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Nous serions tous infames ???


Invité hell-spawn

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aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 21 heures, nolibar a dit :

 

Pour pouvoir, entre autres choses, vivre plus sereinement.

Pourquoi devrions-nous faire subir à l’autre ce que nous n’aimerions pas que l’on nous fasse subir ?

Après tout, l’autre est notre semblable, nous aurions pu être lui …

Ce n'est pas là un argument ou plutôt c'est l'argument du subalterne. Votre argument passe au-dessus de la tête du dominant.

Il y a 18 heures, Petit pois a dit :

Ce n'est pas faux et je trouve ça très triste. le respect pour le respect (absolu) ne serait donc qu'une utopie hautement illusoire ?...peut-être, oui. Mais perso,j'ai la faiblesse d'être disciple  d'Alain ( E.A. Chartier) .

Etre disciple c'est être esclave. Je ne comprends rien aux esclaves, je ne parviens pas à comprendre comment ils fonctionnent.

 

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aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 8 heures, Petit pois a dit :

 

 

Pour illustrer l'idée d'amour et des lois, donc " La justice n’est point l'amour; elle est ce qui soutient l’amour quand l’amour est faible, ce qui remplace l’amour quand l’amour manque."

Il est donc à croire qu'en effet l'amour  (le respect) manque aux Hommes, au vu du nombre de lois ! :mouai: Cependant je remarque qu'en temps troubles, certains humains savent dépasser/contrevenir aux lois pour être dans l'aide, le respect. La résistance me paraît bien l’illustrer (contrevenant aux lois de Vichy) et plus récent le délit de solidarité que les législateurs se sont vu contraints d'assouplir au regard des pratiques sur le terrain ( dans le coeur et l'action des Hommes).

Quant à Alain, il rattache, à mon sens, la nécessité des lois et des sociétés aux besoins vitaux et initiaux de faim et de sommeil. La faim éloignant les Hommes dans leur quête de nourriture et la nécessité de sommeil ( plus vitale et urgente encore que la satiété)  les réunissant dans une entre-aide de gardes (on pourrait dire de quarts) . Les lois et les structures sociétales sont donc une forme de soutien commun à la survie.

 

Mais je nous crois très loin du sujet, là, beaucoup plus pragmatique et orienté que notre échange ;)

 

Le vieux lion et la vieille lionne émettent leurs derniers soupirs.

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
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Il y a 22 heures, aliochaverkiev a dit :

Vous pouvez avoir raison, mais alors il faudrait que vous vous expliquiez. Vous choisissez Cioran, et vous choisissez cet extrait. Quelle est votre intention ? De quel salut voulez vous parler ?  Y en a-t-il même un de salut vu que Cioran prônait le suicide.

Une tentative qui n'a pas réussi ? Donc Cioran, et vous-même avez une idée de ce que devrait être la réussite de l'homme. Quel est cet idéal raté ?

Que voyez-vous se profiler dans l'avenir pour mettre ainsi en avant le pessimisme de Cioran ?

Si vous ne reprenez pas la direction de votre sujet ça va partir en couilles (c'est déjà fait).

 

Mon intention était seulement de questionner sur le sentiment que les gens ont tout au fond d'eux-memes ( et qu'ils n'avouent jamais a personne )

Je ne suis pas croyant mais le salut, ou plutot son impossibilité, dont parle Cioran, il me semble que c'est tout simplement la croyance en un avenir meilleur, la croyance en l'homme comme dispensateur de bonheur ( Il trouve par exemple naif et ridicule le concept de surhomme chez Nietzsche )

Certes il parle beaucoup du péché originel mais c'est plus une métaphore pour signifier que de son point de vue l'homme est vicié a la base, et non seulement l'homme mais l'existence tout entière.

La pensée de Cioran n'est certes plus en vogue dans la société d'aujourd'hui de plus en plus superficielle ou tout ce qui compte c'est aller de l'avant sans jeter de regard en arrière, mais le résultat lui donne de plus en plus raison.

J'aime lire Cioran mais je ne m'en fais pas disciple pour autant.

