Ils ont choisi de ne plus travailler

Un jour, ils se sont dit : C’est fini, j’arrête ! Le métro, le boulot et la vie qui va avec : ils ont tout quitté pour se réinventer. Ni retraités ni chômeurs, sont-ils vraiment plus heureux qu’avant ? Quels obstacles ont-ils rencontrés, à quoi ont-ils dû renoncer ? Ils racontent.

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S'ils en ont les moyens, pourquoi pas. Tout le monde ne s'épanouis pas au travail. 

Et vous, qu'en pensez vous ? 

Intéressant, je vais lire ça !

La plupart des gens choisissent-ils vraiment de travailler ?

Il y a ceux qui veulent une voiture à 30.000 € et ceux qui s'en achètent une à 4000 € et qui feront 15 ans avec. Chacun fait ce qu'il veut, du moment qu'il ne gêne pas le voisin.

Il y en a aussi qui ne travaillent pas. Il y a juste des gens qui leur envoient trois gosses tous les matins à garder. Au final, des études faussées; donc à ne pas entreprendre.

Même s'ils ne vivaient que de cueillette, encore faudrait-il qu'ils cueillent. Ces braves gens ont jeté leur Carte Vitale ? "Celui qui n'a pas besoin des autres est un dieu ou une brute." Aristote

"On ne doit rien à ceux qui prétendent ne rien devoir à personne." JJ Rousseau

il y a 29 minutes, soisig a dit :

Et vous, qu'en pensez vous ? 

Je suis en chômage volontaire depuis 2012, à quoi j'ai dû renoncer ? à mes achats excessifs, si j'ai rencontré des problèmes? oui, des crises financières, j'ai dû chercher du travail plusieurs fois, et je suis venu pleurnicher ici sur le forum quand j'étais écarté d'un entretien.
 

Quand un jour ils iront à la caisse retraite pour avoir ce qu'ils auront  pour vivre dans leur vieillesse, ils gémiront.

"La cigale ayant chanté tout l'été se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue!" (La Fontaine)

Ce n'est pas le travail en tant que tel mais sa participation à la société. Et en effet, ne plus faire sa part implique de renoncer aux avantages de la société. Payer sa CQ, sa mutuelle, ne pas toucher d'allocations... 

Une fois qu'on a travaillé sur le plan terrestre et qu'on est véritablement indépendant, sans rien devoir à personne, on peut travailler à sculpter son âme et donner un sens à sa vie, plus spirituel peut être... 

Il y a 2 heures, Quasi-Modo a dit :

La plupart des gens choisissent-ils vraiment de travailler ?

Oui moi et la majorité des gens que je connais. Le travail n'est pas forcément un purgatoire.

il y a 22 minutes, Crabe_fantome a dit :

Ce n'est pas le travail en tant que tel mais sa participation à la société. Et en effet, ne plus faire sa part implique de renoncer aux avantages de la société. Payer sa CQ, sa mutuelle, ne pas toucher d'allocations... 

 

Une fois qu'on a travaillé sur le plan terrestre et qu'on est véritablement indépendant, sans rien devoir à personne, on peut travailler à sculpter son âme et donner un sens à sa vie, plus spirituel peut être... 

Dans les exemples donnés, ce sont généralement des gens qui ont simplement choisi de ne pas travailler, parce que le conjoint travaille. C'est donc un choix de couple comme à une époque ou les femmes choisissaient de ne pas aller travailler pour s'occuper de leurs enfants. Si on en a les moyens, pourquoi pas. Combien ont des passions qu'ils n'assouvissent pas au travail mais peuvent assouvir sans travailler. Ils ne sont pas dé-sociabilisés pour autant et ne sont pas exclus des allocations, mutuelles et sécu puisque couverts par le conjoint.  

il y a 45 minutes, soisig a dit :

Oui moi et la majorité des gens que je connais. Le travail n'est pas forcément un purgatoire.

Tu ne m'apprends rien en disant cela. Mais pour savoir où se situe la majorité il faudrait mettre en place un revenu universel, et on verrait alors qui continue à bosser et qui ne continue pas ... Cependant je n'ai que peu de doutes au sujet du fait que beaucoup de personnes ne travailleraient pas dans leur emploi actuel si elles avaient les moyens d'être rentier par exemple.

il y a 4 minutes, Quasi-Modo a dit :

Tu ne m'apprends rien en disant cela. Mais pour savoir où se situe la majorité il faudrait mettre en place un revenu universel, et on verrait alors qui continue à bosser et qui ne continue pas ... Cependant je n'ai que peu de doutes au sujet du fait que beaucoup de personnes ne travailleraient pas dans leur emploi actuel si elles avaient les moyens d'être rentier par exemple.

