Votre série du moment

@Tequila Moor

j'ai toujours pensé que t'étais un mec bien, ça va me faire ma journée cette nouvelle. j'espère que la série sera aussi sombre que le film, ça semble bien partie et avec Bowie en bande son que demande le peuple, rien d'être déjà en octobre. 

.

à l’instant, Tequila Moor a dit :

Bin si je disais "ouais, mais..." c'est surtout parce que je ne suis pas convaincu par le trailer de la série, tout comme j'ai trouvé que le film était une mauvaise adaptation du comic. Mais n'ayant été convaincu par aucune adaptation du travail d'Alan Moore, cela n'est pas très grave.

Je peux comprendre, j'ai déjà entendu cela, moi je ne lis pas de comic, j'aime pas le format, bref j'accroche pas avec le support, mais j'aime le contenu et quand j'ai vu le film, sombre, noir, un truc qui ressemblais à rien à marvel et autre (que j'aime beaucoup), mais pas des super héros bien propres bien lisses. J'ai trouvé le film trop court, je découvrais du coup et j'ai été frustré de ne pas en savoir assez sur leur vie, leur psychologie. Donc j'espère que la série comblera ça, même si souvent les séries sont toujours un peu propres, celle-ci est interdite au -16 ans on peut s'attendre à un peu de trash.... a voir. En tous cas, merci de l'infos. Je finis celle que j'ai commencé, ensuite faut que je chope celle dont tu as parlé il y a quelques jours.... 

Il y a 15 heures, Paul hochon a dit :

Hier soir sur Arte était diffusée une série de 3 épisodes "3x Manon" , une série dans la même veine que le film " La tête haute ".

LE PITCH:

Le destin de Manon, 15 ans, avant son jugement définitif, après avoir tenté de poignarder sa mère. Durant six mois, la vie de l'adolescente, enfermée dans un centre spécialisé, peut basculer au gré des rencontres. Choisira-t-elle de se repentir ? Ou au contraire se laissera-t-elle happer dans un engrenage infernal ?

Je pense que @January qui oeuvre dans le social pourrait si elle voit la série me dire si la fiction est proche de la réalité. Pour ma part je trouvé ça super bien fait, la série dénonce aussi les limites du système français, l'implication des éducateurs et autres juges pour enfants.  Bon pour sur vous ne regardez pas la série pour ses effets spéciaux ni la bande son  

Marina Fois ignoble a souhait d'ailleurs si quelqu'un a vu la série je serais curieux de son opinion sur ce personnage et la petite Manon n'est pas sans rappeler Charlotte Gainsbourg a ses débuts, prometteuse. 

 

Wow.. Le talent des comédiennes ! J'ai vu deux épisodes. Ca me paraît aussi très réaliste, au moins en ce qui concerne les ados révoltées, tout y est pour l'instant, c'est très crédible, notamment à cause de certains détails (je ne peux pas spoiler). 

Marina Fois fait froid dans le dos, la cuisinière est incroyable, les éducs sont aussi révoltés que les ados mais pour d'autres raisons, le dirlo du centre représente bien le technocrate qui ne connaît rien au terrain.

On ressent beaucoup d'émotions, ça rend la série très vivante.

Dans le genre pour l'instant je donnerais carrément 10/10 à la série. 

il y a une heure, Tequila Moor a dit :

En tout cas, ça démarre de façon casse-gueule (je suis à l'épisode 5). Comme le personnage de Trish m'a toujours gonflé, lui donner autant d'importance avec une obsession gnangnan, ça n'aide pas. Le seul truc fun chez elle, c'est son gagne-pain : une wannabe hero qui gagne sa vie avec le télé-achat, c'est rare. J'aime bien le personnage masculin de l'empathe, mais j'ai peur qu'il reste sous-estimé tout le long de la série, servant surtout de boussole à méchants et de ressort humoristique / sympa. Le vilain principal a l'air stéréotypé, l'acteur faisant un cosplay de Dexter : on est loin de la classe de Kilgrave. Celle qui vole le show, c'est l'avocate Jeri Hogarth : sa volonté de trouver l'amour coûte que coûte pour supporter sa maladie est un bon moteur de récit. Et puis bon... Carrie-Anne Moss.

