Extrême droite : le GUD se lance dans la baston sociale

le 28 mars 2018

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Les racines du Bastion Social

Le Bastion Social est un mouvement en expansion lancé par les gudards, où se sont aussi fondus les membres d'Edelweiss-Savoie (fondé en 2013 après la dissolution des Jeunesses Nationalistes par l’État), et qui s'inpire largement du succès de CasaPound en Italie.

L’expérience du Bastion Social tombe à point, tant la concomitance d’un gouvernement ouvertement euro-libéral avec la crise de confiance dans le Front national constitue une occasion en or pour un mouvement néofasciste de s'offrir un repositionnement. L’imitation des «fascistes du troisième millénaire» de CasaPound n’a pas commencé en 2018. Avant le Bastion Social, il y a eu le Mouvement d’Action Sociale (MAS). On ne peut pas dire que le premier soit le simple rejeton du second. Cependant, comprendre pourquoi et comment agissent ces militants qui font aujourd’hui parler d’eux demande de se pencher quelque peu sur l’expérience du MAS, qui fut ô combien plus discrète.

Le MAS apparaît en 2002, avec des militants orphelins de leur organisation dissoute par l’État, Unité Radicale (UR), suite à l’attentat manqué contre Jacques Chirac. Ils ont d'abord rejoint les Jeunesses Identitaires, fondées par l'équipe dirigeante d'UR après la dissolution. Mais les cadres ne souhaitaient pas continuer sur la lancée idéologique et les modalités d’agitation et propagande des années précédentes.

Comme CasaPound, le groupe se réfère au philosophe italien Julius Evola, théoricien majeur de l’extrême droite radicale, à la fois dans sa conception d’une vision païenne du monde et dans celle d'une unité continentale fédérant des communautés ethniques.

en entier sur

https://www.slate.fr/story/159568/bastion-social-neofascisme-france?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook

le 29 mars 2018

Le Groupe Antifasciste de Lyon et Environs (GALE) a publié des infos sur le Bastion social lyonnais démontrant, s’il en était encore besoin, la proximité du nouveau cache-sexe du GUD avec le milieu néonazi.

La première manifestation que la GALE avait organisé en Juin 2017 face au début du Bastion Social, nous avions eu des critiques par rapport à notre banderole :
« Non à la récupération de la misère par ces nazis ».

On nous reprochait d’avoir fait un raccourcis trop simpliste en qualifiant les fachos du Bastion Social de nazis, et pourtant plus les mois passent plus les preuves s’accumulent sur l’amitié entre les différents groupes fascistes lyonnais ( GUD, PNF, Action Française, Génération identitaire) et la mouvance néo nazi française en générale.

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Un dossier sur le blog « contre le pavillon noir » pour la fermeture du local du Bastion Social de Lyon, avait déjà dénoncé ça il y a quelques semaines.
Et ce 19 Mars 2018 nous apprenons que Steven Bissuel était présent au procès de son ami Romain Blachon à la suite d’une interpellation pour avoir lancé des projectiles sur des policiers avant le match Lyon – CSKA Moscou, jeudi 15 Mars 2018. Un match qui à fait parler de lui car comme écrit dans l’article de Rue89 lyon :

« En plus de ces graves incidents avant le match impliquant des militants d’extrême droite, d’autres faits ont émaillé la rencontre de Ligue Europa contre le CSKA Moscou. On a appris ce lundi 19 mars que l’UEFA a ouvert une enquête disciplinaire contre l’Olympique Lyonnais pour « lancement d’objets et le déclenchement de feux d’artifice, des troubles dans le stade, des escaliers bloqués et un comportement raciste ».

À ce sujet, l’organisation européenne du football indique qu’il s’agit « de symboles nazis dans le stade, de salutations nazies et de l’attaque d’un spectateur de couleur. » Bref tout ça n’est pas très étonnant quand nous savons que Romain Blachon est membre du Blood and Honor Hexagone. Quand on sait que Pierre Scarano et Renaud Mannheim ont été vu à plusieurs reprise au pavillon noir et que certains membres du Blood and Honour aide à la collecte alimentaire le mercredi soir devant le Carrefour Market au 63 avenue maréchal Foch Lyon 6.

