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Calla

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Membre, 21ans Posté(e)
Calla Membre 203 messages
Baby Forumeur‚ 21ans‚
Posté(e)

Bonjour cher lecteurs, lectrices !

Je suis suivie par un psycologue depuis milieu de l'année dernière sur les périodes scolaires (psycologue scolaire) qui a force de lui parler me dit qu'il croit que je suis en depression (J'avais commencé à faire des démarches pour des MDA -Maison Des Adolescents-) et il me dit que je devrais voir un psychiatre.

J'en ai jamais vu (Rendez - vous chez psychiatre dans 6 mois... J'ai eu le temps de remonter la pente puis d'y replonger).

J'ai seché énormement d'heures de cours, une vingtaines d'heures (crises de phobie scolaire).

Je me scarifiais (Jusqu'à que ma mère le découvre... Et qui croyais que je faisais ça par effet de mode)

Bref, ça c'était il y a deux mois environs.

Je fais des crises de tétanie et d'angoisse, ma famille qui n'y croit pas, et le lycée à moitié (Je me suis prise la tête avec deux membres du médicale du lycée et le proviseur lorsqu'il ma convoqué)

Oui, parce qu'avec ma petite soeur de coeur on est en "connexion" (on fait des crises en même temps, même si on est pas ensemble, si elle pas bien je le sens et à l'inverse également, on a toujours pas trouvé d'explication...).

On m'a mis sous euphytose (Un médicament par soir, mais j'en prends deux pour dormir, et si j'ai une monté d'angoisse j'en prends un avant de faire une crise).

Malgés tout cela, j'avais remonté la pente avec l'aide des éducatrices le soir à l'internat (Les pauvres, quand j'avais des crises de larmes elles parlaient avec moi jusqu'à minuit et demie !), des professeures (surtout une) exceptionnelles et de mes amis.

Mais depuis, j'ai eu une semaine épouventable...

Lundi : J'ai rompu avec mon ex petit ami

Mardi : J'ai appris qu'une amie ne reviendrais plus au lycée et je n'ai aucune moyen de communiquer avec elle (Elle n'a pas de téléphone).

Jeudi : J'apprends que la seule infirmière du lycée que j'aimais partait, j'en ai pleuré elle également, on s'échange par message mais la cause de son départ me bouleverse.

Vendredi : J'apprends qu'un éducateur du scolaire que j'aimais bien (Avec qui j'avais de bon délire) part et je ne pouvais pas lui dire aurevoir, et je ne sais pas pourquoi...

J'apprends également une nouvelle qui m'a beaucoup troublé.

Samedi : J'apprends le décès d'une connaissance que j'apprécais... (J'ai mis une heure avant de réaliser, je l'ai appris à 13h, je n'ai rien dit, fait parce qu'il y avait trop de monde ce jour - là, j'ai fais une crise de pleure devant ma mère qui n'est pas dans mes habitudes.).

Dimanche : J'écris une lettre et un dessin à la famille de la connaissance.

Le lundi qui suit : Je me fais opérer du pied, à mon réveil j'ai enchainer directement avec une crise de tétanie (Le corp médical ne savait pas ce que j'avais, j'ai fait un effort pour essayer de leur dire que c'était une crise de tétanie.).

Malgrés tout ça, je reste (Du moins j'essaie) de rester positive même si j'en avais gros sur la patate, 6 semaines sans marcher, sans pouvoir sortir pour l'instant, et me lever tôt tout les matins pour les soins.

J'avais même un projet dans ma tête : avoir un emploi de saisonnier même si j'ai 16 ans et handicapée ; alors j'ai essayé j'ai rédigée un CV, une lettre de motivation avec l'aide de ma soeur et une de mes professeures.

Mais ça coince : Si je travaille, les allocations de la MDPH vont réduire etc.

Je n'écoute pas mon père, je vais envoyer la candidature et si je suis accepté, j'irais voir l'assistance sociale pour trouver une solution.

Et un autre projet, plus important : entrer dans une école de fleuriste, je me bats contre mes parents, et certains professionnels du lycée,  mais j'ai mes éducatrices, deux professeures et amis qui me soutienent.