 

Je vais pas te spoiler donc je dirais rien, mais oui, Kilgrave on était au summum, un méchant extraordinaire. Celui là est très bof. Je l'ai vu en entier cette saison parce que la dernière sauf erreur, mais bon ils auraient pu s'abstenir. la fin est bon "américaine" tout ce que je déteste...je vous laisse découvrir

Il y a 5 heures, January a dit :

Wow.. Le talent des comédiennes ! J'ai vu deux épisodes. Ca me paraît aussi très réaliste, au moins en ce qui concerne les ados révoltées, tout y est pour l'instant, c'est très crédible, notamment à cause de certains détails (je ne peux pas spoiler). 

Marina Fois fait froid dans le dos, la cuisinière est incroyable, les éducs sont aussi révoltés que les ados mais pour d'autres raisons, le dirlo du centre représente bien le technocrate qui ne connaît rien au terrain.

On ressent beaucoup d'émotions, ça rend la série très vivante.

Dans le genre pour l'instant je donnerais carrément 10/10 à la série. 

J'ai du mal à cerner le personnage de la maman et la relation avec sa fille, qu'est ce que lui reproche Manon ? Un truc marquant aussi c'est la façon dont elle lui serre le poignet chez le juge ou le dirlo sais plus.

En regardant cette série, j'ai pensé un peu à la façon dont on interagit sur les sujets sensibles du forum, à la va vite et sans réfléchir, dans l'émotion du moment.

On pourrait vite se dire mais qu'elle petite conne, d'un point de vue extérieur c'est tout ce qu'elle reflète. On est loin d'imaginer les fêlures et blessures de cette ado. 

J'ai vu Manon 20 ans hier.

La mère est dingue, frustrée hyper toxique, ses réflexions dégueulasses, l'air de donner tout cet amour alors qu'elle fait de sa fille un pansement, qui dès qu'il ne la soulage plus, l'arrache et le jette à la poubelle. Cette façon de comprendre et de comprendre encore alors qu'en réalité c'est une façon de contrôler sa fille et de faire jouer à sa guise et son humeur les ascenseurs émotionnels qui détruisent Manon.

Je vais regarder le dernier épisode de Manon 20 ans. Cette suite fait sens aussi, ce qui se passe est bien calculé, et c'est là qu'on voit que par rapport à un vécu particulier, il est rare, très rare le hasard.

Manon 20 ans.

C'est beaucoup moins prenant que le premier volet mais cela reste quand même assez bien fait, la vie d'une jeune femme qui part de vraiment rien.

Le second volet est très axé sur deux points, le premier ma gonflé assez vite car trop exploité au cinéma ses dernières années, le deuxième lève un peu le voile sur les tourments de sa jeune vie et la relation avec sa mère.

Manon 20 ans c'est la quête d'identité dans tous les sens, on prend tous les chemins, on ne sait pas qui on est et on ne peut pas le savoir ni le découvrir, seulement le construire. C'est une période absolument casse-gueule après un parcours pareil. Beaucoup de choses se jouent à ce moment-là et les comportements à risque sont bien là, mais de façon différente qu'à l'adolescence. 

Je trouve que les six épisodes sont vraiment bien faits. 

THE BOYS (AMAZON - 2019)
Le monde tel qu'il serait très probablement si les super-héros existaient réellement
Enfin une série de super-héros qui me plait !
Sans doute parce que les vraies ordures sont justement du coté des "super" ...

"C'est l'histoire d'un monde où les super-héros existent. 
Il y en a plusieurs dizaines à travers le globe et notamment les Seven, la team de vengeurs masqués la plus populaire d'Amérique appartenant à la holding Vought.
S'ils combattent le crime, ils sont surtout un produit hyper marketé qui génère des milliards de dollars chaque année au holding qui les emploie. 
Sauf que ces employés pas comme les autres sont très loin d'être vertueux: obscènes, immoraux, méprisants, drogués, pervers et surtout corrompus jusqu'à la moelle, ils n'en font qu'à leur guise, jouissant d’une impunité médiatique et pénale quasi totale et aveuglément adulés par le monde.
Jusqu'au jour où une bande d'humains sans pouvoir décide de les faire tomber et de dévoiler leurs vrais visages..."

dans leur regard, sur netflix, tiré d'une histoire vrai, incroyable jusqu’où le racisme peut mener.

