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Libéralisme ..De la névrose à la psychose..

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 752 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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Il y a 7 heures, Pheldwyn a dit :

Tu es en train de nous expliquer que le consumérisme aurait créer le capitalisme ?
Jolie inversion de la cause et de l'effet. Mais bon, passons.

Mais donc, si nous revenions à cette retenue, une attente raisonnable : pourquoi cette prise de risque aurait encore un sens ?

Aucune inversion!

 

Je vous avais prévenu que vous ne comprendriez pas...

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 236 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Il y a 1 heure, Morfou a dit :

Aucune inversion!

Je vous avais prévenu que vous ne comprendriez pas...

Tu m'as dit que je ne comprendrais pas la notion d'immédiateté par rapport à "avant".

Mais je ne vois en quoi cela répond à ma question.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 752 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Pheldwyn a dit :

Tu m'as dit que je ne comprendrais pas la notion d'immédiateté par rapport à "avant".

Mais je ne vois en quoi cela répond à ma question.

Faudrait que j'écrive un livre...

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 18 heures, fx. a dit :

Notre système est néo libéral, au sujet de la peur voici ce qu'en disait Bourdieu en 1998 :

L’institution pratique d’un monde darwinien de la lutte de tous contre tous, à tous les niveaux de la hiérarchie, qui trouve les ressorts de l’adhésion à la tâche et à l’entreprise dans l’insécurité, la souffrance et le stress, ne pourrait sans doute pas réussir aussi complètement si elle ne trouvait la complicité des dispositions précarisées que produit l’insécurité et l’existence, à tous les niveaux de la hiérarchie, et même aux niveaux les plus élevés, parmi les cadres notamment, d’une armée de réserve de main-d’œuvre docilisée par la précarisation et par la menace permanente du chômage. Le fondement ultime de tout cet ordre économique placé sous le signe de la liberté, est en effet, la violence structurale du chômage, de la précarité et de la menace du licenciement qu’elle implique : la condition du fonctionnement « harmonieux » du modèle micro-économique individualiste est un phénomène de masse, l’existence de l’armée de réserve des chômeurs.

Cette violence structurale pèse aussi sur ce que l’on appelle le contrat de travail (savamment rationalisé et déréalisé par la « théorie des contrats »). Le discours d’entreprise n’a jamais autant parlé de confiance, de coopération, de loyauté et de culture d’entreprise qu’à une époque où l’on obtient l’adhésion de chaque instant en faisant disparaître toutes les garanties temporelles (les trois quarts des embauches sont à durée déterminée, la part des emplois précaires ne cesse de croître, le licenciement individuel tend à n’être plus soumis à aucune restriction).

On voit ainsi comment l’utopie néolibérale tend à s’incarner dans la réalité d’une sorte de machine infernale, dont la nécessité s’impose aux dominants eux-mêmes. Comme le marxisme en d’autres temps, avec lequel, sous ce rapport, elle a beaucoup de points communs, cette utopie suscite une formidable croyance, la free trade faith (la foi dans le libre-échange), non seulement chez ceux qui en vivent matériellement, comme les financiers, les patrons de grandes entreprises, etc., mais aussi chez ceux qui en tirent leurs justifications d’exister, comme les hauts fonctionnaires et les politiciens, qui sacralisent le pouvoir des marchés au nom de l’efficacité économique, qui exigent la levée des barrières administratives ou politiques capables de gêner les détenteurs de capitaux dans la recherche purement individuelle de la maximisation du profit individuel, instituée en modèle de rationalité, qui veulent des banques centrales indépendantes, qui prêchent la subordination des Etats nationaux aux exigences de la liberté économique pour les maîtres de l’économie, avec la suppression de toutes les réglementations sur tous les marchés, à commencer par le marché du travail, l’interdiction des déficits et de l’inflation, la privatisation généralisée des services publics, la réduction des dépenses publiques et sociales.

Le système pour se maintenir dans cette guerre totale du marché total devant toujours produire plus de chair à canon destinée à subir ses effets inhérents qui sont l'alignement sur les politiques de moindre coût qu'il soit celui de la main d’œuvre ou celui des produits.

