Pour quelles raisons travaillez-vous ?... Ou pas

Je travaille aussi pour payer mes factures, mon loyer, mon gaz mon électricité, mes meubles et l'équipement de la maison, ma nourriture, mes caprices (vêtements,chaussures, parfums, extra, magazines, livres), mes sorties, mes moyens de transport et mes assurances,quelques vacances mes soins et aussi ...Arghhhh, mes impôts et taxes....Et je nourris mes enfants et leur paie des études.

Comme il faut banquer tout le temps, il faut bien que le compte soit approvisionné 'une manière ou d'une autre, non? (et plutôt plus que moins!)

il y a 56 minutes, querida13 a dit :

Le courage, mon bon monsieur , le courage! Et puis la certitude et la conviction que mon travail est utile... 

D'accord avec la fin de ta phrase.

Pour ce qui est du courage, non.

Mon travail était une passion, il ne m'a jamais demandé de courage.

Est-ce courageux d'accomplir un travail alimentaire qui ne comble pas des désirs profonds ?

Ça peut l'être momentanément.

Mais je comprend le désarroi du posteur : Doit on sacrifier sa vie pour la gagner ?

il y a une heure, Alf-a-blondi a dit :

Je lis à droite, à gauche que certains sont des faignéants, d'autres des courageux et la plupart des imbéciles mais nous avons tous cette chose en commun pour la grande majorité: La soif de travail.

Personnellement, je vis le travail comme une contrainte de plus à laquelle je dois me plier pour subsiter. L'idée même que l'on puisse profiter de cela m'est insupportable.

Quand je vois des élus rémunérés par les fonds publics manger comme des cochons, rouler en berline avec chauffeur, partir en voyage tous frais payés pendant que je me fais chier au boulot à me taper des tronches de congétinaux toute la journée pour leur offrir tout ça, sans l'once d'une quelconque reconnaissance, j'ai mal au cul.

J'aimerais que cette douleur passe mais elle persiste. Plus le temps passe et plus j'ai l'arrière train qui me fait souffrir le martyr. J'ai l'impression d'être atteint de dysplasie.

Mais comment faites vous pour continuer à vous lever le lundi matin plutôt que de rester au lit, courir en attendant le train des heures, attendre dans les bouchons, être boudiné dans les transports en commun pour des miettes de pain et offrir la mie à d'autres ?

 

J'ai l'impression de me lire à une certaine époque : le contrat terminé, j'étais soulagé que ce cauchemar ait pris fin, tant pis pour les revenus divisés par deux (à tout prendre).

Tout dépend de la paie ma bonne dame!

Si ma passion c'est d 'être actrice et que je gagne trois cents euros par ci trois cents euros par là,il est certain que je n'aurais pas quitté mes parents de sitôt ni gagné mon indépendance... Dans ces milieux là tout le monde ne gagne pas les millions de dollars de Jennifer Aniston. Et il faut BIEN vivre!

Et puis dans l'enseignement , ls classes c'est un peu comme le vin:il y a le bonnes et les mauvaises années;

Le plus épuisant c'est quand tu te prends quelques mauvaises années  d'affilée,ouffff! La galère!

J'ai trouvé ce lien, s'il peut ouvrir des portes :

http://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/evoluer-professionnellement/article/le-bilan-de-competences

il y a 1 minute, querida13 a dit :

Tout dépend de la paie ma bonne dame!

Si ma passion c'est d 'être actrice et que je gagne trois cents euros par ci trois cents euros par là,il est certain que je n'aurais pas quitté mes parents de sitôt ni gagné mon indépendance... Dans ces milieux là tout le monde ne gagne pas les millions de dollars de Jennifer Aniston. Et il faut BIEN vivre!

La question est : est-ce qu'être malheureux au travail, c'est Bien vivre ?

il y a 7 minutes, apis 32 a dit :

J'ai trouvé ce lien, s'il peut ouvrir des portes :

http://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/evoluer-professionnellement/article/le-bilan-de-competences

La question est : est-ce qu'être malheureux au travail, c'est Bien vivre ?

Sénèque t'aurais répondu que vivre ce n'est pas attendre qu'il fasse beau mais apprendre à danser sous la pluie. 

il y a une heure, Fuck Them All a dit :

C'est vrai que des fois je me demande pourquoi je me casse le c. à faire 40 heures de boulot par semaine et à passer près de 6 heures de mon temps par semaine  dans les transports. Certes je suis payé, et je peux acheter ceci ou cela, mais je me dis parfois que ceux qui ne bossent pas, qui n'ont pas de revenus et vivent du RSA profitent d'une chose qui n'a pas de prix : La liberté. 

