J'ai ressemblé plein de trucs que j'ai écrit ici, ou ailleurs (J'eusse point cru avoir écrit autant de conneries!)

et je me demande si ça vaut le coup d'en faire quelque chose (imprimer?) ou c'est trop nul ? Votre avis ?

Quand je lis ça, ça me met plutôt de bonne humeur... Mais c'est un effet de nombril, sans doute ?!...

BLAQUIERE

BOUTS RIMÉS

À

LA CON

Je t’envoie cet e.mail


Je t’envoie cet e.mail
(Un émail, des émaux.)
Où je pèse mes mots.
C’est un méchant travail
Pour mon pauvre cerveau…
Tu souris… blanc émail…
(Mon chant, c’est du pipeau ?)
Tes éclatantes chailles
En mon cœur font écho
Et grignotent les mailles
De tous mes plus gros maux.
Dont je râle en pagaille
Mille mots
En grumeaux :
Sarkosyste déçu :
Toute cette racaille
Doit finir au cachot !
Laborieux :
Je me tue au travail :
Prolo, mélo, barreaux !
Pêcheur de gros blasé :
C’est le triomphe de la poiscaille :
Tout s’en va-t-à vau-l’eau !
Cuisinier :
T’es ma cuisine à l’ail
(Excepté du gigot !)
Scato, désabusé :
Tôt ou tard ces ripailles
Finiront dans le pot !
Facétieux :
Mais quel épouvantail !
T’es un vrai travelo !
Religieux :
Aux saintes épousailles
Je joue les p’tits bedeaux !
Vulgaire :
Je palpe ton poitrail :
Tripote mon poireau !
Attentionné-caniculaire :
Pour qui cet éventail ?
Pour mon petit moineau !
Automnal,
Enfile ton chandail,
C’est la saison de l’eau !
Sadique :
Allonge-toi canaille
Et lèche mon pied-bot !
Kama-sutrasque :
A quatre pattes, Caille,
C’est la bête à deux dos !
Sportif :
Tant pis si tu dérailles :
Enfourche mon vélo !
Loup de mer :
Tiens bon le gouvernail
J’arrime tes ballots !
Naufrageur :
Une insidieuse faille
Fissure ton radeau !
Ogino :
L’idée d’une marmaille
Sape ma libido…
Militaire :
Ressaisis-toi, piétaille !
On repart à l’assaut !
Escrimeur :
Soit d’estoc, soit de taille,
A présent tout coup vaut !
La calomnie m’assaille :
On me dit "gigolo" !
Positif :
Oui, mais moi je me raille
De tous ces vils ragots !
Oculiste R.E.R. :
Autant suivre les rails :
C’est la technique des miros…
Bucolique rural :
Je te broute la paille
Et repars au galop !
Bricoleur :
Bien que pris en tenaille,
Je donne du marteau !
Chuis la brute au sérail !
De ton corps le bourreau !
Tu cries :
« Seigneur Dieu quelle taille ! »
Puis tu hurles « Bravo ! »
…
Je t’envoie cet e.mail…
Résultat :

Des jumeaux !

(A suivre...)

Le délire du capitaine....

A bord de mon Bellérophon
(Je "bêle au fond" :
C'est pas la classe !)
Je m'en vais sans laisser de trace
Et les yeux perdus dans l'espace,
Allongé, et le dos au pont
J'enfourche mon mat de misère...
Voyez-vous la situation ?
(Il s'agit d'un "film" d'action !)
Quand soudain j'entends ta prière
T'es fichée tout en haut du mat
En équilibr’ sus la dunette
Télescopante Ô ma brunette !
Ma reine de l'échec et mat !
Tu roques en rôle tour à tour
Une escapade de la tour !...
Mais ce mat nu : quelle escalade !
Moi, je vais plus très bien : malade !
Hier soir j'ai vu mes matelots,
(La fière bande de ballots !)
Qui trifouillaient dans mon cabas :
Qu'est-ce qu'ils on mis dans mon tabac ?!!
Et les v'là maint’nant qui rigolent
Tout autour de moi, ventre à terre
De voir comment qu’ j'dégringole
Cett’ fois, m'ont rétamé d'équerre !
Je m'agrippe au mat d'artimont
(Ma poigne s'assur' plus à "ton mont" !)
Serait-ce une "mutination" ?
Quelque méga machination ?
Non ! car voilà bientôt l'orage
Qui vient souffler sur ce carnage
Une pluie d'embruns doux et frais
Qui me réveille à la minute
C'était l’ temps que l’ mat me percute...
(Tant pis j'en sera pour tes frais !!!)
Mais vu qu' mon conte est pas bien long
(Tout bon conte étant pour ma mie)
J'm'en vas l'y accrocher quat’ notes
Plus un tambour pour mieux qu' ça saute !
Je te le jouerai au violon !
Pour sûr que t'en seras... ravie !

