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On est pas des singes, ( quoique...)


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Membre, ans Posté(e)
tshuss Membre 350 messages
Baby Forumeur‚ ans‚
Posté(e)

me voilà rassuré .

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 926 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, tshuss a dit :

me voilà rassuré .

J'avais pas fini d'écrire !

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Membre, Pépé fada , râleur , et clairvoyant ., 78ans Posté(e)
Maurice Clampin Membre 10 956 messages
78ans‚ Pépé fada , râleur , et clairvoyant .,
Posté(e)
Le ‎16‎/‎03‎/‎2018 à 17:01, BadKarma a dit :

"On es pas des singes..."

Et pourtant que de simagrées, pitreries et pantalonnades, de la part de ces contributeurs aux réseaux sociaux, qui s' échineront à ne pas se réclamer du simiesque au mépris de leur appartenance indubitable à la communauté des bananaphiles... :sleep: Et phages HCtq4vA7EUw_siffler.gif

 

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Membre, ans Posté(e)
tshuss Membre 350 messages
Baby Forumeur‚ ans‚
Posté(e)
il y a 39 minutes, Blaquière a dit :

J'ai supposé que c'était grâce au langage que s'effectuait le passage

Navré pour l'interruption.

J'ai bien noté que c'était là que vous situez le point de bascule, mais pour le chat, le cri de l'enfant aurait suffit, il n'a pas besoin d'en arriver au langage articulé, si ? 

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 926 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 20 minutes, tshuss a dit :

J'ai bien noté que c'était là que vous situez le point de bascule, mais pour le chat, le cri de l'enfant aurait suffit, il n'a pas besoin d'en arriver au langage articulé, non ? 

Probablement, mais il se trouve que l'enfant ne pouvait pas crier ou qu'en tout cas il ne le faisait pas. Parce qu'il était "sous" l'autorité du chat (ou simplement, sensible à celle-ci) ? On peut raisonner, Mais c'est les faits qui l'emportent... Il y a pour nous de l'esbroufe dans l'attitude du chat, mais d'instinct il se servait des armes qu'il avait. Si elles n'avaient pas fonctionné, il aurait avisé... Un chien loup énorme, il aurait grimpé en haut du buffet, j'imagine !

Moi, j'ai remarqué le comportement du chat, celui de l'enfant et j'essaie de comprendre, d'imaginer un sens acceptable. Si vous voyez autrement, je suis preneur ! Le langage est un marqueur du développement de l'esprit qui dépasse l'instinct. Pas plus.

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Invité Lucy Van Pelt
Invités, Posté(e)
Invité Lucy Van Pelt
Invité Lucy Van Pelt Invités 0 message
Posté(e)
Citation

On est pas des singes

Ça dépend..

 

 

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Membre, ans Posté(e)
tshuss Membre 350 messages
Baby Forumeur‚ ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Blaquière a dit :
il y a 23 minutes, tshuss a dit :

 

Probablement, mais il se trouve que l'enfant ne pouvait pas crier ou qu'en tout cas il ne le faisait pas. Parce qu'il était "sous" l'autorité du chat (ou simplement, sensible à celle-ci) ? On peut raisonner, Mais c'est les faits qui l'emportent... Il y a pour nous de l'esbroufe dans l'attitude du chat, mais d'instinct il se servait des armes qu'il avait. Si elles n'avaient pas fonctionné, il aurait avisé... Un chien loup énorme, il aurait grimpé en haut du buffet, j'imagine !

Moi, j'ai remarqué le comportement du chat, celui de l'enfant et j'essaie de comprendre, d'imaginer un sens acceptable. Si vous voyer autrement, je suis preneur !

Vous avez tout a fait raison dans votre démarche et elle ne manque pas de finesse. je n'avais pas vu que je me trouvais dans une section philosophe...

Pour le loup sur le buffet,.. le loup quand il le peut fuira l'homme, je ne crois pas à la théorie de la dominance entre l'homme et l'animal, sauf pour reconnaître qu'elle est à sens unique. Les animaux eux se contentent de vivre. Parfois avec des hommes, quelquefois de leur propre chef, maistrès souvent sous leurs contraintes.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 926 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 34 minutes, tshuss a dit :

Vous avez tout a fait raison dans votre démarche et elle ne manque pas de finesse. je n'avais pas vu que je me trouvais dans une section philosophe...

