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Un 1er Mai explosif !

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Invité PINOCCHIO

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Parcoursup: naïveté, habileté ou machiavélisme gouvernemental?

parcours-sup-300x143.jpgIl serait bien présomptueux de vouloir faire déjà un bilan du système d’orientation Parcoursup, alors que les lycéens ne commenceront à avoir des réponses sur leurs voeux, qu’à partir du 22 mai. Néanmoins, quand on a travaillé plusieurs mois avec Parcoursup, on peut légitimement se poser des questions.

 

...

En revanche, dans les années à venir, on peut craindre une libéralisation, une américanisation du supérieur. La porte de la sélection étant plus qu’entrouverte, il ne serait pas étonnant que les universités les plus cotées s’engouffrent dans la brèche, soit directement, soit de manière plus subtile. On verra se multiplier des formations de type double licence, permettant de sélectionner les meilleurs candidats. Et puis, dans cette logique des choses, pour garantir une bonne qualité de formation, ces établissements imposeront des frais de scolarité en forte hausse. Les aberrations avec APB rendaient nécessaire une réforme, mais dans la continuité de bien de ses projets libéraux, atténués par quelques petites mesures sociales, on peut penser que le gouvernement sournoisement (?) a ouvert la porte à une sélection scolaire, doublée d’une sélection financière car les études les plus réputées coûteront de plus en plus cher. Les étudiants les moins favorisés se rabattront vers des universités de second rang, dans lesquelles on trouvera beaucoup d’enseignants estimables et désireux d’aider leurs étudiants, mais qui peineront à ne pas laisser se creuser les inégalités porteuses de plus de reproduction sociale, contraire aux idéaux de l’école républicaine.

...

http://enseigner.blog.lemonde.fr/2018/04/03/parcoursup-naivete-habilete-ou-machiavelisme-gouvernemental/

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 621 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a une heure, fx. a dit :

Les filières sélectives (classes préparatoires aux grandes écoles CPGE, BTS, DUT, etc.) représentent 68% des voeux. Les filières non-sélectives (licences universitaires) représentent dont 32% des voeux. Parmi ces licences, les formations en droit, en psychologie, en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) et la première année commune aux études de santé (PACES) restent les plus demandées.

 

http://www.vie-publique.fr/focus/parcoursup-premiers-chiffres.html

 

Maître de conférences à l’université Paris-VIII et chercheur au Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris, Camille Peugny est spécialiste des inégalités sociales. Dans Le Destin au berceau (Le Seuil, 2013), il s’est particulièrement intéressé à la reproduction sociale. Pour démocratiser l’enseignement supérieur, estime-t-il, il faut offrir à l’université des ressources équivalentes voire supérieures à celles allouées aux prépas et aux grandes écoles.

http://abonnes.lemonde.fr/campus/article/2018/04/22/c-est-a-l-universite-qu-on-peut-uvrer-pour-la-reussite-de-tous_5288925_4401467.html

L’enseignement supérieur offre dans de nombreuses filières beaucoup plus de places que ne sont capables d’honorer les étudiants puisque souvent plus de 1 sur 2 n’en franchira la porte de sortie . C’est un énorme gâchis . Donc pourquoi doter encore plus ses filières ? Pour en faire rentrer 10 pour 1 qui sortira avec une licence ?

Les filières BTS, DUT etc ont des taux de réussites bien supérieurs . Pourquoi ? 

Certainement pas du fait du milieu social .

Modifié par DroitDeRéponse
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"Un tri social"

Ces arguments pour "faciliter l'accès" et "mieux accompagner" les bacheliers dans leur orientation sont avancés par le gouvernement, mais pour les syndicats, il s'agit au contraire d'un tri déguisé pour les futurs étudiants.

« Dorénavant, on pourra trier les étudiants en fonction de leur dossier, de leurs notes, selon leurs capacités à travailler en autonomie. On remplace un algorithme par des avis de conseils de classe, ce qui pour nous n'est pas la solution », a relevé Lilâ Le Bas, présidente de l'Unef sur Europe 1, lundi 15 janvier.