 

Pierre Bourdieu propose aussi une belle approche dans un petit ouvrage qui se nomme CONTRE FEUX. J'ai connu Bourdieu .Nous avons travaille ensemble avec G.Lapassade sur les banlieues ( la misère du monde ). Merci de le citer un référence.

Il y a 5 heures, Morfou a dit :

Faudrait que j'écrive un livre...

sur les traces de Goffman serait le titre de ton ouvrage..Asile !

Il y a 20 heures, Pheldwyn a dit :

Mais pourquoi au final introduire des risques ?

N'est-ce pas justement le libéralisme, la concurrence effrénée qui fait que ces risques existent ?

Au départ, il s'agit de fournir des biens et des services pour répondre aux besoins des populations.
Le libéralisme en fait un jeu de pari où effectivement il y a pertes et fracas.

Mais pourquoi, au final ?

le libéralisme est un moment " fou" de notre histoire comme le nazisme à été un moment fou de l'histoire de l'Allemagne .Ce qui peu arriver à des individus peut arriver à des sociétés. Le probléme c'est qu'avant une société qui mourrait c'était de peu d'importance maintenant, celle folie à gagné la terre entière..il faut voir les choses autrement.

La Rome à disparue, c'est devenu autre chose.

Nous sommes passé maintenant au concept d'échos-punitif ce qui est dramatique ...Psychose !

J'en parlerais dans un autre post.

 

Ps : La plus grande violence c'est l'urbanisation. Des mégalopoles monstrueuses qui charrient tous les désordres.Il faut  produire sur de petits espaces pour " faire" moins cher ( mieux disant financier ), pollution, banlieues infectes, maladies mentales,  drogues ,prostitutions ,  loyers aux prix impossibles etc.A l'inverse des millions d'hectares sont abandonnés, des villages se meurt etc. C'est toute l'écologie qui en souffre.

Modifié par ledébile
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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

FX. 

 

Bourdieu dit cela aussi et c'est tout à fait le sujet

En fait, la force de l'idéologie néo-libérale, c'est qu'elle repose sur une sorte de néo-darwinisme social : ce sont "les meilleurs et les plus brillants", comme on dit à Harvard, qui triomphent (Becker, prix Nobel d'économie, a développé l'idée que le darwinisme est le fondement de l'aptitude au calcul rationnel qu'il prête aux agents économiques). Derrière la vision mondialiste de l'internationale des dominants, il y a une philosophie de la compétence selon laquelle ce sont les plus compétents qui gouvernent, et qui ont du travail, ce qui implique que ceux qui n'ont pas de travail ne sont pas compétents. Il y a les winners et les losers, il y a la noblesse, ce que j'appelle la noblesse d'État, c'est-à-dire ces gens qui ont toutes les propriétés d'une noblesse au sens médiéval du terme et qui doivent leur autorité à l'éducation, c'est-à-dire, selon eux, à l'intelligence, conçue comme un don du Ciel, dont nous savons qu'en réalité elle est distribuée par la société, les inégalités d'intelligence étant des inégalités sociales. Eidéologie de la compétence convient très bien pour justifier une opposition qui ressemble un peu à celle des maîtres et des esclaves : avec d'un côté des citoyens à part entière qui ont des capacités et des activités très rares et surpayées, qui sont en mesure de choisir leur employeur (alors que les autres sont choisis par leur employeur, dans le meilleur des cas), qui sont en mesure d'obtenir de très hauts revenus sur le marché du travail international, qui sont suroccupés, hommes et femmes (j'ai lu une très belle étude anglaise sur ces couples de cadres fous qui courent le monde, qui sautent d'un avion à un autre, qui ont des revenus hallucinants qu'ils ne peuvent même pas rêver de dépenser en quatre vies, etc.), et puis, de l'autre côté, une masse de gens voués aux emplois précaires ou au chômage.

Ouvrage : Contre feux, édition Raison d'agir.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 752 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, ledébile a dit :

Pierre Bourdieu propose aussi une belle approche dans un petit ouvrage qui se nomme CONTRE FEUX. J'ai connu Bourdieu .Nous avons travaille ensemble avec G.Lapassade sur les banlieues ( la misère du monde ). Merci de le citer un référence.

sur les traces de Goffman serait le titre de ton ouvrage..Asile !

le libéralisme est un moment " fou" de notre histoire comme le nazisme à été un moment fou de l'histoire de l'Allemagne .Ce qui peu arriver à des individus peut arriver à des sociétés. Le probléme c'est qu'avant une société qui mourrait c'était de peu d'importance maintenant, celle folie à gagné la terre entière..il faut voir les choses autrement.