Pour le loup sur le buffet,.. le loup quand il le peut fuira l'homme, je ne crois pas à la théorie de la dominance entre l'homme et l'animal, sauf pour reconnaître qu'elle est à sens unique. Les animaux eux se contentent de vivre. Parfois avec des hommes, quelquefois de leur propre chef, maistrès souvent sous leurs contraintes.

Le chat ! le chat sur le buffet si un chien loup énorme était entré !:smile2:

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Membre, 120 LOLA 120, 105ans Posté(e)
120lola120 Membre 3 108 messages
105ans‚ 120 LOLA 120,
Posté(e)
il y a 24 minutes, tshuss a dit :

. Un chien loup énorme, il aurait grimpé en haut du buffet, j'imagine !

C'est sans doute le même instinct qui nous a valu de retrouver un Papy sur la table de la salle à manger.:)

Pourtant, il parlait, ce papy...

Nous partageons avec les animaux l'instinct de territoire.

Et ce, en mode inter espèces.

Il y a "tous les animaux de la maison". Et les autres.

Avec des hiérarchies, des priorités, mais pas d'agressivité si la nourriture ne manque pas.

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Membre, ans Posté(e)
tshuss Membre 350 messages
Baby Forumeur‚ ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, 120lola120 a dit :

Nous partageons avec les animaux l'instinct de territoire.

Et ce, en mode inter espèces.

Il y a "tous les animaux de la maison". Et les autres.

Avec des hiérarchies, des priorités, mais pas d'agressivité si la nourriture ne manque pas.

Cela se passe comme cela à la maison.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 926 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, 120lola120 a dit :

C'est sans doute le même instinct qui nous a valu de retrouver un Papy sur la table de la salle à manger.:)

Pourtant, il parlait, ce papy...

Nous partageons avec les animaux l'instinct de territoire.

Et ce, en mode inter espèces.

Il y a "tous les animaux de la maison". Et les autres.

Avec des hiérarchies, des priorités, mais pas d'agressivité si la nourriture ne manque pas.

Mais moi aussi : je parle ! (trop mais c''est un autre problème !) Mais si deux chiens loups m courent aux basques, je grimpe sur un arbre !

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Membre, ans Posté(e)
tshuss Membre 350 messages
Baby Forumeur‚ ans‚
Posté(e)

:smile2: Encore faut il en avoir un ou grimper !

il y a 10 minutes, Blaquière a dit :

Avec des hiérarchies, des priorités, mais pas d'agressivité si la nourriture ne manque pas.

Si l'on excepte les tension dues aux femelles qui sont en ovulation. (je parle des chiens biens sur...):rolle:

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Membre, 120 LOLA 120, 105ans Posté(e)
120lola120 Membre 3 108 messages
105ans‚ 120 LOLA 120,
Posté(e)