Pour le syndicat Snesup-FSU dénonce ainsi la mise en œuvre en toute illégalité de la sélection en licence. Pour les filières dites "en tension"(psycho, STAPS, droit) -c'est-à-dire là où il y a plus de demandes que de places-, les universités devraient, avec Parcoursup, privilégier les dossiers qui sont les "plus cohérents à la formation".

La fin de "l'école pour tous" ? C'est ce que semble dire, dans un communiqué publié en décembre, le syndicat Snesup-FSU qui ne décolère pas :

« Les générations 2000 subiraient de plein fouet les effets de cette réforme, en particulier les lycéen.ne.s des milieux les moins favorisés : stress de l'attente des réponses, affectation d'office pour les bacheliers/ières dont tous les vœux ont été rejetés, versement retardé des bourses, 'galères' liées aux inscriptions tardives - éventuellement dans des établissements situés loin du domicile familial - et à la recherche de logement... (...) C'est un "tri social".»

 

https://www.latribune.fr/economie/france/acces-a-l-enseignement-superieur-le-lancement-deja-conteste-de-la-plateforme-parcoursup-764664.html

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Le succès des filières courtes comme le BTS et le DUT tient à leur cotè scolaire, assez éloigné de l'autonomie de l'université, ce que tu sais parfaitement. Il y a déjà un tri social préalable pour ces filières puisqu'elles sont peu compatibles avec le statut d'étudiant salarié à l'année. La dérogation à cet état de fait étant l'alternance. Donc merci bien pour la réclame.

 

Modifié par fx.
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Pierrot89 Membre 9 104 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 5 heures, Pierrot89 a dit :

Les dégâts générés par le défilé du 1er mai 2018 à Paris sont de faible ampleur et bien ciblés :

Le restaurant Mac Do situé boulevard de l’Hôpital près du jardin des Plantes mais Mac Do est pur partie essentiel responsable de l'augmentation du diabète et du surpoids dans le monde soit selon l'OMS environ 5 millions de morts par an.

Un concessionnaire de voiture boulevard de l’Hôpital dont quelques voitures détruites ; mais les voitures sont pour une partie essentielle responsables des émissions de particules sub microniques (PM 2,5) et d'oxydes d'azote dont le récent rapport de l'OMS évalue la mortalité annuelle à 6 millions de morts.

 

Bien sur aussi quelques abris de bus mais dont la destruction est d'un cout de faible ampleur.

Quelques tags déjà effacés.

 

 

Je me réjouis que ces évènements, certes impressionnants à voir, n'ait fait qu'un seul blessé léger dans les rangs de la police.

Épiphénomène .

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Invité Barbara lebol
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Invité Barbara lebol
Invité Barbara lebol Invités 0 message
Posté(e)

L'inscription en fac sur dossier est une pratique beaucoup plus cohérente et appropriée que le tirage au sort de la non-regrettée Najat Belkacem.

On a vu des élèves avec des mentions TB au bac qui ne pouvaient pas s'inscrire en fac, parce-qu'il n'y avait plus de place.

« Les générations 2000 subiraient de plein fouet les effets de cette réforme, en particulier les lycéen.ne.s des milieux les moins favorisés : stress de l'attente des réponses, affectation d'office pour les bacheliers/ières dont tous les vœux ont été rejetés, versement retardé des bourses, 'galères' liées aux inscriptions tardives - éventuellement dans des établissements situés loin du domicile familial - et à la recherche de logement... (...) C'est un "tri social".»

Ah oui le stress de l'attente ne s'applique qu'aux milieux les moins favorisés ?

Quelle serait la situation idéale pour un étudiant issu de classe défavorisée ?

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MembreN, 125ans Posté(e)
Dan229 MembreN 12 047 messages
Baby Forumeur‚ 125ans‚
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il y a 5 minutes, Barbara lebol a dit :

L

On a vu des élèves avec des mentions TB au bac qui ne pouvaient pas s'inscrire en fac, parce-qu'il n'y avait plus de place.

 

Parce que ces places sont occupées par des abrutis qui en général n'ont pas le niveau et saccagent en exigeant un 15 de moyenne pour tout le monde. Ils ont peur de la sélection à l'entrée sachant qu'ils seront refoulés.

