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Ce que #MeToo a vraiment changé

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Mórrígan

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Ce que #MeToo a vraiment changé

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© Getty

Un an après le mouvement qui a libéré la parole des femmes sur les violences dont elles sont victimes, la justice a-t-elle aussi évolué ? Les mentalités ont-elles enfin profondément changé ? On fait le bilan.

« Si vous avez été harcelée ou agressée sexuellement, écrivez 'me too' en réponse à ce message. » Le 15 octobre 2017, ce tweet surgit sur le compte de l'actrice américaine Alyssa Milano, relançant le hashtag créé en 2006 par l'activiste Tarana Burke. Le lendemain du message, 500 000 #MeToo avaient éclos sur le réseau social. Nous sommes dix jours après les révélations du « New York Times », où plusieurs actrices accusent le producteur Harvey Weinstein de harcèlement sexuel. Des témoignages d'autres victimes, évoquant cette fois des viols, suivent. Après les affaires Jimmy Savile ou Bill Cosby, l'histoire se répète. Cette fois, c'en est trop. Les hashtags #MeToo et #BalanceTonPorc (en France) écorchent les prédateurs, qui vacillent un à un.

Avant, c'était le silence, les regards qui se détournaient, l'omerta. « Le hashtag a permis de mettre des mots sur ce que les femmes n'osent pas dire. Cela fait longtemps que dans nos structures nous voyons les femmes parler, mais là, ça a dépassé nos associations », remarque Françoise Brié, directrice générale de la Fédération nationale solidarité femmes. Aucune génération n'aurait échappé à la brise libératrice. Au 3919 (numéro d'urgence de Violences Femmes Info), on a constaté une hausse des appels de jeunes de 17 à 20 ans, déjà victimes d'agressions dans leurs couples. L'avocate Isabelle Steyer a vu, quant à elle, le tabou tomber pour les victimes de plus de 40 ans, qui ont osé dénoncer des faits remontant parfois à des dizaines d'années. Et le dévoilement ne s'est pas limité aux réseaux sociaux et aux associations. « La vague #MeToo n'est qu'un iceberg. La plupart des victimes ont témoigné auprès de leurs proches. Le hashtag a vraiment libéré la parole dans les cercles de confiance », assure Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes. La prise de conscience collective s'est produite. Sandrine Rousseau, ex-élue EELV qui a été une des premières, en 2016, à accuser Denis Baupin de harcèlement sexuel et qui a, en septembre 2017, fondé l'association Parler, évoque un véritable « mouvement de fond » : « Désormais, certains gestes sont inacceptables. Les mains au cul ne sont plus considérées comme anodines. Ça n'empêche pas les délinquants mais le message est passé. 

 

« MON PÈRE M'A DIT QU'IL NE SE RENDAIT PAS COMPTE DE LA VIOLENCE QUE SUBISSENT LES FEMMES AU QUOTIDIEN. »

 

 

Suite de l'article, ici :

http://www.elle.fr/Societe/News/Ce-que-MeToo-a-vraiment-change-3732184

 

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Membre, son et lumière, 43ans Posté(e)
micro-onde Membre 7 069 messages
43ans‚ son et lumière,
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ça a changé quoi ? Est ce que il y a eut beaucoup de faits avérés condamnés en justice à part l’affaire weinstein ?

le harcèlement ce sont des faits RÉPÉTÉS dans le temps sinon ce n’est pas du harcèlement!

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Invité Yokkie
Invités, Posté(e)
Invité Yokkie
Invité Yokkie Invités 0 message
Posté(e)

11mois.. un peu short pour dégager un bilan même si évidemment cela a déjà permis de libérer la parole, déculpabiliser les victimes et pour certains/nes aboutir à une reconnaissance effective.

Le chemin est long pour que les consciences se réveillent concrètement et admettent que oui, au 21eme siècle, le sexisme, le harcèlement, les agressions sexuelles sont courantes, encore banalisées, voire niées alors que c’est le lot quotidien de certaines femmes mais aussi d’hommes bien sûr. 

