Qui est le prochain ?

il y a 53 minutes, Henri a dit :

Nous disons la même chose mais l'interprétons différemment. Tu dis réciprocité, je dis universalisme. Tu dis l'individu, je dis le chrétien. Le chrétien ne représente pas que lui-même, mais témoigne de Dieu...

Et comment le Pape interprète t-il la parabole du prochain ? 

 le pape est revenu sur ce qu’il avait développé le matin même devant les peuples d’Amazonie, soulignant combien « la dégradation de l’environnement ne peut être séparée de la dégradation morale de nos communautés ». 

Il a ainsi pris l’exemple de l’exploitation minière clandestine qui détruit la vie des personnes et dévaste forêts et rivières : « Ce processus de dégradation implique et promeut des organisations, à l’extérieur des structures légales, qui dégradent beaucoup de nos frères en les soumettant à la traite – nouvelle forme d’esclavage –, au travail informel, à la délinquance… et à d’autres maux qui affectent gravement leur dignité, et en même temps, celle de la nation ».

Surtout, le pape a mis en cause une « autre forme – souvent subtile – de dégradation environnementale qui contamine progressivement tout le tissu vital : la corruption ».  https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Pape/Au-Perou-pape-Francois-sattaque-demon-corruption-2018-01-20-1200907433

il y a 21 minutes, Henri a dit :

Catholique signifie universel...

Les uns les autres signifie les uns les autres .

Varican 2 a conclu qu’il fallait se rapprocher dès evangiles 

Citation

 

Pourquoi n'aimerait-il pas les autres..?

Ces actes ne témoignent pas de l’amour divin , ou humain transcendé ou j’ai raté une étape . “Vous n’etrs Pas de ce monde “ témoigne d’une réciprocité qui n’est pas toujours possible . 

Il y a 2 heures, DroitDeRéponse a dit :

Les uns les autres signifie les uns les autres .

Les uns les autres signifie les uns les autres, d'accord. Mais les uns les autres étant une formule composée d'indéfinis peut se prendre au sens catholique, c'est à dire universel, d'autant plus que c'est une parole attribuée à Jésus...

Il y a 2 heures, DroitDeRéponse a dit :

Varican 2 a conclu qu’il fallait se rapprocher dès evangiles 

Se rapprocher des Évangiles, ce n'est pas en faire une lecture littérale, mais en faire fructifier l'Esprit pour l'inscrire dans la modernité,  ou pour citer Jean XXIII, "ouvrir l'Église au monde"...

Il y a 2 heures, DroitDeRéponse a dit :

Ces actes ne témoignent pas de l’amour divin , ou humain transcendé ou j’ai raté une étape . “Vous n’etrs Pas de ce monde “ témoigne d’une réciprocité qui n’est pas toujours possible . 

Le rôle de l'Église, dit François dans "Politique et société", est de "construire des ponts". Le chrétien doit s'ouvrir au monde selon Vatican II, et témoigner de l'autre...

Il y a 4 heures, Henri a dit :

Les uns les autres signifie les uns les autres, d'accord. Mais les uns les autres étant une formule composée d'indéfinis peut se prendre au sens catholique, c'est à dire universel, d'autant plus que c'est une parole attribuée à Jésus...

Les uns les autres que le dico soit le Larousse ou Le petit illustré du Vatican implique la réciprocité , il n'y a pas d'indéfini il y a les uns = les individus , les autres = les alter ego . Bref le sens catholique est le sens Larousse, Jésus et Moïse parlaient un français correct et les uns les autres veut dire les uns les autres

Il y a 4 heures, Henri a dit :

Se rapprocher des Évangiles, ce n'est pas en faire une lecture littérale, mais en faire fructifier l'Esprit pour l'inscrire dans la modernité,  ou pour citer Jean XXIII, "ouvrir l'Église au monde"...

Le Samaritain prit à la lettre s'inscrit pleinement dans la modernité, l'individu y a toute sa place . D'ailleurs Dolto est très moderne

Il y a 4 heures, Henri a dit :

Le rôle de l'Église, dit François dans "Politique et société", est de "construire des ponts". Le chrétien doit s'ouvrir au monde selon Vatican II, et témoigner de l'autre...