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http://lahorde.samizdat.net/2018/03/28/lyon-bastion-social-et-neonazis-true-love/

le 30 mars 2018

était 22 heures mercredi quand cinq étudiants et un lycéen ont appris qu'un groupe d'individus collait des affiches du Bastion social sur le campus de Strasbourg. Ils ont voulu les décoller et ont été agressés, selon eux, par une douzaine de membres du mouvement d'extrême droite.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/strasbourg-0/cinq-etudiants-lyceen-agresses-avoir-decolles-affiches-du-bastion-social-1449419.html

le 30 mars 2018

extraits

Sur le trottoir, des étudiants visiblement sonnés se tombent dans les bras. D’autres sont assis par terre, le corps endolori, cabossé. Six d’entre eux viennent de se faire passer à tabac une demi-heure plus tôt par «une vingtaine de fachos». On a été prévenu par SMS. Alexia (1), 18 ans, n’en mène pas large. Un homme a fondu sur elle, quand d’autres lui hurlent «on va te défoncer ta sale race de gauchiste, on est du Bastion social». Frappée au visage, elle perd l’équilibre, prend un coup dans la cage thoracique. A ses côtés, un jeune homme se tient la tête, il a reçu plusieurs coups de parapluie sur le crâne. A terre, roué de coups de pied. Il montre le parapluie, abandonné là, le manche métallique est plié en deux.

Le bar associatif L’Arcadia, ouvert par le mouvement nationaliste et identitaire Bastion social en décembre, est à 500 mètres à peine. Ses membres, pour partie des ex du GUD connus des services de police, n’avaient plus fait parler d’eux depuis leur dernière attaque, en janvier. Deux personnes et un chauffeur de tram s’étaient fait agresser après un rassemblement populaire réclamant la fermeture du local. Le soir de l’inauguration du lieu, le 9 décembre, c’est un trentenaire d’origine algérienne qui avait essuyé les coups d’une vingtaine d’hommes ultra-violents. La vague de violences a débuté à Strasbourg le soir du deuxième tour de la présidentielle, quand un groupe cagoulé a tiré au mortier sur les manifestants anticapitalistes. Mercredi soir, c’était la quatrième attaque. «Ce qui s’est passé à Montpellier, Lille, Paris, les a réveillés. Il y a un jeu de surenchère entre les fachos des différentes villes. Ils prennent confiance», souffle un étudiant.

Secours et forces de l’ordre remballent, laissant sur le boulevard les étudiants sous le choc. «Sortez à plusieurs», siffle un policier avant de monter en voiture. Entre eux, ils les surnomment «gaucho numéro 1», «gaucho numéro 2». Jusqu’à six, donc.

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Vont-ils porter plainte ? Ils hésitent. Ils n’ont pas confiance, refroidis par la réaction des policiers cette nuit. «Ils étaient indifférents, ils se moquaient de nous, prenaient les choses à la légère. J’ai l’impression que ça arrange tout le monde qu’on se fasse tabasser», explique Charles, 18 ans, un lycéen mobilisé avec les étudiants. L’internat a prévenu ses parents de l’agression. Résultat, sa mère se fait un sang d’encre, elle ne veut plus qu’il milite ni qu’il sorte le soir. Charles a mal. Mais il va désobéir. «Je me sens déjà coupable d’être parti en courant et d’avoir laissé mes potes se faire tabasser… Mais si on arrête la lutte, ça veut dire qu’on laisse les groupuscules d’extrême droite gagner. Je m’en voudrais trop.» Pauline, elle, n’a rien dit à sa famille. Ses parents ne comprendraient pas. Ils vivent «dans un bled», «ont voté FN aux dernières élections». Les policiers l’ont «traitée comme une petite fille capricieuse», dit-elle : «J’étais paniquée et on m’a dit que si je ne me calmais pas, c’était tant pis pour ma déposition.»

en entier sur

http://www.liberation.fr/france/2018/03/29/a-strasbourg-courez-bande-de-gauchistes-sinon-on-vous-bute_1639851

le 30 mars 2018

Le 23/03/2018 à 11:19, DroitDeRéponse a dit :

Mais si ouest j’ai très bien compris . Je vous réponds simplement qu’avant d’en arriver dans votre camps où le nazi donnera un quignon de pain à l’ennemi du peuple , il aura donné du pain au peuple . Je crois que c’est vous qui ne comprenez pas .