Je dirais que certains/nes réalisent seulement aujourd’hui que des personnes puissent vivre, enfin plutôt subir de telles horreurs.

Il va falloir du temps bcp de temps pour que toute cette agitation laisse place à la réelle prise en compte et en charge de ces personnes en souffrance, en grande détresse. Qu’elles ne soient pas seulement entendues mais écoutées ac toute l'attention et l’empathie nécessaires.

Bref.. Des siècles d'incompréhension, d'intolérance, d’injustice ne peuvent s’effacer en 11mois. L'étape suivante et fondamentale étant une refonte de notre société par la prévention par le biais de l’éducation afin de faire évoluer les mentalités. 

Modifié par Yokkie
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Invité Ink 82
Invités, Posté(e)
Invité Ink 82
Invité Ink 82 Invités 0 message
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il y a 40 minutes, micro-onde a dit :

ça a changé quoi ? Est ce que il y a eut beaucoup de faits avérés condamnés en justice à part l’affaire weinstein ?

le harcèlement ce sont des faits RÉPÉTÉS dans le temps sinon ce n’est pas du harcèlement!

Bonjour Micro-Onde,

Pas plus tard qu'hier, ma femme est rentrée énervée du théâtre : sur le chemin, deux hommes en voiture se sont arrêtés à son niveau pour lui lancer "ta mère suce trop bien". Nul besoin de répétition. C'est un quotidien que vous trouveriez infernal.

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Membre, son et lumière, 43ans Posté(e)
micro-onde Membre 7 069 messages
43ans‚ son et lumière,
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il y a 1 minute, Ink 82 a dit :

Bonjour Micro-Onde,

Pas plus tard qu'hier, ma femme est rentrée énervée du théâtre : sur le chemin, deux hommes en voiture se sont arrêtés à son niveau pour lui lancer "ta mère suce trop bien". Nul besoin de répétition. C'est un quotidien que vous trouveriez infernal.

C’est pas du harcèlement c’est à mettre dans la catégorie outrage et c’est pas les mémes peines 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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il y a 30 minutes, micro-onde a dit :

ça a changé quoi ? Est ce que il y a eut beaucoup de faits avérés condamnés en justice à part l’affaire weinstein ?

le harcèlement ce sont des faits RÉPÉTÉS dans le temps sinon ce n’est pas du harcèlement!

Ce qui a changé avec la fin de l'omerta ?

Avec la libération de la parole, des femmes (mais des hommes également), victimes, se sont senties soulagées, plus apaisées et en voie vers une reconstruction (quand que c'est encore possible). De moins en moins de victimes, aujourd'hui, se murent dans le silence, comme autrefois, certaines vont jusqu'au dépôt de plainte, quand d'autres osent se confier à leurs proches. Ce n'est plus honteux ou un fardeau que les victimes doivent porter et taire. Les bourreaux étaient auparavant préservés, protégés, c'en est maintenant fini pour eux.

Cela a aussi amené à une prise de conscience des hommes, mais aussi de quelques femmes non solidaires auparavant ou qui ne savaient pas, ne se rendaient pas compte puisque cela ne les touchait personnellement pas. Cela a amené à davantage de cohésion et de solidarité. Ce n'est plus seulement le problème des femmes, mais devenu l'affaire de tous. 

