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Ce moment où vous vous êtes pris votre classe sociale dans la tronche

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il y a 19 minutes, querida13 a dit :

Je me suis mordu la langue pour ne pas surenchérir en lui répondant avec un plus que parfait du même temps

Nous aurions aimé que vous parlassiez de "mode" concernant l'honorable subjonctif :hehe:

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Invité Isadora.
Invités, Posté(e)
Invité Isadora.
Invité Isadora. Invités 0 message
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Le jour de ma rentrée en classe prépa, le prof principal a repris une de mes camarades en lui disant qu'on ne mâchait pas de chewing-gum car ce n'était pas digne d'Hypokhâgne. Par la suite, il a parlé de la prestigieuse École Normale Supérieure et je ne voyais absolument pas de quoi il parlait. 

Le lendemain, le prof d'histoire a parlé de Monsieur Debreuil. Je ne comprenais pas, parce que j'avais bossé pendant les vacances sur les livres qu'il nous avait donnés à lire et que je n'avais rien lu sur ce monsieur. J'ai découvert lors de ce cours que "Monsieur de Broglie" se prononçait "Monsieur Debreuil" et j'ai découvert aussi que c'était une évidence pour nombre de mes camarades. 

Premiers chocs… 

Et puis bon… qu'est-ce que tu fais pour les vacances ?

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Il y a 1 heure, aliochaverkiev a dit :

Le matin parfois c'est désopilant de venir consulter le forum, surtout en période de vacances, le dimanche, quand on a le temps.

Tous ceux qui interviennent ici établissent une distinction de classe en fonction de l'argent.

Il ne s'agissait pas d'argent à proprement parler, il s'agissait en fait d'une considération sur la valeur des choses. 

C'était une licence de lettres classiques, à Paris. J'étais le seul provincial classe vraiment moyenne dans ma promo. 

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 208 messages
forumeuse acharnée,
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il y a 13 minutes, PLS maker a dit :

Nous aurions aimé que vous parlassiez de "mode" concernant l'honorable subjonctif :hehe:

Ah, oui en effet, mais ma profonde polyvalence, m'empêche  de réfléchir profondément à ce que j'écris à midi, lorsque je prépare le repas en même temps, sur le mode "je fais deux choses (et même trois si on compte le repas du soir) imparfaitement au même instant"....:smile2:

Modifié par querida13
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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 594 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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il y a 27 minutes, querida13 a dit :

Punaise, un jour un inspecteur vient me voir en classe, et , au milieu de son laïus final, clôturant son inspection il m'assène de toute sa hauteur de barbon savant… Un imparfait du subjonctif.

Je suis très littéraire et très facétieuse, parfois.

Je me suis mordu la langue pour ne pas surenchérir en lui répondant avec un plus que parfait du même temps, jugeant cela eût il été trop provocant que j'eusse employé ce temps alors qu'il semblait si heureux et si fat de m'écraser par sa prétendue culture de supérieur hiérarchique... 

Avait-il réellement l'intention de t'écraser de sa position de supérieur hiérarchique? Peut-être utilise-t-il l'imparfait du subjonctif comme un kleenex. Et peut-être avait-il été impressionné par la qualité de ton expression orale malgré ton statut sous-prolétarien de prof de province? 

 Le mépris se crée soit par le coupable soit par la personne qui s'invente victime. C'est aussi vrai pour les racismes de classe sociale, ethnique ou de genre. 

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Invité Isadora.
Invités, Posté(e)
Invité Isadora.
Invité Isadora. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 42 minutes, querida13 a dit :

Punaise, un jour un inspecteur vient me voir en classe, et , au milieu de son laïus final, clôturant son inspection il m'assène de toute sa hauteur de barbon savant… Un imparfait du subjonctif.

Je suis très littéraire et très facétieuse, parfois.

Je me suis mordu la langue pour ne pas surenchérir en lui répondant avec un plus que parfait du même temps, jugeant cela eût il été trop provocant que j'eusse employé ce temps alors qu'il semblait si heureux et si fat de m'écraser par sa prétendue culture de supérieur hiérarchique... 

Alors, les inspecteurs… comment dire. 