En clair le GUD et d’autres populistes de tous horizons donnent aujourd’hui du pain au peuple et en promettent plus sitôt qu’ils seront aux manettes . C’est après que ça se gâte .

Pareil pour ceux qui se disent ne pas êtres d’extrêmes.....................C'est après que ça se gâte

Et d’ailleurs c'est a partit de là que naissent les extrêmes..................Ont s'y approche a grand pas!!

Comme a patirr des années 20/29 ..............45 :o°

le 30 mars 2018

Le 22/03/2018 à 10:28, Rap2F a dit :

Lyon, Strasbourg, Chambéry, Aix-en-Provence et maintenant Marseille, l’extrême droite radicale multiplie les ouvertures de locaux surfant sur un nouveau concept : le Bastion social. Alliant campagnes politiques nationalistes et actions sociales réservées aux blancs, il entraîne dans son sillage diverses factions de l’ultra droite. A la manœuvre le GUD.

Au revoir la croix celtique, les battes de base-ball et les casques de moto. Bonjour les maraudes, l’hébergement d’urgence et les distributions de nourriture. C’est le ravalement de façade que les membres du GUD Lyon vendent depuis le mois de mai 2017 et exportent maintenant de ville en ville. Leur modèle : le mouvement néo-fasciste italien CasaPound.

https://rapportsdeforce.fr/politique/extreme-droite-le-gud-se-lance-dans-la-baston-sociale-03211686

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Ils y ont mis le temps...

Dommage pour les agressions homophobes ! Ils ne sont quand même pas obligés de tout faire comme les intégristes islamistes !

le 31 mars 2018

la peste brune protégé par les keufs encore une fois ??

extraits

À Bordeaux, une manifestation contre un local "néo-nazi" violemment dispersée : les CRS ont-ils dérapé ?

jeudi 29 juin 2017 à 18:57

Entre 150 et 200 personnes auraient été dispersées avec violence par la police mercredi soir, tandis qu’elles manifestaient à Bordeaux, contre l’organisation d'événements faisant l’apologie de thèses racistes à l'intérieur du local « Le Menhir » situé dans le quartier Carle Vernet. Il s’agissait de riverains accompagnés de leurs enfants et d’associations. « Sans aucune explication, ni sommation, les CRS ont chargé les manifestants » s’indigne Jean-Claude Guicheney, président de la Ligue des Droits de l’Homme en Gironde. Les policiers auraient frappé certains d’entre eux avec des bâtons de défense, utilisé des gaz lacrymogènes et des boucliers pour les repousser. La police les aurait aussi menacés en pointant des flash-balls à hauteur de visage.

« Une manifestation pacifique »

Selon Jean-Claude Guicheney, il n’y avait aucune raison d’utiliser la force. La manifestation était totalement pacifique, et les manifestants n’ont pas riposté contre la police. Il y aurait donc entrave au Code de sécurité intérieure, tel que l’usage non nécessaire et disproportionné de la force et l’absence de sommations. Pour le moment, aucun manifestant n’a souhaité porter plainte mais de nombreux témoignages attestent de cette violence et des vidéos auraient été tournées. La Ligue des Droits de l’Homme compte saisir le préfet afin qu’il prenne les mesures nécessaires. La Préfecture n'a pas souhaité commenter.

en entier sur

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/une-manifestation-contre-un-local-neo-nazi-dispersee-violemment-les-crs-ont-ils-derape-1498755438

que ce soit la peste brune ou le choléra islamiste, les fachos sont de plus en plus chauds !

le 2 avril 2018

Après l’agression fasciste du soir du 28 mars, perpétrée par une quinzaine de militants du Bastion Social Strasbourg (dont deux de leurs dirigeants), mais aussi après que le nom de la Brigade Antifasciste sort à tort et à travers dans les communiqués de la galaxie de l’extrême-droite locale, il nous semble important de clarifier un certain nombre de points.

