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Est il absurde de désirer l'impossible ?

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Il y a 16 heures, ArLeKiN a dit :

Je suis dans la même impossibilité de vivre et de ne pas vivre.

 

C'est triste ! Quand on pense qu'on a qu'une seule vie et qu'on la vis qu'à moitié.

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Membre, claniste, 106ans Posté(e)
cry baby Membre 44 048 messages
106ans‚ claniste,
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à l’instant, Vintage a dit :

C'est triste ! Quand on pense qu'on a qu'une seule vie et qu'on la vis qu'à moitié.

C est vrai. Parfois je me dis la vie est courte. Vis à fond.mais bon Mes angoisses gagne la partie faisant obstacle à mes rêves 

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il y a 3 minutes, cry baby a dit :

C est vrai. Parfois je me dis la vie est courte. Vis à fond.mais bon Mes angoisses gagne la partie faisant obstacle à mes rêves 

Moi j'hésite entre tout donner pour mon rêve, quitte à être patiente, et prendre ce que la vie me donne.

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Membre, claniste, 106ans Posté(e)
cry baby Membre 44 048 messages
106ans‚ claniste,
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il y a 14 minutes, Vintage a dit :

Moi j'hésite entre tout donner pour mon rêve, quitte à être patiente, et prendre ce que la vie me donne.

Voilà je me poses un peu les mêmes questions 

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il y a 5 minutes, cry baby a dit :

Voilà je me poses un peu les mêmes questions 

Moi j'ai peur de me faire rattraper par mon rêve.

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Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
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Il y a 16 heures, ArLeKiN a dit :

Je me distancie sur ce point. Il y a à savoir. Nous sommes capables du concept. Mais il s'avère que le réel n'en a cure. Mieux je conçois la liberté plus je constate ma sujétion. Plus clairement m'apparaît la destination conceptuelle du politique, plus clairement aussi le cours réel et monstrueux des choses.

Grand nigaud, va ! Bien sûr que le savoir et les concepts existe ! Seulement, les formes que nous donnons à ce que nous voulons n'en sont jamais que des images bâtardes et inexactes pour lesquelles nous développons un fétichisme grossier. Et c'est ce fétichisme qui nous place au cœur de la sujétion.

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Membre, claniste, 106ans Posté(e)
cry baby Membre 44 048 messages
106ans‚ claniste,
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Il y a 2 heures, Vintage a dit :

Moi j'ai peur de me faire rattraper par mon rêve.

c'est le risque a prendre

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il y a 5 minutes, cry baby a dit :

c'est le risque a prendre

 

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Il y a 4 heures, Dompteur de mots a dit :

les formes que nous donnons à ce que nous voulons n'en sont jamais que des images bâtardes et inexactes pour lesquelles nous développons un fétichisme grossier

Je renverse. Ce que nous désirons n'est pas de ce monde. Notre désir est infini en extension et infini en durée. Or toutes choses sont limitées : nous n'en retirons jamais qu'un plaisir circonscrit, dès lors aussitôt contrarié. Nous ne sommes pas de ce monde.

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Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
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Le ‎03‎/‎10‎/‎2018 à 12:21, ArLeKiN a dit :

Je renverse. Ce que nous désirons n'est pas de ce monde.

Comme je le disais, nous avons cette impression par force d'un fétichisme grossier. Si je rêve que je vole, mon désir ne porte pas tant sur le fait de me voir pousser des ailes que sur la sensation de liberté qui l'accompagne. Il n'y a que les âmes fatiguées pour lesquelles cette sorte de rêves est douloureuse - c'est-à-dire celles qui n'ont pas la force de pousser l'élan de ce désir vers des formes adaptées.

Les rêves ne sont pas des plans, ce sont des supports poétiques et expressifs de notre désir.

Le ‎03‎/‎10‎/‎2018 à 12:21, ArLeKiN a dit :

Notre désir est infini en extension et infini en durée.

Je dirais plutôt que nous essayons de penser ici ce qui n'a ni extension ni durée. Notre recours est alors d'y voir la somme de tous nos fétiches, de tous nos plans, ou encore d'y voir le fétiche infini ou le plan infini.

Le ‎03‎/‎10‎/‎2018 à 12:21, ArLeKiN a dit :

Or toutes choses sont limitées : nous n'en retirons jamais qu'un plaisir circonscrit, dès lors aussitôt contrarié. Nous ne sommes pas de ce monde.

Il n'y a de plaisir que circonscrit et dès lors, nous sommes sujets à la contrariété. Pourtant, c'est le désir qui rend le plaisir possible.

Nous sommes tout à fait de ce monde, mais seulement, de quel monde parlons-nous au juste ? De celui de nos plans - de nos raisonnements, de nos actes, de nos conneries, que nous tissons sous l'action du désir, lequel n'est qu'une sorte de négatif de tout ce que nous faisons. Le désir fait partie de l'existence, mais non du monde, car nous ne pouvons vraiment le penser.