Ben d'où les uns les autres, mais ça implique que l'autre soit d'accord , s'ouvrir à Dutroux peut être imprudent.

@DDR et si le samaritain moderne était un vendeur de haschich qu'en penserais tu ?

" Jésus et Moïse parlaient un français correct "

Celle-là il fallait l'oser !

Il y a 14 heures, DroitDeRéponse a dit :

Les uns les autres que le dico soit le Larousse ou Le petit illustré du Vatican implique la réciprocité , il n'y a pas d'indéfini il y a les uns = les individus , les autres = les alter ego . Bref le sens catholique est le sens Larousse, Jésus et Moïse parlaient un français correct et les uns les autres veut dire les uns les autres

Tu omet dans ton raisonnement le caractère gratuit de la charité. Et la lecture strictement littérale des Evangiles n'a aucun sens si on s'y limite au sens strict. Il convient d'en dégager le sens spirituel...

Il y a 14 heures, DroitDeRéponse a dit :

Le Samaritain prit à la lettre s'inscrit pleinement dans la modernité, l'individu y a toute sa place . D'ailleurs Dolto est très moderne

La lecture qu'en fait Dolto est très moderne...

Il y a 14 heures, DroitDeRéponse a dit :

Ben d'où les uns les autres, mais ça implique que l'autre soit d'accord , s'ouvrir à Dutroux peut être imprudent.

On en revient à la gratuité de la charité...

il y a une heure, Henri a dit :

Tu omet dans ton raisonnement le caractère gratuit de la charité

En quoi ?

Citation

. Et la lecture strictement littérale des Evangiles n'a aucun sens si on s'y limite au sens strict. Il convient d'en dégager le sens spirituel...

Si, le sens strict du samaritain est plein de sens . 

Citation

 

La lecture qu'en fait Dolto est très moderne...

Tout en restant sur la lettre 

Citation

On en revient à la gratuité de la charité...

La gratuité de la charité , ce n’est pas « aimez vous les uns les autres « 

Il y a 9 heures, DroitDeRéponse a dit :

En quoi ?

L'acte de charité et gratuit, et n'induit pas la réciprocité...

Il y a 9 heures, DroitDeRéponse a dit :

Si, le sens strict du samaritain est plein de sens . 

Au sens strict, le prochain est le samaritain qui porte secours à un homme blessé d'une façon donnée à un moment donné. Pour faire de même, il faudrait être samaritain, au même moment et dans les mêmes conditions. Ce qui n'a aucun sens, à moins d'interpréter la parabole...

Il y a 9 heures, DroitDeRéponse a dit :

Tout en restant sur la lettre 

La dette évoquée par Dolto est une interprétation qui n'est pas dans la parabole. Il y a forcément interprétation si on veut faire fructifier la parabole...

Il y a 9 heures, DroitDeRéponse a dit :

La gratuité de la charité , ce n’est pas « aimez vous les uns les autres « 

L'amour est gratuit, des uns comme des autres...

il y a 37 minutes, Henri a dit :

L'acte de charité et gratuit, et n'induit pas la réciprocité...

Aimez vous les uns les autres si . Sinon on est sûr de l’onanisme .

il y a 37 minutes, Henri a dit :

Au sens strict, le prochain est le samaritain qui porte secours à un homme blessé d'une façon donnée à un moment donné. Pour faire de même, il faudrait être samaritain, au même moment et dans les mêmes conditions. Ce qui n'a aucun sens, à moins d'interpréter la parabole...

Non pourquoi faudrait il être samaritain  au même endroit et même moment ?

Si tu ramasses un type dans le métro c’est pareil 

il y a 37 minutes, Henri a dit :

La dette évoquée par Dolto est une interprétation qui n'est pas dans la parabole. Il y a forcément interprétation si on veut faire fructifier la parabole...