Je vivais à Lyon avec mon conjoint quand j'ai été nommée stagiaire à… Belfort ! Pourtant, j'avais bien demandé le sud de l'académie de Besançon, j'avais des points d'ancienneté, j'avais des points de rapprochement de conjoint, j'avais des points de classement aussi, et des gens qui étaient célibataires, dans le dernier décile et qui n'avaient jamais travaillé dans l'EN occupaient les postes que j'avais demandés. 

Le jour de la pré-rentrée, j'interpelle une inspectrice sur ce cas, qui venait de me coûter bonbon en emménagement et sur la somme d'environ 1000€ qu'allait me coûter mensuellement ce poste, entre les allers-retours, le loyer n°2 et les impôts locaux n°2. Réponse : 

Madame, on est enseignant par vocation, si vous n'êtes pas contente, vous n'avez pas votre place dans l'Éducation Nationale.

Modifié par Isadora.
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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 208 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Quand on te toise le mépris n'est plus une invention. Il est des langages corporels qui ne mentent pas et qui sont parfois plus parlants que les mots, cal 26.

Et donc Isadora, je suppose que la modique augmentation que tu as obtenue en acceptant l'inspection était loin de couvrir les frais engagés pour assouvir "ce vice" qu'on appelle "vocation".

 

Modifié par querida13
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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 594 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, aliochaverkiev a dit :

Le matin parfois c'est désopilant de venir consulter le forum, surtout en période de vacances, le dimanche, quand on a le temps.

Tous ceux qui interviennent ici établissent une distinction de classe en fonction de l'argent.

Comme quoi tous ceux qui interviennent ici sont tous issus de classes inférieures et sont restés marqués par leur infériorité sociale. 

Il y a quelques années je passe devant l'ancienne maison familiale, dans la banlieue sud de Paris.

Je m'arrête devant la maison, depuis longtemps vendue, et là, aboule le voisin, celui-là même qui était notre voisin il y a 30 ans.

Il me dit "bonjour" comme s'il m'avait vu hier, alors qu'il y a bien 20 ans que je ne l'ai pas revu et il me dit, en s'étranglant :

" Tu te souviens de ta mère, tu te souviens  de ta mère ?"

Je lui dis "oui"

(Ma mère est morte il y a 20 ans, à l'âge de 55 ans)

Il me dit :

"Tu te rappelles, tu te rappelles  ?

- De quoi ? 

- Tu te rappelles comment elle me parlait ?"

Oui je me rappelle et là je sens que je vais me marrer.

Je lui dis :

"Non je ne me rappelle pas"

Il fulmine :

"Mais rappelle-toi à chaque fois qu'elle me parlait elle commençait comme ça :

"Vous M. C. qui êtes un ouvrier..".

Tu te rends compte comment elle me parlait !"

(Dans l'esprit de ma mère un ouvrier c'était pas pauvre, c'était juste pas un humain, c'était quelque chose d'hybride entre le singe et l'homme, il faut dire qu'elle était issue de l'aristocratie russe, pour elle un ouvrier c'était juste un moujik)

Je le rassure :

"Oui mais vous voyez, bien que vous fûtes un ouvrier vous vous en êtes bien sortis finalement, comme quoi vous n'étiez pas si con que vous pouviez en donner l'air"

Il m' a regardé furieux, il a tourné les talons en maugréant :

"Toi t'es bien comme ta mère".

Ainsi quand cet homme fit la connaissance de ma mère il a soudain pris conscience de sa condition sociale, il ne s'en est jamais remis. 

Bonne journée, les laborieux, ah ah ah ah ah !!!

 Un ouvrier, un hybride entre le singe et l'homme? Attention, il est moult singes qui fabriquent leurs outils alors que la plupart des ouvriers en sont incapables, obligés qu'ils sont de faire appel à Leroy Merlin ou Monsieur Bricolage.

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 594 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 13 minutes, querida13 a dit :

Quand on te toise le mépris n'est plus une invention. Il est des langages corporels qui ne mentent pas et qui sont parfois plus parlants que les mots, cal 26.

Et donc Isadora, je suppose que la modique augmentation que tu as obtenue en acceptant l'inspection était loin de couvrir les frais engagés pour assouvir "ce vice" qu'on appelle "vocation".

