Une légende

il y a une heure, Kâli a dit :

Je ne veux pas te contrarier mais je ne pense pas pareil  

Mais si, contrarie moi. Nous sommes dans un pays de liberté, toutes les opinions sont valables.

Clint reçut une éducation middle-class meilleure que la moyenne. Bizarrement, pour le descendant d’une famille à la généalogie parsemée de bâtisseurs d’églises et de personnes pieuses, Clint n’est inscrit sur aucun registre de baptême ou d’école du dimanche. S’il tenterait plus tard de se définir dans ses films comme un héros moralement complexe, Clint devait admettre qu’il ne souscrivait à aucune forme de religion organisée. Il n’allait pas à l’église, même quand il était petit.

Interrogé lors d’une interview, il répondit : « Je trouve qu’il s’agit d’un sujet très personnel, je ne souscris à aucune religion officielle. Mais j’ai toujours accordé beaucoup d’importance à ce genre de choses, il me semble. Surtout quand je suis dans la nature. […] Vous savez vous vous asseyez sur une belle montagne… Le Grand Canyon c’est quelque chose.. et tout à coup, vous ne pouvez pas vous empêchez d’être ému. Il y a une telle quantité de temps qui s’est écoulé sur cette planète, et le temps de l’humanité, là dedans. Et vous vous dites : « Comment tout ça a pu se produire ? »

Dans Une poignée de dollars

Il y a 4 heures, January a dit :

L'acteur est bon mais moi c'est le réalisateur que j'admirerais pour l'éternité 

Pareil, je suis une fan inconditionnelle du réalisateur  

Mon préféré  "Sur la route de Madison"  un superbe duo avec Meryl Streep et dans un autre registre  "One million dollars baby" très émouvant, les deux sont réalisés par Eastwood. 

Après je n'ai pas trop pourquoi ni même suivi mais c'est une des rares Guest-star à avoir soutenu Trump pendant sa campagne présidentielle.

Piedmont était une ville de rêve pour les adolescents. Il y avait un lac et des ruisseaux au bord desquels les enfants accrochaient de hautes balançoires ou pêchaient.

En quatrième, Clint fut choisit par son professeur d’anglais pour jouer le premier rôle dans une pièce en un acte. Il eut tellement peur qu’il faillit sécher ce jour-là, il déclara plus tard que le spectacle avait été un désastre.

Comme tout le monde, quand il était petit il assistait aux doubles séances (cinéma) du samedi matin et les films qui l’ont marqué enfant pourraient tout aussi bien se trouver sur la liste de n’importe quelle autre personne. Pas vraiment de prédisposition ni de passion pour le cinéma, d’ailleurs, il apprit les noms de réalisateurs de renom tel que John Ford ou Howard Hawkes lorsqu’il fut sous contrat chez Universal.

Les Eastwood se passionnaient davantage pour la musique, le jazz, les géants comme Art Tatum ou Fats Waller. Clint apprit à jouer du piano.

« J’étais un gamin plutôt timide à l’époque, mais pendant les soirées, je pouvais me mettre à jouer du blues. Et les nanas venaient toutes autour du piano et tout à coup, j’avais un rencard. »

Il y a 9 heures, Paul hochon a dit :

Mon préféré  "Sur la route de Madison"  un superbe duo avec Meryl Streep et dans un autre registre  "One million dollars baby" très émouvant, les deux sont réalisés par Eastwood. 

Après je n'ai pas trop pourquoi ni même suivi mais c'est une des rares Guest-star à avoir soutenu Trump pendant sa campagne présidentielle.

J'arrive pas à avoir un film préféré réalisé par Clint Eastwood, je trouve que tout ce qu'il a fait est extraordinaire, chaque fois c'est meilleur, encore plus abouti, d'un "frisson dans la nuit" à "la mule".

Étrange, je n'ai jamais vu un film de lui qui me laisse un souvenir fou..C'est bien oui, un peu scolaire, cliché...One million dollar baby par exemple. Par contre son personnage dans le bon la brute et le truand est excellent. Etrange qu'une personalité aussi "de droite" et ses films genre dirty harry ou la vague anti communiste plaise tant aux bonnes âmes.

La timidité, peu importe qu’elle soit feinte, plaît aux filles. Clint a confié qu’il était devenu sexuellement actif plus tôt que la moyenne et avait perdu sa virginité à 14 ans. « J’avais des voisines gentilles ».

Timide et discret Clint Eastwood ? Pas tant que ça. Tous les gamins aiment se vanter, mais même adulte, à Hollywood, les meilleurs copains de Clint entendraient parler de ses conquêtes en détails, sulfureux voire salaces, bien avant les tabloïds.