Commençons par démentir le communiqué officiel du Bastion Social paru après les violences du 28 mars. S’ils accusent l’extrême-gauche d’utiliser « un procédé d’inversion accusatoire », c’est précisément les fascistes qui opèrent ce procédé et déforment la réalité. Les jeunes agressés étaient six, et non pas dix, comme le prétend le Bastion Social. Ensuite, il ne s’agissait pas de militants « antifas », mais simplement de jeunes lycéens et étudiants impliqués dans la mobilisation contre la sélection à la fac, des militants pacifiques. Leur seule « erreur » a été de vouloir enlever des affiches de propagande raciste : un acte cohérent, puisque tout comme ils se battent contre la sélection sociale imposée dans le monde de l’éducation par les gouvernements successifs, ils se battent également contre la sélection raciste que voudraient les idiots utiles de ces gouvernements, c’est-à-dire les fascistes et leur campagne de « préférence nationale ».
Le Bastion Social invoque la légitime défense. Mais de quelle légitime défense parle-t-on, à 15 contre 6, la meute fasciste étant armée de parapluies et barres en métal ? De quelle légitime défense parle-t-on, lorsque l’agression était tout à fait planifiée, et déclenchée notamment par un guetteur resté sur place ?
Les fascistes fantasment une complaisance du système vis-à-vis de l’extrême-gauche. Mais de quelle complaisance parle-t-on, lorsque les jeunes et les travailleurs en grève se font massacrer par la police et condamner à des peines hallucinantes par les tribunaux ? Le système a-t-il été complaisant avec les étudiants gazés et matraqués au Palais U le soir du 22 mars 2018 ? Le système a-t-il été complaisant avec les blessés et les inculpés des différents mouvements sociaux, de celui contre le CPE à celui contre la loi Travail ? Non. La vraie complaisance, est celle du système vis-à-vis des fascistes. Pour citer seulement le cas de Strasbourg, la liste de crimes fascistes restés impunis est bien trop longue, et le Bastion Social peut compter sur la complaisance des tribunaux et de la préfecture : alors que le préfet du Bas-Rhin a visiblement besoin de voir lui-même un mort devant l’Arcadia pour décider de la fermeture administrative, les tribunaux ont acquitté nombre de fascistes en faisant semblant de croire à leurs larmes de légitime défense. Ainsi, les peines qui ont été prononcées ne concernent qu’une infime minorité des fascistes impliqués dans les violences des dernières années.

Continuons par démentir les accusations qui ont été adressées à de nombreuses reprises envers la BAF par la galaxie de l’extrême-droite locale. On nous a accusés d’avoir agressé « trois jeunes patriotes » de l’Action Française le soir du 24 mars. On nous a accusés également d’avoir agressé des membres de l’UNI engagés dans une campagne contre les blocages à la fac de Strasbourg le soir du 26 mars. Dans les deux cas, c’est des membres des deux organisations qui ont commencé par proférer des menaces physiques contre d’autres personnes, et ce n’est qu’après notre arrivée que la situation s’est calmée. En l’absence de toute violence physique, nous avons obligé les réactionnaires à fermer leurs gueules, arrêter leurs menaces et leur propagande. Un retournement de situation que les réactionnaires, lâches comme toujours, ont du mal à digérer : leur fierté blessée les oblige alors à s’inventer des agressions physiques et des menaces de mort à leur encontre.