L'éducation

   Tout être vivant est assujetti au devenir : il naît, grandit et n’atteint que progressivement l’état « adulte », c’est-à-dire un état dans lequel il est enfin ce qu’il est destiné à être. Mais la notion d’ « état adulte » a-t-elle le même sens, lorsqu’il s’agit d’un être vivant quelconque et lorsqu’il s’agit de l’homme ? Si ce n’est pas le cas, on doit s’attendre logiquement à ce que le cheminement conduisant à cet état soit, lui aussi, différent pour chacun de ces êtres : or, c’est précisément d’un tel cheminement qu’il est question avec la notion d’éducation.
Chez l’être vivant naturel, tant au niveau de l’espèce que de chaque individu, le développement a pour but de former un être capable de s’insérer en un certain ordre des choses, et de subsister en harmonie avec cet ordre. Cet ordre des choses n’est décidé par rien ni personne : il résulte d’une nécessité (les « lois de la nature ») générale et anonyme, s’imposant invinciblement à tout ce qui est. Le vivant naturel est d’autant plus accompli et plus parfait qu’il correspond mieux aux conditions ainsi déterminées : l’état à atteindre est, ici, celui d’une rigoureuse adaptation de l’individu à ces conditions.
Or devenir humain est tout autre chose. Il ne s’agit nullement de « coller » aussi étroitement que possible à la réalité telle qu’elle est, mais il s’agit tout au contraire de prendre par rapport à elle un recul ou une distance permettant de s’interroger sur elle, et de la transformer en fonction d’exigences bien différentes de celles des « lois de la nature » (exigences esthétiques, morales, en particulier). Pour l’homme, être adulte ne consiste pas à être un individu bien adapté, un rouage enfin capable de jouer son rôle dans une grande machine qui l’engloberait de toutes parts — que cette machine soit celle de la nature ou celle de la société. Il ne s’agit pas d’abord, pour lui, de devenir apte à exercer utilement et efficacement telle ou telle tâche (métier, rôle...) mais de devenir capable de se déterminer d’après d’autres critères que ceux de l’utilité et de l’efficacité, de savoir se regarder et se traiter soi-même (ainsi qu’autrui) comme un être irréductible à un simple rouage inclus dans un système. Incomparable au dressage ou même à l’apprentissage, l’éducation tend alors, de toutes ses forces, non pas à façonner l’homme en vue d’une certaine fonction, mais tout au contraire à l’empêcher de se réduire jamais à une fonction quelconque.
Au fond, l’éducation s’adresse à ce coeur même de l’être, impossible à fabriquer, à mesurer et à définir, qui ne sert littéralement à rien mais que tout le reste doit servir. Si elle est gratuite, c’est d’abord et avant tout parce qu’elle a affaire à ce qui, en l’homme, n’a pas de prix. C’est aussi parce que son propos n’est pas d’apporter « quelque chose » (telles informations, telles aptitudes, que l’on pourrait quantifier), mais d’inspirer et de favoriser une manière d’être fondamentale, qui est celle de l’esprit, et qui est faite essentiellement de disponibilité, d’interrogation et d’inquiétude.
Comme cette manière d’être est celle de l’esprit, et que tout être humain est un être d’esprit, elle ne se présente pas comme une manière d’être parmi d’autres, que l’on pourrait adopter ou non : elle est exigée par l’idée même d’humanité. Tout homme, parce qu’il est un homme, et pour être un homme, est appelé à la faire sienne. De sorte que, finalement, on peut proposer de résumer l’essentiel à travers ces deux grandes idées :
- Eduquer est un devoir absolument impérieux, car il y va de la possibilité même de l’existence d’une humanité.
- Conjointement, l’éducation n’a pas pour but de former un homme comme ceci ou comme cela, mais un homme tout court.

G.R.

 

J'ai trouvé ce texte dans un truc de Philo, et je l'ai bien aimé. Partage.

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Membre, 120 LOLA 120, 105ans Posté(e)
120lola120 Membre 3 108 messages
105ans‚ 120 LOLA 120,
Posté(e)
il y a 14 minutes, tshuss a dit :

Si l'on excepte les tension dues aux femelles qui sont en ovulation. (je parle des chiens biens sur...):rolle:

Tu as raison. Mais là, c'est le dominant, Le mâle Alpha, qui fait les petits.

Pas un vieux machin friqué ou pervers.

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Membre, ans Posté(e)
tshuss Membre 350 messages
Baby Forumeur‚ ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, 120lola120 a dit :