 

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Invité Barbara lebol
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il y a 1 minute, Dan229 a dit :

Parce que ces places sont occupées par des abrutis qui en général n'ont pas le niveau et saccagent en exigeant un 15 de moyenne pour tout le monde. Ils ont peur de la sélection à l'entrée sachant qu'ils seront refoulés.

 

Quand N. Vallaudbelkacem était ministre, il a été décidé que l'entrée en fac se ferait par tirage au sort. Heureusement cette idée a été abandonnée. Mais on a pu observer à cette époque, que des étudiants, qui n'auraient pas été obligatoirement accepté sur dossier, prenaient des places, alors que des élèves avec des mentions TB au bac n'avaient pas de place !

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MembreN, 125ans Posté(e)
Dan229 MembreN 12 047 messages
Baby Forumeur‚ 125ans‚
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Le tirage au sort, c'est idiot. On ne sait plus ce qu'est un concours où on prend les meilleurs selon le nombre de places ?

J'ai été recruté sur concours. De ce fait, on n'a pas eu de feignants pour mettre le souk . On travaillait.

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Invité fx.
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il y a 24 minutes, Barbara lebol a dit :

L'inscription en fac sur dossier est une pratique beaucoup plus cohérente et appropriée que le tirage au sort de la non-regrettée Najat Belkacem.

On a vu des élèves avec des mentions TB au bac qui ne pouvaient pas s'inscrire en fac, parce-qu'il n'y avait plus de place.

« Les générations 2000 subiraient de plein fouet les effets de cette réforme, en particulier les lycéen.ne.s des milieux les moins favorisés : stress de l'attente des réponses, affectation d'office pour les bacheliers/ières dont tous les vœux ont été rejetés, versement retardé des bourses, 'galères' liées aux inscriptions tardives - éventuellement dans des établissements situés loin du domicile familial - et à la recherche de logement... (...) C'est un "tri social".»

Ah oui le stress de l'attente ne s'applique qu'aux milieux les moins favorisés ?

Quelle serait la situation idéale pour un étudiant issu de classe défavorisée ?

Enfin, le recours à la sélection en L1 ne doit pas être une façon de gérer la pénurie des moyens dans le premier cycle universitaire. L’objectif de 50 % d’une classe d’âge titulaire d’une licence n’a d’ailleurs pas encore été atteint puisqu’on est plus près, en France, de 40 %. Pour y parvenir, il faudrait développer davantage les filières professionnelles pluridisciplinaires comme les IUT, plus coûteuses que les formations générales puisque les étudiants y bénéficient d’un taux d’encadrement élevé.

Rappelons qu’un étudiant de classe préparatoire coûte en moyenne 15 000 euros par an à l’Etat, tandis qu’un étudiant de l’université, hors IUT, coûte 8 000 euros en moyenne. Un montant qui n’est même que de 2 000 à 5 000 euros par an pour un étudiant de licence. On voit bien ainsi que ce ne sont pas ceux qui en ont le plus besoin qui bénéficient de davantage de moyens. Dans un tel contexte, on peut se demander si le débat sur la sélection ne masque pas les vrais problèmes : celui de la pauvreté chronique des universités françaises.

Face à cela, le think tank Terra nova propose de diversifier le financement des universités : via du mécénat, une valorisation de la recherche et de la formation professionnelle ou encore une hausse des droits d’inscription. Mais il propose aussi, dans le même temps, d’augmenter les dotations de l’Etat à l’université.

 

https://www.alternatives-economiques.fr/content/faut-il-instaurer-la-sélection-à-l’université

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Invité Barbara lebol
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Invité Barbara lebol
Invité Barbara lebol Invités 0 message
Posté(e)
il y a 8 minutes, fx. a dit :

Enfin, le recours à la sélection en L1 ne doit pas être une façon de gérer la pénurie des moyens dans le premier cycle universitaire. L’objectif de 50 % d’une classe d’âge titulaire d’une licence n’a d’ailleurs pas encore été atteint puisqu’on est plus près, en France, de 40 %. Pour y parvenir, il faudrait développer davantage les filières professionnelles pluridisciplinaires comme les IUT, plus coûteuses que les formations générales puisque les étudiants y bénéficient d’un taux d’encadrement élevé.