 

Tu me cites en fin de phrase et cela me fait prendre conscience que tu es ma moitié!

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Membre, Pépé fada , râleur , et clairvoyant ., 79ans Posté(e)
Maurice Clampin Membre 11 038 messages
79ans‚ Pépé fada , râleur , et clairvoyant .,
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il y a une heure, querida13 a dit :

Si tu veux "faire genre cultivé" en utilisant dans ta conversation des temps de conjugaison rarement employés par le commun des mortels, sache donc qu'après "bien que" on utilise le subjonctif et que dans ta phrase, au lieu de dire bien que vous fûtes,(passé simple mal bidouillé) il aurait fallu dire:bien que vous fussiez.(imparfait du subjonctif).

:pap:     Non-non ...... "Il eut fallu dire" .... :o°

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 208 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, PLS maker a dit :

Que l'on vienne d'une classe pauvre ou d'une classe aisée, il y a forcément un moment dans votre vie où on vous a renvoyé à votre classe sociale (réelle ou supposée). C'est assez fréquent, finalement, et on s'en rend facilement compte sur ce forum. 

Ce qui m'intéresse particulièrement, c'est celui de ces moments qui vous a fait prendre conscience de votre classe sociale. 

Moi, je me souviens très clairement de ce moment. J'avais fini mon master, et pour anticiper un éventuel échec aux concours de la fonction publique, je m'étais inscrit en licence dans une université parisienne. Je venais de province (profonde) tous les jours en train, dans ma famille, c'était un peu la dèche, vu qu'un de mes frères commençait sa première année de licence dans une autre ville où il habitait. Economiquement, c'était vraiment tendu. 

Tout va bien, j'arrive à me faire quelques connaissances, on se marre bien. Un jour, un midi que l'emploi du temps laissais suffisament libre pour nous permettre de manger ailleurs, j'acceptais l'invitation de ces connaissances et partais dans une espèce de bar à pâtes. Les prix avoisinnaient les 9-10 euros le simple plat de pâte. Devant ces prix, je souffle, naturellement, à la personne à côté de moi, "c'est cher dis-donc". 

Sur ces mots, la personne se tourne, me regarde interloquée, et, sans que je comprenne pourquoi sur l'instant, informe tout le groupe de mon impression. Ca rigole de bon coeur. Automatiquement, je me joins à la rigolade, mais je ressens un certain malaise face à la réaction de mes camarades. 9 euros pour des pâtes, ce ne serait donc pas cher ? 

Sur la lancée, quand arrive mon tour de commander, je commande le menu le plus simple, et commence à manger. Une autre personne, me demande, d'un air dont je ne saurais aujourd'hui encore dire s'il était exaspéré ou goguenard "ben alors, tu vois, ça t'a pas ruiné !"

Il n'y a aucun doute, à partir de ce jour-là, quelque chose s'était cassé dans ces amitiés naissantes. Pourtant, sur le coup, je n'avais nullement identifié dans cet évènement quoi que ce soit de marquant. Néanmoins, l'anecdote devait faire date, dans la promo, et me cataloguait d'office dans le rang des personnes peu sortables, pingre ou je ne sais quoi d'autre, grâce également à d'autres évènements, quelques attitudes qui étaient les miennes mais qui me semblaient tellement naturelles que ma mémoire n'a pas cru bon de les retenir. Le malaise qui en était né, je le sentais, mais j'ai mis quelques semaines, c'est-à-dire le temps qu'a mis cette anecdote et les impressions laissées chez mes camarades à produire des effets concrets en terme de relation et d'ambiance de promo, à identifier son origine. Sans le savoir, je venais de faire connaissance avec ma classe sociale, qui était venu se fracasser sur d'autres, au-dessus de la mienne, sans m'en rendre compte, en croyant, comme un enfant (ce que je devais encore être à ce moment-là), que ça ne comptait pas. 

A partir de ce moment-là, ça devait compter. 

Et vous ? 

Mon cher PLS, tous nous avons eu ce genre de situation : j'étais en pension de 14 a 17 ans avec pourtant une bourse mais mon argent de poche étant minima acheter le shampoing, un cahier et autres nécessités sur mes "5 francs" trimestrielles étaient une torture (je ne rentrais à la maison qu'à Noel Pâques et les grandes vacances ... la joie !)