Mais depuis quelques jours, j'ai l'impression de replonger... Idées noires etc...

Et je sais que c'est le début, un coup je suis mal, un coup je vais bien etc...

Je sais que c'est mauvais, car je vais retomber si bas que je ne sais pas où je vais aller, parce qu'à chaque fois que je retombes, ça empire de plus en plus.

Je ne sais pas vraiment si je suis dépressive ou non.

Et je sais que c'est dangereux... Scarifications, médicaments que j'ai dans une boite quand j'avais prévue de le faire (Dolipranes, Spasfons, Spifens etc...).

Je ne revois pas le psycologue avant a rentrée scolaire, et je compte pas aller le voir...

Je m'en veux  de ne pas être si forte, de ne pas rester la tête haute tout le temps.

Je continue à écouter de la musique, dessiner, chanter... Je me force un peu mais j'essaie de gagner du temps sur la dépression... Même si je sais qu'au fond, elle va me rattraper.

Voilà... Exusez moi de faire un long récit cette fois - ci, j'essaie toujours d'être rapide et bref, mais la j'en avais besoin je pense...

Merci de votre attention. ^^

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Membre, 55ans Posté(e)
Auger Membre 8 604 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, Calla a dit :

 

Je m'en veux  de ne pas être si forte, de ne pas rester la tête haute tout le temps.

 

Je reprends cette phrase, car c'est celle qui m'a le plus interpellé.

Pourquoi devrait-on être fort ? et rester la tête haute tout le temps ? Au nom de quoi, de qui ?

Les gens ont le droit d'être déprimés et de ne pas avoir la banane tout le temps, pourquoi on nous fourre dans la tête qu'on devrait nager dans le bonheur ?

Le résultat, c'est qu'on culpabilise dès qu'on ne correspond pas à l'image de la société qui veut que l'on aille bien, tout le temps.

Si tu es déprimée ou dépressive (ce n'est pas du tout la même chose), réjouis-toi ! car :

- c'est beaucoup plus fréquent et "normal" que l'on croit

- tu as, en France, plein de moyens à ta disposition pour te battre contre ça : psychothérapies, médicaments (pas trop), méditation (c'est génial), plein d'ouvrages qui peuvent aider à se sentir mieux, des associations d'aide,...

Mais tout ça est quand même plus facile à dire qu'à faire : alors je te souhaite bon courage !!

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Membre, Directeur, Administrateur, 41ans Posté(e)
Fuck Them All Membre 12 482 messages
41ans‚ Directeur, Administrateur,
Posté(e)
Il y a 10 heures, Calla a dit :

Bonjour cher lecteurs, lectrices !

Je suis suivie par un psycologue depuis milieu de l'année dernière sur les périodes scolaires (psycologue scolaire) qui a force de lui parler me dit qu'il croit que je suis en depression (J'avais commencé à faire des démarches pour des MDA -Maison Des Adolescents-) et il me dit que je devrais voir un psychiatre.

J'en ai jamais vu (Rendez - vous chez psychiatre dans 6 mois... J'ai eu le temps de remonter la pente puis d'y replonger).

J'ai seché énormement d'heures de cours, une vingtaines d'heures (crises de phobie scolaire).

Je me scarifiais (Jusqu'à que ma mère le découvre... Et qui croyais que je faisais ça par effet de mode)

Bref, ça c'était il y a deux mois environs.

Je fais des crises de tétanie et d'angoisse, ma famille qui n'y croit pas, et le lycée à moitié (Je me suis prise la tête avec deux membres du médicale du lycée et le proviseur lorsqu'il ma convoqué)

Oui, parce qu'avec ma petite soeur de coeur on est en "connexion" (on fait des crises en même temps, même si on est pas ensemble, si elle pas bien je le sens et à l'inverse également, on a toujours pas trouvé d'explication...).

On m'a mis sous euphytose (Un médicament par soir, mais j'en prends deux pour dormir, et si j'ai une monté d'angoisse j'en prends un avant de faire une crise).

Malgés tout cela, j'avais remonté la pente avec l'aide des éducatrices le soir à l'internat (Les pauvres, quand j'avais des crises de larmes elles parlaient avec moi jusqu'à minuit et demie !), des professeures (surtout une) exceptionnelles et de mes amis.