(A suivre....)

J'aime la pozézie !

.

J'aime la pozézie !

C'est doux, léger

Comme un duvet,

Ou la plume rosie

D'un zozio mi-gratteur

(D'un fl’amant amateur).

Mais j'aime bien

La prozaussi

Les petits riens

Que nous chantait Tino Rossi

D'une voix épuisée :

Le Noël qui luisait

Dans ses petits souliers

D'une enfance oubliée,

Un cheval à bascule

Un petit train qui fait des bulles

Et un beau

Mécano.

C'est de la nostalgie

Comme une névralgie

Qui vous prend le cerveau

Et fait de vous ce veau

Qui gambade en meuglant,

Chambellan 

D'une exquise Marquise

En chemise

De soie

Couchée dans l'herbe

En gerbe

Qui verdoit...

J'aime la pozézie

J’aime la prozaussi

Mais pas sans zérézie !

Pour écrire tout ça, faut quand même utiliser de drôles de trucs qui poussent dans certains jardins ....

J'aime bien, pas ce qui pousse, les textes !

L'âne, le thon et... l'hanneton

Un âne, un thon, un hanneton

Que liait l'amitié

Tenaient un con-

Ciliabule.

Le thon disait : "Quelle pitié

Je ne parle qu'en bulles !"

A quoi l'âne répond :

"Moi j'effraie

Quand je braie !"

Le hanneton

Hausse le ton :

"Mais en pré-hi-han-bule

Je vous stipule..."

Là l'âne l' interrompt

Tout rond :

"Le pré me suffira !"

Le thon se retournant :

"Moi je garde les bulles !"

Et l' hanneton qui de brise

Se grise

Se contentant

D' hi-han

En bourdonnant

S'envole au vent...

Cette fin romantique

En cache une autre dramatique

Où le thon happe l' hanneton

Et l'âne écrabouille le thon.

Puis il 120 dans l'autre...

(Vincent l'avait mis dans le pré !)

Jeanne a tondu l’ânon de près

Oui : Jeanne tond !

L’hanneton dû

Et le thon dû :

Riment. Elle les garde à l’œil

Sous ses faux cils...

Parait même que l'ânethon prend sa faucille  ♫ la lirette ♪

Hulot a craqué sur les chasseurs ! On dit qu'il aurait mieux fait de craquer sur les pesticides ou le nucléaire... Il me semble que ces sujets sont plus difficiles à traiter. J'ai des vignes, et comme je ne traite qu'à la "bouillie bordelaise" (sensée être plus bio... et encore) cette année pour la troisième fois : pas une grappe ! Donc sujets difficiles...

En revanche; la chasse c'est totalement impardonnable ! C'est tellement beau de voir encore quelques animaux sauvages par les temps qui courent qu'on ne peut que les admirer, les chouchouter... alors les flinguer, Merde !...

Les sanglochons(1)

Les sanglochons

que les violents de l'automne

Blessent, moqueurs

d'une rancœur

testostérone

(1) C'est le nom des hybrides cochon-sanglier introduits par les lobbies de la chasse qui se reproduisent en grande quantité, qui envahissent tout le pays et massacrent les cultures...

Au cochonnier

Au cochonnier, tous les porcs puent !

Et je surenchéris :

Chacune vache à foison chie

Sur l'herbe verte et tendre et drue...

Quand le faisan

Et la lapine

Sont mieux plaisants

Par la colline :

Voletant,

Gambadant,

Colorés,

Pleins de plumes dorées

Et de jolis poils roux

Partout, partout !

Oui ! Je veux les plomber !

Je veux les voir tomber

Aile et patte brisées

Crânes ouverts, cabossés

Et les voir suffoquer

Je veux les voir mourants,

S'étouffer,

Se noyer,

Sur le doux serpolet

Dans leur mare de sang !

Je suis esthète...

En salopette !

Je suis gros,

Mal rasé,

Et je sue.

J'ai moustache en balai

Et casquette d'armée

Tout ce qui bouge ?

Je le déglingue !

Et je chlingue !

JE CHLINGUE !

Oui j’y vois rouge !