Elle n’interprète pas que le prochain est le samaritain , c’est Jésus qui le dit 

il y a 37 minutes, Henri a dit :

L'amour est gratuit, des uns comme des autres...

Aimez vous les uns les autres ... Sinon c’est de La branlette et c’est aussi gratuit

Le 08/03/2018 à 17:46, DroitDeRéponse a dit :

Quand on est aidé, on dit merci .

Si votre prochain 'est uniquement celui qui vous a aidé, ben je vous plains sincèrement d'être tombé entre ses griffes. vous ne serez jamais son prochain quoi que vous fassiez. Mon prochain c'est tout le monde, je n'exclue personne.

il y a 8 minutes, Tictactoc a dit :

Si votre prochain 'est uniquement celui qui vous a aidé, ben je vous plains sincèrement d'être tombé entre ses griffes. vous ne serez jamais son prochain quoi que vous fassiez. Mon prochain c'est tout le monde, je n'exclue personne.

 

Vous n’aidez pas tout le monde , et le. Monde n’est pas chez vous . C’est potentiel et au final conditionnel .

Quand on vous a aidé ce n’est plus conditionnel, vous savez . Des prochains potentiels qui parlent beaucoup , mais quand le jour est venu ...’

il y a 6 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Vous n’aidez pas tout le monde , et le. Monde n’est pas chez vous . C’est potentiel et au final conditionnel .

Quand on vous a aidé ce n’est plus conditionnel, vous savez . Des prochains potentiels qui parlent beaucoup , mais quand le jour est venu ...’

 

 

Blabla. JésusChrist ne m'interdis pas d'aider mon prochain alors que Dolto si.

Il y a 17 heures, DroitDeRéponse a dit :

Aimez vous les uns les autres si . Sinon on est sûr de l’onanisme .

Que nenni, puisque cet amour est un témoignage du divin amour , et n'est donc jamais vain, 

Il y a 17 heures, DroitDeRéponse a dit :

Non pourquoi faudrait il être samaritain  au même endroit et même moment ?

Si tu ramasses un type dans le métro c’est pareil 

Tu veux du littéral, je t'en donne. Fais de même signifie fais de même. Quand je ramasse un type dans le métro, je ne ramasse pas un homme dépouillé et roué de coups entre Jérusalem et Jerricho au temps de Jésus Christ. On voit bien l'absurde d'une lecture strictement littérale. Pour qu'une parabole garde sa modernité, il faut par définition la réinterpréter constamment avec les évolutions intellectuelles de l'époque, comme le fait Dolto avec la psychanalyse...

Il y a 17 heures, DroitDeRéponse a dit :

Elle n’interprète pas que le prochain est le samaritain , c’est Jésus qui le dit 

Je parle du concept de la dette, pas du samaritain. Essaye de suivre...

Il y a 17 heures, DroitDeRéponse a dit :

Aimez vous les uns les autres ... Sinon c’est de La branlette et c’est aussi gratuit

L'amour divin est gratuit...

Il y a 4 heures, Henri a dit :

Tu veux du littéral, je t'en donne. Fais de même signifie fais de même. Quand je ramasse un type dans le métro, je ne ramasse pas un homme dépouillé et roué de coups entre Jérusalem et Jerricho au temps de Jésus Christ. On voit bien l'absurde d'une lecture strictement littérale. Pour qu'une parabole garde sa modernité, il faut par définition la réinterpréter constamment avec les évolutions intellectuelles de l'époque, comme le fait Dolto avec la psychanalyse...

Il n’y a pas d’interpretation . Fais de même . On ne sait rien de l’homme à terre pas plus du lieu . Si tu ramasses un type en mauvaise posture dans le métro , tu fais de même .

Il y a 18 heures, DroitDeRéponse a dit :

 

Il n’y a pas d’interpretation . Fais de même . On ne sait rien de l’homme à terre pas plus du lieu . Si tu ramasses un type en mauvaise posture dans le métro , tu fais de même .