LA MAJORITÉ DES FRANÇAIS SE DISENT HEUREUX AU TRAVAIL

Au travail, ce n'est pas forcément le salaire qui est le plus important, mais généralement l'ambiance et faire un job qui nous plait. 

Si je gagnais une très grosse somme d'argent, je pense en effet que je cesserais mon travail, mais parce que je trouverais normal de le laisser à quelqu'un qui en a besoin pour vivre, par compte, je monterais une boite pour continuer à travailler. Vivre de mes rentes ou de la retraite, ça viendra un jour, mais je m'y préparerais avant. Nombreux jeunes retraités font des déprimes, car l'inactivité professionnelle ne leur convient pas. 

il y a 2 minutes, soisig a dit :

LA MAJORITÉ DES FRANÇAIS SE DISENT HEUREUX AU TRAVAIL

Au travail, ce n'est pas forcément le salaire qui est le plus important, mais généralement l'ambiance et faire un job qui nous plait.  

Si je gagnais une très grosse somme d'argent, je pense en effet que je cesserais mon travail, mais parce que je trouverais normal de le laisser à quelqu'un qui en a besoin pour vivre, par compte, je monterais une boite pour continuer à travailler. Vivre de mes rentes ou de la retraite, ça viendra un jour, mais je m'y préparerais avant. Nombreux jeunes retraités font des déprimes, car l'inactivité professionnelle ne leur convient pas. 

Ouais, je me méfie autant des histoires qu'on raconte aux autres que des histoires qu'on se raconte à soi-même à ce sujet. Demander directement aux gens s'ils sont heureux au travail est différent de savoir comment ils se sentent réellement (et là les chiffres sur les burn-out et les dépressions liées au travail sont formels). Ne serait-ce que par soucis de voir le côté positif ou par fierté personnelle on aura tendance à se dire "Plutôt heureux" que "Malheureux". Et je remarque que "Oui plutôt" ne signifie pas "Oui complètement". Quand on vous demande si ça va, vous arrive-t-il de dire "Non" ?

Bah après tout, tu penses bien comme tu veux, libre à toi de penser que la majorité des Français sont malheureux au boulot. ça ne rendra pas les gens heureux, moins heureux  

Cela ne me ressemble absolument pas. Je suis dans un mode de vie beaucoup trop dépensier pour pouvoir vivre sans gagner de revenus.

Si je n'ai pas ma paye à 1500 euros, eh ben je trouve un moyen pour pouvoir les récupérer. Pour moi c'est important que de l'argent rentre tous les mois. Le capital pour moi ne veut pas dire grand chose. Ce n'est pas parce que tu as un gros capital que tu vis obligatoirement comme un riche qui gagne 5000 euros par mois ou plus.

Même avec 1500 euros de revenus, j'en dépense 1400 et sans faire de gros achats pourtant. Et pourtant je n'ai pas de loyer à payer.

il y a 2 minutes, soisig a dit :

Bah après tout, tu penses bien comme tu veux, libre à toi de penser que la majorité des Français sont malheureux au boulot. ça ne rendra pas les gens heureux, moins heureux  

Pas forcément malheureux, mais je pense qu'ils ne feraient pas leur boulot s'ils n'étaient pas contraints pécuniairement, tout simplement.

PS : D'ailleurs tu reconnais toi-même que tu ne travaillerais plus si tu avais suffisamment d'argent. Comme quoi.

il y a 7 minutes, Quasi-Modo a dit :

Pas forcément malheureux, mais je pense qu'ils ne feraient pas leur boulot s'ils n'étaient pas contraints pécuniairement, tout simplement.

PS : D'ailleurs tu reconnais toi-même que tu ne travaillerais plus si tu avais suffisamment d'argent. Comme quoi.

ah non, tu as mal lu."Si je gagnais une très grosse somme d'argent, je pense en effet que je cesserais mon travail, mais parce que je trouverais normal de le laisser à quelqu'un qui en a besoin pour vivre, par compte, je monterais une boite pour continuer à travailler. 

il y a 10 minutes, soisig a dit :

ah non, tu as mal lu."Si je gagnais une très grosse somme d'argent, je pense en effet que je cesserais mon travail, mais parce que je trouverais normal de le laisser à quelqu'un qui en a besoin pour vivre, par compte, je monterais une boite pour continuer à travailler. 