40% d'hommes auraient apporté leur soutien sur la page de #balancetonporc. Sans compter ceux qui ne l'ont pas verbalisé sur cette page, mais n'en pensent pas moins, le verbalisent ailleurs. Sans compter ceux qui ont renoué avec/n'ont jamais laissé tomber leur humanité et condamnent, en sus, les agressions faites même dans ces milieux où règne toute une culture machiste (politique, cinéma, milieu artistique). Nous pouvons ainsi voir qu'hommes et femmes ne sont pas réellement fâchés entre eux, comme certains se plairaient à nous le faire croire (lacrymâles et femmes misogynes, pourvu qu'ils ne copulent pas ensemble), ou encore que ces hashtags, et ces mouvements dits féministes ne sont pas ici faits pour amener hommes et femmes à la discorde. "Condamnons, corrigeons -quand c'est encore possible- les déchets ambulants, vivons harmonieusement". Beaucoup, avec grande intelligence, l'auront compris, sont solidaires et c'est fort encourageant pour la suite. 

La loi Schiappa contre les violences sexuelles et sexistes prévoit l'allongement du délai de prescription pour viol sur mineur (repoussé à 30 ans après la majorité, au lieu de 20), la création du délai d'outrage sexiste. C'est ce que souligne également l'article, et comparativement aux States, nous avons déjà obtenu au bout d'à peine un an, de belles avancées. Tous dires, faits et gestes outrageants sont aujourd'hui reconnus, comme intolérables, plus admissibles. Ce n'est définitivement plus "pas si grave" ou "pas trop grave, ne dis rien, c'est rien", mais plus ou mieux encore, il y a maintenant des sanctions. Des sanctions qui sont bien soulignées, mises en évidence, afin de faire réfléchir les hommes un peu trop porcins. Certains se retiendront. Des stages sont aussi là pour éduquer ceux qui font fi de l'avertissement, puisque visiblement ils ont été juste nourris, tout juste. 

Les forces de l'ordre sont aujourd'hui formées pour entendre les témoignages de femmes venues porter plainte, et même s'il reste quelques individus récalcitrants ou maladroits, il faudra bien qu'ils se mettent à la page. Si la justice ne suit pas encore, comme elle le devrait, cela finira par venir. 

C'est toute une mentalité qui est en train de changer, ces mouvements ont permis d'accélérer la cadence. Marlène Schiappa aura été réactive. Nombre sont les individus qui accueillent ces changements comme un grand progrès et c'est rassurant pour l'avenir. 

N.B : À partir du moment où un individu ou un groupe d'individus importune(nt), continue(nt) à le faire, insiste(nt) alors qu'un refus a été formulé ou manifesté, c'est du harcèlement.

Il ne s'agit simplement pas de harcèlement ici, mais également d'agressions, d'outrages, de viols, de toutes les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes. 

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Membre, son et lumière, 43ans Posté(e)
micro-onde Membre 7 069 messages
43ans‚ son et lumière,
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il y a 7 minutes, Léna-Postrof a dit :

Ce qui a changé avec la fin de l'omerta ?

Avec la libération de la parole, des femmes (mais des hommes également), victimes, se sont senties soulagées, plus apaisées et en voie vers une reconstruction (quand que c'est encore possible). De moins en moins de victimes, aujourd'hui, se murent dans le silence, comme autrefois, certaines vont jusqu'au dépôt de plainte, quand d'autres osent se confier à leurs proches. Ce n'est plus honteux ou un fardeau que les victimes doivent porter et taire. Les bourreaux étaient auparavant préservés, protégés, c'en est maintenant fini pour eux.

Cela a aussi amené à une prise de conscience des hommes, mais aussi de quelques femmes non solidaires auparavant ou qui ne savaient pas, ne se rendaient pas compte puisque cela ne les touchait personnellement pas. Cela a amené à davantage de cohésion et de solidarité. Ce n'est plus seulement le problème des femmes, mais devenu l'affaire de tous. 