Pas si timide, pas si discret et donc pas si introverti que ça. Pas un élève brillant non plus et se comportant en marginal, en rebelle, à la James Dean (c’est le premier rôle qu’il a maîtrisé en un sens).

Il avait beaucoup d’amis mais n’avait rien d’un rassembleur. Il savait jouer du piano mais n’a pas voulu intégrer l’orchestre du lycée. Il était bâti comme un athlète mais ne perça jamais dans les équipes de ses établissements scolaires. Des mensonges perpétrés par Universal et par la star elle-même encore aujourd’hui disent qu’il a été la star de son équipe de basket au lycée, c’est complètement faux malgré sa taille (1,95 m), il n'a jamais intégré l'équipe de basket.

Il y a 2 heures, January a dit :

J'arrive pas à avoir un film préféré réalisé par Clint Eastwood, je trouve que tout ce qu'il a fait est extraordinaire, chaque fois c'est meilleur, encore plus abouti, d'un "frisson dans la nuit" à "la mule".

Je suis tombé dedans ado notamment avec "Pale Rider" pas encore vu la "Mule" .

Il y a 2 heures, Constantinople a dit :

Étrange, je n'ai jamais vu un film de lui qui me laisse un souvenir fou..C'est bien oui, un peu scolaire, cliché...One million dollar baby par exemple. Par contre son personnage dans le bon la brute et le truand est excellent. Etrange qu'une personalité aussi "de droite" et ses films genre dirty harry ou la vague anti communiste plaise tant aux bonnes âmes.

Million dollars Baby, clichés ?

Purée je l'ai trouvé excellent même si l'idée du film est de prendre le cœur.

 En terminale, Clint avait deux priorités dans la vie : « les voitures rapides et les femmes faciles » (ses propres mots). Il obtint sa première voiture avant d’avoir le permis, il livrait les journaux comme beaucoup d’autres adolescents. Il suivait des cours de mécanique auto et il assistait même à des cours de maintenance aéronautique.

Mais Clint ne pensait pas à l’avenir, les soirées très arrosées étaient en vogue, il avait conscience de son pouvoir de séduction et le côté rebelle se fit plus présent. Il entama une relation avec une fille plus âgée, dont la famille, aisée, fréquentait les Eastwood. Par peur que la jeune fille ne tombe enceinte (même si Clint criait haut et fort qu’il l’épouserait) les familles séparèrent les jeunes gens.

Clint obtint son bac en 1949, la vie étudiante ne l’intéressant pas du tout, il partit travailler dans une usine à Springfield. Après une année, il rejoignit sa famille maintenant installée à Seattle. Il enchaîna les contrats temporaires : inventaire des pièces chez Boeing, chauffeur chez Color Shake, équipier de nuit chez Bethlehem Steel. Puis il obtint à la Croix-rouge son diplôme de maître-nageur sauveteur. Il venait de recevoir sa convocation pour le service militaire et ce diplôme allait se révéler précieux.

Je me souviens du premier film que j'ai vu avec Clint Eastwood, c'était l'épreuve de force...Transcendant...

Direction Fort Ord (base militaire) où il fut nommé professeur de secourisme, avec tout ce que ce statut avait d’avantages (logement individuel, bien plus de liberté, avancement rapide…). Au moment où faisait rage la guerre de Corée (on est en 1950) et que des dizaines de milliers de jeunes gens étaient envoyés là-bas tous les mois, vous imaginez la chance de Clint.. Comme Fort Ord était un centre de formation polyvalent, tous les gens de Hollywood qui étaient appelés à l’armée se retrouvaient sur la base. Ils étaient chargés en général de l’organisation des nombreux évènements sportifs et culturels, les « services spéciaux ». Autre chance pour Clint, la section athlétisme des services spéciaux était liée à l’entraînement à la natation, et donc le maître-nageur avait des liens avec Hollywood.

Et pourtant Clint ne va pas chercher à participer aux activités des services spéciaux. Il se contente d’observer de beaux et talentueux jeunes hommes qui semblent attirer les filles comme des mouches et qui ont l’air d’avoir une vie encore plus agréable que la sienne au sein de la base. Clint ne sympathisa pas avec les acteurs en herbe, pas plus que les musiciens.

Base militaire Fort Ord laissé à l'abandon

A sa sortie de Fort Ord, il décrocha un job de gardien d’immeuble à Beverly Hills, où il emménagea bientôt. Il s’inscrivit au Los Angeles City College. Il fréquentait Margaret Neville Johnson depuis moins d’un an lorsqu’il la demanda en mariage. Tout se passa très vite. Une semaine avant Noël 1953 Clint et Maggie échangèrent leurs vœux. Ils firent un bref voyage de noces à Carmel et emménagèrent dans la résidence de Clint. On attendait des jeunes garçons qu’ils se marient et les parents de Clint étaient heureux.