J'ai survécu ... et finalement j'ai bien rigolé, je pouvais être privée de sortie m'en foutais je sortais pas ... mais j'y ai acquis bien jeunette que le statut social ne faisait pas l'intelligence et surtout pas celle du coeur, elle m'a appris qu'on pouvait avoir des amis dans toutes couches de la société a condition de ne l'être que partiellement ... chaque amitié a une case dans l'Amitié ! Avoir toujours une glace en tain entre son moi et l'autre .... Les pédants, les méchants, les violents, etc... je les ai fuie ou quitté !

  ... il faut toujours se rappeler d'où l'on vient, la réussite n'est pas un dû : mais d'où l'on vient il faut en être fier parce que cela a fait partie de ce que nous sommes .Mais dites-vous PLS que dans l'escalier social on peut monter quelques marches mais on ne sera jamais accepté en haut de l'escalier par contre du haut de l'escalier tout en étant fils ou père de ... on peut toujours dégringoler. A notre place nous "sommes" et être c'est la meilleure façon de supporter la vie qui nous réserve de très belles rencontres même de quelques minutes ... Ca m'a toujours fait avancer. Le mépris ne tue que si on lui donne  le flanc ... humour et dérision guérissent !

Je suis peut-être un peu HS ... mais souffrir de son statut  social c'est se donner la double peine ! J'ai une amie qui lit mais écrit très mal bourré de fautes  ... son bon sens et sa culture vous scotcherait : elle travaillait chez Citroen ... faut juste écouter et connaitre les gens et les "aristocrates" (ce qui n'a rien a voir avec la richesse) sont bien souvent là où on ne les cherche pas (ce sont mes quelques heures de vol qui me le font dire PLS :))

:hi::eva:

Modifié par ouest35
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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 594 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, ouest35 a dit :

Mon cher PLS, tous nous avons eu ce genre de situation : j'étais en pension de 14 a 17 ans avec pourtant une bourse mais mon argent de poche étant minima acheter le shampoing, un cahier et autres nécessités sur mes "5 francs" trimestrielles étaient une torture (je ne rentrais à la maison qu'à Noel Pâques et les grandes vacances ... la joie !)

J'ai survécu ... et finalement j'ai bien rigolé, je pouvais être privée de sortie m'en foutais je sortais pas ... mais j'y ai acquis bien jeunette que le statut social ne faisait pas l'intelligence et surtout pas celle du coeur, elle m'a appris qu'on pouvait avoir des amis dans toutes couches de la société a condition de ne l'être que partiellement ... chaque amitié a une case dans l'Amitié ! Avoir toujours une glace en tain entre son moi et l'autre .... Les pédants, les méchants, les violents, etc... je les ai fuiS ou quittéS !

  ... il faut toujours se rappeler d'où l'on vient, la réussite n'est pas un dû : mais d'où l'on vient il faut en être fier parce que cela a fait partie de ce que nous sommes .Mais dites-vous PLS que dans l'escalier social on peut monter quelques marches mais on ne sera jamais accepté en haut de l'escalier par contre du haut de l'escalier tout en étant fils ou père de ... on peut toujours dégringoler. A notre place nous "sommes" et être c'est la meilleure façon de supporter la vie qui nous réserve de très belles rencontres même de quelques minutes ... Ca m'a toujours fait avancer. Le mépris ne tue que si on lui donne  le flanc ... humour et dérision guérissent !

Je suis peut-être un peu HS ... mais souffrir de son statut  social c'est se donner la double peine ! J'ai une amie qui lit mais écrit très mal bourré (c'est elle qui est bourrée?) de fautes  ... son bon sens et sa culture vous scotcheraiENt : elle travaillait chez Citroen ... faut juste écouter et connaitre les gens et les "aristocrates" (ce qui n'a rien a voir avec la richesse) sont bien souvent là où on ne les cherche pas (ce sont mes quelques heures de vol qui me le font dire PLS :))

:hi::eva:

Conclusion : il faut encore et même ici se méfier des pauvres.