J'ai ma pétoire

Comme à la foire !

Et je flingue à tout va !

Et j'écrase mes clops

Sur la mousse étoilée.

Je pisse sur les fleurs

Écloses à la rosée,

J'ai mon litron

Dans mon carnier

Du gros rouge ordinaire

Et je rote

Et je pète

Au rythme de mes pas

Dans le silence

Et la beauté

Des vallons isolés.

Et je chique !

Et je crache...

Aux buissons frissonnants

Ma salive marbrée...

Qui dégouline en filaments…

Il y a 3 heures, Blaquière a dit :

Hulot a craqué sur les chasseurs ! On dit qu'il aurait mieux fait de craquer sur les pesticides ou le nucléaire... Il me semble que ces sujets sont plus difficiles à traiter. J'ai des vignes, et comme je ne traite qu'à la "bouillie bordelaise" (sensée être plus bio... et encore) cette année pour la troisième fois : pas une grappe ! Donc sujets difficiles...

En revanche; la chasse c'est totalement impardonnable ! C'est tellement beau de voir encore quelques animaux sauvages par les temps qui courent qu'on ne peut que les admirer, les chouchouter... alors les flinguer, Merde !...

 

Les sanglochons(1)

 

Les sanglochons

que les violents de l'automne

Blessent, moqueurs

d'une rancœur

testostérone

 

 

(1) C'est le nom des hybrides cochon-sanglier introduits par les lobbies de la chasse qui se reproduisent en grande quantité, qui envahissent tout le pays et massacrent les cultures...

 

Au cochonnier

 

Au cochonnier, tous les porcs puent !

Et je surenchéris :

Chacune vache à foison chie

Sur l'herbe verte et tendre et drue...

Quand le faisan

Et la lapine

Sont mieux plaisants

Par la colline :

Voletant,

Gambadant,

Colorés,

Pleins de plumes dorées

Et de jolis poils roux

Partout, partout !

Oui ! Je veux les plomber !

Je veux les voir tomber

Aile et patte brisées

Crânes ouverts, cabossés

Et les voir suffoquer

Je veux les voir mourants,

S'étouffer,

Se noyer,

Sur le doux serpolet

Dans leur mare de sang !

Je suis esthète...

En salopette !

Je suis gros,

Mal rasé,

Et je sue.

J'ai moustache en balai

Et casquette d'armée

Tout ce qui bouge ?

Je le déglingue !

Et je chlingue !

JE CHLINGUE !

Oui j’y vois rouge !

J'ai ma pétoire

Comme à la foire !

Et je flingue à tout va !

Et j'écrase mes clops

Sur la mousse étoilée.

Je pisse sur les fleurs

Écloses à la rosée,

J'ai mon litron

Dans mon carnier

Du gros rouge ordinaire

Et je rote

Et je pète

Au rythme de mes pas

Dans le silence

Et la beauté

Des vallons isolés.

Et je chique !

Et je crache...

Aux buissons frissonnants

Ma salive marbrée...

Qui dégouline en filaments…

 

 

 

Hulot n'était pas fait pour la politique. Pas assez menteur, pas assez faux cul !

Un homme politique ne bosse QUE pour son électorat, et absolument rien d'autre. Se ficher de tout sauf de soi n'est pas une méthode d'action donnée à tout le monde.

Lorsque tu écris tout cela, tes poèmes", tu es dans un état normal ou en transe ?? C'est franchement étonnant, voire détonnant pour celui-ci

il y a 2 minutes, Plouj a dit :

Hulot n'était pas fait pour la politique. Pas assez menteur, pas assez faux cul !

Un homme politique ne bosse QUE pour son électorat, et absolument rien d'autre. Se ficher de tout sauf de soi n'est pas une méthode d'action donnée à tout le monde.

 

Lorsque tu écris tout cela, tes poèmes", tu es dans un état normal ou en transe ?? C'est franchement étonnant, voire détonnant pour celui-ci

 

 

Tout-à- fait normal! mais je m'emballe et le mots viennent un peu seul ! Après il faut trier !

Pour "mon Verlaine" (les sanglots longs des violons de l'automne, blessent mon cœur d'une langueur monotone"...) il me manquait le dernier mots (testostérone!) pour faire pendant à "monotone" et il m'est venu cette année ou l'année dernière ! (Quelques années de gestation pour un mot !)

Mais c'est des conneries...

Hulot est bien remonté dans mon estime en tout cas...

Un jour j'ai écrit ça,

(j'en reviens toujours pas !)