40% d'hommes auraient apporté leur soutien sur la page de #balancetonporc. Sans compter ceux qui ne l'ont pas verbalisé sur cette page, mais n'en pensent pas moins, le verbalisent ailleurs. Sans compter ceux qui ont renoué avec/n'ont jamais laissé tomber leur humanité et condamnent, en sus, les agressions faites même dans ces milieux où règne toute une culture machiste (politique, cinéma, milieu artistique). Nous pouvons ainsi voir qu'hommes et femmes ne sont pas réellement fâchés entre eux, comme certains se plairaient à nous le faire croire (lacrymâles et femmes misogynes, pourvu qu'ils ne copulent pas ensemble), ou encore que ces hashtags, et ces mouvements dits féministes ne sont pas ici faits pour amener hommes et femmes à la discorde. "Condamnons, corrigeons -quand c'est encore possible- les déchets ambulants, vivons harmonieusement". Beaucoup, avec grande intelligence, l'auront compris, sont solidaires et c'est fort encourageant pour la suite. 

La loi Schiappa contre les violences sexuelles et sexistes prévoit l'allongement du délai de prescription pour viol sur mineur (repoussé à 30 ans après la majorité, au lieu de 20), la création du délai d'outrage sexiste. C'est ce que souligne également l'article, et comparativement aux States, nous avons déjà obtenu au bout d'à peine un an, de belles avancées. Tous dires, faits et gestes outrageants sont aujourd'hui reconnus, comme intolérables, plus admissibles. Ce n'est définitivement plus "pas si grave" ou "pas trop grave, ne dis rien, c'est rien", mais plus ou mieux encore, il y a maintenant des sanctions. Des sanctions qui sont bien soulignées, mises en évidence, afin de faire réfléchir les hommes un peu trop porcins. Certains se retiendront. Des stages sont aussi là pour éduquer ceux qui font fi de l'avertissement, puisque visiblement ils ont été juste nourris, tout juste. 

Les forces de l'ordre sont aujourd'hui formées pour entendre les témoignages de femmes venues porter plainte, et même s'il reste quelques individus récalcitrants ou maladroits, il faudra bien qu'ils se mettent à la page. Si la justice ne suit pas encore, comme elle le devrait, cela finira par venir. 

C'est toute une mentalité qui est en train de changer, ces mouvements ont permis d'accélérer la cadence. Marlène Schiappa aura été réactive. Nombre sont les individus qui accueillent ces changements comme un grand progrès et c'est rassurant pour l'avenir. 

N.B : À partir du moment où un individu ou un groupe d'individus importune(nt), continue(nt) à le faire, insiste(nt) alors qu'un refus a été formulé ou manifesté, c'est du harcèlement.

Il ne s'agit simplement pas de harcèlement ici, mais également d'agressions, d'outrages, de viols, de toutes les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes. 

Ah oui,donc tu considères que si la gente masculine (méme si c’est pas la méme personne) répéte des faits sur une femme c’est du harcèlement!c’est pratique ça:D

 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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il y a 55 minutes, micro-onde a dit :

Ah oui,donc tu considères que si la gente masculine (méme si c’est pas la méme personne) répéte des faits sur une femme c’est du harcèlement!c’est pratique ça:D

 

S'ils la sifflent comme un clebs, se permettent des commentaires sexistes, déplacés, sur sa tenue, son physique, l'insultent, c'est un outrage. 

S'ils insistent, persistent, la suivent, la touchent après l'avoir importunée verbalement, c'est du harcèlement. Il y a une notion d'insistance, de durée. 

Ils peuvent aussi se montrer encore plus menaçants et aller jusqu'à l'agression, pire encore jusqu'au viol. Nous pourrions ne pas vouloir tout ceci pour notre société. Il est bon que le loi fixe un cadre, c'est toujours utile pour des individus qui n'ont aucun repères, à qui il n'a rien été enseigné ou qui s'en contre-carrent. 

Ne t'en fais pas pour les pauvres harceleurs, agresseurs, les forces de l'ordre, la justice seront bien faire la différence, c'est un peu leur job. Des hommes qui se permettent trop de choses, savent aussi tout à fait bien, qu'ils outrepassent leurs droits. Pour les autres, les stages de civisme, l'amende, leur apprendra (ça c'est excellent). 