La BAF stimule ainsi les fantasmes de l’extrême-droite locale. C’est bien, puisque maintenant ses membres savent que plus jamais ils ne pourront militer tranquillement pour propager le discours réactionnaire, que plus jamais leurs violences ne resteront impunies. L’extrême-droite se cache derrière une posture de victimisation pénible, le Bastion Social vient de sortir un communiqué larmoyant. Mais c’est précisément l’extrême-droite qui est à l’origine de l’escalade des violences à Strasbourg. Ce n’est pas la BAF qui a agressé des manifestants à la Marche des Fiertés LGBT de 2013 : c’est le GUD, et ils l’ont revendiqué. Ce n’est pas la BAF qui a menacé de mort les étudiants mobilisés à la fac à la rentrée 2013, c’est l’Action Française Universitaire, et ils l’ont écrit noir sur blanc sur leur torchon. Ce n’est pas la BAF qui a agressé, à coups de parapluies et mortiers, la manifestation Ni Le Pen Ni Macron du 7 mai 2017 : c’est le GUD, et ils l’ont revendiqué. Ce n’est pas la BAF qui a agressé à 20 contre 1 un jeune d’origine algérienne le 9 décembre 2017 : c’est le Bastion Social, et après l’avoir nié ils ont fini par l’admettre. Ce n’est pas la BAF qui a agressé un couple dans un tramway ainsi qu’un conducteur CTS le 20 janvier 2018 : c’est le Bastion Social, et ils l’ont admis. Ce n’est pas la BAF qui a agressé à 15 contre 6 des lycéens et étudiants sur le campus le 28 mars 2018, c’est le Bastion Social, et ils l’ont revendiqué.

Pour nous, il n’y a rien d’étonnant dans la violence fasciste : il s’agit d’une composante intrinsèque à la société de classe. Les fascistes depuis toujours utilisent la violence politique pour servir de chiens de garde du patronat, pour briser les mouvements sociaux et mieux asseoir la domination du capitalisme national. Mais les agressions racistes, homophobes, sexistes, les agressions contre les militants ou contre les lambdas, ces agressions appellent à une riposte. Pour cela, nous assumons notre stratégie. Elle s’appelle l'autodéfense populaire, et vise à faire abstraction de la lassitude et de la complaisance des pouvoirs publics et à nous organiser nous-mêmes pour riposter au fascisme coup pour coup, l’empêchant de sortir de ses égouts pour militer et se défendant de ses agressions. L’autodéfense populaire est qualitativement différente des agressions aveugles du fascisme, puisqu’elle adapte sa réponse face aux différents types de dangers et constitue une réponse légitime à la violence politique du fascisme. Sans autodéfense populaire, sans riposte antifasciste, nous sombrerions encore sous l’emprise des régimes nazi-fascistes historiques. Si ce n’est plus le cas, c’est parce que des hommes et des femmes ont relevé la tête, ont décidé d’arrêter de se laisser faire et ont renversé violemment ces régimes. Mais le danger est encore là, puisque le capital a plus que jamais besoin des néofascismes pour consolider son régime d’exploitation à l’heure où celui-ci est de plus en plus remis en cause. Alors, le combat antifasciste n’est jamais fini, et il ne finira que lorsque la société de classe ne sera renversée, que lorsque le pouvoir du capital ne sera renversé au profit du pouvoir des travailleurs.

Dans cette lutte, arrêtons de nous laisser faire. C’est au tour des fascistes d’avoir peur. Et le Bastion Social maintenant a peur. Le 29 mars, après les agressions de la veille, une manifestation spontanée d’étudiants et lycéens s’est rendue devant l’Arcadia. Cette fois-ci, nous n'avons pas donné le temps à la Préfecture pour nous empêcher de manifester à l’Esplanade et pour protéger le Bastion Social. Sans cette protection, les fascistes ont montré leur vrai visage, le visage qu’ils ont à chaque fois qu’une riposte cohérente est opposée à leur violence : lâches comme toujours, ils se sont barricadés à l’intérieur de l’Arcadia. La leçon de la manifestation du 29 mars est sans appel : continuons à nous réapproprier le quartier de l’Esplanade en dépit de toute autorisation préfectorale, continuons à opposer une riposte cohérente, d’autodéfense populaire, face à la violence du fascisme. Faisons tomber l'Arcadia et les fascistes avec elle !

https://bafstrasbourg.wordpress.com/…/les-fascistes-laches…/

le 25 mai 2018

Bastion social contre antifas : l’expédition punitive à un concert ?

Que s’est-il passé le 11 avril dernier, dans un bar-concert des quais de Saône du 9e arrondissement de Lyon ? Une violente bagarre y a éclaté entre les militants du GUD devenu Bastion social et les antifas de la Gale. Sept personnes ont été mises en examen pour « violences aggravées », dont le président du Bastion social. Une instruction a été ouverte.