Le temps se fait obscur

Et je meurs

En mon cœur.

Où es-tu ?

Que fais-tu ?

Qui vole tes sourires

Et tes acquiescements

D’aimante,

Quel amant ?

De rien je ne suis sûr

Et me repais du pire !

Pourquoi mon âme est aussi noire ?

Sur mon miroir

Se projette ton ombre

A mon visage sombre

Et je me déconstruit.

Sans bruit.

Dans un espace symétrique

Sans nom

S'échafaude

Et s'échaude

Et se fond

Mon tourment

Pas à pas,

Brique à brique

De plomb

Où je m’étouffe lentement.

Ce que je veux

c'est vivre !

Et vivre ivre

Et rire

En aparté.

Ce que je veux

C'est souffrir et mourir

A ton cil

En perle de rosée.

De chaque mot à son revers

Je suis l'expert

Qui le renverse

Et perce

En secrets

Tes regrets

Dans la démence

De ton absence.

Saint Jean ! Saint Jean !

C'est ma tête que j'offre

Sur un plateau d'argent

Reverrouillons ce coffre

Imprudemment ouvert :

Il est là mon revers !

Tu es la Dame

Et je suis un bavard,

Simple quidam,

Qui n'a que l'art

Des vocalises

En frises grises.

Bon moi, je dirais, que mon avis ne compte pas , tellement , je suis une fan inconditionnelle de Sieur Blaquière ... 

Publiez et non pas pub liée

Editez et non pas Edith eh

Faîtes paraître et fête par être !

que la lumière soit .. et la lumière fut 

Que vos vers soient ..  et vos vers éclosent ! (c'est de la Bombe X du blaquière et non du mûrier)

Je tombe sur celui-là qui m'a trop fait rire : je vous en fais profiter !

Un chef d’oeuvre du Louvre

Depuis 1909

(Ce siècle avait neufs ans !)

Je re-couvais cet œuf

Bourré de nostalgie,

Piqué de névralgies

Et je perdais mon temps

A parler dans le vent...

L'hiver

Est mon revers !

La saison

Du poison

J'allais courbé, contrit,

Je battais la country

Sans penser à demain,

Aux vilains jeux de mains.

Rien ne valait le coup

Et j'avalais rond tout

Sans le moindre plaisir.

Il fallait réagir !

Quand ce matin

Mutin,

Au soleil

En rayons

Ma carte vermeil

Fond !

A l'instant je découvre

Un chef d’œuvre du Louvre :

Rien ne me porte aux nues

Comme ton beau cul nu !

12 dec 2014

Le 28/08/2018 à 10:39, Blaquière a dit :

Hulot a craqué sur les chasseurs ! On dit qu'il aurait mieux fait de craquer sur les pesticides ou le nucléaire... Il me semble que ces sujets sont plus difficiles à traiter. J'ai des vignes, et comme je ne traite qu'à la "bouillie bordelaise" (sensée être plus bio... et encore) cette année pour la troisième fois : pas une grappe ! Donc sujets difficiles...

En revanche; la chasse c'est totalement impardonnable ! C'est tellement beau de voir encore quelques animaux sauvages par les temps qui courent qu'on ne peut que les admirer, les chouchouter... alors les flinguer, Merde !...

 

Les sanglochons(1)

 

Les sanglochons

que les violents de l'automne

Blessent, moqueurs

d'une rancœur

testostérone

 

 

(1) C'est le nom des hybrides cochon-sanglier introduits par les lobbies de la chasse qui se reproduisent en grande quantité, qui envahissent tout le pays et massacrent les cultures...

 

Au cochonnier

 

Au cochonnier, tous les porcs puent !

Et je surenchéris :

Chacune vache à foison chie

Sur l'herbe verte et tendre et drue...

Quand le faisan

Et la lapine

Sont mieux plaisants

Par la colline :

Voletant,

Gambadant,

Colorés,

Pleins de plumes dorées

Et de jolis poils roux

Partout, partout !

Oui ! Je veux les plomber !

Je veux les voir tomber

Aile et patte brisées

Crânes ouverts, cabossés

Et les voir suffoquer

Je veux les voir mourants,

S'étouffer,

Se noyer,

Sur le doux serpolet

Dans leur mare de sang !

Je suis esthète...

En salopette !

Je suis gros,

Mal rasé,

Et je sue.

J'ai moustache en balai

Et casquette d'armée

Tout ce qui bouge ?

Je le déglingue !

Et je chlingue !

JE CHLINGUE !