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Membre, son et lumière, 43ans Posté(e)
micro-onde Membre 7 069 messages
43ans‚ son et lumière,
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il y a 3 minutes, Léna-Postrof a dit :

S'ils la sifflent comme un clebs, se permettent des commentaires sexistes, déplacés, sur sa tenue, son physique, l'insultent, c'est un outrage. 

S'ils insistent, persistent, la suivent, la touchent après l'avoir importunée verbalement, c'est du harcèlement. Il y a une notion d'insistance, de durée. 

Ils peuvent aussi se montrer encore plus menaçants et aller jusqu'à l'agression, pire encore jusqu'au viol. Nous pourrions ne pas vouloir tout ceci pour notre société. Il est bon que le loi fixe un cadre, c'est toujours utile pour des individus qui n'ont aucun repères, à qui il n'a rien été enseigné ou qui s'en contre-carrent. 

Ne t'en fais pas pour les pauvres harceleurs, agresseurs, les forces de l'ordre, la justice seront bien faire la différence, c'est un peu leur job. Des hommes qui se permettent trop de choses, savent aussi tout à fait bien, qu'ils outrepassent leurs droits. Pour les autres, les stages de civisme, l'amende, leur apprendra (ça c'est excellent). 

La loi a déja fixée une limite sur le harcèlement et ça depuis des années,elle a pas attendu metoo et l’affaire weinstein!

moi ce que je vois depuis cette affaire ce sont des femmes qui veulent leurs vengeance,qui filment des gars dans le métro en les faisant passer pour des violeurs sans qu’on sache vraiment ce qu’ils ont fait,à part peut-être étre des gros lourds mais en sois ce n’est pas un délit!

j’ai surtout peur que ça aille trop loin,que ça se change en vendetta!

 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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il y a 7 minutes, micro-onde a dit :

La loi a déja fixée une limite sur le harcèlement et ça depuis des années,elle a pas attendu metoo et l’affaire weinstein!

moi ce que je vois depuis cette affaire ce sont des femmes qui veulent leurs vengeance,qui filment des gars dans le métro en les faisant passer pour des violeurs sans qu’on sache vraiment ce qu’ils ont fait,à part peut-être étre des gros lourds mais en sois ce n’est pas un délit!

j’ai surtout peur que ça aille trop loin,que ça se change en vendetta!

 

Que de nombreuses femmes se soient exprimées sur les difficultés qu'elles rencontraient au quotidien, dans leur milieu professionnel, dans la rue, et même dans leur foyer, sur le harcèlement et pas que (un petit coup sur tes lunettes), a manifestement fait bouger et évoluer la mentalité en France, mais il y a encore beaucoup à faire. Une loi a été étendue, une autre créée. Des individus comprennent et mesurent mieux l'ampleur de ce qu'elles subissent aujourd'hui et osent s'affirmer, puisque la masse dénonce et ne protège plus les bourreaux. Certains hommes ont également été agressés ou violés. Des mouvements comme #MeToo ont été créés pour toutes les victimes c'est aussi ce qu'a rappelé encore récemment, son initiatrice, Tarana Burke.

Combien sont les femmes qui agissent par vengeance ou mitonnent ? C'est extrêmement marginal, soyons sérieux.

Combien sont celles qui sont victimes, dénoncent et vont jusqu'à déposer plainte ? Beaucoup trop sont victimes, encore peu osent dénoncer et encore bien trop peu vont jusqu'au dépôt de plainte. 