Mais depuis, j'ai eu une semaine épouventable...

Lundi : J'ai rompu avec mon ex petit ami

Mardi : J'ai appris qu'une amie ne reviendrais plus au lycée et je n'ai aucune moyen de communiquer avec elle (Elle n'a pas de téléphone).

Jeudi : J'apprends que la seule infirmière du lycée que j'aimais partait, j'en ai pleuré elle également, on s'échange par message mais la cause de son départ me bouleverse.

Vendredi : J'apprends qu'un éducateur du scolaire que j'aimais bien (Avec qui j'avais de bon délire) part et je ne pouvais pas lui dire aurevoir, et je ne sais pas pourquoi...

J'apprends également une nouvelle qui m'a beaucoup troublé.

Samedi : J'apprends le décès d'une connaissance que j'apprécais... (J'ai mis une heure avant de réaliser, je l'ai appris à 13h, je n'ai rien dit, fait parce qu'il y avait trop de monde ce jour - là, j'ai fais une crise de pleure devant ma mère qui n'est pas dans mes habitudes.).

Dimanche : J'écris une lettre et un dessin à la famille de la connaissance.

Le lundi qui suit : Je me fais opérer du pied, à mon réveil j'ai enchainer directement avec une crise de tétanie (Le corp médical ne savait pas ce que j'avais, j'ai fait un effort pour essayer de leur dire que c'était une crise de tétanie.).

Malgrés tout ça, je reste (Du moins j'essaie) de rester positive même si j'en avais gros sur la patate, 6 semaines sans marcher, sans pouvoir sortir pour l'instant, et me lever tôt tout les matins pour les soins.

J'avais même un projet dans ma tête : avoir un emploi de saisonnier même si j'ai 16 ans et handicapée ; alors j'ai essayé j'ai rédigée un CV, une lettre de motivation avec l'aide de ma soeur et une de mes professeures.

Mais ça coince : Si je travaille, les allocations de la MDPH vont réduire etc.

Je n'écoute pas mon père, je vais envoyer la candidature et si je suis accepté, j'irais voir l'assistance sociale pour trouver une solution.

Et un autre projet, plus important : entrer dans une école de fleuriste, je me bats contre mes parents, et certains professionnels du lycée,  mais j'ai mes éducatrices, deux professeures et amis qui me soutienent.

Mais depuis quelques jours, j'ai l'impression de replonger... Idées noires etc...

Et je sais que c'est le début, un coup je suis mal, un coup je vais bien etc...

Je sais que c'est mauvais, car je vais retomber si bas que je ne sais pas où je vais aller, parce qu'à chaque fois que je retombes, ça empire de plus en plus.

Je ne sais pas vraiment si je suis dépressive ou non.

Et je sais que c'est dangereux... Scarifications, médicaments que j'ai dans une boite quand j'avais prévue de le faire (Dolipranes, Spasfons, Spifens etc...).

Je ne revois pas le psycologue avant a rentrée scolaire, et je compte pas aller le voir...

Je m'en veux  de ne pas être si forte, de ne pas rester la tête haute tout le temps.

Je continue à écouter de la musique, dessiner, chanter... Je me force un peu mais j'essaie de gagner du temps sur la dépression... Même si je sais qu'au fond, elle va me rattraper.

Voilà... Exusez moi de faire un long récit cette fois - ci, j'essaie toujours d'être rapide et bref, mais la j'en avais besoin je pense...

Merci de votre attention. ^^

Il faut sortir du "Je", environ 70 sur votre monologue.

Je n'ai pas l'impression qu'il s'agit d'une dépression car dans votre récit, vous pensez certes beaucoup à vous mais également beaucoup aux autres. Par ailleurs, vous avez des activités, vous êtes actives.

Par contre si vous continuer de penser par le "je", j'ai eu ceci, j'ai eu ça etc... Ca peut se dégrader... Le ,meilleur moyen de ne pas entrer dans la dépression, c'est de ne pas trop penser à soi. J'ai l'impression que vous êtes surtout angoissée, tendue, la peur de l'avenir sans doute...