Le 25/07/2019 à 13:21, Paul hochon a dit :

Ah enfin vous tombez l'armure. 

Vous parlez très bien de l’idylle "cachée" je n'ai rien à rajouté si ce n'est que peut être Ethan finira par vous agacé dans la saison 3 du moins la tournure que prend son personnage. 

Ah vous n'aviez pas encore croisé ma fibre romatique ziciba...

J'a fait tarder le visionnage du dernier épisode, me doutant de l'issue de la série.

La saison 3 de stranger things est loin d'être la catastrophe annoncée, ils s'en tirent plutôt bien, la série zoo est assez marrante.

il y a 55 minutes, Léna-Postrof a dit :

Ah vous n'aviez pas encore croisé ma fibre romatique ziciba...

J'a fait tarder le visionnage du dernier épisode, me doutant de l'issue de la série.

  Révéler le contenu masqué

Ethan l'a abandonnée, puis a fauté avec une mauvaise manipulatrice, c'est vrai. Cependant, Vanessa, était vouée aux ténèbres et à mourir, au moment où elle a renoncé à croire. Il ne pouvait la sauver d'elle-même et quelque part, en mettant fin à son supplice, il accomplit quelque chose de beau, pour elle. 

 

D'une certaine façon, ce dernier épisode voit la libération de tous

il y a une heure, Imaginaerum a dit :

D'une certaine façon, ce dernier épisode voit la libération de tous

il y a 2 minutes, Léna-Postrof a dit :

  Masquer le contenu

La toute dernière séquence, le recueillement de M.Clare, sur la tombe de Vanessa, est émouvant. 

 

Je suis d'accord, l'une des plus belles scènes de la série. 

avec un poème de wordsworth et la musique d'abel, juste sublime

The child is father of the man; 
And I could wish my days to be 
Bound each to each by natural piety. 

There was a time when meadow, grove, and stream, 
The earth, and every common sight. 
To me did seem 
Apparell'd in celestial light, 
The glory and the freshness of a dream. 
It is not now as it has been of yore: — 
Turn wheresoe'er I may, 
By night or day. 
The things which I have seen I now can see no more!

The rainbow comes and goes, 
And lovely is the rose; 
Waters on a starry night 
Are beautiful and fair; 
The sunshine is a glorious birth: 
But yet I know, where'er I go, 
That there hath pass'd away a glory from the earth.

Now, while the birds thus sing a joyous song, 
And while ihe young Iambs bound 
As to the tabor's sound, 
To me alone there came a thought of grief; 
A timely utterance gave that thought relief. 
And I again am strong. 
The cataracts blow their trumpets from the steep: 
No more shall grief of mine the season wrong: 
I hear the echoes through the mountains throng, 
The winds come to me from the fields of sleep, 
And all the earth is gay; 
land and sea 
Give themselves up to jollity, 
And with the heart of May 
Doth every beast keep holiday! 
Thou child of joy, 
Shout round me, let me hear thy shouts, thou happy shepherd boy!

Ye blessed creatures, I have heard the call 
Ye to each olher make: I see 
The heavens laugh with you in your jubilee: 
My heart is at your festival, 
My head hath its coronal, 
The fulness of your bliss, I feel — I feel it all. 
Oh, evil day! if I were sullen 
While the earth herself is adorning, 
This sweet May morning 
And the babe leaps up on his mother's 
I hear, I hear, with joy I hear! 
But there's a tree, of many one, 
A single field which I have have looked upon, 
Both of them speak of something that is gone: 
The pansy at my feet 
Doth the same tale repeat: 
Whither is fled the visionary gleam? 
Where is it now, the glory and the dream.?

Our birth is but a sleep and a forgetting: 
The soul that rises with us, our life's star, 
Hath had elsewhere its setting, 
And Cometh from afar; 
Not in entire forgetfulness, 
And not in utter nakedness, 
But trailing clouds of glory do we come 
From God, who is our home: 
Heaven lies about us in out infancy! 
Shades of the prison-house begin to close 
upon the growing boy, 
But he beholds the light, and whence it flows,— 
He sees it in his joy: 
The youth, who daily farther from the east 
Must travel, still is Nature's priest. 
And by the vision splendid 
Is on his way attended: 
At length the man perceives it die away, 
And fade into the light of common day.

