Aller au contenu

Homicide conjugal, la mécanique du crime


grandfred

Messages recommandés

Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
il y a 1 minute, Kokelicot a dit :

Tout à fait Promethee_Hades, pour elle, cela reste l'enfant qu'elle a porté durant 9 mois, qu'elle a allaité, dont elle a vu les 1ers pas, les 1ers sourires, les 1ers mots, pleins de moments de bonheur et de joie. Être maman isolée, bosser durement et se dire zut je dois faire intervenir autorités, préfet pour faire interner mon fils à son encontre, bah elle y arrive pas....Parce ce que parfois c'est tellement dur de se dire que tout l'amour que je donne n'est pas encore suffisant malgré des hématomes....

C'est très triste à dire, ce que ce genre de comportement n'a pas compris, c'est faire déjà son malheur et encore plus celui de ses enfants, par ce que celui ci faisant l'irréparable sa vie est complétement foutu.

A trop aimé inconditionnellement on engendre le malheur de tous. Est ce donc ça l'amour faire le malheur des siens ?

Pas pour moi en tout cas amour sans raison, est folie.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 61ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Ink 82 a dit :

Bonjour, du coup je trouve le titre pas très représentatif de ce drame national. Les mots ont un poids, et les féminicides seraient à mettre en exergue. Bonne journée

le règle de ce forum stipule que je ne dois pas modifier le titre de ce que je donne à lire !

mais je suis ok avec toi !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 61ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)
il y a 23 minutes, January a dit :

Il y a très peu de victimes qui parlent en dehors des structures destinées à recueillir leur récit, leur plainte éventuelle ou encore destinées à les soigner. Tant que cette parole ne se libérera pas, les choses ne changeront pas. On voit bien à quel point c'est difficile, regardez ce qu'il s'est passé avec l'affaire Weinstein, pour le coup, là il y a une "mécanique". D'un seul coup c'est l'explosion, si une, dix, vingt "y vont", alors on y va, sinon, on la ferme. Et après ça, bah faut avoir les épaules devant les gens qui vont juger, critiquer, éreinter une fois de plus, comme si on n'en avait déjà pas assez pris dans la g.. Faut avoir les épaules devant tous ceux qui viendront défendre l'indéfendable, qui viendront dire "t'exagères" ou alors carrément "c'est pas vrai", "pourquoi t'es pas partie", "ma parole t'aimais ça", etc..

Il faut faire parler les victimes, et les gens qui les soutiennent. Ca fait du monde faut pas croire, bien plus de monde que du côté des salopards heureusement, mais il faut une émulation et une vraie prise de conscience, une solidarité, une lucidité qui fait qu'on arrête de se dire : "ça ne me regarde pas moi je dis rien". Tant qu'il n'y aura pas ça, on ne pourra pas juste...juste commencer à faire changer certaines mentalités. 

 les assos d'écoutes ou d'aides sont débordés !!!

extrait

« Une mesure d’urgence, résume la déléguée générale de l’association, Marylin Baldeck. En tant que responsable, j’ai vu que ce n’était plus possible de continuer à tirer sur la corde. Toutes les salariées sont des militantes compétentes, qui font toujours passer l’intérêt des victimes avant le leur. Malgré des efforts intenses, on n’arrive plus à faire face. » Pourtant, les besoins sont toujours immenses. « Depuis la fermeture le 31 janvier, on est débordé de mails de femmes qui se replient sur cette voie-là », confie-t-elle.

L’affaire Weinstein, un déclencheur

L’onde de choc de l’affaire Weinstein a provoqué une libération de la parole. Les plaintes pour agression sexuelle ont augmenté de 31,5 % au dernier trimestre par rapport à 2016.

Dans les associations d’aide aux victimes, les conséquences ont été immédiates et très concrètes. « Après l’affaire Weinstein, on recevait dix appels de nouvelles victimes par jour alors qu’on en avait trois par semaine avant », résume la déléguée générale de l’AVFT. Un afflux qui ne s’est pas démenti depuis trois mois. « En janvier, l’accueil ressemblait à une salle des marchés, ça n’arrêtait pas de sonner », reprend-elle.