Il existe des bourses pour les IUT.

Certaines écoles de commerce dont le cout d'inscription est très élevé proposent une formation gratuite, pour des élèves dont le dossier est excellent !

 

il y a 8 minutes, fx. a dit :

Rappelons qu’un étudiant de classe préparatoire coûte en moyenne 15 000 euros par an à l’Etat, tandis qu’un étudiant de l’université, hors IUT, coûte 8 000 euros en moyenne. Un montant qui n’est même que de 2 000 à 5 000 euros par an pour un étudiant de licence. On voit bien ainsi que ce ne sont pas ceux qui en ont le plus besoin qui bénéficient de davantage de moyens. Dans un tel contexte, on peut se demander si le débat sur la sélection ne masque pas les vrais problèmes : celui de la pauvreté chronique des universités françaises.

Face à cela, le think tank Terra nova propose de diversifier le financement des universités : via du mécénat, une valorisation de la recherche et de la formation professionnelle ou encore une hausse des droits d’inscription. Mais il propose aussi, dans le même temps, d’augmenter les dotations de l’Etat à l’université.

 

https://www.alternatives-economiques.fr/content/faut-il-instaurer-la-sélection-à-l’université

L'état a déjà considérablement augmenté ses dotations ces dernières années !

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il y a 13 minutes, Barbara lebol a dit :

Certaines écoles de commerce dont le cout d'inscription est très élevé proposent une formation gratuite, pour des élèves dont le dossier est excellent !

Et ?

il y a 13 minutes, Barbara lebol a dit :

 

L'état a déjà considérablement augmenté ses dotations ces dernières années !

Aurais tu des chiffres et des sources ?

Le manque de moyens à l’université, concrètement, ça veut dire quoi ?

https://www.letudiant.fr/educpros/opinions/le-manque-de-moyens-a-l-universite-concretement-ca-veut-dire-quoi.html

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 621 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Il y a 1 heure, fx. a dit :

"Un tri social"

Non une sélection républicaine sur l’objectivite des dossiers  . D’ailleurs la fonction publique recrute sur concours.

Citation

Ces arguments pour "faciliter l'accès" et "mieux accompagner" les bacheliers dans leur orientation sont avancés par le gouvernement, mais pour les syndicats, il s'agit au contraire d'un tri déguisé pour les futurs étudiants.

Rien de déguisé . Des critères connus de tous , N places , les N meilleurs sont pris . Pour les concours de la fonction publique on parlait de mérite républicain fut un temps .

Citation

« Dorénavant, on pourra trier les étudiants en fonction de leur dossier, de leurs notes, selon leurs capacités à travailler en autonomie. On remplace un algorithme par des avis de conseils de classe,

Pour le syndicat Snesup-FSU dénonce ainsi la mise en œuvre en toute illégalité de la sélection en licence. Pour les filières dites "en tension"(psycho, STAPS, droit) -c'est-à-dire là où il y a plus de demandes que de places-, les universités devraient, avec Parcoursup, privilégier les dossiers qui sont les "plus cohérents à la formation".

 

1- Le conseil de classe est évidemment important, qui sinon les profs côtoyés pendant 1 an pourraient donner un avis pondéré pour juger de la capacité d’un élève à suivre une formation ?

 

2- Bien sûr que pour staps ou une double licence scientifique il faut privilégier les dossiers cohérents avec la formation , c’est quand même le minimum syndical non ?

 

 

il y a 55 minutes, fx. a dit :

Enfin, le recours à la sélection en L1 ne doit pas être une façon de gérer la pénurie des moyens dans le premier cycle universitaire. L’objectif de 50 % d’une classe d’âge titulaire d’une licence n’a d’ailleurs pas encore été atteint puisqu’on est plus près, en France, de 40 %. Pour y parvenir, il faudrait développer davantage les filières professionnelles pluridisciplinaires comme les IUT, plus coûteuses que les formations générales puisque les étudiants y bénéficient d’un taux d’encadrement élevé.