L'éducation

   Tout être vivant est assujetti au devenir : il naît, grandit et n’atteint que progressivement l’état « adulte », c’est-à-dire un état dans lequel il est enfin ce qu’il est destiné à être. Mais la notion d’ « état adulte » a-t-elle le même sens, lorsqu’il s’agit d’un être vivant quelconque et lorsqu’il s’agit de l’homme ? Si ce n’est pas le cas, on doit s’attendre logiquement à ce que le cheminement conduisant à cet état soit, lui aussi, différent pour chacun de ces êtres : or, c’est précisément d’un tel cheminement qu’il est question avec la notion d’éducation.
Chez l’être vivant naturel, tant au niveau de l’espèce que de chaque individu, le développement a pour but de former un être capable de s’insérer en un certain ordre des choses, et de subsister en harmonie avec cet ordre. Cet ordre des choses n’est décidé par rien ni personne : il résulte d’une nécessité (les « lois de la nature ») générale et anonyme, s’imposant invinciblement à tout ce qui est. Le vivant naturel est d’autant plus accompli et plus parfait qu’il correspond mieux aux conditions ainsi déterminées : l’état à atteindre est, ici, celui d’une rigoureuse adaptation de l’individu à ces conditions.
Or devenir humain est tout autre chose. Il ne s’agit nullement de « coller » aussi étroitement que possible à la réalité telle qu’elle est, mais il s’agit tout au contraire de prendre par rapport à elle un recul ou une distance permettant de s’interroger sur elle, et de la transformer en fonction d’exigences bien différentes de celles des « lois de la nature » (exigences esthétiques, morales, en particulier). Pour l’homme, être adulte ne consiste pas à être un individu bien adapté, un rouage enfin capable de jouer son rôle dans une grande machine qui l’engloberait de toutes parts — que cette machine soit celle de la nature ou celle de la société. Il ne s’agit pas d’abord, pour lui, de devenir apte à exercer utilement et efficacement telle ou telle tâche (métier, rôle...) mais de devenir capable de se déterminer d’après d’autres critères que ceux de l’utilité et de l’efficacité, de savoir se regarder et se traiter soi-même (ainsi qu’autrui) comme un être irréductible à un simple rouage inclus dans un système. Incomparable au dressage ou même à l’apprentissage, l’éducation tend alors, de toutes ses forces, non pas à façonner l’homme en vue d’une certaine fonction, mais tout au contraire à l’empêcher de se réduire jamais à une fonction quelconque.
Au fond, l’éducation s’adresse à ce coeur même de l’être, impossible à fabriquer, à mesurer et à définir, qui ne sert littéralement à rien mais que tout le reste doit servir. Si elle est gratuite, c’est d’abord et avant tout parce qu’elle a affaire à ce qui, en l’homme, n’a pas de prix. C’est aussi parce que son propos n’est pas d’apporter « quelque chose » (telles informations, telles aptitudes, que l’on pourrait quantifier), mais d’inspirer et de favoriser une manière d’être fondamentale, qui est celle de l’esprit, et qui est faite essentiellement de disponibilité, d’interrogation et d’inquiétude.
Comme cette manière d’être est celle de l’esprit, et que tout être humain est un être d’esprit, elle ne se présente pas comme une manière d’être parmi d’autres, que l’on pourrait adopter ou non : elle est exigée par l’idée même d’humanité. Tout homme, parce qu’il est un homme, et pour être un homme, est appelé à la faire sienne. De sorte que, finalement, on peut proposer de résumer l’essentiel à travers ces deux grandes idées :
- Eduquer est un devoir absolument impérieux, car il y va de la possibilité même de l’existence d’une humanité.
- Conjointement, l’éducation n’a pas pour but de former un homme comme ceci ou comme cela, mais un homme tout court.

G.R.

Malheureusement ce n'est pas ce que nous faisons, l'éducation est un formatage d'individu interchangeable et ça s’accélère.

il y a 2 minutes, 120lola120 a dit :
il y a 19 minutes, tshuss a dit :

 

Tu as raison. Mais là, c'est le dominant, Le mâle Alpha, qui fait les petits.

Pas un vieux machin friqué ou pervers.

Ma compagne et moi ne vivons que de notre petit élevage familial: huit chiens.

Tu extrapole là !

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 926 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a une heure, tshuss a dit :

:smile2: Encore faut il en avoir un ou grimper !

 

il y a une heure, Blaquière a dit :

Avec des hiérarchies, des priorités, mais pas d'agressivité si la nourriture ne manque pas.

 

Si l'on excepte les tension dues aux femelles qui sont en ovulation. (je parle des chiens biens sur...):rolle:

Non ! c'est pas moi qui ai dit ça : c'est trop compliqué !

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Membre, 120 LOLA 120, 105ans Posté(e)
120lola120 Membre 3 108 messages
105ans‚ 120 LOLA 120,
Posté(e)
il y a 48 minutes, tshuss a dit :

 

Ma compagne et moi ne vivons que de notre petit élevage familial: huit chiens.

Tu extrapole là !

Explique. Et dis moi ce que c'est que ces toutous.

Je n'avais qu'un couple et un autre chien.

il y a 1 minute, Blaquière a dit :

Non ! c'est pas moi qui ai dit ça : c'est trop compliqué !

Il s'est trompé. Pas grave!

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Membre, ans Posté(e)
tshuss Membre 350 messages
Baby Forumeur‚ ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, 120lola120 a dit :

Explique. Et dis moi ce que c'est que ces toutous.

Je n'avais qu'un couple et un autre chien.