La Rome à disparue, c'est devenu autre chose.

Nous sommes passé maintenant au concept d'échos-punitif ce qui est dramatique ...Psychose !

J'en parlerais dans un autre post.

 

Ps : La plus grande violence c'est l'urbanisation. Des mégalopoles monstrueuses qui charrient tous les désordres.Il faut  produire sur de petits espaces pour " faire" moins cher ( mieux disant financier ), pollution, banlieues infectes, maladies mentales,  drogues ,prostitutions ,  loyers aux prix impossibles etc.A l'inverse des millions d'hectares sont abandonnés, des villages se meurt etc. C'est toute l'écologie qui en souffre. 

: La plus grande violence c'est l'urbanisation. Des mégalopoles monstrueuses qui charrient tous les désordres.Il faut  produire sur de petits espaces pour " faire" moins cher ( mieux disant financier ), pollution, banlieues infectes, maladies mentales,  drogues ,prostitutions ,  loyers aux prix impossibles etc.A l'inverse des millions d'hectares sont abandonnés, des villages se meurt etc. C'est toute l'écologie qui en souffre.

--------------------------Pour une fois vous dites une chose juste...

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 236 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
il y a 18 minutes, Morfou a dit :

--------------------------Pour une fois vous dites une chose juste...

Le problème c'est que ce n'est pas compatible avec le libéralisme.
Encore une fois, il suffit de regarder la volonté de privatisation de la SNCF par exemple, et le seul soucis de rentabilité qui va avec, dans une pure conception libérale.
En clair : la disparation (déjà plus qu'entamée) des "petites lignes" qui permettaient de désenclaver des villages et de permettre de développer leur activité.

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Membre, 80ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 828 messages
Mentor‚ 80ans‚
Posté(e)
Le 04/09/2018 à 11:07, Morfou a dit :

Que les employés deviennent actionnaires...ah oui c'est vrai, trop de risques et trop d'implications sur ses revenus...ça peut fluctuer en positif comme en négatif...

Laissons donc d'autres moins frileux prendre les risques...

Quel risque ? Si la valeur de l'action baisse l'actionnaire ne baisse pas son salaire mais éventuellement son épargne !!!

Par contre, dans les mêmes conditions, le salarié risque le licenciement économique.

Vous voyez la différence ?

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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 17 528 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
à l’instant, bibifricotin a dit :

Quel risque ? Si la valeur de l'action baisse l'actionnaire ne baisse pas son salaire mais éventuellement son épargne !!!

Mais l'éventualité de perdre son épargne est évidemment un risque ...

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Membre, Pépé fada , râleur , et clairvoyant ., 79ans Posté(e)
Maurice Clampin Membre 11 038 messages
79ans‚ Pépé fada , râleur , et clairvoyant .,
Posté(e)
il y a une heure, Morfou a dit :

: La plus grande violence c'est l'urbanisation. Des mégalopoles monstrueuses qui charrient tous les désordres.Il faut  produire sur de petits espaces pour " faire" moins cher ( mieux disant financier ), pollution, banlieues infectes, maladies mentales,  drogues ,prostitutions ,  loyers aux prix impossibles etc.A l'inverse des millions d'hectares sont abandonnés, des villages se meurt etc. C'est toute l'écologie qui en souffre.

--------------------------Pour une fois vous dites une chose juste...

:pap:   effectivement ....

Comme quoi il ne faut jamais désespérer

  • Haha 1
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Membre, 80ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 828 messages
Mentor‚ 80ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, frunobulax a dit :

Mais l'éventualité de perdre son épargne est évidemment un risque ...

Ce risque est à la porté de n'importe qui, même avec des SICAV à la banque !