Behold the child among his new-born blisses, 
A six-years' darling of a pigmy size! 
See, where 'mid work of 
or strife; 
But it will not be long 
Ere this be thrown aside, 
And with new joy and pride 
The little actor cons another part: 
Filling from time to time his "humorous stage" 
With all the persons, down to palsied age, 
That Life brings with her in her equipage: 
As if his whole vocation 
Where endless imitation. 
Thou, whose exterior semblance doCh belie 
Thy soul's immensity: 
Thou best philosopher, who yet dost keep 
Thy heritage; thou eye among the blind, 
That, deaf and silent, read'st the eternal deep, 
Haunted for ever by the eternal mind, — 
Mighty Prophet! Seer blest! 
On whom those truths do rest, 
Which we are toiling all our lives to find: 
Thou, over whom thy immortality 
Broods like the day, a master o'er a slave, 
A presence which is not to be put by: 
Thou little child, yet glorious in the might 
Of heaven-born freedom, on thy being's height. 
Why with such earnest pains dost thou provoke 
The years to bring the inevitable yoke. 
Thus blindly with thy blessedness at strife? 
Full soon thy soul shall have her earthly freight, 
And custom lie upon thee with a weight, 
Heavy as frost, and deep almost as life!

IX. 
O joy, that in our embers 
Is something that doth live, 
That Nature yet remembers 
What was so fugitive! 
The thought of our past years in me doth breed 
Perpetual benedictions : not indeed 
For that which is most worthy to be bless'd — 
Delight and liberty, the simple creed 
Of childhood, whether busy or at rest. 
With new-fledged hope still fluttering in his breast 
Not for these I raise 
The song of thanks and praise: 
But for those obstinate questionings 
Of sense and outward things, 
Fallings from us, vanishings: 
Black misgivings of a creature 
Moving about in worlds not realised, 
High instincts, before which our mortal nature 
Did tremble like a guilty thing surprised! 
But for those first affections. 
Those shadowy recollections. 
Which be they what they may. 
Are yet the fountain light of all our day, 
Are yet a master light of all our seeing; 
19 
uphold us — cherish — and have power to make 
Our noisy years seem moments in the being 
Of the eternal silence : truths that wake, 
Hence in a season of calm weather, 
Though inland far we be, 
Our souls have sight of that immortal sea 
Which brought us hither; 
Can in a moment travel thither, 
And see the children sport upon the shore, 
And hear the mighty waters rolling evermore.
Then sing, ye birds ! sing, sing a joyous song! 
And let the young lambs bound 
As to the tabor's sound ! 
We, in thought, will join your throng. 
Ye that pipe and ye that play. 
Ye that through your hearts to-day 
Feel the gladness of the May! 
What though the radiance which was once so bright 
Be now forever taken from my sight, 
Though nothing can bring back the hour 
Of splendour in the grass, of glory in the flower? 
I We will grieve not, rather find 
Strength in what remains behind
In the primal sympathy
Which, having been, must ever be.
In the soothing thoughts that spring
Out of human suffering,
In the faith that looks through death,
In years that bring the philosophic mind.
And O ye fountains, meadows, hills, and groves,
Think not of any severing of our loves!
Yet in my heart of hearts I feel your might;
I only have relinquished one delight
To live beneath your more habitual sway.
I love ihe brooks which down their channels fret,
Even more than when I tripped lightly as they;
The innocent brightness of a new-born day
Tis lovely yet;
The clouds that gaiher round the setting sun
That hath kept watch o'er man's mortality! 

Thanks to its tenderness, its joys and fears; 
To me the meanest flower that blows can give 
Thoughts that do often He too deep for tears. 

Il y a 23 heures, Imaginaerum a dit :

Je suis d'accord, l'une des plus belles scènes de la série. 

avec un poème de wordsworth et la musique d'abel, juste sublime

The child is father of the man; 
And I could wish my days to be 
Bound each to each by natural piety. 

There was a time when meadow, grove, and stream, 
The earth, and every common sight. 
To me did seem 
Apparell'd in celestial light, 
The glory and the freshness of a dream. 
It is not now as it has been of yore: — 
Turn wheresoe'er I may, 
By night or day. 
The things which I have seen I now can see no more!

The rainbow comes and goes, 
And lovely is the rose; 
Waters on a starry night 
Are beautiful and fair; 
The sunshine is a glorious birth: 
But yet I know, where'er I go, 
That there hath pass'd away a glory from the earth.