Aujourd'hui j'ai l'impression d'avoir plutôt réussi professionnellement et faire un boulot que je me voyais faire quand j'étais plus jeune, mais mon plus grand rêve ça aurait été de voyager, de faire le tour du monde, globe trotter tous les jours durants, mais pour ceci il faut de l'argent, ce n'est donc pas possible. Peut être qu'en faite mon rêve profond est d'être mort, car je suis persuadé que quand on est mort on voyage et on rêve à l'infini. 

 

Il faut voyager quand on le peut. Si on se dit : je ferai ça plus tard, quand je serai à la retraite, en fait ça ne marche pas. Il faut prendre l'habitude de voyager jeune, sinon on ne le fait jamais. Au niveau du fric, c'est une question de priorités, mais il y a plein de pays qui ne sont pas si chers que ça.

Ce qui me fait tiquer dans certains messages, c'est la comparaison travail-courage. Est-ce qu'on se donne la peine de travailler parce qu'on a du courage ou est-ce qu'on travaille parce qu'on n'a pas le courage de renoncer à un certain pouvoir d'achat ?

Je ne parle pas des métiers-passion, je sais que cela existe, mais des emplois exercés pour payer les factures, la bouffe, etc. En travaillant pour ça, on devient complètement schizo : sur son lieu de travail on devient quelqu'un qu'on n'est pas et dont on a honte une fois rentré chez soi, c'est une véritable aliénation. Et puis on en arrive à un point qu'on ne sait plus se mettre en valeur autrement que par ce que permet d'acheter sa paye, soit quantité de choses inutiles, des gadgets qui ont tendance à nous aliéner encore plus.

Le travail c'est du travail, quoi, c'est des efforts, de la sueur, parfois de la contrainte et de la douleur , de la soumission,personne n'a dit que ce serait facile, agréable, épanouissant.

Le plaisir vient après, quand tu dépenses ton argent et quand tu profites des biens que tu as acquis: un matelas confortable, une jolie maison, un bout de terre, des vacances sympa, une sortie au restau, une glace, une part de  gâteau, de la nourriture de qualité, un vêtement qui te plaît...

Celle qui nettoie les chiottes de la gare ou de l'assemblée nationale trouve t-elle son travail épanouissant?

Celui qui vide tes ordures, travaille en plein cagnard sur les toitures, dans les usines, dans les batteries de volailles, dans la boue des chantiers, avec les plaies et les fractures, avec des gamins insupportables crois tu qu'il s'éclate tous les jours?

il y a 7 minutes, Loargan a dit :

Ce qui me fait tiquer dans certains messages, c'est la comparaison travail-courage. Est-ce qu'on se donne la peine de travailler parce qu'on a du courage ou est-ce qu'on travaille parce qu'on n'a pas le courage de renoncer à un certain pouvoir d'achat ?

Je ne parle pas des métiers-passion, je sais que cela existe, mais des emplois exercés pour payer les factures, la bouffe, etc. En travaillant pour ça, on devient complètement schizo : sur son lieu de travail on devient quelqu'un qu'on n'est pas et dont on a honte une fois rentré chez soi, c'est une véritable aliénation. Et puis on en arrive à un point qu'on ne sait plus se mettre en valeur autrement que par ce que permet d'acheter sa paye, soit quantité de choses inutiles, des gadgets qui ont tendance à nous aliéner encore plus.

A  un moment de ma vie pendant la crise de 73 j'ai su ce  qu'avoir froid voulait dire; mes parents n'avaient pas gagné de quoi bien finir la maison...Et j'ai appris  manger à prix bas...A faire durer les choses.Des gadgets..Pfff...Quels gadgets???

Quand on a vécu durement, parfois, on comprend la valeur des choses.

Mon grand-père nous trouvait encore trop gâtés. Il n'arrêtait pas de dire: "vous, il vous faudrait une bonne guerre!!!"

il y a 4 minutes, Crabe_fantome a dit :

Sénèque t'aurais répondu que vivre ce n'est pas attendre qu'il fasse beau mais apprendre à danser sous la pluie. 

Très mauvais exemple : Je suis toujours prête à danser, même avec Sénèque, et quel que soit le temps ...

il y a 5 minutes, querida13 a dit :

Le travail c'est du travail, quoi, c'est des efforts, de la sueur, parfois de la contrainte et de la douleur , de la soumission,personne n'a dit que ce serait facile, agréable, épanouissant.

 

 Des efforts, de la sueur, parfois de la contrainte et de la douleur, d'accord. A condition que ce soit aussi, souvent, agréable et épanouissant. Et jamais de la soumission !

Tu crois que la putain se soumet de bonne grâce aux  entreprises libidineuses de ces messieurs?

il y a 8 minutes, querida13 a dit :

Tu crois que la putain se soumet de bonne grâce aux  entreprises libidineuses de ces messieurs?