Par Laurent Burlet publié le 24/05/2018 à 15h25

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Clélie n’a pas compris l’attitude du patron alors que ces personnes avaient été identifiées comme une « menace » :

« Ce concert n’était pas une soirée porteuse de revendication politique. Mais les gens d’extrême droite n’étaient clairement pas les bienvenus. »

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. Là, j’ai vu deux personnes de la Gale sour le porche se faire charger par une vingtaine de personnes ».

A ce moment-là, Clélie est accompagné de Guy, qui a participé également à la tenue du concert. Ils tentent de décrire les armes utilisées :

« Juste devant nous, une des trois personnes du Bastion social qui se tenait en retrait, a sorti un boitier qui a fait un arc électrique. Un taser, j’imagine.
Dans le groupe d’assaillants, il y avait des barres de métal et des matraques télescopiques. On ne distinguait pas grand chose. On voyait une mêlée et des coups de barre qui tombaient. Un mec de la Gale se défendait avec un morceau de bois. On sentait une odeur de lacrymo ».

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Sept mises en examen pour « violences aggravées »

Huit militants du Bastion social et un antifa ont été interpellés et placés en garde à vue. Présentées au parquet, sept personnes, dont un mineur, ont été mises en examen pour « violences aggravées ».
Du côté du Bastion social, il y a du beau monde : le président, Steven Bissuel, et le trésorier-secrétaire de l’association.

Deux personnes interpellées sont ressorties avec le statut de témoins assistés. Cinq ont été placées sous contrôle judiciaire.

Le parquet qui voulait une détention provisoire pour deux d’entre eux et l’antifa a fait appel. Lors de l’audience d’appel qui s’est déroulée à huis-clos le 18 mai, le ministère public a de nouveau demandé l’incarcération. L’arrêt doit être rendu le 5 juin. Les sept protagonistes sont poursuivis pour « violence avec usage ou menace d’une arme ».

Pour le moment, Steven Bissuel et quatre de ses camarades ont interdiction de paraître dans le 5e arrondissement de Lyon entre 22h et 6h. Autant dire qu’ils ne peuvent plus se rendre en soirée dans le Vieux Lyon, leur fief revendiqué.

Quant à la Gale, c’est l’un de ses principaux membres qui est dans la procédure. Selon le parquet, l’« arme » utilisée est sa voiture avec laquelle il aurait foncé dans les militants d’extrême droite.

en entier sur

https://www.rue89lyon.fr/2018/05/24/bastion-social-contre-antifas-lexpedition-punitive-a-concert/

le 25 mai 2018

extrait

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Après quelques embrassades entre les propriétaires du bar et des discussions informelles avec les personnes présentes, les forces de police vinrent à la rencontre de notre camarade G. pour lui proposer de s’entretenir avec eux : « ou vous venez, ou on vous embarque ». De fait ils l’ont embarqué et nous le reverrons « libre » que deux jours plus tard. Après avoir prévenu une avocate nous nous sommes rendus-es le soir même devant l’hôtel de Police Marius Berliet. En attendant cette dernière, les pompiers sont arrivés sur place et sont venus emmener notre camarade le visage tuméfié et ensanglanté. Il a juste eu le temps de nous dire qu’il venait de subir un tabassage en règle dans les locaux de la police. Nous avons donc un camarade qui est entré en bonne santé, qui avait eu le temps de se débarbouiller le visage et qui est sorti du commissariat la tête méconnaissable.