Un constat partagé par d’autres associations de victimes de violences sexuelles

« Je vois des femmes qui ont été victimes il y a très longtemps de viol, et qui arrivent à en parler maintenant, explique Emmanuelle Piet, présidente du Collectif féministe contre le viol* . Elles se disent "ces femmes courageuses ont parlé, pourquoi pas moi ?" »

« On a eu une augmentation de 30 % des appels depuis octobre… et encore, c’est du non-stop mais on ne peut pas répondre à tous les coups de fil, précise la présidente du collectif. Les écoutantes ont même fait du bénévolat ce week-end. Beaucoup de personnes nous disent que notre accueil téléphonique ne répond jamais. »

https://www.20minutes.fr/societe/2215519-20180212-violences-sexuelles-debordees-associations-aide-victimes-interpellent-etat

de plus, la fin des contrats aidés a mis bon nombre d'assos dans le rouge !!!

exemple

Même dépit dans le monde associatif… Claire est en contrat aidé depuis 9 mois au sein de « Femmes de papier ». Cette association accompagne des femmes victimes de violence. Claire a 24 ans. Ce contrat c’est, après son master, un tremplin vers l’emploi.

Si son contrat n’est pas renouvelé, Claire va se retrouver au chômage alors même qu’elle a été formée pendant un an. Pour l’association, cette perte signifie aussi renoncer à des plages d’ouverture des locaux au public. Or « Femmes de papier » accueille et soutient une centaine de femmes, ainsi que leurs enfants chaque année. Cette association est la seule à proposer ce service dans le Comminges.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/suppression-contrats-aides-consequences-tous-azimut-1319441.html

des outils existent pour aider ces femmes ( et parfois des hommes ! entre 10 et 25 % en fonction des régions)

exemple =

https://orientationviolences.hubertine.fr/

le 1er réflexe serait dans l'idéal le 17 puis le 115 après l'arrivée des keufs ou avant !!

le plus grave, selon moi, c 'est quand une femme meurt sous les coups et que les voisins, pendant l'enquête déclarent que certains soirs ils entendaient de graves disputes !

le silence tue !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
il y a 10 minutes, January a dit :

Il y a très peu de victimes qui parlent en dehors des structures destinées à recueillir leur récit, leur plainte éventuelle ou encore destinées à les soigner. Tant que cette parole ne se libérera pas, les choses ne changeront pas. On voit bien à quel point c'est difficile, regardez ce qu'il s'est passé avec l'affaire Weinstein, pour le coup, là il y a une "mécanique". D'un seul coup c'est l'explosion, si une, dix, vingt "y vont", alors on y va, sinon, on la ferme. Et après ça, bah faut avoir les épaules devant les gens qui vont juger, critiquer, éreinter une fois de plus, comme si on n'en avait déjà pas assez pris dans la g.. Faut avoir les épaules devant tous ceux qui viendront défendre l'indéfendable, qui viendront dire "t'exagères" ou alors carrément "c'est pas vrai", "pourquoi t'es pas partie", "ma parole t'aimais ça", etc..

Il faut faire parler les victimes, et les gens qui les soutiennent. Ca fait du monde faut pas croire, bien plus de monde que du côté des salopards heureusement, mais il faut une émulation et une vraie prise de conscience, une solidarité, une lucidité qui fait qu'on arrête de se dire : "ça ne me regarde pas moi je dis rien". Tant qu'il n'y aura pas ça, on ne pourra pas juste...juste commencer à faire changer certaines mentalités. 

C'est incroyable ce que tu peux être proche de mon épouse, même type de raisonnement, il doit être super heureux ton mec avec une femme comme toi, par ce que je suis super heureux avec la mienne.

Bon je veux bien que la parole , mais on est dans le voisinage, on trouve pas ça normal, on parle avec la personne concerné, ( c'est toujours selon mon vécu ) des dénégation, mais c'est pas ça, vous comprenez pas, il est malheureux, c'est un enfant encore. C'est pire qu'avec l'épouse battue, qui nie, par ce que c'est pas le mari c'est l'enfant . Les voisins sont pareil on veut aider mais c'est mêle toi de tes affaires, nul ne doit toucher au fruit de mes entrailles.