Nous avons à la maison, 7 bergers des shetland (1 mâle en retraite, et sur les 6 femelles, 4 reproduisent) et 2 autres femelles sont là en plus pour la compagnie, le sport:1 berger australien et 1 berger hollandais. Tous ce petit monde vie avec nous en bonne intelligence.

 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 749 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Le 19/03/2018 à 11:06, ping a dit :

Fais gaffe, c'est avec ce genre de reflexion que, de fil en aiguille,  tu peux te retrouver très vite anti-spèciste pratiquant...

Oui on le peut, si on ne cherche pas plus loin, et je peux même l'encaisser, puisqu'il y aurait un fond de vérité.

Mais si on veut comprendre plus avant, mieux vaut s'imprégner de quoi il retourne:

 

Je te dirais bien que selon la perspective par laquelle on aborde chaque identité, elles peuvent coexister sans entrer en conflit interne, par exemple, je peux me sentir Breton par l'entremise de mon enfance et des souvenirs liés à cette localité, je peux me sentir Français par le biais des lois, des institutions et, des protections et services sociaux, ou Européen pour des raisons économiques et d'héritage culturel antique, et citoyen du monde d'un point de vue philosophique et rationnel, ou même encore me voir comme simple être vivant sur cette planète pour des considérations d'écoute sincère ou de développement de sa sensibilité intérieure, voire en faisant usage de sa raison en détruisant ses a priori, ses idées arrêtées, en remettant en cause son éducation ou son héritage anthropo-centré.   

Tout est à la fois connecté et imbriqué, sans forcément se contredire ou s'opposer, il faut simplement je pense zoomer suffisamment sur une zone pour bien discriminer chaque chose, oser aller se frotter à la complexité de notre fonctionnement et non pas en rester spectateur de loin, nous donnant une impression de confusion, de mélange des genres...

https://www.forumfr.com/sujet781348-sommes-nous-aussi-français-de-metz-à-bordeaux-de-marseille-à-paris.html?tab=comments#comment-11115412

 

 

Je ne crois pas qu'il s'agisse de laisser une trace, de monter son ego sur des sommets, de se sentir au-dessus des autres, mais sentir des choses que les autres ne sentent pas, ne voient pas ou ne veulent pas voir, ce qui indirectement marginalise d'avec autrui, qui lui reste dans sa vie bien rodée, huilée par la société, comme un poisson dans l'eau, qui est fournie par nos coutumes/règles sociétales. Il est plutôt question de se sentir extraterrestre, d'une si grande différence intérieure que la fracture est difficile à franchir pour se rejoindre.

Cette vie est décrétée intelligente à défaut de ne plus prétendre à autre chose, mais force est de constater que nous, les humains, sommes comme une fourmilière ou des fourmilières, rien de plus ou de moins extraordinaire que ça, chacun de nous n'est qu'une misérable fourmi perdu dans la multitude, oeuvrant à la tâche collective, même lorsque c'est pour un plaisir égoïste. Vu de loin, nous grouillons tels ces hyménoptères, sans autre but que celui du groupe, dans un mouvement circulaire!

Pourtant les choses pourraient être autrement, mais il reste tellement de barbarie en l'être humain, après toute cette belle évolution pluri-millénaire, que je doute que nous soyons capables un jour, d'être autre chose qu'une idée de nous même.

Pour ma part, j'ai réalisé, qu'uniquement d'être père valait la peine d'être vécu, et que c'était le seul projet digne de toute une vie, vivre pour donner la vie, voilà la raison tautologique de nos existences, il n'y en a pas d'autre, les autres voies sont des artefacts, des fausses routes, des simulacres, des voiles, des sublimations, un ersatz de vie en somme!

En quelque sorte, c'est ce dont il est question en filigrane. Sauf que je n'enseigne rien, je discute avec les âmes qui le veulent bien, il me serait bien délicat de le faire car plus j'apprends et plus je sonde la profondeur de mon ignorance, incommensurable!

Mais, il n'est pas facile de faire face à autant de réticence, d'ignorance, d'incompréhension ou de croyances en même temps, quand les autres sont encore aux prises avec leurs simulacres de démons, leurs désirs avilissants, leurs certitudes...

https://www.forumfr.com/sujet663342-de-léphémérité-de-nos-idées-ou-les-ravages-du-temps.html?tab=comments#comment-9678912

 

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, deja-utilise a dit :

Oui on le peut, si on ne cherche pas plus loin, et je peux même l'encaisser, puisqu'il y aurait un fond de vérité.