 

 

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Invité hell-spawn
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Le 25/07/2018 à 14:21, Quasi-Modo a dit :

C'est possible, mais je vois mal un catholique fervent écrire par exemple les lignes suivantes ; au contraire cela me paraît violemment anti chrétien, à la limite du satanisme parfois qui consiste à se réapproprier les symboles chrétiens pour faire de la provocation :

Les chrétiens n'ont pas le monopole de Dieu, ni meme les religions.

Il y a ce que l'on appelle les mystiques ( Cioran était fasciné par eux ) qui pouvaient aller jusqu''a injurier Dieu et l'adorer tout a la fois.

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
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Il y a 23 heures, Promethee_Hades a dit :

Là alors là franchement les bras m'en tombent, là franchement, il y a que toi qui arrive ainsi à me mettre dans cet état, une fraction de seconde de stupeur. Franchement tu es balaise.

Je ne suis pas dans la tête de cette femme, mais par contre je comprends, le raisonnement. Elle n'a rien à se reprocher, et pourquoi diantre devrait elle se reprocher une chose. Non c'est une profonde totale empathie avec le genre humain, un amour inconditionnel pour cette espèce ridicule, par trop souvent grotesque. Elle a une force morale, de caractère à tout prendre en compte pour la rédemption de l'humanité. C'est facile à comprendre comme on peut observer le nez au milieu de la figure.

Par contre je dirai que dans ce cas elle se trompe, chacun à le privilège d'assumer ses propres erreurs ( péchés ) car c'est de cees ci que l'on apprends, c'est de celle ci que l'on évolue. Ce qui importe c'est l’espèce et non le particulier, nous devons tous évoluer.

Oui elle avait une trés grande empathie, une trés grande intelligence, mais aussi peut etre un orgueil qui pointait dans son empathie, je cite la phrase exacte:

     

Chaque fois que je pense a la crucifixion de Christ, je commets le péché d’envie.

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
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Il y a 9 heures, hell-spawn a dit :

Oui elle avait une trés grande empathie, une trés grande intelligence, mais aussi peut etre un orgueil qui pointait dans son empathie, je cite la phrase exacte:

     

Chaque fois que je pense a la crucifixion de Christ, je commets le péché d’envie.

Bonjour Toi, poigne de mains

Effectivement avec une telle phrase, ça prête à certaines confusions, mais quel est pas l'homme, ou la femme qui soit sans faiblesse, c'est par nos faiblesses que nous sommes humains.

 

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Invité
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Le 25/07/2018 à 06:11, hell-spawn a dit :

Dans le secret des tréfonds de votre etre, vous jugez vous impropre a un salut hypothétique ?

Non. Je ne m'intéresse pas au salut. Mais...

De quels tréfonds parlons-nous ? 

J'entends tréfonds, impropre, et immanquablement je pense faillir. Je pense à ces fois où je me suis senti faillir, par faiblesse le plus souvent, et j'en nourris une grande honte. Cette fois où un ami s'est fait tabasser par une bande de dégénérés à coups de bouteilles en verre et je n'ai pas su quoi faire. cette fois où une brute épaisse alcoolisée m'a foncé dessus criant "tu crois qu on sait pas d'où tu viens !!".. J'étais prêt à recevoir et à rendre même, croyais je et pourtant devant l'arbitraire j'ai tressailli en moi-même : résultat, immobilité et lucidité parfaite. Résultat indirect : n'osant pas attaquer il a dévié pour frapper... le gars à côté. Drôle. Ne pas bouger et le regarder droit dans les yeux, avancer vers moi ac tout son élan de rugbyman empâté... a suffit à déstabiliser cette bête enivrée. Au point qu'il frappa un ami en commun plutôt que moi. 

Se juger impropre à un salut quelconque mais c'est se prendre pour dieu... sourire. SE juger infâme ? Mais ce n'est pas nous qui jugerons en définitive, s'il doit y avoir un dieu, n'est ce pas ? Les autres me jugeront infâmes et à moi d'examiner la chose en conscience... Nous jugeons la petite parcelle qui nous revient, aussi clairement que possible et les écrits en tête s'il le faut. Rien de plus, et rien de plus qui soit nécessaire à un cœur pur qui sent encore sa pureté. Nous savoir propre ou impropre au salut, voilà qui nous échappe de très loin, sinon quel besoin des écritures et de la tradition, quel besoin d'apprendre la vérité - de réaliser donc uqe nous ne sommes pas la vérité, etc., etc., sans quoi il n'y a pas lieu pour une révélation..