Lol je croyais qu’il fallait doter plus la filière non sélective que les DUTs etc par justice sociale ...

Effectivement les filières sélectives génèrent bien moins d’echecs , elles sont à privilégier d’autant que ce sont des atouts pour notre économie , c’est du win win , des savoirs pour les étudiants, et un retour sur investissement considérable .

 

Modifié par DroitDeRéponse
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il y a 11 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Non une sélection républicaine sur l’objectivite des dossiers  . D’ailleurs la fonction publique recrute sur concours.

La fac et les concours ce sont deux conceptions antagonistes, tu confirmes ton voeux de fin d'école pour tous vers un enseignement uniquement élitiste, chacun n'a donc plus le droit de faire ses humanité en fonction du mérite du diplôme quel qu'en soit l'issue.

Citation

Rien de déguisé . Des critères connus de tous , N places , les N meilleurs sont pris . Pour les concours de la fonction publique on parlait de mérite républicain fut un temps .

 

Bien sur que si. On s'en fout on est pas dans une optique de concours.

 

Citation

2- Bien sûr que pour staps ou une double licence scientifique il faut privilégier les dossiers cohérents avec la formation , c’est quand même le minimum syndical non ?

C'est pour ça que Crabe fantôme a fait une fac de cinéma pour finir intermittent dans la musique. J'ai des potes qui ont fait kiné avec des bac littéraires.

Citation

Lol je croyais qu’il fallait doter plus la filière non sélective que les DUTs etc par justice sociale ...

Epargne nous le rire con, développer et doter ce n'est pas forcément la même chose.

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
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Menace d'ultra-gauche » : histoire d'une intoxication médiatique et politique

La dégradation d'un fast-food est décrite comme l’Apocalypse. Macron évoquait récemment, dans un discours très officiel, une terrifiante «mouvance organisée, structurée et engagée dans une démarche insurrectionnelle ». Son ministre de l'intérieur appelle à présent à pourchasser « ceux qui prônent l'insurrection ». Pas un jour ne passe sans qu'un reportage anxiogène sur « la menace d'ultra-gauche » ou un article à charge sur les mouvements sociaux ne soit diffusé. Ces dernières années, pourtant, nous avons surtout assisté à un durcissement considérable des répressions. Des dizaines de mutilations, voire de morts, causées par les armes de la police. Des assignations à résidence d’écologistes. Des procès de militants accusés sans preuve de « tentatives d'homicide » voir de « terrorisme ». Finalement, en agitant le spectre d'une «menace d'ultra-gauche », le gouvernement justifie et légitime à postériori les attaques qu'il porte à celles et ceux qui lui résistent. Pas l'inverse.

Venons en aux faits. Pour justifier la fuite en avant sécuritaire actuelle, les médias nous répètent à longueur de journée qu'il y aurait une « montée de la radicalité » de la contestation, une « augmentation des violences en manifestation ». Un tableau effrayant. Mais, même s'ils sont répétés mille fois, ces mensonges ne constitueront jamais des vérités.

Alors, augmentation de la violence ou pas ? Rapide retour historique sur quelques épisodes de luttes en France contemporaine.

- A la fin du 19ème siècle des mouvements insurrectionnels émergent partout en France alors que les premiers syndicats, fondés par les anarchistes, prônent l'abolition du capitalisme. Dans la première décennie du 20ème siècle, des affrontements très durs ont lieu un peu partout, notamment à Paris, Limoge, Lille ou Nantes, avec des barricades, échanges de coups de feu et incendies de maisons patronales. Quelques années plus tôt, une partie du mouvement anarchiste s'illustrait par des actions particulièrement déterminées, avec des attaques armées contre le Parlement, la police et les patrons. Les émeutes et les attentats font alors la une de l'actualité de l'époque.

- Dans l'entre-deux guerres, le mouvement social se restructure, galvanisé par la Révolution russe. La solidarité internationale est forte. En 1925 par exemple, deux anarchistes américains, Sacco et Vanzetti, sont condamnés à mort. Des manifestations de soutien réunissent des dizaines de milliers de personnes en France. Des émeutes éclatent dans plusieurs villes, dont Nantes, où la préfecture reçoit des tirs d'armes à feu. En 1936, un mouvement de grève puissant arrache de nouveaux droits en France, alors que des groupes de militants de toute l'Europe partent en Espagne lutter les armes aux poings contre le fascisme.

