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Le penseur et l'amour


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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, deja-utilise a dit :

Cause reconnue, certes pas, nous n'avons pas accès à tous les dédales de notre psyché, néanmoins à défaut d'en connaitre la source précise, on peut circonscrire le phénomène, en trouver une " raison " ou son émergence, même si le phénomène nous échappe. Par exemple l'appétit immodéré pour le chocolat, si on ne sait pas quel mécanisme physiologique l'anime, on peut malgré tout remonter au moment où notre appétence a pris naissance, et les circonstances " environnementales ", c'est-à-dire en trouver des explications a posteriori.

Nous pouvons certes spéculer sur les conditions d'apparition et de croissance d'une habitude.

Il y a 8 heures, deja-utilise a dit :

*D'ailleurs, ce dont tu discutes me fait inexorablement penser à la bigorexie, ou à l'anorexie/boulimie, ne devrions-nous pas, dans le cas qui nous occupe, parler alors de philorexie ? Et même d'un trouble du comportement, comme avec celui de l'appétence envers la nourriture et qui fait facilement " tilt " dans la tête de tout un chacun, voire même y entrevoir un symptôme annonciateur d'une pathologie !?

Est-ce qu'il faut utiliser un langage médicinal pour parler de la passion pour la philosophie ? Si cela devient une maladie, pourquoi pas. Quand est-ce que cela devient une maladie ? Ma foi... lorsque le sujet en décide ainsi, ou lorsque les autres lui imposent cette conception. Si le sujet en décide ainsi, c'est qu'il réalise que sa passion lui échappe et qu'elle le rend malheureux et qu'il désire que cela change. Si ce sont les autres qui décident à sa place, c'est probablement qu'il est dans le déni le plus complet à propos de son propre malheur. Maintenant, il y a toujours une zone grise dans laquelle une passion se voie recouverte, de par son caractère particulier, anormalement intense, socialement menaçant, de l'opprobre des autres. Les génies se retrouvent invariablement dans ce cas. Certains franchissent la ligne, comme Artaud, qui fut interné de force (il n'était pas philosophe mais peu importe). Il y a sans doute beaucoup de grands esprits qui ont au contraire abandonné leur passion, croulant sous la pression sociale.

Il y a 8 heures, deja-utilise a dit :

Oui, mais cela ne répond pas aux questions de ce qui se cache derrière une telle entreprise: " pour qui " et " pour quoi " ?

L'idée derrière ces questions est que cette entreprise doit nécessairement servir quelque chose d'autre dans la vie d'un individu (désir de gloire, désir d'apaisement, etc.). Mais si c'était exactement le contraire ? Si au contraire un tel individu ne vivait que pour s'adonner à cette entreprise, ou entre autres pour s'adonner à cette entreprise, parce qu'elle est une inépuisable source de plaisir ?

Il y a 8 heures, deja-utilise a dit :

Faisons-nous de la philosophie pour soi, pour autrui, pour un endogroupe ou pour l'humanité ?

Pour rien ! Pour rien, même si c'est une activité qui suppose certainement un plaisir pour soi, et un amour des autres (puisque c'est aussi une activité de communication).

Il y a 8 heures, deja-utilise a dit :

Tu remarqueras selon ta signature de la " vraie " philosophie, que tu ne mets pas en exergue un surplus d'activité ou un excédant, mais bien une souffrance, une perturbation, et donc un manque de quelque chose pour rétablir un équilibre, encore faut-il savoir ne pas sombrer dans l'addiction maladive ou compensatoire d'un trouble ! Tout excès est potentiellement néfaste, et est pour moi symptomatique d'un mal ou malêtre...

Les problèmes philosophiques émanent d'une difficulté, certes. Ma signature signifie que cette difficulté doit être profondément ressentie comme telle car autrement, il ne s'agit que de papotages. Mais travailler sur une difficulté n'a pas forcément pour objectif de rétablir un équilibre. Au contraire, la difficulté est justement souvent un équilibre mortifiant. La vie est une dépense sans fin, et une réponse philosophique satisfaisante est une réponse qui ouvre des perspectives à cette fin plutôt qu'elle ne clôt une question.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Il y a 23 heures, Dompteur de mots a dit :

Nous pouvons certes spéculer sur les conditions d'apparition et de croissance d'une habitude.

Oui on peut le voir ainsi, mais cela renvoie quelque part à ce qui s'est dit parallèlement sur l'introspection.