 

 

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Invité
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Invité
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Il y a 10 heures, aliochaverkiev a dit :

Ce n'est pas là un argument ou plutôt c'est l'argument du subalterne. Votre argument passe au-dessus de la tête du dominant.

Le subalterne ne pose pas l'égalité, le subalterne pose évidemment l'inégalité. ce sont les dominants qui posent l'égalité. Non ?

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
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Il y a 9 heures, ArLeKiN a dit :

Le subalterne ne pose pas l'égalité, le subalterne pose évidemment l'inégalité. ce sont les dominants qui posent l'égalité. Non ?

T'es marrant avec ton histoire de subalternes et de dominants. Il ne suffit pas de se croire faisant partie de la caste des dominants pour l'être. Bien sur, tu trouveras toujours moins puissant que toi, mais lève un peu la tête, et vois tous ceux qui sont au dessus, ça calme.

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 194 messages
Forumeur survitaminé‚
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Il y a 20 heures, aliochaverkiev a dit :

Ce n'est pas là un argument ou plutôt c'est l'argument du subalterne. Votre argument passe au-dessus de la tête du dominant.

 

 

Ah, oui !

Alors, selon moi mais je peux me tromper, votre dominant n’est qu’un vulgaire animal incapable de s’élever au-dessus de sa condition animale, car il obéit servilement à ses pulsions de domination…

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Membre, 57ans Posté(e)
landbourg Membre 2 074 messages
Forumeur expérimenté‚ 57ans‚
Posté(e)
Le 26/07/2018 à 14:29, aliochaverkiev a dit :

Que l'esprit crée le péché, cela je ne le comprends pas

Le péché c de ne pas être soi pour k. Avoir un esprit qui ne met pas en lien l'âme et le corps mais qui les jugent dans leurs différences, leur opposition et qui déprécie le corps au profit de l'âme. L'esprit juge, sépare, quand il devrait s'efforcer à maintenir une relation fructueuse et le plus harmonieuse possible entre les deux termes. L'infamie c de croire aux égarements de l'esprit, l'idée ne peut remplacer le sentiment personnel et ce sentiment doit fait surgir et rend possible une idée de soi adéquate qu'il faut s'efforcer de vivre pleinement. C toujours les idées qui nous guident mais des idées dont nous sommes l'origine et qui changent ou s'approfondissent suivant notre  parcours de vie. 

Il est vrai que k peut être chiant à lire mais en lecteur plus ou moins régulier il y a pour moi des moments de fraîcheur qui valent toute l'aridité de certain de ses textes.hélas inévitable si l'on veut comprendre quelque chose de sa pensée très complexe. Il faut dire qu'il écrivait pour trouver une porte de sortie á son malheur personnel. Il y a donc une lumière qu'on approche parfois avec lui. Mais á qu'elle prix ? Faut peut être avoir un côté maso et besogneux pour décider de le comprendre un peu. 

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Membre, 154ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 461 messages
Forumeur expérimenté‚ 154ans‚
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Le 27/07/2018 à 00:09, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Toi, poigne de mains

Effectivement avec une telle phrase, ça prête à certaines confusions, mais quel est pas l'homme, ou la femme qui soit sans faiblesse, c'est par nos faiblesses que nous sommes humains.

 

J'aurais pensé plutôt : c'est par nos faiblesses que nous sommes animaux.

L'humain est ce qui dépasse l'animal, il arrive, lentement mais sûrement. :)

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Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
Invité Petit pois Invités 0 message
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il y a 53 minutes, Don Juan a dit :

J'aurais pensé plutôt : c'est par nos faiblesses que nous sommes animaux.

L'humain est ce qui dépasse l'animal, il arrive, lentement mais sûrement. :)

Je ne sais pas, mais il me semble que souvent les animaux sont plus respectueux les uns envers les autres, hors la chaîne alimentaire qui n'est pas en soi un sujet d'irrespect, mais de survie, de besoin primaire. Respect est peut-être trop anthropomorphique... mais indifférence hors son besoin vital.