Tu dis qu'il faille parler de la femme battue, tout a fait d'accord, avec toi, faut la soutenir, faut , faut, toujours d'accord, mais elle le veut elle ? ensuite celles qui dénoncent une trop petite minorité. Quand aux épaules je veux bien, mais nous avons une majorité de gens je vois bien ça depuis plus de 70 ans qui trouve ça tout a fait normal, voir sain ( nous en avons certain ici ) , elle le mérite. Je me souviens de cette femme battue, dont les fils battaient leur compagnes et qui trouvaient ça très légitimes attitudes de leur enfant, que ses deux filles soient maltraité par leur époux, c'était aussi normal.  C'est plus que d'en parler qu'il faille faire, c'est révolutionner la société toute entière.

Quand tu as un zozo qui cogne ses compagnes, et tu lui fait remarquer qu'il ne le faut pas qui te répond, je la cogne par ce que je l'aime, si je la cogne pas c'est que je l'aime pas. Difficile dialogue, il m'a pris pour un fou en plus.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Kokelicot
Invités, Posté(e)
Invité Kokelicot
Invité Kokelicot Invités 0 message
Posté(e)
il y a 8 minutes, January a dit :

Il y a très peu de victimes qui parlent en dehors des structures destinées à recueillir leur récit, leur plainte éventuelle ou encore destinées à les soigner. Tant que cette parole ne se libérera pas, les choses ne changeront pas. On voit bien à quel point c'est difficile, regardez ce qu'il s'est passé avec l'affaire Weinstein, pour le coup, là il y a une "mécanique". D'un seul coup c'est l'explosion, si une, dix, vingt "y vont", alors on y va, sinon, on la ferme. Et après ça, bah faut avoir les épaules devant les gens qui vont juger, critiquer, éreinter une fois de plus, comme si on n'en avait déjà pas assez pris dans la g.. Faut avoir les épaules devant tous ceux qui viendront défendre l'indéfendable, qui viendront dire "t'exagères" ou alors carrément "c'est pas vrai", "pourquoi t'es pas partie", "ma parole t'aimais ça", etc..

Il faut faire parler les victimes, et les gens qui les soutiennent. Ca fait du monde faut pas croire, bien plus de monde que du côté des salopards heureusement, mais il faut une émulation et une vraie prise de conscience, une solidarité, une lucidité qui fait qu'on arrête de se dire : "ça ne me regarde pas moi je dis rien". Tant qu'il n'y aura pas ça, on ne pourra pas juste...juste commencer à faire changer certaines mentalités. 

Quitte à être hors-sujet, je vais te citer mon propre cas....

Certes il faut dénoncer, décrier...

Après quand il y a abus ou harcèlements et notamment sexuels c'est paroles contre paroles.

Femme divorcée, secrétaire dans le BTP, seule dans les bureaux juste avec la femme du patron qui se fichait royalement de son mari et qui était présente de temps à autre, les ouvriers sur le terrain. Le patron se pointe à l'improviste , t’appelle dans son bureau, tu y vas et le trouve pantalon, caleçon baissé et sexe à l'air te demandant une fellation. Tu gardes ton sang-froid, tu lui demandes de reprendre ses esprits et puis tu te retrouves plaquée contre le mur. Bah tu prends tes jambes à ton cou, tu quittes ton lieu de travail avec malgré tout l'idée qu'on peut te poursuivre pour faute grave et abandon de poste. Tu sais que tu ne peux te confier à sa femme, elle se fiche royalement de lui, l'argent est plus important, elle t'accusera de l'avoir aguichée...

Tu fais quoi ?

 Police ?

Arrêts de travail ?

on m'a obligé à déchirer des arrêts de travail pour retarder le paiement d'ouvriers malades....

Tu sais quel a été mon échappatoire ?

Mon dialogue avec leur banquier qui m'annonçait leur liquidation judiciaire dans les mois à venir.

J'ai serré les fesses pendant 6 mois, mon entourage était au courant que si je déclenchais mon portable sans parler c'était que j'étais menacée sexuellement parlant et qu'il fallait intervenir.

J'ai vécu l'enfer, la peur au ventre d'aller sur mon lieu de travail et me dire courage petite faut que tu payes tes factures....

et 2 mois avant la liquidation judiciaire, elle sa femme m'a fait un peu trop chier, j'avais scrupuleusement photocopié le "black" qu'ils faisaient auprès de certains clients. je l'ai menacé auprès des impôts et de l’URSSAF, elle est partie en claquant la porte, 3 jours plus tard elle revenait et me faisait une rupture conventionnelle....

je passe pleins de détails pitoyables de recherches de fautes professionnelles qu'on a essayé de m'imputer.