Oui j’y vois rouge !

J'ai ma pétoire

Comme à la foire !

Et je flingue à tout va !

Et j'écrase mes clops

Sur la mousse étoilée.

Je pisse sur les fleurs

Écloses à la rosée,

J'ai mon litron

Dans mon carnier

Du gros rouge ordinaire

Et je rote

Et je pète

Au rythme de mes pas

Dans le silence

Et la beauté

Des vallons isolés.

Et je chique !

Et je crache...

Aux buissons frissonnants

Ma salive marbrée...

Qui dégouline en filaments…

 

 

 

T'as osé parodier le poème de Verlaine que j'adore 

C'est fini entre nous ! 

il y a 24 minutes, yoyo95 a dit :

T'as osé parodier le poème de Verlaine que j'adore 

C'est fini entre nous ! 

Mais c'est parce que moi aussi je l'adore !

Mon préféré se trouve sur mon profil ! Je vous le redonne puisque ça parle de bout rimé !!!!

Petit poème africain

Une fermière du Rwanda,

Qui était Hutu de surcroît,

Quitte sa case et sa smala

Pour le marché de Kampala.

Elle veut honorer sa tribu

D'un beau chapon gras et dodu.

Mais elle était peu fortunée,

Et le marchand Tutsi, rusé,

Refusa de baisser le prix

Du chapon par elle choisi.

Me le donnerais-tu,

Dit la cliente Hutu,

Contre une gâterie

Sur ton beau bengali ?

A voir, dit le vendeur,

De cette gâterie quelle serait la valeur ?

Vaudrait-elle un chapon ?

Il m'en faudrait la preuve pour de bon.

Aussitôt la bougresse s'enfouit sous le boubou,

Et vite, fait jaillir la sève du bambou.

J'ai gagné le chapon, s'exclame l'innocente,

La bouche encore pleine du produit de la vente.

Que nenni, lui répond le volailler acerbe

Tout comme la face, le chapon tu as perdus

Car, comme le dit notre si beau proverbe :

Turlute Hutu, Chapon point eu.

Poésie grivoise pour oeil averti !!!

ah.. la rime, toujours la rime, il suffit de peu pour que...
Lisez jusqu´au bout, Ce poème recèle un second sens caché.

La première fois quand je l´ai vue
J´ai tout de suite remarqué son regard
J´en étais complètement hagard

Dans ce jardin du Luxembourg
Je me suis dit: Faut que je l´aborde
Pour voir si tous deux on s´accorde

J´ai déposé mon baluchon
Alors j´ai vu tes gros yeux doux
J´en suis dev´nu un peu comme fou

Quand je t´ai dis que tu me plaisais
Que j´aimerai bien te revoir
Tu m´as donné rendez-vous le soir

Et je t´ai dis: Oh Pénélope
Que tu étais une sacrée belle fille
Que je t´aimerai toute ma vie

Quand dans ce lit de marguerites
Tu m´as caressé doucement la tête
Ma vie entière est une fête

Et sous les regards de la foule
J´ai posé ma main sur ta main
Vous voyez bien que ce n´est pas malsain

A l´ombre des eucalyptus
Je t´ai dit: Je veux que tu me suives
Je te sentais d´humeur lascive

Alors comme ça dans les tulipes
Tu m´as fait une petite promesse
Gage d´affection et de tendresse

Si notre amour devait céder
Je n´aurais plus qu´à me faire prêtre
Je ne pourrai jamais m´en remettre

Car si un jour notre amour rouille
Je m´en mordrai très fort les doigts
Chérie vraiment je n´aime que toi

Paul Adam - Romancier français 1862 - 1920)

Echangez le dernier mot du second vers de chaque strophe,
de manière à ce qu´il rime avec le premier vers,
plutôt qu´avec le troisième.

 

Je tombe là dessus t je me dis :

"j'ai quand me pas écrit qu ds conneries!" Dois-je en être rassuré ou désespéré ?

Ce gouffre devant moi...

Ce gouffre devant moi
C'est le gouffre de toi
Et je ne veux plus vivre
Sans ton rire
Une seule seconde.
Ma tête gronde
Sans tes yeux pers
(Ou vairs :
Tes yeux-fourrure !)
Épure 
De ma douleur
Et de mes peurs
Dont je plisse
Et fronce
Et crisse
Mon cœur
De ronces,
Mon corps
Meur-
Tri
Contrit
Et mort
Loin de ton temple
Que contemple
D'une goutte de sang
Mon œil absent.