Je ne dis pas que de nombreux travailleurs ne se soumettent pas au bon plaisir d'un employeur ou d'actionnaires...

Je dis que ça ne devrait pas être le cas.

Il y a 1 heure, Ellipsis a dit :

Depuis que je ne travaille plus (pour un patron j'entends), je me sens plus créatif, j'ai des idées par milliers qui traversent mon esprit, j'ai l'impression qu'avant je n'existais pas, je n'étais pas moi même complétement absorbé par mon boulot, qui ne m'apportait que des contraintes dans ma vie... Aujourd'hui j'en suis affranchi, et c'est le pieds absolu... Le soir je ne me pose plus de question de savoir si je me couche tard, et bien j'aurai la tête dans le paté le lendemain matin au bureau... Les trajets maison/boulot, je ne connais plus... désormais les trajets sont beaucoup plus court... Mon lit/l'ordi... et là garantie 0 Bouchons... Stress 0... Epanouissement 100 %... J'ai l'impression de revivre et d'être un nouveau né qui voit le monde pour la première fois, choses étrange... Je crois que j'ai compris que le boulot m'étouffer l'esprit...

Travailler pour soi, se recentrer sur soi, l'on s’aperçoit que l'on a des ressources insoupçonnées, j'ai watt milles idées qui germent dans ma tête... et je compte bien faire pousser tout ça, pour le moment cela fonctionne super bien...

J'ai l'impression que c'est moi qui ait écrit cela parce que c'est exactement ma philosophie. Pour moi c'est plutôt un site internet sur ma passion, l'histoire du monde.

Déplacement: je bosse chez moi. Le temps de trajet jusqu'à mon travail: je viens de faire le calcul juste pour ce topic: 5 secondes -> de ma chambre à mon bureau.

Préparation : 10 à 15 minutes, cela dépend de mon rythme matinale + une promenade de 20 minutes minimum par jour. Parfois, il m'arrive de marcher une heure et/ou de sortir plusieurs fois dans la journée. Je me suis aussi fixé un horaire maximale de levée: 9 heures du mat'.

Horaire: comme je l'ai dit, je m'impose au minimum 3 heures par jour pour écrire ou coder. 

il y a 1 minute, apis 32 a dit :

Je ne dis pas que de nombreux travailleurs ne se soumettent pas au bon plaisir d'un employeur ou d'actionnaires...

Je dis que ça ne devrait pas être le cas.

Entre les rêves et la réalité, le chemin est parfois long et brumeux...

Par contre, je me fixe aussi un objectif. Par exemple: il faut que je puisse avoir terminer cela à la fin de la journée/semaine/mois.

il y a 23 minutes, querida13 a dit :

Tu crois que la putain se soumet de bonne grâce aux  entreprises libidineuses de ces messieurs?

Pas toutes je pense, elles ont fait un choix de vie, qui nous plait, qui nous plait pas... une activité atypique il est claire, qui sort du cadre de ce que l'on connaît, mais peut être sont elles épanouies dans ce qu'elle font, et peuvent peut être parfois  à en prendre du plaisir, si le monsieur est bien brave... Et peut être sont elles parfois plus libre que la pauvrette qui se lèvent tous les matins pour enfiler son bleu de travail et de se soumettre à son patron à l'usine... Qui d'ailleurs peut lui mettre lui même bien profonds sans état d'âme...

Tu parles, c'est un des "métiers" où l'on se suicide le plus. Le taux de suicide y est 170 fois plus élevé que dans la population générale.

Citation

Mais comment faites vous pour continuer à vous lever le lundi matin plutôt que de rester au lit, courir en attendant le train des heures, attendre dans les bouchons, être boudiné dans les transports en commun pour des miettes de pain et offrir la mie à d'autres ?

Je ne me lève pas le lundi matin parce que je suis en plein week end ce jour là de la semaine. Ma semaine de travail, elle débute le mardi soir à 22h et se termine le samedi à 6h du mat', entre les deux je suis en repos. Je bosse 32h semaine de nuit. Et bah du coups, je ne connais pas les bouchons sur la route non plus vu que les heures auxquelles je fais mes trajets aller et retour pour le taff, c'est 21h45 à l'aller et 6h du mat' au retour et je suis désormais à 10 minutes de route (de périph) de mon lieu de travail. Vu mes horaires, c'est vrai que je n'ai pas mes matinées pour profiter, sortir, ou voir le soleil vu que je dors et que je suis en pleine nuit à ces moments là, mais j'ai mes après-midi pour profiter autant que je veux, j'émerge entre midi et 14h en moyenne suivant la fatigue du moment et je n'ai pas besoin d'utiliser une alarme pour me tirer du lit parce que je ne dois pas aller au travail tout de suite après le lever, je peux donc prendre le temps de vivre ^^