Il faut essayer de vous détendre, sortir et ne pas tout remettre à vous, vous semblez ouverte, alors certes voir des personnes qui disparaissent c'est difficile, mais il y a dans votre récit, une véritable envie d'avancer, de connaître du monde, de voir des gens etc... Et ceci ne peut pas être une dépression.

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Membre, 21ans Posté(e)
Calla Membre 203 messages
Baby Forumeur‚ 21ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, Auger a dit :

Je reprends cette phrase, car c'est celle qui m'a le plus interpellé.

Pourquoi devrait-on être fort ? et rester la tête haute tout le temps ? Au nom de quoi, de qui ?

Les gens ont le droit d'être déprimés et de ne pas avoir la banane tout le temps, pourquoi on nous fourre dans la tête qu'on devrait nager dans le bonheur ?

Le résultat, c'est qu'on culpabilise dès qu'on ne correspond pas à l'image de la société qui veut que l'on aille bien, tout le temps.

Si tu es déprimée ou dépressive (ce n'est pas du tout la même chose), réjouis-toi ! car :

- c'est beaucoup plus fréquent et "normal" que l'on croit

- tu as, en France, plein de moyens à ta disposition pour te battre contre ça : psychothérapies, médicaments (pas trop), méditation (c'est génial), plein d'ouvrages qui peuvent aider à se sentir mieux, des associations d'aide,...

Mais tout ça est quand même plus facile à dire qu'à faire : alors je te souhaite bon courage !!

Merci beaucoup , et peut - être parce que j'ai tellement eu l'habitude d'entendre qu'il fallait positiver, et se dire qu'il y a toujours pire que soi. ( Meme si cela est vrai, il y a des situations bien pire que soi, mais je pense que chacun gère ses émotions comme il peut.) ^^

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Membre, 21ans Posté(e)
Calla Membre 203 messages
Baby Forumeur‚ 21ans‚
Posté(e)
il y a 16 minutes, Fuck Them All a dit :

Il faut sortir du "Je", environ 70 sur votre monologue.

Je n'ai pas l'impression qu'il s'agit d'une dépression car dans votre récit, vous pensez certes beaucoup à vous mais également beaucoup aux autres. Par ailleurs, vous avez des activités, vous êtes actives.

Par contre si vous continuer de penser par le "je", j'ai eu ceci, j'ai eu ça etc... Ca peut se dégrader... Le ,meilleur moyen de ne pas entrer dans la dépression, c'est de ne pas trop penser à soi. J'ai l'impression que vous êtes surtout angoissée, tendue, la peur de l'avenir sans doute...

Il faut essayer de vous détendre, sortir et ne pas tout remettre à vous, vous semblez ouverte, alors certes voir des personnes qui disparaissent c'est difficile, mais il y a dans votre récit, une véritable envie d'avancer, de connaître du monde, de voir des gens etc... Et ceci ne peut pas être une dépression.

A vrai dire, je pense beaucoup aux autres et pas assez à moi (Eponge émotionnelle).

Pour expliquer "mon aventure" quel pronom dois - je utiliser ? ^^

Je reste ouverte, au début mais plus le temps avancera, mois les choses que je fais m'intéresse, je le sais ^^

Je me battrais tant que je peux.

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Membre, 55ans Posté(e)
Auger Membre 8 604 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 29 minutes, Calla a dit :

Merci beaucoup , et peut - être parce que j'ai tellement eu l'habitude d'entendre qu'il fallait positiver, et se dire qu'il y a toujours pire que soi. ( Meme si cela est vrai, il y a des situations bien pire que soi, mais je pense que chacun gère ses émotions comme il peut.) ^^

Positiver, je ne sais pas : on risque d'osciller entre des phases "positives et "négatives"...

Je n'ai pas non plus dit qu'il y avait toujours pire que soi : quand on souffre beaucoup, je pense que ce genre de comparaisons n'apporte rien.

Par contre : te battre pour toi, avec tous les outils à ta disposition : méditation, sophrologie, sport, TCC, ... te "reconditionner" pour penser différemment ; tout ça c'est possible, réaliste (pas optimiste) et à ta portée !

Alors, bats-toi et BON COURAGE !!

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