- Après guerre. Dès la Libération, des conflits sociaux extrêmement déterminés éclatent pour réclamer de meilleures conditions pour les travailleurs. En 1947, des grèves insurrectionnelles partent de Paris et du Nord de la France pour s'étendre à tout le pays. Entre autres exemples, un avocat est défenestré du tribunal de Marseille par les grévistes qui réclament la libération de manifestants arrêtés. A Saint-Étienne, 30 000 mineurs affrontent les CRS – qui viennent d'être créés par le gouvernement – et les mettent en déroute. Ils vont jusqu'à capturer certaines compagnies et voler leurs armes ! Dans le Nord, les grévistes font dérailler un train et sabotent des machines, l'armée est envoyée. En 1955, d'autres grèves insurrectionnelles éclatent à Nantes et Saint-Nazaire, avec des affrontements particulièrement violents entre ouvriers métallos et CRS, et l'attaque de la prison et du tribunal de Nantes.

- Est-il utile de revenir sur Mai 68 ? Des millions de grévistes, une pénurie d'essence et de matières premières, des centaines de barricades, des véhicules incendiés, des milliers de policiers blessés. A Nantes, la préfecture est prise d'assaut et incendiée, à Lyon, un policier trouve la mort, à Paris, des émeutes réunissent des dizaines de milliers d'étudiants dans le quartier latin. Partout, des usines et des bâtiments publics sont occupés. Une secousse sociale considérable.

- Dans les années 1970 et 1980, les luttes anti-nucléaires s'illustrent par leur détermination particulièrement élevée. Des chantiers de centrales nucléaires sont attaqués à l'explosif. En Bretagne, le projet de centrale de Plogoff est abandonné après des années d'affrontements quasi-militaires. Des équipements d'EDF sont sabotés ou incendiés dans toute la France. Une péniche accueillant une exposition pro-nucléaire est coulée à Toulouse par une charge explosive. Des manifestations réunissant des dizaines de milliers de personnes se transforment en émeutes géantes.

- A la même époque, plusieurs manifestations marquent les esprits. Par exemple l'attaque d'un meeting d'extrême droite à coups de cocktails molotov par une manifestation antifasciste – en 1973 – et une manifestation nationale de sidérurgistes lorrains à Paris marquée par des affrontements très durs et même des braquages, en 1979 !

- Dans les années 1990, la conflictualité de faiblit pas. En 1994, un mouvement spontané part de la jeunesse. Blocus lycéens et manifestations sauvages. Des émeutes éclatent dans plusieurs métropoles, notamment Lyon, Paris et Nantes, où une armurerie est pillée et des barricades allumées sur le cours des 50 Otages. Les syndicats soutiennent les lycéens inculpés jusque devant les tribunaux. L'année suivante, les grèves de 1995 réunissent des millions de personnes. La gare routière de Nantes est incendiée. A chaque fois, le gouvernement doit reculer et retirer ses projets de lois sous la pression de la rue !

Ces quelques exemples ne sont qu'un court aperçu - très incomplet - de la constellation d'agitations diverses de ces dernières décennies. Comme vous pourrez le constater, en réalité, le mouvement social n'a jamais été aussi faible que ces dernières années. Les médias, qui décrivent une « montée de la violence » mentent sciemment, et fabriquent un discours parfaitement inverse à la réalité. A la lumière du passé récent, faire croire qu'une poignée d'affrontements ritualisés pendant la Loi Travail et un Mac Donalds esquinté représenteraient une « nouvelle menace d'ultra-gauche » est une vaste blague.
Ce qui est une réalité de l'époque actuelle, en revanche, c'est la remilitarisation du maintien de l'ordre. Avec ses nouvelles armes, la police tire à nouveau dans la foule. L'état d'urgence permet à présent aux forces de l'ordre de garder leurs armes à feu en permanence, des manifestants sont très gravement mutilés voire tués, des peines de prison exorbitantes sont distribuées.