Et les Hommes ayant, en occident tout du moins, la plupart de leurs besoins reptiliens/primaires satisfaits , ne manquent pas de faiblesse pour agresser l'autre gratuitement en termes étymologiques.

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Membre, 154ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 461 messages
Forumeur expérimenté‚ 154ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Petit pois a dit :

Je ne sais pas, mais il me semble que souvent les animaux sont plus respectueux les uns envers les autres, hors la chaîne alimentaire qui n'est pas en soi un sujet d'irrespect, mais de survie, de besoin primaire. Respect est peut-être trop anthropomorphique... mais indifférence hors son besoin vital.

Et les Hommes ayant, en occident tout du moins, la plupart de leurs besoins reptiliens/primaires satisfaits , ne manquent pas de faiblesse pour agresser l'autre gratuitement en termes étymologiques.

Dans le ventre de nos mères, l'instinct le plus puissant nous pousse à nous préparer à l'acte de succion, prémices de tous les actes à venir. L'enfant sait par sa connaissance silencieuse que pour survivre il devra se nourrir, et que c'est par sa bouche qu'il le fera en saisissant le téton de sa mère ou une tétine aura sûrement sa préférence s'il est plus aisé d'en faire sortir par ses efforts d'aspiration le lait nourricier.

Nous nourrir, sous-tendra toutes nos pensées, toutes nos décisions inconscientes ou non, nous le ferons toujours par notre bouche, directement ou indirectement, par ce qui est susceptible d'y entrer comme par ce qui est susceptible d'en sortir, et lorsque nous caressons, c'est un investissement dans quelque chose qui sera en retour nourricier.

Voila incontestablement ce qui nous relie à notre histoire animale, à notre condition animale, à notre avenir animal. Rompre cette chaîne revient à chercher durant toute sa vie à s'affranchir de  notre instinct le plus puissant et le plus primaire, se nourrir des autres, et accepter de les nourrir que parce que l'on attend un retour "alimentaire". S'affranchir de ce besoin de se nourrir des autres est impossible si l'on ne trouve le chemin qui consiste à ne se nourrir que de soi-même et puis nourrir ceux qui ne peuvent se nourrir par eux-mêmes sans rien attendre en retour.

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Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
Invité Petit pois Invités 0 message
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il y a 26 minutes, Don Juan a dit :

Dans le ventre de nos mères, l'instinct le plus puissant nous pousse à nous préparer à l'acte de succion, prémices de tous les actes à venir. L'enfant sait par sa connaissance silencieuse que pour survivre il devra se nourrir, et que c'est par sa bouche qu'il le fera en saisissant le téton de sa mère ou une tétine aura sûrement sa préférence s'il est plus aisé d'en faire sortir par ses efforts d'aspiration le lait nourricier.

Nous nourrir, sous-tendra toutes nos pensées, toutes nos décisions inconscientes ou non, nous le ferons toujours par notre bouche, directement ou indirectement, par ce qui est susceptible d'y entrer comme par ce qui est susceptible d'en sortir, et lorsque nous caressons, c'est un investissement dans quelque chose qui sera en retour nourricier.

Voila incontestablement ce qui nous relie à notre histoire animale, à notre condition animale, à notre avenir animal. Rompre cette chaîne revient à chercher durant toute sa vie à s'affranchir de  notre instinct le plus puissant et le plus primaire, se nourrir des autres, et accepter de les nourrir que parce que l'on attend un retour "alimentaire". S'affranchir de ce besoin de se nourrir des autres est impossible si l'on ne trouve le chemin qui consiste à ne se nourrir que de soi-même et puis nourrir ceux qui ne peuvent se nourrir par eux-mêmes sans rien attendre en retour.

Ben voilà, merci.

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
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Il y a 1 heure, Don Juan a dit :

J'aurais pensé plutôt : c'est par nos faiblesses que nous sommes animaux.

L'humain est ce qui dépasse l'animal, il arrive, lentement mais sûrement. :)

Bonjour Don Juan, poigne de mains

Pour les anciens, sur toute la planète, l'humain est un animal comme les autres, exactement comme les autres, il s'en différencie dans la mesure ou il est capable de se transcender dans sa quête de spiritualité.