Il en ressort que nous sommes absolument, parfaitement de ce monde - du monde de nos plans, mais que ce monde n'est pas tout.

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Posté(e)
il y a 45 minutes, Dompteur de mots a dit :

Nous sommes tout à fait de ce monde

Haha ! Ne cédons vraiment rien à la tentation fétichiste.

Est-ce bien la satisfaction et le contentement de soi-même que tu veux prôner ? Crois tu qu’on pourra un jour répondre à tous les besoins de l’homme ?

Tu désires avoir un cheval mais ce qui te procure du plaisir en fait c’est l’idée de posséder un cheval. (Comme au fond tu désires le plaisir à travers chaque plaisir déterminé. Parce qu’il y a le langage et que tu es capable du concept.) Quand on t’apporte un cheval, tel cheval, tu ressens un vide en ton âme. Ton désir reste insatisfait. (Pourquoi Saint Exupéry dessine-t-il une boite et non un mouton, quand le Petit Prince le lui demande ?) D’où s’impose la conclusion que le bonheur humain réside dans les illusions et dans l’imagination. Le réel en tant que tel n’a rien de désirable... Si nous étions de ce monde, quel besoin aurions-nous de le transformer, de l' arranger de telle ou telle façon ou même seulement de le transfigurer ?

Pourquoi les grecs sont ils superficiels par profondeur ? 

Pourquoi n’acceptons-nous pas cette condition une bonne fois pour toutes ?

Le romantique qui s'ignore et le hypster qui se sait se croiront bien rivés au réel lorsqu'il diront que tel paysage ou tel objet est beau. "La nature est belle". Ils ne s'aperçoivent pas que c'est le pouvoir évocateur du paysage dont ils se réjouissent et que celui-ci renvoie à leur 'imaginaire. Ils croient se rapprocher du réel quand ils passent du fond d'écran à la montagne en acte. Mais il n'en est rien et leur premier réflexe est de prendre une photo. 

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Membre, 41ans Posté(e)
Kyara18 Membre 255 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
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Coucou ! Je ne trouve rien d’absurde dans le fait de désirer l’impossible. L’important, dans ce genre de cas, c’est de garder en tête que l’objet de son désir n’existera certainement jamais. Il faut se contenter de rêver, sans pour autant faire une fixation. Sur ce, bonne soirée !

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
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il y a 4 minutes, ArLeKiN a dit :

Haha ! Ne cédons vraiment rien à la tentation fétichiste.

Est-ce bien la satisfaction et le contentement de soi-même que tu veux prôner ? Crois tu qu’on pourra un jour répondre à tous les besoins de l’homme ?

Non ! Ce n'est pas là où je voulais en venir en parlant de fétichisme. Je songeais seulement que nous devons apprendre à désinvestir de notre labeur l'espoir de pouvoir arriver au bout de notre désir.

il y a 4 minutes, ArLeKiN a dit :

Tu désires avoir un cheval mais ce qui te procure du plaisir en fait c’est l’idée de posséder un cheval. (Comme au fond tu désires le plaisir à travers chaque plaisir déterminé. Parce qu’il y a le langage et que tu es capable du concept.) Quand on t’apporte un cheval, tel cheval, tu ressens un vide en ton âme. Ton désir reste insatisfait. (Pourquoi Saint Exupéry dessine-t-il une boite et non un mouton, quand le Petit Prince le lui demande ?) D’où s’impose la conclusion que le bonheur humain réside dans les illusions et dans l’imagination. Le réel en tant que tel n’a rien de désirable...

Mais quand je désire manger, mon plaisir est d'envoyer des aliments (en autant qu'ils soient à mon goût) dans mon tube digestif. Le côté terre-à-terre du plaisir de manger réside sans doute en ce qu'il s'agit de quelque chose que nous répétons très souvent et qui nous est donc très prévisible.

Tandis que le désir de posséder un cheval est quelque chose de très particulier et d'assez contingent. Les possibilités que ce désir ouvre ne sont pas balisées par l'effet de la répétition, ce qui fait que nous sommes susceptibles d'y investir un espoir quelconque de délivrance, aussi ridicule que cela puisse paraître.

Cela me fait penser à l'amour: le coup de foudre nous plonge dans une situation non-balisée et alors nous rêvons et nous investissons de l'espoir dans la relation naissante. Il s'ensuit alors l'inévitable déception. Après quoi, si les choses tiennent bon, le désir devenu balisé par la répétition s'ouvre sur un nouvel horizon: celui de l'engagement. L'engagement n'est pas le lieu du renoncement puisqu'il ne fonctionne pas sans rêve et sans désir, à moins d'embrasser le malheur. Il est plutôt le lieu d'un dialogue entre nos deux natures antinomiques. Et il rend possible un désir nouveau, un plaisir nouveau, qui ne souffre pas du vertige du non-balisé: celui de nous réinventer constamment.