L’officier de police judiciaire qui a commencé à l’interroger lui a cassé le nez à coup de poing et ses collègues sont venus-es le finir à coup de pied devant d’autres policiers qui eux ont détourné le regard (vous savez ceux qu’on nomme communément « les bons flics »). Malgré tout il a pu continuer ses deux jours de garde à vue avec un nez cassé, sans que personne n’y trouve à redire. Au bout de deux jours il a été présenté devant un juge d’instruction. Ce dernier et le procureur de la république ont tous les deux réclamés sa mise en détention en attendant le procès et ce bien qu’il présentait toutes les garanties prévues pour s’en passer ! Le procureur aurait déclaré en off, « les 8 (les fachos ndlr) vont sortir, celui-là je le garde ». En effet, 8 fascistes ont été arrêté ce soir-là dont Bissuel et Conchon. Deux d’entre eux sont sortis du tribunal avec le statut de témoins assistés alors qu’ils avaient été placés en garde à vue pour violence en réunion. C’est le juge des libertés qui, après une heure trente de délibéré, a décidé de faire sortir notre camarade. Il est important de savoir qu’aucun témoignage de personnes présentes ce soir là n'ont été retenus (sans parler des vidéos montrant les nazillons-es se rassembler devant leur local et se diriger en groupe vers le RocknEat peu de temps avant l’attaque). Notre camarade est mis en examen pour violence avec une arme par destination (il s’est défendu), outrage et rébellion (la police veut pouvoir justifier son nez cassé), et dégradation. Tant qu’à faire, pourquoi pas le charger pour l’emmurage du pavillon noir, lieu de rencontre néonazi de Lyon.

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Conclusion et invitation à la presse

Pour conclure, nous pouvons affirmer que nous sommes fiers-es de ce que nous avons fait. Lorsque nous disons nous opposer à l’extrême-droite partout où elle se trouve, ce ne sont pas que des bons mots. Les beaux slogans « le fascisme c’est la gangrène on l’élimine ou on en crève » ne sont pas justes des paroles en l’air et nous avons à cœur de tout faire pour dégager ces raclures de nos vies. Nous ne nous sommes jamais cachés-es de promouvoir une pratique de l’auto-défense populaire face aux milices d’extrême-droite. Maintenant, si la justice vient s’immiscer, nous en répondrons volontiers car nous étions en état de légitime défense. C’est bien une trentaine de membres d’une organisation d’extrême-droite qui est partie du local « le pavillon noir » pour en découdre avec le public d’un concert. Des habitants-es du quartier nous ont procuré des écrits témoignant de cela.

Nous invitons les journalistes qui nous ont contacté à le refaire. Nous sommes désormais disposés-es à leur parler, nous ne doutons pas que loin du buzz, ils-elles ont eux-elles aussi à cœur de dire la vérité. Nous sommes en train de discuter de l’éventualité de faire une conférence de presse.

Nous allons nous battre pour que notre camarade ne fasse pas les frais de l’acharnement policier et judiciaire à son encontre. Il passera en cour d'appel de Lyon car le ministère public souhaite l'emprisonner en attendant son procès. Nous remercions toutes les personnes qui sont venues nous soutenir, qui nous ont envoyé des messages, il existe une réelle solidarité qu’il faut entretenir. Cela donne de la force pour la suite !

Lyon est, et restera antifasciste ! Non, se défendre face aux agissements des fascistes n'est pas un crime !

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en entier sur

le 25 mai 2018

Le 22/03/2018 à 09:28, Rap2F a dit :

A la manœuvre le GUD.

Leur modèle : le mouvement néo-fasciste italien CasaPound.

https://rapportsdeforce.fr/politique/extreme-droite-le-gud-se-lance-dans-la-baston-sociale-03211686

Ils sont clairement en perte d'identité

le 25 mai 2018

Le 22/03/2018 à 11:49, CM07591 a dit :

Peut importe d'où ça vient, si cela peut profiter à des personnes dans le besoins c'est une bonne chose.

Mouais ... Je ne suis pas persuadé que ça soit aussi simple ...

C'est en faisant dans "l'humanitaire" que l'islamisme politique radical s'est implanté et développé, à commencer par le Hamas ou le Hezbollah qui ont été extrêmement présents sur le terrain social avant celui de la politique.

Ca n'a d'ailleurs rien de franchement inventif comme méthode vu que c'est en gros le "mode opératoire" utilisé par le communisme dans les pays "pauvres" il y a quelques décennies ?

Qu'après l’extrême gauche et l'islamisme radical (voire le FN et son programme économique récent relevant du copier-coller de celui de LFI), l’ultra-droite "découvre" que le (pseudo) "social" est un excellent moyen de recrutement me parait au contraire un poil consternant ?

le 25 mai 2018

il y a une heure, frunobulax a dit :

Mouais ... Je ne suis pas persuadé que ça soit aussi simple ...