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
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Le 25/07/2018 à 16:28, landbourg a dit :

C l'incarnation qui provoque la séparation avec l'unité, l'être. L'incarnation par l'esprit. L'esprit est la malédiction de l'homme mais aussi sa chance, sa chance de pouvoir rencontrer son créateur. Je pense m'inspirer pour une bonne part de kierkegard dans cette réponse. c l'union du corps et de l'âme par l'esprit qui crée la différence et la difficulté, l'angoisse existentielle. Non l'homme n'est pas infame mais il c souvent perdu, son incarnation lui pose de terribles problèmes. 

On peut relier cela à l'accident de Cioran. 

C donc, ici, l'esprit qui cré le péché et non pas le corps. 

Bonjour Landbourg, poigne de mains

 Pas évident de te comprendre dans tes expressions, déjà analysons " C l'incarnation qui provoque la séparation avec l'unité, l'être. " Ça veut dire quoi ça au juste, que défini tu par être très exactement . Par ce que l'eau est , comme le feu, comme beaucoup d'autre choses, c'est selon l'école académique, autant en idée qu'en réalité objective, l'idée primant tout, elle est avant la réalisation. Une goutte d'eau sera toujours de l'eau ou elle se trouve, qu'elle soit dans l'océan dans une ampoule de verre, partout elle sera une goutte d'eau, il n'y a aucune séparation avec l'être ou qu'elle soit elle est toujours avec l'être qui est l'eau.

" L'incarnation par l'esprit. " Ça veut dire quoi ça au juste ? le par est des plus curieux, c'est en général l'esprit qui s'incarne.

"L'esprit est la malédiction de l'homme mais aussi sa chance, sa chance de pouvoir rencontrer son créateur. "  Allons bon une malédiction et pourquoi diantre, c'est une malédiction, et  qu 'est ce qu' une malédiction ? Quand à la chance de rencontrer son créateur, je veux bien mais ce créateur n'est il pas l'esprit ?

Quand à l'angoisse existentielle, c'est justement l'oubli de ses origines fondamentale, c'est l'oubli de son immortalité, de sa propre essence. Cette angoisse est le fait que la nature humaine est double, immortelle dans sa fondation par l'esprit, et matière donc soumis à la transformation de par son corps qui a oublie son essence.

Quant à l'infâmie ce n'est qu'un détails liè de la vésanie.

 

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Membre, 57ans Posté(e)
landbourg Membre 2 074 messages
Forumeur expérimenté‚ 57ans‚
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@Promethee_Hades

Bonjour

Voilà un petit texte qui répondra j'espère à tes questions. Merci pour les commentaires. 