Même l'artiste - le peintre par exemple, matérialise son engagement sous la forme d'un canevas aux dimensions limitées et d'une technique qui le voue à la frustration de la flexibilité limitée de ses doigts et de ses pinceaux, aux pigments imparfaits de ses couleurs.

il y a 4 minutes, ArLeKiN a dit :

Si nous étions de ce monde, quel besoin avons-nous de le transformer, ou même seulement de le transfigurer ?

Pour la même raison que les blaireaux transforment le monde en creusant avec leurs pattes.

Les plantes peuvent sucer leur énergie de la terre car elles ne bougent pas. Les animaux ont gagné le mouvement mais au lieu de sucer, ils doivent transformer ce qui les entoure. Creuser, farfouiller, lancer, griffer, avaler, changer en caca. Les bébés refont cette évolution en accéléré.

il y a 4 minutes, ArLeKiN a dit :

Pourquoi les grecs sont ils superficiels par profondeur ?

Je pense que Nietzsche voulait signifier qu'au lieu de disséquer leur esprit avec les instruments de la raison afin de parvenir à une illusoire vérité, comme l'ont fait après les philosophes héritiers de la tradition platonicienne, les grecs savaient s'écouter, laisser cours à leur instincts créatifs et mettre les instruments de la raison au service de ces instincts.

***

Il y a 3 sortes d'écrivains: ceux qui rêvent toute leur vie au livre qu'ils auraient pu écrire ou alors qui n'écrivent qu'en fragments improductifs; ceux qui ont tellement voulu réaliser leur rêve qu'ils ont écrit et écrit en oubliant pourquoi ils le faisaient, en élevant les instruments au titre de fin; et enfin ceux qui parviennent à s'enchaîner au réel tout en rêvant à la fois.

Malgré tout, il y a quelque chose qui rassemble ceux qui appartiennent aux 1er et 2e types: c'est qu'en voulant éviter la déception - l'un par l'évitement et l'autre par l'ultra-concrétude, ils ne font que l'amplifier.

Nietzsche dirait sans doute que le 1er type est celui du romantisme, le deuxième celui des héritiers de la tradition platonicienne et le troisième, celui des grecs profondément superficiels.

il y a 4 minutes, ArLeKiN a dit :

Pourquoi n’acceptons-nous pas cette condition une bonne fois pour toutes ?

Parce qu'il n'y aura jamais de "bonne fois pour toutes" !

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
il y a 24 minutes, Kyara18 a dit :

Coucou ! Je ne trouve rien d’absurde dans le fait de désirer l’impossible. L’important, dans ce genre de cas, c’est de garder en tête que l’objet de son désir n’existera certainement jamais. Il faut se contenter de rêver, sans pour autant faire une fixation. Sur ce, bonne soirée !

L'absurdité est que souvent, cela nous fait souffrir: nous ne pouvons nous empêcher d'avoir des visions, que nous confrontons inévitablement au réel, lequel nous déçoit tout aussi inévitablement. Cela est-il notre lot ?

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
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Ce qui est absurde c'est d'y croire quand même. Vive l'absurde, sans lui on serait de pales calculettes toutes sèches...

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Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, Dompteur de mots a dit :

Parce qu'il n'y aura jamais de "bonne fois pour toutes" !

Précisément.

Le blaireaux creuse : lui aussi est mû par le désir et l'amour de soi. Sinon il n'existerait pas. Mais nous désirons plus que ça.

Chant nocturne d'un berger nomade de l'Asie

Le plaisir de manger... Ta parenthèse est importante. J'ai un ami, pas très malin en général, mais qui aime tellement la nourriture, ce plaisir de manger, qu'il planifie sa vie rigoureusement en fonction des repas qu'il a prévus. Nous allions à un mariage, il se contraignait à manger peu jusqu'à notre arrivée, pour se régaler davantage des mets du buffet. 

La plaisir veut toujours plus, et la douleur dit "plus jamais" !

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Membre, 41ans Posté(e)
Kyara18 Membre 255 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)
Le 09/10/2018 à 21:20, Dompteur de mots a dit :

L'absurdité est que souvent, cela nous fait souffrir: nous ne pouvons nous empêcher d'avoir des visions, que nous confrontons inévitablement au réel, lequel nous déçoit tout aussi inévitablement. Cela est-il notre lot ?

Oui, cela nous faite envisager des scénario imaginables et le comble, ou le plus absurde, c'est que nous nous exposons ainsi presque consciemmment à la déception.

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