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Membre, son et lumière, 43ans Posté(e)
micro-onde Membre 7 069 messages
43ans‚ son et lumière,
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il y a 7 minutes, Léna-Postrof a dit :

Que de nombreuses femmes se soient exprimées sur les difficultés qu'elles rencontraient au quotidien, dans leur milieu professionnel, dans la rue, et même dans leur foyer, sur le harcèlement et pas que (un petit coup sur tes lunettes), a manifestement fait bouger et évoluer la mentalité en France, mais il y a encore beaucoup à faire. Une loi a été étendue, une autre créée. Des individus comprennent et mesurent mieux l'ampleur de ce qu'elles subissent aujourd'hui et osent s'affirmer, puisque la masse dénonce et ne protège plus les bourreaux. Certains hommes ont également été agressés ou violés. Des mouvements comme #MeToo ont été créés pour toutes les victimes c'est aussi ce qu'a rappelé encore récemment, son initiatrice, Tarana Burke.

Combien sont les femmes qui agissent par vengeance ou mitonnent ? C'est extrêmement marginal, soyons sérieux.

Combien sont celles qui sont victimes, dénoncent et vont jusqu'à déposer plainte ? Beaucoup trop sont victimes, encore peu osent dénoncer et encore bien trop peu vont jusqu'au dépôt de plainte. 

Tu as des pourcentages ?moi non donc on en sait rien!

pareil pour les victimes qui n’oseraient pas porter plainte,on en sait rien!on est dans la supputation,la croyance!

on est de plus en plus dans un mouvement genre black power qui au lieu de rassembler les gens les divisent avec des positions qui deviennent de plus en plus extrémistes!

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Invité Vilaine
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Invité Vilaine
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Ce que #metoo a vraiment changé:

En bien: les femmes osent enfin s’exprimer. Pas toutes certes, mais je trouve que c’est déjà un bon début. Les victimes ne se sentent plus seules, certaines ont vraiment décidé de s’en sortir en prenant des actions concrètes: dépôt de plainte, rupture, témoignage etc...

En mal: ce côté victimaire sur fond de vendetta. Les victimes ne se contentent pas de pleurer, elles veulent se venger et se réjouissent même du malheur de leur bourreau. Puis ce déballage médiatique - souvent dans les moindres détails - est malsain. On n’a pas besoin de savoir qu’Ed Westwick (Chuck dans Gossip Girl) a ligoté ses proies avant de les violer. 

il y a 35 minutes, Ink 82 a dit :

Aucune chance. Nous sommes une société patriarcale. La réalité d'aujourd'hui c'est cela :

https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/harcelement-la-realite-des-chiffres_2633286.html

On est dans une société patriarcale? Euh..

Le père a-t-il vraiment sa place et sa légitimité? Est ce que la patriarche fait figure d’aurorité? Est-ce que la femme se soumet aux décisions de son mari?

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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Nous sommes dans une société post-patriarcale plutôt que patriarcale. Idéologiquement les féministes ont déjà gagné la partie, au sens où elles ont la sympathie du public depuis plusieurs décennies maintenant. Comme toutes les idéologies qui prétendent lutter pour les droits de minorités d'ailleurs.

Au niveau des droits il n'y a plus aucune différence entre hommes et femmes, en tous cas sur le papier. Restent les mentalités à changer pour régler quelques problématiques résiduelles comme le harcèlement de rue (contre lequel la loi ne peut rien) ou encore le voile islamique. Mais vraiment, rien de plus fédérateur que le féminisme aujourd'hui dans l'opinion publique.

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Invité Ink 82
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Invité Ink 82
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il y a 35 minutes, Vilaine a dit :

Ce que #metoo a vraiment changé:

En bien: les femmes osent enfin s’exprimer. Pas toutes certes, mais je trouve que c’est déjà un bon début. Les victimes ne se sentent plus seules, certaines ont vraiment décidé de s’en sortir en prenant des actions concrètes: dépôt de plainte, rupture, témoignage etc...

En mal: ce côté victimaire sur fond de vendetta. Les victimes ne se contentent pas de pleurer, elles veulent se venger et se réjouissent même du malheur de leur bourreau. Puis ce déballage médiatique - souvent dans les moindres détails - est malsain. On n’a pas besoin de savoir qu’Ed Westwick (Chuck dans Gossip Girl) a ligoté ses proies avant de les violer. 