Le péché est le terme religieux. Le terne profane serait erreur. Kierkegaard utilise le mot péccabilité ce qui se traduit par être capable d'erreur. L'erreur est toujours succeptible de nous conduire à des choix contraires à nos véritables aspirations. Pour kierkegaard le choix le plus important se pose dans le domaine religieux. Mais avant de ce poser dans cette sphère la question de nos choix qui nous engagent corps et âmes dans une certaine façon d'envisager le monde et d'exister, se pose au niveau sensuel et au niveau éthique. Que fait on de son corps, que fait on de son âme ( si le terme gêne dite conscience), c'est l'esprit qui le décide en imprimant une signification ou pas à notre incarnation. Le besoin de Raison conduira à admettre que nos choix ne peuvent au final ce fairent que sur des critères irrationnels. La réalité humaine, l'histoire ne peuvent donner á l'existant une raison suffisante à sa présence á soi. Le moi tente désespérément de se donner une signification et cherche dans le monde un remède á son angoisse. Mais dire je veux être c'est aussi accepter la mort et bien souvent les souffrances de la maladie ou la perte de tout ce que l'on aime durant sa vie. Kierkegaard dit le péché apparaît lorsque l'esprit, le moi, le sujet se pose. Des que l'on fait un choix qui nous mène à une certaine attitude dans la vie, un choix éthique ou une recherche de plaisir on s'engage entièrement et faire le mauvais choix ou même ne pas en faire signifie au niveau personnel ne pas coïncider avec soi même, se rater et pour K rater la possibilité d'être un individu, un être responsable et de rencontrer son créateur, l'inconnu qui nous attend. Kierk avait en lui une exigence éthique qui apparaît démesurée dont l'origine est un sentiment de culpabilité maladif en rapport avec l'éducation religieuse très strict qu'il a reçu . Mais aussi une exigence de cohérence avec ses convictions, une pensée qui se crée au fur et mesure de sa maturation et qui admet après de nombreux tâtonnements  qu'elle ne peut pleinement exister qu'en se référant à son origine qui est aussi son but, un retour à soi et à dieu. Dieu c'est l'inconnu, l'infini, l'éternité . A la fois source de terreurs et de réconfort, celui qui nous attend dans notre malheur annoncé et inévitable , notre souffrance et notre mort. Ce n'est pas un barbu dans les cieux, on devine sa présence mystèrieuse ici bas, dans l'énigme de notre présence au monde. dans notre mode d'être et dans la démesure effroyable de l'univers et de l'infini. Si notre condition d'existant semble absurde, k métamorphose se sentiment par un acte de foi, il veut absolument l' absolu, car il veut tout les possibles et son amour pour le christ ( héritage culturel) est le possible qu'il a choisit entre tous, car pour vraiment être lui même k a fait le choix d'être chrétien, un chrétien absolu. Il aurait pu être mari, père, pasteur, séducteur... 
La leçon que je retiens c que c par le désir de l'on porte à soi même que vient le sens de notre existence et non par des injonctions extérieurs venu d'un monde rationnel qui refuse de voir et qui cherche à nous faire oublier que notre réalité est cernée, menacée, par la présence de l'irrationnel dans l'univers et en nous. Nous retrouvons en nous, dans notre questionnement la présence de l'absolu qui attend une réponse de notre part. C'est en réinterprétant ses sentiments, en donnant du sens à son désarroi que K nous invite à nous retrouver. 


 

 

 

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Membre, 154ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 461 messages
Forumeur expérimenté‚ 154ans‚
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il y a 7 minutes, landbourg a dit :

@Promethee_Hades

Bonjour

Voilà un petit texte qui répondra j'espère à tes questions. Merci pour les commentaires. 

Le péché est le terme religieux. Le terne profane serait erreur. Kierkegaard utilise le mot péccabilité ce qui se traduit par être capable d'erreur. L'erreur est toujours succeptible de nous conduire à des choix contraires à nos véritables aspirations. Pour kierkegaard le choix le plus important se pose dans le domaine religieux. Mais avant de ce poser dans cette sphère la question de nos choix qui nous engagent corps et âmes dans une certaine façon d'envisager le monde et d'exister, se pose au niveau sensuel et au niveau éthique. Que fait on de son corps, que fait on de son âme ( si le terme gêne dite conscience), c'est l'esprit qui le décide en imprimant une signification ou pas à notre incarnation. Le besoin de Raison conduira à admettre que nos choix ne peuvent au final ce fairent que sur des critères irrationnels. La réalité humaine, l'histoire ne peuvent donner á l'existant une raison suffisante à sa présence á soi. Le moi tente désespérément de se donner une signification et cherche dans le monde un remède á son angoisse. Mais dire je veux être c'est aussi accepter la mort et bien souvent les souffrances de la maladie ou la perte de tout ce que l'on aime durant sa vie. Kierkegaard dit le péché apparaît lorsque l'esprit, le moi, le sujet se pose. Des que l'on fait un choix qui nous mène à une certaine attitude dans la vie, un choix éthique ou une recherche de plaisir on s'engage entièrement et faire le mauvais choix ou même ne pas en faire signifie au niveau personnel ne pas coïncider avec soi même, se rater et pour K rater la possibilité d'être un individu, un être responsable et de rencontrer son créateur, l'inconnu qui nous attend. Kierk avait en lui une exigence éthique qui apparaît démesurée dont l'origine est un sentiment de culpabilité maladif en rapport avec l'éducation religieuse très strict qu'il a reçu . Mais aussi une exigence de cohérence avec ses convictions, une pensée qui se crée au fur et mesure de sa maturation et qui admet après de nombreux tâtonnements  qu'elle ne peut pleinement exister qu'en se référant à son origine qui est aussi son but, un retour à soi et à dieu. Dieu c'est l'inconnu, l'infini, l'éternité . A la fois source de terreurs et de réconfort, celui qui nous attend dans notre malheur annoncé et inévitable , notre souffrance et notre mort. Ce n'est pas un barbu dans les cieux, on devine sa présence mystèrieuse ici bas, dans l'énigme de notre présence au monde. dans notre mode d'être et dans la démesure effroyable de l'univers et de l'infini. Si notre condition d'existant semble absurde, k métamorphose se sentiment par un acte de foi, il veut absolument l' absolu, car il veut tout les possibles et son amour pour le christ ( héritage culturel) est le possible qu'il a choisit entre tous, car pour vraiment être lui même k a fait le choix d'être chrétien, un chrétien absolu. Il aurait pu être mari, père, pasteur, séducteur... 
La leçon que je retiens c que c par le désir de l'on porte à soi même que vient le sens de notre existence et non par des injonctions extérieurs venu d'un monde rationnel qui refuse de voir et qui cherche à nous faire oublier que notre réalité est cernée, menacée, par la présence de l'irrationnel dans l'univers et en nous. Nous retrouvons en nous, dans notre questionnement la présence de l'absolu qui attend une réponse de notre part. C'est en réinterprétant ses sentiments, en donnant du sens à son désarroi que K nous invite à nous retrouver. 