Le Los Angeles City College, situé au coin de Vermont Avenue et de Santa Monica Boulevard à Hollywood, était ouvert à tous les étudiants, qu’ils aient ou non obtenu leur baccalauréat. Une allocation permettait à Clint de subvenir à ses besoins. Le point fort du LACC était son célèbre UFR d’art dramatique, qui s’enorgueillissait de répondre aux plus hauts standards professionnels. Les studios y envoyaient même leurs acteurs sous contrat. Le LACC allait d’ailleurs lancer de grandes carrières…James Coburn, Kim Novak, Robert Vaughn pour ne citer que ceux-là.

Mais une fois de plus, Clint ne s’y intéressa pas. Il préféra s’inscrire en commerce, suivant la tradition familiale. Il fut étudiant durant le semestre d’automne 1953, il se réinscrivit pour le printemps 1954 et finalement, se rétracta. Par le biais de contacts qu’il s’était fait ou autre (en fait on ne saura jamais comment exactement tellement il existe de versions), Clint avait réussi à passer la porte d’Universal et signé un contrat de courte durée…

La chance de Clint 

Ce printemps-là, on pouvait lire dans les rubriques nécrologiques les noms d’Auguste Lumière, Ernest Vajda ou encore Will Hays. Le vieux Hollywood était en train de disparaître. Les dépossessions, la liste noire et la nouveauté que représentait la télévision causaient d’importants dégâts : salaires et coûts d’exploitation revus à la baisse, diminution du nombre de productions.

Universal semblait réussir mieux que d’autres à affronter ces temps difficiles. Le plan de survie de la société était le suivant :

1.Façonner des stars populaires à partir d’inconnus qui ne pouvaient réclamer d’importants salaires

2.Exploiter la couleur et les tournages en extérieur, en particulier pour les westerns

3.Faire des films astucieux, comme les séries des Francis ou Bonzo, avec mule ou chimpanzé.

Clint allait percer en « inconnu pas cher » par excellence. Familier des westerns, il serait le seul cow-boy star de Hollywood à passer le cap fatidique des années 60. Et Clint partagerait la vedette, dans deux de ses films les plus populaires, avec un orang-outan.

Chaque mois, une soixantaine de candidats se présentaient devant l’équipe de la Universal Talent School. Seuls dix d’entre eux gagnaient le droit de passer une audition et deux ou trois étaient retenus pour un essai filmé. Il arrivait qu’il  n’en reste qu’un seul invité à suivre le prestigieux programme, payé 150 dollars par semaine. Les  nouvelles recrues recevaient des cours d’art dramatique et de quelques autres disciplines, tout en procurant une main d’œuvre bon marché pour les petits rôles et les tâches ingrates lors du tournage des productions Universal.

Le premier critère de sélection était le physique. Parmi les femmes qui suivaient les cours, on trouvait immanquablement des petites amies de producteurs et les gagnantes et dauphines du concours annuel de Miss Univers, qui était sponsorisé par Universal. Peu importe que Miss Allemagne n’ait jamais dépassé le stade de « je dois garder mes pieds froids (comprendre je dois garder mon sang froid), elle, Miss Japon, Miss Suède et autres beautés en maillot de bain n’avaient aucune difficulté à obtenir un contrat avec la Talent School.

Le critère physique était tout aussi important pour les hommes. Clint ne serait pas le seul beau et grand jeune homme, loin de là. Il en avait clairement conscience et saluait ses camarades en plaisantant : « Salut les morceaux de viande ! »

Arthur Lubin, directeur sous contrat à Universal, explique qu’il fut frappé par le physique de Clint Eastwood. Il lui proposa immédiatement un essai filmé. « On voyait qu’il n’avait pas d’expérience. Il ne savait pas où se placer, ni comment faire quoi que ce soit. »

Mais grâce à Lubin, Clint obtint un contrat d’essai. Une exclusivité totale et 100 dollars par semaine, le contrat pouvant être prolongé. Sur le formulaire, Clint indiqua qu’il avait fait un an de faculté (faux), qu’il n’avait pas d’expérience dans le show-business et qu’il ne jouait d’aucun instrument de musique (faux). Son agent était Arthur Lubin en personne, évidemment celui-ci percevrait des pourcentages sur tous les gains de Clint. Evidemment il allait favoriser son protégé…

Je m'interroge, est ce que tu retranscris une biographie ? Ou tu es une passionnée ?