Ce qui est tout aussi réel, ce sont les attaques sans précédent du gouvernement Macron, avec une gouvernance ultra-libérale et violente qui ponctionne directement l'argent public pour le redistribuer aux riches, et qui met méthodiquement à sac l'intégralité des conquêtes sociales.
Ce qui est réel enfin, c'est la destruction généralisée de la nature et la catastrophe qui arrive, avec l’extinction des espèces, l'empoisonnement des mers et le bétonnage des terres.

Mais évidemment, le vrai danger semble venir de « l'ultra-gauche ».

« A une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire ». Georges Orwell

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 621 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 13 minutes, fx. a dit :

La fac et les concours ce sont deux conceptions antagonistes, tu confirmes ton voeux de fin d'école pour tous

On ne parle pas d’ecole Pour tous .

Meme si effectivement ce serait adapté dans pas mal de cas .

Citation

vers un enseignement uniquement élitiste, chacun n'a donc plus le droit de faire ses humanité en fonction du mérite du diplôme quel qu'en soit l'issue.

Bien sûr que non , afin de permettre à ceux qui sortiront avec une licence et notamment les plus socialement défavorisés , on fonctionne au dossier principe du mérite républicain . Et on crée une filière humanités pour tous ou on crée une section propédeutique de la seconde chance .

Citation

Bien sur que si. On s'en fout on est pas dans une optique de concours.

Ah ben bien sûr les partielles n’existent pas . Là est l’hypocrisie de ceux prétendant cela .

Citation

C'est pour ça que Crabe fantôme a fait une fac de cinéma pour finir intermittent dans la musique. J'ai des potes qui ont fait kiné avec des bac littéraires.

C’est bien pour ça que le conseil de classe doit avoir un avis à donner . L’es grandes écoles scientifiques acceptent aussi des profils atypiques sur dossier 

Les facs développent de plus en plus les filières inges / dut , pour faire ça , bien évidemment elles dotent plus ces filières, l’un ne va pas sans l’autre ...

Modifié par DroitDeRéponse
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Les partiels sont des examens pas des concours, sur ce :

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Black Blocs : de Macron au capitalisme, les raisons de la colère

1118392-000_145803.jpg?modified_at=15252

...

Existe-t-il une idéologie Black Bloc ?

Renvoyer les Black Blocs à des casseurs sans vergogne ou des voyous sans idéaux est systématique. Ils sont condamnés par les responsables politiques, la plupart des syndicalistes et des médias, et bien des intellectuels de droite comme de gauche. S’ils rejettent toute forme de catégorisation, les participants à ces actions instantanées sont au contraire très politisés. Libertaires, anars, autonomes… le mouvement est loin d’être homogène mais recrute uniquement dans les rangs de l’extrême gauche. «Ils sont tous radicalement antifascistes», précise Francis Dupuis-Déri. Ainsi, certains militants écologistes, queer ou LGBT ont parfois recours à ce type d’action, par envie de dénoncer l’ineptie et la brutalité du système. L’idée est de s’opposer au monopole de la violence «légitime» de l’Etat. «Leur dénominateur commun, c’est la critique radicale de l’ordre établi, de la société capitaliste et consumériste et leur volonté de la subvertir, explique le chercheur Hugo Melchior, ancien militant de la LCR. Parmi les Black Blocs présents mardi, nombreux sont ceux qui défendent le principe de créer une, deux, trois nouvelles ZAD, c’est-à-dire autant de zones libérées du règne de la marchandise. Ils ne croient plus au mythe de la grève générale, qui leur semble hors de portée avec la fragmentation accélérée du salariat.»

...

 

 

http://www.liberation.fr/france/2018/05/02/black-blocs-de-macron-au-capitalisme-les-raisons-de-la-colere_1647382

Comme expliquer c'est déjà justifier il ne reste plus qu'à faire un procès à Libé.

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 207 messages
scientifique,
Posté(e)

Il y a un moyen pour freiner les attaques de ces sauvages : faire voter une loi selon laquelle tout individu se cachant le visage en vue d'une non-identification est en situation de délit. Dès lors il y a emprisonnement, procès et tuti quanti !