Morfou voulait directement lier les salaires au risque, ce que même les grands patrons (ni les petits ) ne font pas. Alors suivons leur exemple.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 752 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Pheldwyn a dit :

Le problème c'est que ce n'est pas compatible avec le libéralisme.
Encore une fois, il suffit de regarder la volonté de privatisation de la SNCF par exemple, et le seul soucis de rentabilité qui va avec, dans une pure conception libérale.
En clair : la disparation (déjà plus qu'entamée) des "petites lignes" qui permettaient de désenclaver des villages et de permettre de développer leur activité.

La rentabilité de la SNCF....les transports sont chers, ils sont nécessaires à certains, des millions de gens...mais ces mêmes gens sont-ils prêts à payer le double de ce qu'ils paient pour que cette SNCF reste dans les transports dits, publics? nous sommes bien loin des machines à vapeur...

Les petites lignes ont disparu depuis des années par chez nous!

Elles servaient pour aller au travail, mais aussi à l'école, au lycée, à la fac ou tout simplement pour aller en ville...

Il ne reste que les grandes lignes qui font encore office de proximité, mais éloignées des petites bourgades où les trains ne passent même plus!

Qui a réagit/agit pour empêcher cette casse du service public à l'époque? les syndicats? les travailleurs du rail? je n'en n'ai pas souvenir...

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 236 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Il y a 1 heure, Morfou a dit :

La rentabilité de la SNCF....les transports sont chers, ils sont nécessaires à certains, des millions de gens...mais ces mêmes gens sont-ils prêts à payer le double de ce qu'ils paient pour que cette SNCF reste dans les transports dits, publics? nous sommes bien loin des machines à vapeur...

Il n'est pas nécessaire que les gens "paient" plus cher : à partir du moment où l'on considère que le rail est un service public, qu'il relève de la mission de l'état, alors il est à intégrer aux dépenses de celui-ci. Comme le sont les routes, les écoles, les ouvrages publics, etc ...

Et puis à l'état de le rentabiliser en développant davantage le frêt, et en redirigeant le transport routier vers ces moyens là.

Le problème de la SNCF vient de là : l'Etat l'a laissée s'endetter pour son compte, et la dépèce ensuite pour la mettre sur l'étal du profit, où le à peu près rentable ne profite du coup plus à l'état (comme on l'a fait pour les péages, par exemple), et où le reste est peu à peu abandonné.
 

Citation

Les petites lignes ont disparu depuis des années par chez nous!

Elles servaient pour aller au travail, mais aussi à l'école, au lycée, à la fac ou tout simplement pour aller en ville...

Il ne reste que les grandes lignes qui font encore office de proximité, mais éloignées des petites bourgades où les trains ne passent même plus!

Tu prêche un converti : c'était la teneur même de mon propos.
 

Citation

Qui a réagit/agit pour empêcher cette casse du service public à l'époque? les syndicats? les travailleurs du rail? je n'en n'ai pas souvenir...

En tous les cas, pas ceux qui les ont fait fermer pour des seules vues économiques (encore une fois, l'idéologie même du libéralisme).
Et puis si, je suppose qu'à l'époque les travailleurs du rail associés à ces lignes ont gueulé. Comme ils ont gueulé pour le même sujet ce printemps, à expliquer que le gouvernement essayait de troquer le rail contre des bus.

Modifié par Pheldwyn
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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 752 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, Pheldwyn a dit :

Il n'est pas nécessaire que les gens "paient" plus cher : à partir du moment où l'on considère que le rail est un service public, qu'il relève de la mission de l'état, alors il est à intégrer aux dépenses de celui-ci. Comme le sont les routes, les écoles, les ouvrages publics, etc ...

Et puis à l'état de le rentabiliser en développant davantage le frêt, et en redirigeant le transport routier vers ces moyens là.

Le problème de la SNCF vient de là : l'Etat l'a laissée s'endetter pour son compte, et la dépèce ensuite pour la mettre sur l'étal du profit, où le à peu près rentable ne profite du coup plus à l'état (comme on l'a fait pour les péages, par exemple), et où le reste est peu à peu abandonné.
 

Tu prêche un converti : c'était la teneur même de mon propos.
 