 

Le péché est le terme religieux. Le terne profane serait erreur. Kierkegaard utilise le mot péccabilité ce qui se traduit par être capable d'erreur. L'erreur est toujours succeptible de nous conduire à des choix contraires à nos véritables aspirations. Pour kierkegaard le choix le plus important se pose dans le domaine religieux. Mais avant de ce poser dans cette sphère la question de nos choix qui nous engagent corps et âmes dans une certaine façon d'envisager le monde et d'exister, se pose au niveau sensuel et au niveau éthique. Que fait on de son corps, que fait on de son âme ( si le terme gêne dite conscience), c'est l'esprit qui le décide en imprimant une signification ou pas à notre incarnation. Le besoin de Raison conduira à admettre que nos choix ne peuvent au final ce fairent que sur des critères irrationnels. La réalité humaine, l'histoire ne peuvent donner á l'existant une raison suffisante à sa présence á soi. Le moi tente désespérément de se donner une signification et cherche dans le monde un remède á son angoisse. Mais dire je veux être c'est aussi accepter la mort et bien souvent les souffrances de la maladie ou la perte de tout ce que l'on aime durant sa vie. Kierkegaard dit le péché apparaît lorsque l'esprit, le moi, le sujet se pose. Des que l'on fait un choix qui nous mène à une certaine attitude dans la vie, un choix éthique ou une recherche de plaisir on s'engage entièrement et faire le mauvais choix ou même ne pas en faire signifie au niveau personnel ne pas coïncider avec soi même, se rater et pour K rater la possibilité d'être un individu, un être responsable et de rencontrer son créateur, l'inconnu qui nous attend. Kierk avait en lui une exigence éthique qui apparaît démesurée dont l'origine est un sentiment de culpabilité maladif en rapport avec l'éducation religieuse très strict qu'il a reçu . Mais aussi une exigence de cohérence avec ses convictions, une pensée qui se crée au fur et mesure de sa maturation et qui admet après de nombreux tâtonnements  qu'elle ne peut pleinement exister qu'en se référant à son origine qui est aussi son but, un retour à soi et à dieu. Dieu c'est l'inconnu, l'infini, l'éternité . A la fois source de terreurs et de réconfort, celui qui nous attend dans notre malheur annoncé et inévitable , notre souffrance et notre mort. Ce n'est pas un barbu dans les cieux, on devine sa présence mystèrieuse ici bas, dans l'énigme de notre présence au monde. dans notre mode d'être et dans la démesure effroyable de l'univers et de l'infini. Si notre condition d'existant semble absurde, k métamorphose se sentiment par un acte de foi, il veut absolument l' absolu, car il veut tout les possibles et son amour pour le christ ( héritage culturel) est le possible qu'il a choisit entre tous, car pour vraiment être lui même k a fait le choix d'être chrétien, un chrétien absolu. Il aurait pu être mari, père, pasteur, séducteur... 
La leçon que je retiens c que c par le désir de l'on porte à soi même que vient le sens de notre existence et non par des injonctions extérieurs venu d'un monde rationnel qui refuse de voir et qui cherche à nous faire oublier que notre réalité est cernée, menacée, par la présence de l'irrationnel dans l'univers et en nous. Nous retrouvons en nous, dans notre questionnement la présence de l'absolu qui attend une réponse de notre part. C'est en réinterprétant ses sentiments, en donnant du sens à son désarroi que K nous invite à nous retrouver. 