Devons-nous agir pour d'obscures raisons ? Et ce qui serait tragique pour ne pas dire comique à mon sens, c'est qu'un philosophe qui questionne le monde et lui-même de temps à autres, soit la marionnette d'un jeu dont il n'a pas conscience lui-même.

Qu'il ne retourne pas son questionnement sur sa propension à se questionner !

Cela me semble être, à défaut d'un préalable, au moins une dimension à ne pas sous-estimer. À moins de prendre le risque d'être le dindon d'une farce, dont nous serions à la fois la victime et l'instigateur ! Quelle ironie !

 

Citation

Est-ce qu'il faut utiliser un langage médicinal pour parler de la passion pour la philosophie ? Si cela devient une maladie, pourquoi pas. Quand est-ce que cela devient une maladie ? Ma foi... lorsque le sujet en décide ainsi, ou lorsque les autres lui imposent cette conception. Si le sujet en décide ainsi, c'est qu'il réalise que sa passion lui échappe et qu'elle le rend malheureux et qu'il désire que cela change. Si ce sont les autres qui décident à sa place, c'est probablement qu'il est dans le déni le plus complet à propos de son propre malheur.

Tu sais bien qu'il est toujours plus aisé de juger autrui, d'autant plus que c'est inscrit en chacun de nous par on-ne-sait quelle force mystérieuse, et bien qu'on en dégage assez facilement les avantages et inconvénients.

Le plus grand bien pour soi, peut effectivement être de nature idéologique, si toutefois, nous ne sommes pas sous l'emprise de substances plus ou moins euphorisantes endocrinologiques, de ne répondre qu'à un doux appel du corps, ça laisse songeur, pour ne pas dire dubitatif, d'autant plus pour le sujet qui nous concerne !

 

Citation

Maintenant, il y a toujours une zone grise dans laquelle une passion se voie recouverte, de par son caractère particulier, anormalement intense, socialement menaçant, de l'opprobre des autres. Les génies se retrouvent invariablement dans ce cas. Certains franchissent la ligne, comme Artaud, qui fut interné de force (il n'était pas philosophe mais peu importe). Il y a sans doute beaucoup de grands esprits qui ont au contraire abandonné leur passion, croulant sous la pression sociale.

D'accord, mais on ne parle pas de n'importe quelle passion, mais celle qui consiste à aimer la sagesse, alors, qu'y a-t-il de sage, à se laisser aller sans retenue dans une voie unique, au détriment de tout le reste ? ( ne peut-on pas envisager que le-dit philosophe, se sent incapable de s'investir dans autre chose, n'ayant aucun talent ou attrait ailleurs, et donc une fuite de la triste réalité !? Ce qui n'est toujours pas très sage )

Remarque-bien, que je ne parle pas de normaliser les comportements excentriques, ou débordants, mais comme on me l'a rappelé dernièrement, de ne pas franchir la ligne rouge ! La modération n'est-elle pas une qualité du sage ? Est-ce que la philosophie a vocation à fournir des génies ?

Est-il si inconcevable de ménager du temps, d'avoir des considérations autres, de jongler avec d'autres activités qui ne sont pas subalternes pour autant ? Y voir une entrave, n'est-il pas une simple pétition de principe ? Est-ce une course contre le temps ? Y a-t-il un niveau à atteindre ? Si il n'y a rien de ce genre, ni recherche de considération ou de reconnaissance, mais qu'on le fait pour soi-même, par amour, et bien, cet amour ne va pas s'évaporer si il se laisse entrecouper par d'autres affaires, et peut-être même s'en trouver raviver pour plusieurs raisons, celle de la coupure salvatrice, du repos décanteur, ainsi que le plaisir renouveler des retrouvailles !

 

Citation

L'idée derrière ces questions est que cette entreprise doit nécessairement servir quelque chose d'autre dans la vie d'un individu (désir de gloire, désir d'apaisement, etc.). Mais si c'était exactement le contraire ? Si au contraire un tel individu ne vivait que pour s'adonner à cette entreprise, ou entre autres pour s'adonner à cette entreprise, parce qu'elle est une inépuisable source de plaisir ?

Et bien cher Dompteur, si c'est pour son seul plaisir, c'est bien que cela sert à quelque chose, en l'occurrence à lui.

Mais ce qui me chagrine énormément, c'est que si effectivement, la raison ultime du philosophe est de prendre plaisir à ce qu'il fait, quelle peut bien être alors la différence avec celui qui prend plaisir à s'enivrer ou s'amuser continuellement ? Une vulgaire activité hédoniste alors, comme n'importe quelle passion, exclusive, égoïste !