En tous les cas, pas ceux qui les ont fait fermer pour des seules vues économiques (encore une fois, l'idéologie même du libéralisme).
Et puis si, je suppose qu'à l'époque les travailleurs du rail associés à ces lignes ont gueulé. Comme ils ont gueulé pour le même sujet ce printemps, à expliquer que le gouvernement essayait de troquer le rail contre des bus.

L'Etat c'est nous tous...l'Etat n'a pas un sous...

La SNCF s'est toujours appuyée sur l'Etat pour résorber ses déficits chroniques...

Et comme je l'ai écrit, le rail ne ressemble plus en rien à celui qu'il était!

Il coûte des prix exorbitants...la haute technologie a un prix!

Le Fret nécessiterait un aménagement du territoire que chaque région n'est pas prête à cautionner!

Je ne sais pas si c'est par libéralisme ou pour améliorer les transports du fait des nouvelles technologies...

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Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

L'état n'à pas un sous..Ou Fillon à t'il trouvé l'argent pour s'enrichir ? Des camions de la Brink qui entraient dans le sénat pour distribuer des millions par liasses de gros billets , des millards dans la vignette auto et des retraites nulles pour bcp...

117 milliards que les politiques se sont mis dans la poche en un an ( voir cours des comptes )

Vous rigolez j'espère . Le CAC 40 à rapporté 1440 millions à quelques uns soit la moitié de la dette qui est une invention de Pompidou etc.

On marche sur la tête , la France est riche, très riche...

Il y a 5 heures, Maurice Clampin a dit :

:pap:   effectivement ....

Comme quoi il ne faut jamais désespérer

Enfin pour vous c'est mort..Vous êtes comme la victoire de Samothrace...Vous avez perdu la tête :smile2:

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 236 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Morfou a dit :

L'Etat c'est nous tous...l'Etat n'a pas un sous...

 

Je n'ai pas dit le contraire. Mais le choix budgétaire d'investir dans le rail (plutôt que d'autres mesures douteuses, comme le CICE, etc ...). D'ailleurs l'Etat va un peu plus verser qu'auparavant ... mais c'est somme toute naturel. Et c'est insuffisant.
Et l'Etat a des sous, du moins il a des marges de manoeuvre pour en disposer davantage.
 

Il y a 2 heures, Morfou a dit :

La SNCF s'est toujours appuyée sur l'Etat pour résorber ses déficits chroniques...

Ce qui en soit est normal : les DDE ne s'appuient-elle pas sur l'état pour entretenir nos routes ?
Encore une fois, l'Etat dépense dans des tas d'infrastructures ce qui en soit ne dérange personne ... sauf lorsqu'il s'agit du rail.
Pourquoi ?
 

Il y a 2 heures, Morfou a dit :

Et comme je l'ai écrit, le rail ne ressemble plus en rien à celui qu'il était!

Pourquoi, si ce n'est du fait du désengagement de l'état et de l'abandon des lignes secondaires au profit du TGV.
Alors certes, là ce n'est pas le libéralisme en soit, mais c'est la même démarche courtermiste.

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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 10 992 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
il y a 22 minutes, Pheldwyn a dit :

 

Je n'ai pas dit le contraire. Mais le choix budgétaire d'investir dans le rail (plutôt que d'autres mesures douteuses, comme le CICE, etc ...). D'ailleurs l'Etat va un peu plus verser qu'auparavant ... mais c'est somme toute naturel. Et c'est insuffisant.
Et l'Etat a des sous, du moins il a des marges de manoeuvre pour en disposer davantage.
 

Ce qui en soit est normal : les DDE ne s'appuient-elle pas sur l'état pour entretenir nos routes ?
Encore une fois, l'Etat dépense dans des tas d'infrastructures ce qui en soit ne dérange personne ... sauf lorsqu'il s'agit du rail.
Pourquoi ?
 

Pourquoi, si ce n'est du fait du désengagement de l'état et de l'abandon des lignes secondaires au profit du TGV.
Alors certes, là ce n'est pas le libéralisme en soit, mais c'est la même démarche courtermiste.

D'une manière générale il faut se donner des objectifs collectifs et l'enjeu écologique est tout indiqué.

A la FI nous proposions justement d'organiser une consultation populaire suivi d'un référendum pour décider d'indicateurs de progrès dont on voudrait se doter plutôt qu'ils nous soient imposés.

 

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