Tu as le littéral selectif. Fais de même signifie fais de même. Hors, en venant en aide au type en mauvaise posture dans le métro, je ne fais pas de même. J'agis dans le même esprit, ce qui est très différent. La lettre et l'esprit sont complémentaires, dans le sens où l'un complète l'autre. La lettre n'est rien sans l'esprit. Hors, pour garder l'esprit de la parabole, je dois bien l'interpréter sans cesse, y puiser toutes les richesses...

il y a 3 minutes, Henri a dit :

Tu as le littéral selectif. Fais de même signifie fais de même. Hors, en venant en aide au type en mauvaise posture dans le métro, je ne fais pas de même. J'agis dans le même esprit, ce qui est très différent. La lettre et l'esprit sont complémentaires, dans le sens où l'un complète l'autre. La lettre n'est rien sans l'esprit. Hors, pour garder l'esprit de la parabole, je dois bien l'interpréter sans cesse, y puiser toutes les richesses...

Il n’y a rien de sélectif . Fais de même :

Il fait le nécessaire pour sortir un inconnu du mauvaise passe .

Le faire dans le métro c’est faire de même à la lettre .

il y a 9 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Il n’y a rien de sélectif . Fais de même :

Il fait le nécessaire pour sortir un inconnu du mauvaise passe .

Le faire dans le métro c’est faire de même à la lettre .

 

Van Gogh n'est pas Rembrandt, il ne font pas de même à la lettre. Ils peignent tous deux, ont bien l'esprit du peintre. Leurs peintures sont loin d'être identiques. Ils ne peignent pas de même, quand bien même ils usent du même matériel. C'est en esprit et non à la lettre qu'ils font de même. C'est peut-être chipoter, mais il me semble important de privilégier l'esprit plutôt que la lettre. "Le sabbat est fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat"...

Il y a 20 heures, Henri a dit :

Tu as le littéral selectif. Fais de même signifie fais de même. Hors, en venant en aide au type en mauvaise posture dans le métro, je ne fais pas de même. J'agis dans le même esprit, ce qui est très différent. La lettre et l'esprit sont complémentaires, dans le sens où l'un complète l'autre. La lettre n'est rien sans l'esprit. Hors, pour garder l'esprit de la parabole, je dois bien l'interpréter sans cesse, y puiser toutes les richesses...

Ceux qui font les maraudes, les bénévoles des restos du coeur, du Secours populaire ou catholique etc ... sont les Samaritains d'aujourd'hui  : les personnes accueillies et secourues sont tous très différents avec un dénominateur commun ... la chienlit quotidienne et la faim voire sans toit

Y participer c'est aller dans les pas de Madeleine Delbret ... :

" Chaque petite action est un événement immense où le Paradis nous est donné, où nous pouvons donner le paradis.
Qu'importe ce que nous avons à faire : un balai ou un stylo à tenir; parler ou se taire; raccommoder ou faire une conférence; soigner un malade ou taper à la machine.
Tout cela n'est que l'écorce d'une réalité splendide, la rencontre de l'âme avec Dieu, à chaque minute renouvelée, à chaque minute accrue en grâce, toujours plus belle pour son Dieu.
On sonne ? Vite, allons ouvrir .
c'est Dieu qui vient nous aimer.
Un renseignement ? le voici:
c'est Dieu qui vient nous aimer.
C'est l'heure de se mettre à table: allons-y :
c'est Dieu qui vient nous aimer.
Laissons-le faire. »

Et ceux qui ne croient pas au Paradis ne sont pas les derniers parmi les Samaritains du 21ème siècle et il y a de quoi faire !

Bonne continuation

Le ‎2018‎-‎03‎-‎03 à 17:03, DroitDeRéponse a dit :

 

Françoise DOLTO

Extrait de "L'EVANGILE AU RISQUE DE LA PSYCHANALYSE "

Editions du Seuil - collection « Point » - Un livre à lire!

