Erdogan annonce une nouvelle offensive imminente contre les kurdes

il y a 1 minute, CORTO MALTESSE a dit :

j'en n'ai rarement vu autant en un seul post. Édifient ! 

 

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Edifiente d'oiseaux ? 

il y a 18 minutes, Condorcet a dit :

Edifiente d'oiseaux ? 

Bien vu. 

Il y a 11 heures, CORTO MALTESSE a dit :

j'en n'ai rarement lu autant en un seul post.  Édifiant !

 

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Non mais lui , s'en est un des spécialistes . L'histoire revisitée à sa sauce , ça devrait même être sanctionné autant de révisionnisme .

Il y a 18 heures, new caravage a dit :

        Bof quand on attends le messie depuis presque 6000 ans on est pas pressé mais revenez SVP à Erdogan!!

              

Oui mais faut croire qu'il est arrivé au moins depuis 48 car , n'est il pas dit dans leurs textes que Dieu les autorise à revenir UNIQUEMENT à l'avènement de leur Messie ? C'est qui ?

il y a une heure, dippbis a dit :

Non mais lui , s'en est un des spécialistes . L'histoire revisitée à sa sauce , ça devrait même être sanctionné autant de révisionnisme .

C'est clair, il suffit de relire ces post pour s'en convaincre.

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il y a 7 minutes, CORTO MALTESSE a dit :

C'est clair, il suffit de relire ces post pour s'en convaincre.

 

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Là nous ne sommes plus à ce niveau dans des avis perso qui est un droit de chacun , mais de révisionnisme pur sucre .

Après avoir autorisé l'agression turque en Syrie, Trump a changé d'avis (une fois de plus) et alterne la supplication et la menace auprès d'Erdogan pour le convaincre d'arrêter l'opération. Peu de chances que ça marche. Par contre ledit Erdogan est en visite à Moscou prochainement (un voyage prévu de longue date). C'est là que les choses sérieuses devraient se passer.

Intéressant éditorial de Jacques Julliard dans le dernier numéro de "Marianne" :

"Ubu roi : on n'aurait jamais imaginé que le génial personnage d'Alfred Jarry, combinant deux catégories en apparence incompatibles, le burlesque et le sanguinaire, aurait son équivalent dans la réalité. C'est fait. Il se nomme Donald Trump. La façon dont il a livré nos alliés kurdes dans la lutte contre l'État islamique est une infamie. Elle éclabousse non seulement les États-Unis, mais l'Occident tout entier, et la démocratie elle-même. Car cette infamie, Trump l'a commise pour gagner la prochaine élection présidentielle, aujourd'hui son seul souci ; quant à Recep Tayyip Erdogan, il cherche avant tout à faire oublier les désaveux électoraux qu'il a subis à Istanbul et Ankara.

(…)

Par un incroyable retournement de l'histoire, c'est peut-être à leur ennemi Bachar-el-Assad, et indirectement à Vladimir Poutine, que les Kurdes du Rojava (nord de la Syrie) devront d'échapper à l'extermination que leur promet Erdogan. La position d'arbitre qui est désormais celle du maître de la Russie au Proche-Orient en dit long sur la démission de l'Amérique, et le désastre que constitue la présence à sa tête d'une marionnette sinistre comme Donald Trump. Mais, dites-moi, que signifie encore la présence de la Turquie à l'intérieur de l'OTAN? L'organisation militaire du Pacte atlantique a été créée pour protéger le monde libre des entreprises de la Russie stalinienne. Or, aujourd'hui, c'est Erdogan qui menace l'équilibre du Proche-Orient, et c'est Poutine, flanqué d'un dictateur sanglant comme Assad, qui apparaît incarner la modération. Le surgissement d'un Donald Trump aux États-Unis, celui d'un Boris Johnson au Royaume-Uni, sont le signe d'une véritable faillite morale des vieilles démocraties, tandis que l'Europe continentale, qui aurait pu constituer la relève, sombre doucement dans l'impuissance. Décidément, en ce début du XXIe siècle, le monde est à refaire, et il est en train de se refaire sans nous."

Il y a 4 heures, Gouderien a dit :

Intéressant éditorial de Jacques Julliard dans le dernier numéro de "Marianne" :

"Ubu roi : on n'aurait jamais imaginé que le génial personnage d'Alfred Jarry, combinant deux catégories en apparence incompatibles, le burlesque et le sanguinaire, aurait son équivalent dans la réalité. C'est fait. Il se nomme Donald Trump. La façon dont il a livré nos alliés kurdes dans la lutte contre l'État islamique est une infamie. Elle éclabousse non seulement les États-Unis, mais l'Occident tout entier, et la démocratie elle-même. Car cette infamie, Trump l'a commise pour gagner la prochaine élection présidentielle, aujourd'hui son seul souci ; quant à Recep Tayyip Erdogan, il cherche avant tout à faire oublier les désaveux électoraux qu'il a subis à Istanbul et Ankara.

(…)

Par un incroyable retournement de l'histoire, c'est peut-être à leur ennemi Bachar-el-Assad, et indirectement à Vladimir Poutine, que les Kurdes du Rojava (nord de la Syrie) devront d'échapper à l'extermination que leur promet Erdogan. La position d'arbitre qui est désormais celle du maître de la Russie au Proche-Orient en dit long sur la démission de l'Amérique, et le désastre que constitue la présence à sa tête d'une marionnette sinistre comme Donald Trump. Mais, dites-moi, que signifie encore la présence de la Turquie à l'intérieur de l'OTAN? L'organisation militaire du Pacte atlantique a été créée pour protéger le monde libre des entreprises de la Russie stalinienne. Or, aujourd'hui, c'est Erdogan qui menace l'équilibre du Proche-Orient, et c'est Poutine, flanqué d'un dictateur sanglant comme Assad, qui apparaît incarner la modération. Le surgissement d'un Donald Trump aux États-Unis, celui d'un Boris Johnson au Royaume-Uni, sont le signe d'une véritable faillite morale des vieilles démocraties, tandis que l'Europe continentale, qui aurait pu constituer la relève, sombre doucement dans l'impuissance. Décidément, en ce début du XXIe siècle, le monde est à refaire, et il est en train de se refaire sans nous."

A ceci près que si jamais les turcs décident d'y aller franchement, ce ne sont pas les maigres troupes d'infanterie de Bachar qui pourront s'y opposer.

Je pense plus qu'effectivement, la solution viendra de la rencontre de jeudi entre Erdogan et Poutine, qui devrait définir le cadre de l'avancée des turcs vers le sud en échange d'un retrait des kurdes et du régime alaouite.

Quoi qu'il en soit, notre trahison envers les kurdes vient de signer l'arrêt de mort de toute notre crédibilité internationale: même l'Iran se moque de nous et présente les conséquences de la décision américaine sur le revirement diplomatique des saouds et émiratis à l'égard de l'Iran !

Grands gagnants de la boucherie syrienne, turcs, russes et iraniens peuvent dire un grand merci à Donald Trump !