Cette entreprise se suffirait donc à elle même en quelque sorte, comme l'intelligence ne chercherait qu'à s'admirer dans ses manifestations, sans autre finalité ou but, que de se sublimer, de se développer, en circuit fermée ! Non, pour moi ça ne tient pas la route une seconde, ces deux-là sont des moyens, non des fins en soi. On philosophe pour donner du sens à sa vie par exemple, mais notre existence n'est certainement pas limitée à ce qui cherche à lui donner du sens, sinon ce serait un non-sens ! On philosophe pour comprendre, pour pouvoir faire des choix éclairés le cas échéant, ou pour se positionner en tant qu'être vivant inséré dans un environnement ! On philosophe pour éveiller son esprit, et ainsi voir plus clairement et être plus réceptif, voire combattre des habitudes délétères et des mœurs arbitraires, dénoncer ou manifester soi-même, pour améliorer l'humanité ou son humanité. On peut philosopher pour apprendre des autres, de prédécesseurs, s'émerveiller de l'esprit humain, vibrer avec un auteur et ainsi que cela contribue à notre propre développement, non en rester au stade minimaliste de la sensation, qui ne peut pas en ce sens être un acte philosophique, mais juste un mouvement d'amateur, d'appréciateur, de spectateur de la philosophie, en un mot un philophile !

 

 

Citation

 

Les problèmes philosophiques émanent d'une difficulté, certes. Ma signature signifie que cette difficulté doit être profondément ressentie comme telle car autrement, il ne s'agit que de papotages. Mais travailler sur une difficulté n'a pas forcément pour objectif de rétablir un équilibre. Au contraire, la difficulté est justement souvent un équilibre mortifiant. La vie est une dépense sans fin, et une réponse philosophique satisfaisante est une réponse qui ouvre des perspectives à cette fin plutôt qu'elle ne clôt une question.

C'est une bien triste perspective, que de ne pas avoir l'ambition d'y mettre un terme le plus tôt possible, de tendre vers une ataraxie, d'abolir cette difficulté ou du moins la résorber à un tel point qu'elle n'en devienne qu'anecdotique, ou qu'un simple passe-temps. Ce serait une procédure assez masochiste si elle était recherchée comme telle, de ne point l'achever dès que l'occasion se présente, pourquoi raviver sans cesse ce qui était à la base un trouble à faire taire ? N'y a-t-il pas d'autres choses à faire, bien plus engageantes sur cette foutue planète, comme de vivre tout simplement, ce pour quoi notre être biologique tient du vivant et de sociable ?

Ne crois-tu pas en l'idée qu'une fois le tour achevé, ou tout du moins suffisamment enrichissant et éveillant, qu'il faille poser les bagages et apprendre enfin à se contenter, à profiter de ce qui se présente, de ce que l'on a, sans désirer autre chose de plus, ou simplement le vouloir sans envie avilissante. Autrement dit, de se connaitre suffisamment bien pour savoir vers quoi tendre, et ne pas tendre, accepter enfin notre vie-là, et se rendre compte que plus n'apporterait pas du mieux ! Non pas la fin du voyage, mais la fin d'une quête qui nous détourne de notre nature, et de jouir pleinement à présent de toutes ces petites choses dédaignées ou ignorées, savoir apprécier les choses comme elles sont, même si cela demande un travail et quelques améliorations ou retouches de temps à autres.  Bref sentir que méditer, réfléchir, cogiter ou philosopher n'est pas le sens à donner à sa vie, mais de s'appuyer dessus pour le découvrir, le voir et le reconnaitre une fois que ça se produit ou est en passe d'advenir...

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

J'ai l'impression que plus le topic avance, plus il s'éloigne du sujet.

La discussion s'étale en tout sens mais ne se concentre pas sur l'essentiel, a mon sens.

Il y a des intelligences qui s'étalent et d'autres qui cherchent a approfondir, lesquelles sont plus propices a l'amour ?

 

 

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Une certaine forme d'intelligence éloigne de l'amour, le rend sans objet.

 

Pas l'intelligence du scientifique, qui se cantonne a un domaine trés précis.

Pas l'intelligence du philosophe a système, qui batit sur la foi

Pas l'intelligence du philosophe superficiel, qui s'étale a la surface des choses

Mais plutot l'intelligence du penseur qui cherche a connaitre le substrat, la substance des choses, l'etre.

 

La lucidité fait plutot apparaitre le vide, l'inanité de ce que l'on cherchait.

Et ce qui est paradoxal et ironique, c'est que ce n'est pas l'intelligence en elle-meme qui pousse a aller au fond des choses, mais un tempérament fort et passionné.