Je suis de la vieille génération, je salue à tête découverte et je veux qu'on m'identifie dans mes réclamations.

De plus je ne casse pas avant de savoir si on m'a entendu et écouté.

Donc, dehors ces fachos de l'ultra-gauche qui veulent foutre le pays à feu et à sang.

Le stade suivant pour moi ce sera l'armée de commados. Et l'armée ne fait pas de sommations, ni politiques ni journalistiques ni de circonvolutions verbales hypocrites .

Si ces gauchos ont des choses à dire, qu'il viennent les dire à visage découvert.

Peut-être que certains de leurs arguments sont totalement recevables.

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 621 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

https://www.francetvinfo.fr/decouverte/1er-mai/il-y-a-des-failles-on-les-exploite-un-membre-des-black-blocs-explique-comment-infiltrer-une-manifestation-malgre-les-forces-de-l-ordre_2734623.html

 

Deux jours après la manifestation du 1er-Mai qui a dégénéré mardi à Paris, la justice a commencé à juger les premiers manifestants interpellés. franceinfo a pu rencontrer certains de ces manifestants, qui expliquent notamment comment ils exploitent les "failles" dans l'organisation des cortèges.

Après les violences qui ont émaillé les manifestations du 1er-Mai à Paris, la justice se penche sur les assaillants. Des militants des black blocs rôdés, organisés et qui se savent surveillés. Ils ont donc des techniques pour se faire discrets, raconte l'un d'entre eux. "On sait que pendant les manifestations on est tous filmés, fichés. Envoyer un sms, mettre un truc sur les réseaux... il faut faire gaffe. On s'organise en conséquence et cela fait partie d'un apprentissage : comment s'anonymiser, comment discuter de manière safe [sûre]. En gros, lutter pour pouvoir exister politiquement sans finir en prison".

Les militants arrivent à la manifestation en "plein de bandes différentes". Ils savent ensuite où aller : "Le lieu où l'on doit se retrouver c'est en tête de cortège. C'est là où on apprend à ne plus se servir d'internet. Et on se fait confiance. On sait qu'il y a des rendez-vous, qu'on va se retrouver. Le bloc se créé de lui-même se met en place tout seul, en 30 minutes à 1 heure. Et une fois qu'on est en place, les banderoles se coordonnent et après on fait partir le truc."

 

Modifié par DroitDeRéponse
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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 7 heures, DroitDeRéponse a dit :

Ça n’a rien de factuel .

A d'autres. 

Citation

Au delà des questions pratiques, bien sûr importantes, que pose le pilotage de cette réforme et de la situation actuelle de l’université, affaiblie par la conjonction de 10 ans de LRU, de disette budgétaire et de plusieurs décennies d’accroissement des effectifs étudiants, il apparaît essentiel de replacer au cœur des débats la réflexion sur la fonction sociale de l’université en France. Depuis 30 ans, il a été assigné à la plupart des formations universitaires (hormis le secteur de Médecine/Pharmacie, protégé par le concours de fin de première année) la fonction d’accompagner, le plus souvent avec les moyens du bord, le puissant mouvement de poursuite des études issu de ce qu’on a coutume d’appeler la « seconde explosion scolaire » [2] (Chauvel, 1998). Aussi l’université a-t-elle été avec les STS [3], de tous les segments de l’enseignement supérieur, celui qui a accueilli la plus forte proportion des « enfants de la démocratisation scolaire » (Beaud, 2002) issus de la politique des 80 % au bac décidée par J.-P. Chevènement en 1985. La loi ORE vise clairement à rompre avec cette mission. Elle donnera sans doute satisfaction à tous les partisans du tour de vis qui espèrent ainsi pouvoir choisir (enfin) leur public. Mais elle laisse en suspens, dans le flou ou le non-dit, la question - décisive à nos yeux - du sens et de la forme que doit prendre la dynamique de poursuite d’études supérieures pour les nouvelles générations de bacheliers, appelée par l’économie de connaissance qui est celle désormais des pays développés.

http://www.laviedesidees.fr/La-reforme-Macron-de-l-universite.html

pas factuel hein ? :rofl: 

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