoir, dont on attend une traduction anglaise dans l'année, ne ménage pas les parents de ce qu'on croyait jusqu'ici incarner le paradis sur terre des familles. «Petits cons», «mal élevés» et, surtout, «déçus de la vie», tels sont les qualificatifs que les médias britanniques, chinois, français ou américains attribuent du coup aux enfants nés au pays des garderies et des longs congés parentaux payés. Mais que s'est-il donc passé? Nous avons interrogé l'auteur, David Eberhard, père de six enfants de 1 à 17 ans, pour comprendre. Il voit trois grandes causes à cette bien malencontreuse dérive.

Publié le 07 avril 2014 à 11h07 | Mis à jour le 07 avril 2014 à 11h07

L'enfant-roi est-il suédois?

Promenez-vous dans les rues de Stockholm. Vous verrez des bambins partout, certes (la Suède a l'un des plus hauts taux de natalité d'Europe), mais surtout des bambins impolis, exigeants, insolents.

Incroyable, mais vrai. Le fameux modèle suédois, dont on aime tant vanter les mérites et auquel on aspire tous sur le plan social, aurait finalement une faille. Et non la moindre. Un psychiatre suédois sonne l'alarme: gare aux enfants-rois, écrit-il dans un livre-choc, à paraître en anglais sous peu. Comme quoi nous, les Québécois, n'avons finalement pas le monopole de cette bien vilaine monarchie. Bienvenue au pays des enfants-rois suédois.

«La Suède est-elle en train de créer une génération de petits cons?» Les médias ne sont pas tendres ces jours-ci avec le royaume de la social-démocratie. Pour cause: un psychiatre suédois, père de famille de surcroit, a publié une véritable petite bombe.

Comment les enfants ont pris le pouvoir, dont on attend une traduction anglaise dans l'année, ne ménage pas les parents de ce qu'on croyait jusqu'ici incarner le paradis sur terre des familles. «Petits cons», «mal élevés» et, surtout, «déçus de la vie», tels sont les qualificatifs que les médias britanniques, chinois, français ou américains attribuent du coup aux enfants nés au pays des garderies et des longs congés parentaux payés. Mais que s'est-il donc passé? Nous avons interrogé l'auteur, David Eberhard, père de six enfants de 1 à 17 ans, pour comprendre. Il voit trois grandes causes à cette bien malencontreuse dérive.

1- Le pays de la philisophie parentale unique

Promenez-vous dans les rues de Stockholm. Vous verrez des bambins partout, certes (la Suède a l'un des plus hauts taux de natalité d'Europe), mais surtout des bambins impolis, exigeants, insolents. C'est souvent eux qui décident du menu du souper, carrément des vacances d'été, dénonce le psychiatre David Eberhard. Ils choisissent l'heure de leur coucher et ne tolèrent pas qu'on les habille. En gros, ce sont eux qui décident. De tout. Comme de rien. Mais surtout de tout.

Pourquoi? Si la Suède est reconnue comme une pionnière en matière de défense des droits des enfants, ces droits vont aujourd'hui très loin, dénonce le psychiatre. Avec la popularité d'auteurs comme le Dr Spock, Penelope Leach et surtout Jesper Juul, le père de l'écoute active («Jesper Juul, l'auteur de Competent Child, a une influence énorme sur les parents suédois»), les parents n'ont plus le droit de punir leurs enfants. «Et je ne parle même pas de châtiments corporels, souligne le psychiatre. Un père a envoyé son enfant dans sa chambre 20 minutes, et il a été traîné en cour. Si un enfant a un mauvais comportement, il est interdit socialement, en Suède, de l'envoyer dans sa chambre! » Résultat? «Les parents n'ont aucun moyen de dire non à leurs enfants, dit-il. Et c'est là qu'on déraille.»

il y a 8 minutes, miscookiyou a dit :

C'est souvent eux qui décident du menu du souper, carrément des vacances d'été, dénonce le psychiatre David Eberhard. Ils choisissent l'heure de leur coucher et ne tolèrent pas qu'on les habille. En gros, ce sont eux qui décident. De tout. Comme de rien. Mais surtout de tout.