Le péché est le terme religieux. Le terne profane serait erreur. Kierkegaard utilise le mot péccabilité ce qui se traduit par être capable d'erreur. L'erreur est toujours succeptible de nous conduire à des choix contraires à nos véritables aspirations. Pour kierkegaard le choix le plus important se pose dans le domaine religieux. Mais avant de ce poser dans cette sphère la question de nos choix qui nous engagent corps et âmes dans une certaine façon d'envisager le monde et d'exister, se pose au niveau sensuel et au niveau éthique. Que fait on de son corps, que fait on de son âme ( si le terme gêne dite conscience), c'est l'esprit qui le décide en imprimant une signification ou pas à notre incarnation. Le besoin de Raison conduira à admettre que nos choix ne peuvent au final ce fairent que sur des critères irrationnels. La réalité humaine, l'histoire ne peuvent donner á l'existant une raison suffisante à sa présence á soi. Le moi tente désespérément de se donner une signification et cherche dans le monde un remède á son angoisse. Mais dire je veux être c'est aussi accepter la mort et bien souvent les souffrances de la maladie ou la perte de tout ce que l'on aime durant sa vie. Kierkegaard dit le péché apparaît lorsque l'esprit, le moi, le sujet se pose. Des que l'on fait un choix qui nous mène à une certaine attitude dans la vie, un choix éthique ou une recherche de plaisir on s'engage entièrement et faire le mauvais choix ou même ne pas en faire signifie au niveau personnel ne pas coïncider avec soi même, se rater et pour K rater la possibilité d'être un individu, un être responsable et de rencontrer son créateur, l'inconnu qui nous attend. Kierk avait en lui une exigence éthique qui apparaît démesurée dont l'origine est un sentiment de culpabilité maladif en rapport avec l'éducation religieuse très strict qu'il a reçu . Mais aussi une exigence de cohérence avec ses convictions, une pensée qui se crée au fur et mesure de sa maturation et qui admet après de nombreux tâtonnements  qu'elle ne peut pleinement exister qu'en se référant à son origine qui est aussi son but, un retour à soi et à dieu. Dieu c'est l'inconnu, l'infini, l'éternité . A la fois source de terreurs et de réconfort, celui qui nous attend dans notre malheur annoncé et inévitable , notre souffrance et notre mort. Ce n'est pas un barbu dans les cieux, on devine sa présence mystèrieuse ici bas, dans l'énigme de notre présence au monde. dans notre mode d'être et dans la démesure effroyable de l'univers et de l'infini. Si notre condition d'existant semble absurde, k métamorphose se sentiment par un acte de foi, il veut absolument l' absolu, car il veut tout les possibles et son amour pour le christ ( héritage culturel) est le possible qu'il a choisit entre tous, car pour vraiment être lui même k a fait le choix d'être chrétien, un chrétien absolu. Il aurait pu être mari, père, pasteur, séducteur... 
La leçon que je retiens c que c par le désir de l'on porte à soi même que vient le sens de notre existence et non par des injonctions extérieurs venu d'un monde rationnel qui refuse de voir et qui cherche à nous faire oublier que notre réalité est cernée, menacée, par la présence de l'irrationnel dans l'univers et en nous. Nous retrouvons en nous, dans notre questionnement la présence de l'absolu qui attend une réponse de notre part. C'est en réinterprétant ses sentiments, en donnant du sens à son désarroi que K nous invite à nous retrouver. 


 

Bon ça va ! On est pas sourd !

je plaisante à cause des répétitions de texte Landbourg. :)

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Membre, 57ans Posté(e)
landbourg Membre 2 074 messages
Forumeur expérimenté‚ 57ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, Don Juan a dit :

Bon ça va ! On est pas sourd

OK j'ai enlevé. 😀Et bien le bonjour en passant. 

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