Je reste marquée au fer rouge. Je ne fais plus aucune confiance à un employeur.

Je n'avais aucun recours, la police ? aucune preuve,  ma vie professionnelle serait devenue un peu plus invivable....

J'ai une pensée à toutes ces femmes qui subissent et qui payent cher, très cher le prix de leurs factures mensuelles à payer pour des hommes et des femmes qui n'ont guère de scrupules et dont nous ne pouvons prouver leur culpabilité.

 

Allez zou, je me suis épanchée.... Pensées à toutes ces personnes hommes/femmes impuissantes car pas de preuves concrètes à apporter. Que les autorités aient la dignité aux personnes qui se présentent pour dénoncer certains faits de respecter leurs souffrances.

 

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 739 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)
il y a 17 minutes, grandfred a dit :

 les assos d'écoutes ou d'aides sont débordés !!!

Je sais bien..

 

@Promethee_Hades  La honte est puissante, c'est la chose la plus puissante que je connaisse, après la culpabilité.

 

il y a 13 minutes, Kokelicot a dit :

Certes il faut dénoncer, décrier...

Oui. Si on n'en parle pas rien ne changera jamais. Tout le monde le sait qu'il y a des facteurs qui empêchent les victimes de parler. Et bien souvent, le premier d'entre eux c'est la dépendance financière, oui. Que ce soit dans ce que tu nous confies, comme bien souvent dans les violences conjugales. 

 

Ce qui empêche de mettre un terme au cycle infernal de la violence conjugale, c'est aussi une sorte de fidélité à son engagement parfois. Oh oui je sais ça va paraître dingue à certains mais c'est vrai. On s'est engagé, on se dit que c'est pas possible que ça va changer, qu'il est pas bien mais que c'est une mauvaise passe et on commence à faire l'autruche, on reste focalisé sur le fait qu'il faut rester loyal. Ca, la dépendance, les obligations liées aux enfants (terrible quand il y a des enfants). 

Les raisons de "pourquoi il frappe" on les connaît. Comme on connaît les raisons de "pourquoi elle part pas". Dès lors, pour revenir au sujet du reportage : c'est un coup de glaive dans l'eau. 

Ces émissions de témoignages qu'on dit racoleuses et bien finalement, je crois qu'elle font pluss avancer les choses, parce qu'on entend des victimes raconter et parfois on entend des agresseurs aussi (plus rares mais il  y en a). Et ça provoque le débat, en famille ou entre amis, n'importe. Ca fait parler, débattre, et même si c'est infime, ça peut faire changer les mentalités. Ca peut donner un étrier aussi pour des parents, qui peuvent engager la conversation avec leurs enfants, les éduquer sur la violence à autrui. 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 74ans Posté(e)
Pales Membre 23 646 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

La Violence est 'Innée" a l'Homme a la Femme,et parfois acquit chez certain de ces deux individus

Les origines de la violence conjugale résident à la fois dans l'individu, la famille, la communauté et la société. C'est la conjugaison de différents facteurs de risque qui explique la violence et non une cause unique et invariable

https://www.violencequefaire.ch/fr/informations/informations_origines

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 61ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)
il y a 48 minutes, January a dit :

Je sais bien..

 

@Promethee_Hades  La honte est puissante, c'est la chose la plus puissante que je connaisse, après la culpabilité.

 

Oui. Si on n'en parle pas rien ne changera jamais. Tout le monde le sait qu'il y a des facteurs qui empêchent les victimes de parler. Et bien souvent, le premier d'entre eux c'est la dépendance financière, oui. Que ce soit dans ce que tu nous confies, comme bien souvent dans les violences conjugales. 

 

c'est plus complexe !

 ce paramètre est à prendre en ligne de compte  tout de même !

mais j'ai eu au 115 des femmes ayant une bonne situation et victime de violences !!!

cela touche tous les milieux donc et mêmes les femmes ayant des revenus ont du mal à quitter le conjoint pour diverses raisons !

l'enfant ou les enfants sont un truc clé !! une sorte de culpabilité de séparer ses gosses du géniteur. Dans certains cas c 'est non pas sa propre vie mais celles des enfants  qui est comme un déclic !!

!