Now, while the birds thus sing a joyous song, 
And while ihe young Iambs bound 
As to the tabor's sound, 
To me alone there came a thought of grief; 
A timely utterance gave that thought relief. 
And I again am strong. 
The cataracts blow their trumpets from the steep: 
No more shall grief of mine the season wrong: 
I hear the echoes through the mountains throng, 
The winds come to me from the fields of sleep, 
And all the earth is gay; 
land and sea 
Give themselves up to jollity, 
And with the heart of May 
Doth every beast keep holiday! 
Thou child of joy, 
Shout round me, let me hear thy shouts, thou happy shepherd boy!

Ye blessed creatures, I have heard the call 
Ye to each olher make: I see 
The heavens laugh with you in your jubilee: 
My heart is at your festival, 
My head hath its coronal, 
The fulness of your bliss, I feel — I feel it all. 
Oh, evil day! if I were sullen 
While the earth herself is adorning, 
This sweet May morning 
And the babe leaps up on his mother's 
I hear, I hear, with joy I hear! 
But there's a tree, of many one, 
A single field which I have have looked upon, 
Both of them speak of something that is gone: 
The pansy at my feet 
Doth the same tale repeat: 
Whither is fled the visionary gleam? 
Where is it now, the glory and the dream.?

Our birth is but a sleep and a forgetting: 
The soul that rises with us, our life's star, 
Hath had elsewhere its setting, 
And Cometh from afar; 
Not in entire forgetfulness, 
And not in utter nakedness, 
But trailing clouds of glory do we come 
From God, who is our home: 
Heaven lies about us in out infancy! 
Shades of the prison-house begin to close 
upon the growing boy, 
But he beholds the light, and whence it flows,— 
He sees it in his joy: 
The youth, who daily farther from the east 
Must travel, still is Nature's priest. 
And by the vision splendid 
Is on his way attended: 
At length the man perceives it die away, 
And fade into the light of common day.

Behold the child among his new-born blisses, 
A six-years' darling of a pigmy size! 
See, where 'mid work of 
or strife; 
But it will not be long 
Ere this be thrown aside, 
And with new joy and pride 
The little actor cons another part: 
Filling from time to time his "humorous stage" 
With all the persons, down to palsied age, 
That Life brings with her in her equipage: 
As if his whole vocation 
Where endless imitation. 
Thou, whose exterior semblance doCh belie 
Thy soul's immensity: 
Thou best philosopher, who yet dost keep 
Thy heritage; thou eye among the blind, 
That, deaf and silent, read'st the eternal deep, 
Haunted for ever by the eternal mind, — 
Mighty Prophet! Seer blest! 
On whom those truths do rest, 
Which we are toiling all our lives to find: 
Thou, over whom thy immortality 
Broods like the day, a master o'er a slave, 
A presence which is not to be put by: 
Thou little child, yet glorious in the might 
Of heaven-born freedom, on thy being's height. 
Why with such earnest pains dost thou provoke 
The years to bring the inevitable yoke. 
Thus blindly with thy blessedness at strife? 
Full soon thy soul shall have her earthly freight, 
And custom lie upon thee with a weight, 
Heavy as frost, and deep almost as life!