Mais si on veut comprendre plus avant, mieux vaut s'imprégner de quoi il retourne:

 

Je te dirais bien que selon la perspective par laquelle on aborde chaque identité, elles peuvent coexister sans entrer en conflit interne, par exemple, je peux me sentir Breton par l'entremise de mon enfance et des souvenirs liés à cette localité, je peux me sentir Français par le biais des lois, des institutions et, des protections et services sociaux, ou Européen pour des raisons économiques et d'héritage culturel antique, et citoyen du monde d'un point de vue philosophique et rationnel, ou même encore me voir comme simple être vivant sur cette planète pour des considérations d'écoute sincère ou de développement de sa sensibilité intérieure, voire en faisant usage de sa raison en détruisant ses a priori, ses idées arrêtées, en remettant en cause son éducation ou son héritage anthropo-centré.   

Tout est à la fois connecté et imbriqué, sans forcément se contredire ou s'opposer, il faut simplement je pense zoomer suffisamment sur une zone pour bien discriminer chaque chose, oser aller se frotter à la complexité de notre fonctionnement et non pas en rester spectateur de loin, nous donnant une impression de confusion, de mélange des genres...

https://www.forumfr.com/sujet781348-sommes-nous-aussi-français-de-metz-à-bordeaux-de-marseille-à-paris.html?tab=comments#comment-11115412

 

 

Je ne crois pas qu'il s'agisse de laisser une trace, de monter son ego sur des sommets, de se sentir au-dessus des autres, mais sentir des choses que les autres ne sentent pas, ne voient pas ou ne veulent pas voir, ce qui indirectement marginalise d'avec autrui, qui lui reste dans sa vie bien rodée, huilée par la société, comme un poisson dans l'eau, qui est fournie par nos coutumes/règles sociétales. Il est plutôt question de se sentir extraterrestre, d'une si grande différence intérieure que la fracture est difficile à franchir pour se rejoindre.

Cette vie est décrétée intelligente à défaut de ne plus prétendre à autre chose, mais force est de constater que nous, les humains, sommes comme une fourmilière ou des fourmilières, rien de plus ou de moins extraordinaire que ça, chacun de nous n'est qu'une misérable fourmi perdu dans la multitude, oeuvrant à la tâche collective, même lorsque c'est pour un plaisir égoïste. Vu de loin, nous grouillons tels ces hyménoptères, sans autre but que celui du groupe, dans un mouvement circulaire!

Pourtant les choses pourraient être autrement, mais il reste tellement de barbarie en l'être humain, après toute cette belle évolution pluri-millénaire, que je doute que nous soyons capables un jour, d'être autre chose qu'une idée de nous même.

Pour ma part, j'ai réalisé, qu'uniquement d'être père valait la peine d'être vécu, et que c'était le seul projet digne de toute une vie, vivre pour donner la vie, voilà la raison tautologique de nos existences, il n'y en a pas d'autre, les autres voies sont des artefacts, des fausses routes, des simulacres, des voiles, des sublimations, un ersatz de vie en somme!

En quelque sorte, c'est ce dont il est question en filigrane. Sauf que je n'enseigne rien, je discute avec les âmes qui le veulent bien, il me serait bien délicat de le faire car plus j'apprends et plus je sonde la profondeur de mon ignorance, incommensurable!

Mais, il n'est pas facile de faire face à autant de réticence, d'ignorance, d'incompréhension ou de croyances en même temps, quand les autres sont encore aux prises avec leurs simulacres de démons, leurs désirs avilissants, leurs certitudes...

https://www.forumfr.com/sujet663342-de-léphémérité-de-nos-idées-ou-les-ravages-du-temps.html?tab=comments#comment-9678912

 

Il n'y a que l'action qui vaille finalement. Quelles que soient la justesse des pensées, elles peuvent être les meilleures du monde elles ne servent à rien si elle ne deviennent pas des actes. Même si notre action individuelle est dérisoire, c'est quand même comme ça qu'on change (un peu) le monde, à l'image du colibri de cette histoire:

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : "Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! "

Et le colibri lui répondit : "Je le sais, mais je fais ma part."

 

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