Et pour ce qui est du travail, et bien je ne me trouve pas si mal lottie je trouve parce que je ne déteste pas ce que je fais. C'est physique et dans un milieu un peu bruyant quand même, poussiéreux et dans les courants d'air. Après c'est come énormément de boulot, au début c'est nouveau ça te passionne, après bon ... tu fais "toujours la même chose" mais ça c'est partout ... et puis j'ai la chance d'avoir une très bonne équipe de travail et des collègues avec lesquels je m'entends tellement bien que j'en oublie le boulot et j'ai l'impression d'aller là-bas retrouver des potes plus que des collègues, copains que je vois aussi en dehors du travail d'ailleurs   Franchement il y a une très bonne ambiance et des temps de pauses hallucinants par rapport à d'autres boites ... attends, sur mes 8h de taff j'ai 1h30 de pause donc je suis loin d'avoir 8h de taff effectives au final si tu déduis les divers temps de pause accordés. Je bosse évidemment pour la fiche de paye, pour vivre et avoir la liberté de me payer de quoi bouger, vivre plus confortablement ... et la liberté perdue, j'ai pas cette sensation parce qu'en journée, je profite, je sors pas mal, je vais au sport, à la plage l'été, faire les boutiques, j'évite les périodes d'affluence même quand il faut que je sorte faire mes courses pour la semaine, je peux y aller en plein milieu de la semaine à des horaires ou les gens sont majoritairement derrière un bureau, je suis tranquillou  lol  Le fait que mon travail profite à d'autres ne me gêne pas tellement tant que moi j'y trouve mon compte. Si un jour ça change ou qu'on dégrade trop mes conditions de travail, j'aviserais à ce moment là et peut être que je suivrais mes collègues dans la rue ou à faire grève mais on en est encore très loin honnêtement. Je ne crois vraiment pas être à plaindre. Je gagne pas forcément très lourd mais ça me suffit pour vivre relativement confortablement et me permettre une certaine liberté et vu ce que je fais au taff je trouve déjà ça beau en fait ce que je gagne pour être honnête. 

Il y a 2 heures, Ellipsis a dit :

Je te comprends, je suis passé par là aussi, et j'ai fait le même constat que toi... A quoi celà me sert-il de me lever le matin pour aller travailler pour des personnes qui n'en valent pas la peine et pour une tâche qui ne m'apporte rien... Cela fait quelques mois que je me suis affranchi de mes chaînes... Et que je ne travaille plus, attention cela ne veut pas dire que je suis inactif, bien au contraire... Et que dire, si ce n'est que je n'ai jamais été aussi heureux dans ma vie...

Mes journées ne sont plus calibrées, je suis libre de mes faits et gestes, de pouvoir profiter de la vie... Le printemps vient d'arriver, c'est beau le printemps, mais il l'est encore plus lorsque tu peux en profiter de l'autre côté de la fenêtre... C'est peut être ça la vraie liberté...

Depuis que je ne travaille plus (pour un patron j'entends), je me sens plus créatif, j'ai des idées par milliers qui traversent mon esprit, j'ai l'impression qu'avant je n'existais pas, je n'étais pas moi même complétement absorbé par mon boulot, qui ne m'apportait que des contraintes dans ma vie... Aujourd'hui j'en suis affranchi, et c'est le pieds absolu... Le soir je ne me pose plus de question de savoir si je me couche tard, et bien j'aurai la tête dans le paté le lendemain matin au bureau... Les trajets maison/boulot, je ne connais plus... désormais les trajets sont beaucoup plus court... Mon lit/l'ordi... et là garantie 0 Bouchons... Stress 0... Epanouissement 100 %... J'ai l'impression de revivre et d'être un nouveau né qui voit le monde pour la première fois, choses étrange... Je crois que j'ai compris que le boulot m'étouffer l'esprit...

Travailler pour soi, se recentrer sur soi, l'on s’aperçoit que l'on a des ressources insoupçonnées, j'ai watt milles idées qui germent dans ma tête... et je compte bien faire pousser tout ça, pour le moment cela fonctionne super bien...

Mon secret, cryptomonnaie (1/2 journée) et pour le lien social et se sentir utile des sites comme Smiile et allovoisins (ces sites ont un potentiel incroyable...)

Si je devais résumer tout cela, cela se résumerait en un mot... Résurrection...

A toi de trouver ton chemin... comme j'ai pu trouver le mien... et un conseil libère toi de tes chaînes tu pourrais avoir de bonnes surprises...

Oui mais cela n'est possible que dans certains domaine, ceux ou tu peux bosser d'une manière indépendante, et mieux encore devant ton ordi.

Ma profession ne me le permet pas, celle de mon homme non plus, celle de mon fils oui !