 

il y a 48 minutes, January a dit :

Ce qui empêche de mettre un terme au cycle infernal de la violence conjugale, c'est aussi une sorte de fidélité à son engagement parfois. Oh oui je sais ça va paraître dingue à certains mais c'est vrai. On s'est engagé, on se dit que c'est pas possible que ça va changer, qu'il est pas bien mais que c'est une mauvaise passe et on commence à faire l'autruche, on reste focalisé sur le fait qu'il faut rester loyal. Ca, la dépendance, les obligations liées aux enfants (terrible quand il y a des enfants). 

Les raisons de "pourquoi il frappe" on les connaît. Comme on connaît les raisons de "pourquoi elle part pas". Dès lors, pour revenir au sujet du reportage : c'est un coup de glaive dans l'eau. 

Ces émissions de témoignages qu'on dit racoleuses et bien finalement, je crois qu'elle font pluss avancer les choses, parce qu'on entend des victimes raconter et parfois on entend des agresseurs aussi (plus rares mais il  y en a). Et ça provoque le débat, en famille ou entre amis, n'importe. Ca fait parler, débattre, et même si c'est infime, ça peut faire changer les mentalités. Ca peut donner un étrier aussi pour des parents, qui peuvent engager la conversation avec leurs enfants, les éduquer sur la violence à autrui. 

 

l fait d'en parle r en famille et hors famille peut parfois déclencher une réaction chez une victime !!

j'en ai fais l'expérience !

lors d'une discussion sur mes activités au 115 les nuits, une amie d'une amie est venu me demander de l'aide !

elle ignorait les démarches à faire et avait trop peur ! peur de son connards ! peur de se retrouver à la rue sans rien ! peur de perdre son taf !!

alors que c 'st au connard de partir !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Garlaban Membre 7 690 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Tout est dans la présentation des chiffres ... "une femme tous les 3 jours", c'est aussi "1 homme tous les 17 jours" et également 1 enfants tous les 15 jours... Au total environ 150" personnes par an  .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 739 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)

Stage de responsabilisation à Créteil...

Pierre-Jean évoque un «accident». Antoine parle de «petite poussette». Patrick de «chamailleries avec madame».

«L’intervenante restait bloquée sur l’idée qu’une gifle, c’est une gifle, sans s’intéresser aux circonstances», lâche Antoine, gérant d’une entreprise dans le secteur énergétique. «Une féministe», persifle son voisin.

«C’est pas excusable de lever sa main, mais vous savez, on est harcelés moralement», considère Antoine.

Chaque année, 225 000 femmes sont victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint. Pour Antoine, ces chiffres, «c’est du pipeau». Il menace de mettre ses écouteurs pour ne pas entendre. Très vite, cet homme à la carrure imposante se ressaisit, attrape la machine à café et ose une comparaison : «C’est comme les femmes, une tasse ça excite, trop ça énerve !»

Mohamed a été condamné à six mois de sursis et à une mesure d’éloignement. «Pendant deux ans, je ne peux pas retourner à la maison. Vous imaginez si j’avais un crédit à payer dessus ?» L’homme s’inquiète pour son fils, dont la moyenne a chuté de 16 à 9. «C’est la société qui brise la famille», répète-t-il à plusieurs reprises en croisant les bras. La thérapeute le renvoie à ses responsabilités : «Ce n’est pas la société qui a donné une claque.» Il réplique : «Moi, ce n’était pas une gifle, c’était les pieds.»

Un stage de responsabilisation est réussi lorsque se produit un «retournement» : la victimisation cède le pas à l’introspection. 

Article complet : http://www.liberation.fr/france/2018/04/04/violences-conjugales-je-reconnais-que-je-l-ai-tapee_1641086

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 53ans Posté(e)
kilitout Membre 2 278 messages
Forumeur expérimenté‚ 53ans‚
Posté(e)

Et..."'avant celle du crime" la "mécanique" du sexisme" qui peut y mener.

Sur le sujet, intéressant débat ce soir sur FRANCE2 avec un J Bugier manifestement pas au mieux de ses capacités...ce soir: dommage.

Le sujet exigeait une parfaite rigueur et concision, tant au niveau de la présentation que dans les réactions des intervenants: bcp trop d'approximations (brassage d'air, essoufflement des propos...) qui n'apportent pas grand chose aux innombrables victimes de sexistes voire plus et donc de vraies solutions IM ME DIATES et pas des empilements... d'étagères institutionnelles.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×