IX. 
O joy, that in our embers 
Is something that doth live, 
That Nature yet remembers 
What was so fugitive! 
The thought of our past years in me doth breed 
Perpetual benedictions : not indeed 
For that which is most worthy to be bless'd — 
Delight and liberty, the simple creed 
Of childhood, whether busy or at rest. 
With new-fledged hope still fluttering in his breast 
Not for these I raise 
The song of thanks and praise: 
But for those obstinate questionings 
Of sense and outward things, 
Fallings from us, vanishings: 
Black misgivings of a creature 
Moving about in worlds not realised, 
High instincts, before which our mortal nature 
Did tremble like a guilty thing surprised! 
But for those first affections. 
Those shadowy recollections. 
Which be they what they may. 
Are yet the fountain light of all our day, 
Are yet a master light of all our seeing; 
19 
uphold us — cherish — and have power to make 
Our noisy years seem moments in the being 
Of the eternal silence : truths that wake, 
Hence in a season of calm weather, 
Though inland far we be, 
Our souls have sight of that immortal sea 
Which brought us hither; 
Can in a moment travel thither, 
And see the children sport upon the shore, 
And hear the mighty waters rolling evermore.
Then sing, ye birds ! sing, sing a joyous song! 
And let the young lambs bound 
As to the tabor's sound ! 
We, in thought, will join your throng. 
Ye that pipe and ye that play. 
Ye that through your hearts to-day 
Feel the gladness of the May! 
What though the radiance which was once so bright 
Be now forever taken from my sight, 
Though nothing can bring back the hour 
Of splendour in the grass, of glory in the flower? 
I We will grieve not, rather find 
Strength in what remains behind
In the primal sympathy
Which, having been, must ever be.
In the soothing thoughts that spring
Out of human suffering,
In the faith that looks through death,
In years that bring the philosophic mind.
And O ye fountains, meadows, hills, and groves,
Think not of any severing of our loves!
Yet in my heart of hearts I feel your might;
I only have relinquished one delight
To live beneath your more habitual sway.
I love ihe brooks which down their channels fret,
Even more than when I tripped lightly as they;
The innocent brightness of a new-born day
Tis lovely yet;
The clouds that gaiher round the setting sun
That hath kept watch o'er man's mortality! 

Thanks to its tenderness, its joys and fears; 
To me the meanest flower that blows can give 
Thoughts that do often He too deep for tears. 

Merci pour le partage, je pensais à chercher l'auteur du poème. 

il y a 1 minute, Léna-Postrof a dit :

Merci pour le partage, je pensais à chercher l'auteur du poème. 

Il y a aussi ce poème dans la série que j'ai trouvé très beau, de john clare (je l'ai trouvé traduit)

« Je suis – mais qui je suis, nul ne sait ou s’en soucie ;

Mes amis me délaissent tel un souvenir vieux :

De mes propres souffrances je me rassasie-

Elles enflent et meurent dans un essaim oublieux

Comme les ombres de nos affres amoureuses-

Et pourtant je suis et je vis –ballotté, vaporeux,

Dans le vaste néant du mépris et du bruit,

Dans l’océan vivant des rêves éveillés

Sans le moindre bonheur et sans la moindre vie,

Seul le grand naufrage de mes vies estimées ;

Et même les êtres que j’aime, les êtres chers,

Me sont devenus étrangers –et je les perds.

Je rêve de lieux ou nul homme n’a marché,

Où nulle femme encore n’a souri ni pleuré,

Ainsi là avec Dieu, toujours, y demeurer,

Et rêver tel qu’enfant doucement j’ai rêvé,

Serein et calme, couché dans un songe éternel,

L’herbe en dessous –par-dessus, l’arche du ciel. »

il y a 13 minutes, Imaginaerum a dit :

Il y a aussi ce poème dans la série que j'ai trouvé très beau, de john clare (je l'ai trouvé traduit)

 

« Je suis – mais qui je suis, nul ne sait ou s’en soucie ;

Mes amis me délaissent tel un souvenir vieux :

De mes propres souffrances je me rassasie-

Elles enflent et meurent dans un essaim oublieux

Comme les ombres de nos affres amoureuses-

Et pourtant je suis et je vis –ballotté, vaporeux,

 

Dans le vaste néant du mépris et du bruit,

Dans l’océan vivant des rêves éveillés

Sans le moindre bonheur et sans la moindre vie,

Seul le grand naufrage de mes vies estimées ;

Et même les êtres que j’aime, les êtres chers,

Me sont devenus étrangers –et je les perds.

 

Je rêve de lieux ou nul homme n’a marché,

Où nulle femme encore n’a souri ni pleuré,

Ainsi là avec Dieu, toujours, y demeurer,

Et rêver tel qu’enfant doucement j’ai rêvé,

Serein et calme, couché dans un songe éternel,

L’herbe en dessous –par-dessus, l’arche du ciel. »

 

Il rêva du Paradis.

Ça me parle... je n'arrive pas à situer l'épisode pourtant.

il y a 4 minutes, Léna-Postrof a dit :

Il rêva du Paradis.

Ça me parle... je n'arrive pas à situer l'épisode pourtant.

je crois que c'est dans la saison 2, lorsque Vanessa va donner secours aux nécessiteux et qu'il s'apprête à partir. attends je cherche et je te redis