Alors on a des suédois chez nous car je connais pas mal de familles où ça se passe comme ça...

il y a 8 minutes, miscookiyou a dit :

Pourquoi? Si la Suède est reconnue comme une pionnière en matière de défense des droits des enfants, ces droits vont aujourd'hui très loin, dénonce le psychiatre. Avec la popularité d'auteurs comme le Dr Spock, Penelope Leach et surtout Jesper Juul, le père de l'écoute active («Jesper Juul, l'auteur de Competent Child, a une influence énorme sur les parents suédois»), les parents n'ont plus le droit de punir leurs enfants. «Et je ne parle même pas de châtiments corporels, souligne le psychiatre. Un père a envoyé son enfant dans sa chambre 20 minutes, et il a été traîné en cour. Si un enfant a un mauvais comportement, il est interdit socialement, en Suède, de l'envoyer dans sa chambre! » Résultat? «Les parents n'ont aucun moyen de dire non à leurs enfants, dit-il. Et c'est là qu'on déraille.»

Eh oui: les suédois, finalement, sont aussi cons que les autres... Quand on en arrive à ce genre d'extrémités, c'est quand même signe que quelque chose ne va pas dans la société, non ? Je fais peut être "vieux con", mais de temps en temps, un bon coup de pied au cul remet les choses en place. Je n'envie pas cette société où les adultes sont mis au "rebut"...question respect.

Quel est le taux de natalité de la Suède ? Bien souvent, quand les enfants sont une " denrée " rare, ils sont choyés au-delà du raisonnable et on assiste à des comportements abberants.

Bon sang, incroyable de lire des choses pareilles et qu'on puisse en arriver là !!!    

Lorsque dans une éducation, le respect d'autrui n'est pas enseigné aux enfants, une génération de "petits cons" en émerge.

Il y a 1 heure, Sexophone a dit :

Quel est le taux de natalité de la Suède ? Bien souvent, quand les enfants sont une " denrée " rare, ils sont choyés au-delà du raisonnable et on assiste à des comportements abberants.

La Suède est le pays avec le plus haut taux de natalité d'Europe 

Il y a 2 heures, BELUGA a dit :

Alors on a des suédois chez nous car je connais pas mal de familles où ça se passe comme ça...

 

oui c'est vraie 

il y a 20 minutes, Swannie a dit :

Lorsque dans une éducation, le respect d'autrui n'est pas enseigné aux enfants, une génération de "petits cons" en émerge.

oui je crois qu'il on été un peut trop loin si il il continue dans ce sens il risque de rencontrer beaucoup de problème quand les enfant devrons quitter leur statue d'enfant dans un monde ou t'on leur était dus pour se retrouver dans le monde réel...

il y a 3 minutes, miscookiyou a dit :

 

oui je crois qu'il on été un peut trop loin si il il continue dans ce sens il risque de rencontrer beaucoup de problème quand les enfant devrons quitter leur statue d'enfant dans un monde ou t'on leur était dus pour se retrouver dans le monde réel...

Ces enfants sont voués à l'échec, puisqu'ils n'admettront pas même qu'un patron puisse leur donner des ordres (c'est eux qui commandent), tout comme ils seront incapables de se comporter en citoyens responsables puisque faisant fi d'autrui, de son statut et de ses biens. 

Il ne faut pas être trop dur et trop sévère avec les enfants et les châtiments corporels n'apportent rien de bon parce que ça leur apprend que le seul argument valable est la violence (ne fût-ce qu'une fessée). Cependant il faut trouver son juste milieu car ne jamais s'opposer à un enfant c'est en faire un futur angoissé qui a poussé dans un vide sans limites. Dans certains foyers j'ai parfois eu l'impression que l'enfant-roi faisait exprès des bêtises comme dans une vaine tentative de faire comprendre à son parent "bouge-toi espèce de grosse larve tu me fous les boules à jamais rien dire !" Les parents qui optent pour une éducation laxiste donnant toujours raison à leur enfant quoi qu'il ait fait, en vérité ne lui rendent pas service. De toute façon il se prendra plus tard les vents qu'il aurait dû se prendre depuis longtemps. Avec les filles par exemple : ces demoiselles n'apprécieront pas que cet ex-enfant pourri-gâté se comporte avec elle comme si tout lui était dû. Au pire ce sera un pervers narcissique que tout le monde fuira sous peine d'être détruit.