On est dans une société patriarcale? Euh..

Le père a-t-il vraiment sa place et sa légitimité? Est ce que la patriarche fait figure d’aurorité? Est-ce que la femme se soumet aux décisions de son mari?

Vous confondez des rapports conjugaux qui ont évolué au reste à faire dans la société. Néanmoins, pour vous suivre, la plupart des viols ont lieu dans le giron familial. Ce qui signifie que oui, il y a encore ce rapport de domination.

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Invité Vilaine
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Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)
il y a 2 minutes, Ink 82 a dit :

Vous confondez des rapports conjugaux qui ont évolué au reste à faire dans la société. Néanmoins, pour vous suivre, la plupart des viols ont lieu dans le giron familial. Ce qui signifie que oui, il y a encore ce rapport de domination.

Une société patriarcale repose sur le modèle traditionnel: un père qui gouverne sa famille, une mère qui l’assiste, des enfants qui se soumettent à cette autorité.  C’est tout simplement le modèle décrit dans la bible. On est très loin du compte aujourd’hui. 

Il n’y a pas de liens entre « viol au sein du cercle familial » et le « modèle patriarcal ». On peut avoir une ascendance psychologique qui n’a rien à voir avec les liens d’autorité familiaux. 

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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La question commence vraiment à se poser de la légitimité du féminisme dans le débat politique selon moi, puisque si ce qu'elles dénoncent encore comme des injustices est souvent vrai, j'ai l'impression que c'est avant tout une question de mentalités à changer, et que ça ne se fait pas à coups de lois.

Par exemple elles sont nombreuses à dénoncer l'érotisation excessive du corps féminin, mais comment veulent-elles lutter objectivement contre ça à part en parler ? Pareil pour le partage des tâches ménagères, on ne va quand même pas faire une loi pour obliger les hommes à faire la vaisselle, si ? Ou encore pour le harcèlement de rue, comment voulez-vous constater le flagrant délit ? etc..

En dehors des effets d'annonce, quelle grande mesure féministe aurait été votée ces dernières années ? La loi contre le harcèlement de rue était clairement une mascarade par l'impossibilité pour les forces de l'ordre de constater l'infraction.

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Invité Ink 82
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Invité Ink 82
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Posté(e)
il y a 19 minutes, Vilaine a dit :

Une société patriarcale repose sur le modèle traditionnel: un père qui gouverne sa famille, une mère qui l’assiste, des enfants qui se soumettent à cette autorité.  C’est tout simplement le modèle décrit dans la bible. On est très loin du compte aujourd’hui. 

Il n’y a pas de liens entre « viol au sein du cercle familial » et le « modèle patriarcal ». On peut avoir une ascendance psychologique qui n’a rien à voir avec les liens d’autorité familiaux. 

Le modèle patriarcal, et je me place au niveau sociologique et non religieux, implique un rapport de domination et donc une permissivité nocive envers les femmes, ce qui explique ce 90% de viols au sein de la famille. Sinon, comment l'expliqueriez-vous ? Le sociologue Michel Poulin, entre autres, fait tout au contraire un lien direct entre ce patriarcat, l'exacerbation de la masculinité qui y réside, et ces sévices infligés aux femmes, dans son livre culture d'agression. Qui est sans doute le plus buvable qui m'ait été donné d'ouvrir sur le sujet, au passage. Il démontre comment l’envie des hommes d’exercer un pouvoir sur les femmes relève, pour reprendre son expression, un désir d’ 'appropriation patriarcale de l’autre'. Celle-ci passe par exemple dans la construction d'une femme objet sexuel, expliquant ces licences à harceler, à invectiver. Peut-être que je ne retranscris pas bien son propos avec la clarté que j'y ai ressentie. J'invite donc à le lire, son étude a au moins le mérite d'être construite de plusieurs enquêtes. Bonne soirée à vous.

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