C'est en faisant dans "l'humanitaire" que l'islamisme politique radical s'est implanté et développé, à commencer par le Hamas ou le Hezbollah qui ont été extrêmement présents sur le terrain social avant celui de la politique.

Ca n'a d'ailleurs rien de franchement inventif comme méthode vu que c'est en gros le "mode opératoire" utilisé par le communisme dans les pays "pauvres" il y a quelques décennies ?

Qu'après l’extrême gauche et l'islamisme radical (voire le FN et son programme économique récent relevant du copier-coller de celui de LFI), l’ultra-droite "découvre" que le (pseudo) "social" est un excellent moyen de recrutement me parait au contraire un poil consternant ?

Redécouvre alors ...

le 26 mai 2018

Il y a 20 heures, frunobulax a dit :

Mouais ... Je ne suis pas persuadé que ça soit aussi simple ...

C'est en faisant dans "l'humanitaire" que l'islamisme politique radical s'est implanté et développé, à commencer par le Hamas ou le Hezbollah qui ont été extrêmement présents sur le terrain social avant celui de la politique.

Ca n'a d'ailleurs rien de franchement inventif comme méthode vu que c'est en gros le "mode opératoire" utilisé par le communisme dans les pays "pauvres" il y a quelques décennies ?

Qu'après l’extrême gauche et l'islamisme radical (voire le FN et son programme économique récent relevant du copier-coller de celui de LFI), l’ultra-droite "découvre" que le (pseudo) "social" est un excellent moyen de recrutement me parait au contraire un poil consternant ?

C'est une manœuvre politique comme une autre, personnellement je préfère voir naître un intérêt nationaliste chez les plus démunis et donc (re)trouver l'amour de leur pays et leur confiance en celui-ci qu'un intérêt pour un obscurantisme religieux quelconque.

le 31 mai 2018

Aix-en-Provence: Une agression raciste en marge d'une manifestation du Bastion Social?

FAITS DIVERS Cinq militants comparaissent ce mercredi pour violences commises en raison de l'appartenance ethnique...

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Cinq militants du Bastion Social ont été interpellés en marge d’une manifestation organisée par le groupuscule d’extrême droite, ce samedi, à Aix-en-Provence, rapporte La Provence. Ils comparaissent ce mercredi pour violences aggravées commises en réunion et en raison d’une appartenance ethnique, raciale et religieuse, ainsi que pour injures à caractère racial et dégradations.

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Lors de l’inauguration de la section strasbourgeoise du Bastion Social, un passant d’origine algérienne avait été agressé. Les enquêteurs aixois se demandent si l’agression de ce week-end à Aix-en-Provence n’est pas, elle aussi, une ratonnade.

en entier sur

https://www.20minutes.fr/faits_divers/2280199-20180530-aix-provence-agression-raciste-marge-manifestation-bastion-social?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&xtref=facebook.com#link_time=1527668225

le 31 mai 2018

Un militant du groupuscule d'extrême droite Bastion social condamné à quatre mois ferme

Publié le 30/05/18 à 21:22

Un jeune homme se revendiquant du Bastion social, un groupuscule d'extrême droite, a été condamné mercredi à un an de prison, dont 4 mois ferme, pour avoir agressé un couple d'automobilistes d'origine maghrébine samedi à Aix-en-Provence, a-t-on appris de source judiciaire.

Le jeune homme de 23 ans, qui comparaissait avec trois autres prévenus devant le tribunal correctionnel d'Aix-en-Provence pour "violences aggravées commises en réunion en raison d'une appartenance raciale" a vu sa peine assortie d'une mise à l'épreuve de deux ans.

Il a en outre été condamné à indemniser les victimes dont la voiture avait été endommagée et a interdiction de séjourner à Aix-en-Provence.

Les trois autres prévenus, âgés d'une vingtaine d'années, ont été relaxés, selon la même source.

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http://www.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/49235-extremedroite-militant-groupuscule-extreme-droite-bastion.html

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Extrême droite : le GUD se lance dans la baston sociale

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Les racines du Bastion Social

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Aix-en-Provence: Une agression raciste en marge d'une manifestation du Bastion Social?

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