Non j'ai très bien lu. Ca n'empêche pas mon propos de tenir. Tu changerais de travail donc tu n'es peut-être pas si heureuse au boulot que tu aimerais le penser. Et puis entre ce qu'on dit ou qu'on croit être et ce qui est réellement il y a souvent un gouffre.

Finalement pour revenir dans le sujet on parle du choix de ne pas travailler, quand je récuse l'emploi du mot 'choix' à ce sujet d'autant que les gens ont souvent des crédits sur le dos, qu'ils ont des enfants à charge, etc..

il y a 27 minutes, Quasi-Modo a dit :

Non j'ai très bien lu. Ca n'empêche pas mon propos de tenir. Tu changerais de travail donc tu n'es peut-être pas si heureuse au boulot que tu aimerais le penser. Et puis entre ce qu'on dit ou qu'on croit être et ce qui est réellement il y a souvent un gouffre.

Finalement pour revenir dans le sujet on parle du choix de ne pas travailler, quand je récuse l'emploi du mot 'choix' à ce sujet d'autant que les gens ont souvent des crédits sur le dos, qu'ils ont des enfants à charge, etc..

ben non, je suis très bien à mon travail, il me plait beaucoup. Seulement, il peut être occupé par un chômeur, je trouverais donc indécent de le conserver. Mais je maintiens que je continuerais à travailler, mais autrement, et notamment en créant une boite, qui en plus, ferait travailler d'autres personnes.

Après, libre à toi de penser que je ne suis pas bien dans mon travail, et que la majorité des gens ne sont pas heureux au travail et ne le font que pour gagner leur vie. Franchement, ça ne nuira nullement à mon bien être ni à celui de ceux qui ne voient pas les choses comme toi. 

Et vois tu, si mon mari souhaitait s'arrêter de travailler, pour assouvir des passions, ou parce qu'il n'aime plus son job, nous n'y verrions aucun inconvénient. Il n'est pas indispensable d'être ultra riche pour s'occuper correctement des enfants ou pour prendre des crédits. D'ailleurs, ne prennent des crédits (hors achat immobilier) que ceux qui n'ont pas les moyens de s'acheter quelque chose sans patienter un peu.

il y a 1 minute, soisig a dit :

ben non, je suis très bien à mon travail, il me plait beaucoup. Seulement, il peut être occupé par un chômeur, je trouverais donc indécent de le conserver. Mais je maintiens que je continuerais à travailler, mais autrement, et notamment en créant une boite, qui en plus, ferait travailler d'autres personnes.

Après, libre à toi de penser que je ne suis pas bien dans mon travail, et que la majorité des gens ne sont pas heureux au travail et ne le font que pour gagner leur vie. Franchement, ça ne nuira nullement à mon bien être ni à celui de ceux qui ne voient pas les choses comme toi. 

Et vois tu, si mon mari souhaitait s'arrêter de travailler, pour assouvir des passions, ou parce qu'il n'aime plus son job, nous n'y verrions aucun inconvénient. Il n'est pas indispensable d'être ultra riche pour s'occuper correctement des enfants ou pour prendre des crédits. D'ailleurs, ne prennent des crédits (hors achat immobilier) que ceux qui n'ont pas les moyens de s'acheter quelque chose sans patienter un peu.

Combien de fois faudra-t-il te répéter que je n'ai pas besoin de penser qu'ils sont forcément malheureux ou heureux. Je constate que le plus souvent nous nous racontons des histoires à ce sujet, aussi bien à nous-mêmes qu'aux autres. C'est bien différent. Tu es heureuse au travail, et bien tant mieux, en toute rigueur ce n'est même pas partie du sujet que tu as lancé, puisqu'il est question du choix de travailler ou ne pas travailler. Je t'explique juste que pour beaucoup (la majorité selon moi) il n'est pas question de choix (crédits, enfants, contraintes diverses et variées, ..).

il y a 4 minutes, Quasi-Modo a dit :

 Je constate que le plus souvent nous nous racontons des histoires à ce sujet, aussi bien à nous-mêmes qu'aux autres. 

Cette constatation n'engage que toi