Modifié par CAL26
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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 208 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
il y a 28 minutes, Maurice Clampin a dit :

:pap:     Non-non ...... "Il eut fallu dire" .... :o°

Et même: il eût (avec accent) fallu dire…

Mais ce conditionnel passé 2eme forme est désormais très peu employé sauf si on veut s'exprimer dans un langage très très soutenu.(pour faire "genre très très cultivé" par exemple!)

A mon cher Clampin,si j'eusse su que vous y accordiez tant d'importance, ô combien -et avec combien de joie-  l'eussé-je employé pour vous complaire!

Modifié par querida13
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Animateur, Le gras c'est la vie, 36ans Posté(e)
Kyoshiro02 Animateur 22 539 messages
36ans‚ Le gras c'est la vie,
Posté(e)
Il y a 2 heures, menon a dit :

Et on vous répond que ce n'est pas la grosseur de votre portefeuille qui fait de vous une personne respectable .

on parlera plus aisément d'un rang social qui s'évalue sur la culture ,  l'éducation et les valeurs qu'on vous inculque .

 

un mac ou un nouveau riche n'est pas comparable à un aristo désargenté .

Je suis d'accord, le mépris social est présent partout et dans tout les millieux et ne rend pas la personne respectable, bien au contraire, le cas le plus fréquent est de personnes mariées avec enfants qui méprisent les célibataires sans enfant.

Je fréquente des personnes de beaucoup de millieux sociaux divers et variés (du dirigeant à la personne qui survie au RSA en passant par l'ouvrier et le cadre), ce qui rend une personne respectable c'est sa capacité à chercher à comprendre d'où vient la personne, ce qu'elle a vécu et ce qui lui est arrivé.

Des personnes qui ont du mépris social, j'en ai rencontré et ils sont assez pitoyable en général et ne se respectent même pas eux même, par exemple j'ai déjà vu une nana mariée qui se prostitue auprès de son mari pour avoir tout et n'importe quoi (bonjour le respect de soi) et venait faire des leçons de moral à tout le monde sans se remettre en question...

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Il faut toujours mépriser ceux qui sont différents. Si tu ne sais pas pourquoi, eux ils le savent ... :D

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 208 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Par commodité pour que mon mari aille travailler nous avons acheté un logement non loin d'une autoroute quand nous étions jeunes, puis quand l'appartement fut vendu et que nous eûmes un apport personnel suffisant nous avons migré dans un coin plus résidentiel j'ai eu un grave ennui de santé qui a nécessité un arrêt de travail prolongé après quelques opérations. Les réactions des parents ont été virulentes après mes arrêts de travail, réponse du médecin du travail:

"il ne faut pas espérer être accueilli de la même façon quand on passe d'un ghetto de pauvres à un ghetto de riches".

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 7 minutes, doug1991 a dit :

Ca me fait toujours rire ce truc de classe social, parce que ca n'a aucun sens.

Bien sûr que c'est ridicule et absurde, mais il y a des gens chez qui ça fait sens, et c'est bien le problème! ;)

il y a 46 minutes, CAL26 a dit :

Conclusion : il faut encore et même ici se méfier des pauvres.

C'est vrai que curieusement (curieusement!) aucun témoignage de riche qui aurait été méprisé ou martyrisé par des pauvres ;)

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Membre, Pépé fada , râleur , et clairvoyant ., 79ans Posté(e)
Maurice Clampin Membre 11 038 messages
79ans‚ Pépé fada , râleur , et clairvoyant .,
Posté(e)
il y a une heure, querida13 a dit :

Et même: il eût (avec accent) fallu dire…

Mais ce conditionnel passé 2eme forme est désormais très peu employé sauf si on veut s'exprimer dans un langage très très soutenu.(pour faire "genre très très cultivé" par exemple!)

A mon cher Clampin,si j'eusse su que vous y accordiez tant d'importance, ô combien -et avec combien de joie-  l'eussé-je employé pour vous complaire!

:pap:   Vous me voyez là consterné zé (oui-oui j'y tiens) confus très chère , d' avoir oublié son chapeau pointu sur cet hurluberlu de "u" qu' en effet il eût fallu  chapeauté tel le fût ....

Modifié par Maurice Clampin
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