Le sentiment creuse sa propre tombe.

 

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

Si un penseur en arrive à voir dans l’Homme une sorte de machine biologique pilotée par son instinct, ses pulsions, …aidés en cela par son intelligence adaptative à son environnement, il aura peut-être tendance à voir dans l’acte de copuler, une incitation de la Nature à pérenniser son espèce et celui  amoureux à rester en couple pour élever sa progéniture, mais aussi, afin de familiariser celle-ci à la présence des deux sexes.

Ce qui peut refroidir grandement son désir amoureux et lui faire voir celui-ci avec un certain détachement ?

 Adieu romantisme et tout son tralala !

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Avec mes excuses Swam.

*******

@Dompteur de mots

 

Après réflexion, je me dis que nos visions bien que proches ne se recouvrent pas complètement, car nos perspectives sont différentes - ce pourquoi je n'arrivais pas à réfuter proprement tes arguments sans doute -, ce mouvement est si je comprends bien pour toi, à rapprocher de ce qu'un artiste fait, il vit son art, on pourrait dire qu'il s'épanouit ainsi, sans autre considération, enfin pour celui le plus détaché de la sociabilité, de ses rapports à autrui quels qu'ils soient, quant à moi, c'est à la fois un moyen et une nécessité, un peu comme le pompier professionnel - tels les sapeurs pompiers de Paris - qui doit faire du " sport " si il veut obtenir ou continuer dans la voie qu'il a choisie, à vivre sa vie en quelque sorte, ou encore de se nourrir en ingurgitant des aliments, c'est-à-dire que je mange pour vivre et non pas, je vis pour manger, où il suffit de remplacer manger par philosopher pour comprendre le monde qui nous sépare...

Ta façon de procéder serait donc en étroite relation avec l'hédonisme, philosopher pour le plaisir que cela induit de le faire, et dans ce cas, je comprends aussi au passage, ton penchant esthétique de sa présentation/exposition ( tout comme un " bon " plat doit être beau, bien présenté pour attiser l'appétit ), c'est cohérent, alors que de mon côté, philosopher est entièrement tourné vers l'eudémonisme ( je mange parce que je peux difficilement faire autrement, mais c'est pour pouvoir agir ailleurs, une fois suffisamment rassasié ).

 

J'aurais aimé que philosopher ne " soit qu'un " simple plaisir dans mon cas, un excédant comme tu l'écris, mais non, c'est bien plus compliqué et impérieux que ça, c'est à la fois un besoin et une nécessité, pour combattre des maux intérieurs et trouver un remède ou un échappatoire, mais c'est aussi une volition, une impulsion de mon être, une caractéristique fondamentale, au même titre que respirer, je philosophe comme je respire, c'est presque irrépressible, de l'ordre du réflexe. Toutefois, je pressens que je ne suis pour autant pas condamné dans ce schéma, j'y entrevois distinctement une issue, reste à trouver un chemin...

 

 

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  • 2 semaines après...
Membre, 38ans Posté(e)
kaivan Membre 6 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)
Le 22/04/2018 à 08:15, swam a dit :

Je lisais une biographie de Swedenborg (1688-1772 ) ou il est écrit ceci:

Peut etre a t-il rencontré l'amour en 1709,mais il n'y a pas lieu d'exagérer l'importance de ce qui ne fut sans doute qu'une petite idylle.

Il était fait pour les livres, la recherche, la méditation.

 

L'artiste est fait pour l'amour, l'intellectuel: il n'y a rien qui s'y oppose,  mais le penseur ?

Pascal, Descartes (?) Leibniz(?) Spinoza, Kant, Schopenhauer, Nietzsche, et beaucoup d'autres grands esprits ont-ils jamais connu l'amour vécu ( pas seulement idéalisé) avec une femme ?

Corollaires:

-L'amour  est-il chose futile pour le penseur de premier ordre ( ou meme du second si ce n'est qu'une question de nature) ?

-L'amour intersexe est-il un frein, un obstacle, une limitation pour toute pensée profonde ?

 

c'est l'amour differents de notre amour "normal"

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Le 11/05/2018 à 16:34, kaivan a dit :

c'est l'amour differents de notre amour "normal"

Le penseur est un homme normal, c'est un homme qui réfléchit sur les choses essentielles.

Or quoi de plus essentiel que l'amour ?

Un penseur profond qui s'éloigne de l'amour ( homme-femme) c'est un homme qui a réalisé que l'amour n'était qu'une vue de l'esprit  superficiel, impossible a vivre.

 

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