Sommes-nous égaux en dignité?

Il y a 9 heures, Maroudiji a dit :

N'est-ce pas l'occasion de mettre de l'ordre dans cette confusion ? Qu'entends-tu par démocratie ? L'Algérie est une démocratie ?
La Russie ? Donald Trump est-il un représentant de la démocratie ? Quels sont les modèles antiques démocratique

     Dac. Démocratie, gouvernement par le peuple qui vise le meilleur pour la communauté. Algérie, Russie, démocratie de façade. Demo antique, République, le bien commun vaut plus que l'individu. Je suis donc républicain il me semble mais ma tension vient aussi du fait que je défend la liberté individuelle. C intenable. République liberale ? Est ce que cela veut dire quelque chose ? Est ce que cela est plausible ? A ce que je vois non. Autre  chose je suis quelqu'un qui crois à la croix, à l'humain sauvé de ses contradictions. Je cherche un milieu, et je me suis gavé de philosophie, à la fois beaucoup et rien de ce côté là. Rien de véritablement effectif, le monde des concepts, le monde du rêve que je me dis de plus en plus. Alors n'y a t'il que des murs ? Ma confusion est ce qu'il y a de plus humain en moi. 

Le 05/04/2018 à 05:59, Quasi-Modo a dit :

C'est à dire que nous serions égaux dans notre capacité à obéir à la loi morale et à prétendre en être le garant, ou plutôt que nous serions égaux dans notre capacité à utiliser nos capacités inégales

Je pense que tu inverses la démarche : l'idée n'est pas l'égalité dans ce que les citoyens font pour la société, mais l'égalité dans la manière dont la société considère les citoyens.

Peu importe ce que chacun apporte, il se doit d'avoir la garantie d'un même traitement face aux règles de la société.

Il y a 7 heures, Pheldwyn a dit :

mais l'égalité dans la manière dont la société considère les citoyens.

Et l'état en est le fer de lance. Celui qui fait respecter cette égalité déclarée. Et... La société pour une part non négligeable se sent trahie Pourquoi ? 

Parce que l'état ne remplit plus son rôle (en même temps, c'est un rôle en soit perfectible et le remplir n'est pas chose aisée), mais que surtout ... il ne cherche même plus à le remplir.

Les différents gouvernements ne mettent plus en place de politiques structurelles pour changer en profondeur les choses ; ils se contentent plutôt d'orienter, de "déverrouiller" les quelques soupapes de sécurité qui remplissait encore un rôle en terme de protection sociale, afin de "libérer" comme ils disent, l'économie.
On sait à qui profite ce genre de politique, et on en connaît les résultats : on sait que l'argent va à l'argent, et que le pouvoir n'est pas une chose que ceux qui le détienne aiment à partager.