(Analyse de la parabole dite du «Bon Samaritain»)

(...Pour le texte de la parabole, voir Lc10,25-37)

F.D. : Voilà une parabole qui m'a frappée! Quand j'étais enfant, je l'entendais pendant les vacances... Je l'écoutais éblouie. Puis Monsieur le curé montait en chaire pour son sermon. Sa prédication donnait à peu près ceci : « Mes bien chers frères, Jésus nous demande d'aimer notre prochain. de nous occuper de toutes les détresses, de donner de notre temps, de notre vie pour les malheu­reux. Ne soyons pas égoïstes, tels ce prêtre et ce lévite qui voient et passent outre. »

G.S. : Et vous n'étiez pas d'accord avec cette expli­cation?

F.D. : Ce curé disait l'inverse de ce que je venais d'en­tendre du texte évangélique. Il massacrait cette para-

bole!

Premièrement, le Christ ne blâme ni le prêtre ni le lévite. Il raconte des faits. Il ne juge pas. Faisons de même!

G.S. : Jésus répond à deux questions. La première que faire pour avoir son « nom inscrit dans les cieux »? Et la seconde : « Qui est mon prochain? »

F.D. : Jésus y répond en racontant une parabole. Sur la route de Jérusalem à Jéricho, voilà un homme attaqué par une bande. Il est dépouillé et laissé à demi mort. Arrive un prêtre puis un lévite, tous deux hommes de Dieu pour les juifs. Ils le voient mais s'en écartent pru- demment.

Un Samaritain passe par là, il est en voyage. Il se pro- mène tout seul, peut-être sifflote-t-il, assis sur sa mon- ture.

Puisque tout à l'heure il va mettre le moribond juste- ment sur « sa propre monture », on peut penser qu'il s'agit d'un négociant qui emmène avec lui un âne ou un mulet pour porter ses marchandises tandis qu'il en monte un second. J'invente peut-être, mais je vois les choses de cette manière.

C'est un Samaritain... Ce n'est pas un intellectuel de gauche pour son époque. Ce n'est pas un « pilier de syna- gogue ». Il fait partie de ces gens qui n'ont pas de quoi se vanter : pas d'église, peu de vertus. Ils sont très près de la nature, ils ne sont pas des hommes « spirituels ». Il est comme il est!

Un homme « matériel », pratique... un commerçant sans doute!

Il voit l'homme abandonné sur le bord de la route. Il s'approche. Il a vu. car il avait l'esprit en alerte : comme tout voyageur de l'époque, il se savait menacé par des truands. Sur le bord de la route, en cet homme allongé et blessé, il se reconnaît. Il aurait pu être celui-là. Il le sera peut-être au prochain voyage.

 

.............

Qui est le prochain? C'est le Samaritain pour ce pauvre homme battu, volé, dépouillé. C'est le Samaritain qui s'est comporté comme son prochain. Le Christ demande donc au blessé de la route d'aimer ce Samaritain sauveur et de l'aimer comme lui-même.

C'est à celui qui a été sauvé que Jésus enseigne l'amour. Toute sa vie il aimera l'homme dont il a reçu attention, assistance et secours matériels, celui sans qui il ;serait mort. Jamais il ne devra oublier cet homme qui l'a remis en selle.

G.S. : Finalement, le Christ demande de recon­naître toujours une dette vis-à-vis de l'autre, vis- à-vis des « samaritains » de notre vie?

F.D. : Toute notre vie, d'après le Christ, nous avons à reconnaître une dette vis-à-vis de qui nous a épaulés dans un moment où, seuls, nous n'aurions pas pu continuer notre chemin. Que nous le connaissions ou pas, nous sommes en dette vis-à-vis de qui nous secourt dans nos moments de détresse.

G.S. : Nous voilà ainsi éternellement débiteurs, dépendants, esclaves, disons le mot, de qui nous a été de quelque utilité.

F.D. : Non, ni esclaves ni dépendants, librement aimants par gratitude. Le modèle « samaritain » de cet évangile laisse l'autre libre. Il se retire de notre chemin et conti- nue le sien. Cette dette d'amour, de reconnaissance que nous avons envers le connu ou l'inconnu qui nous a aidé, nous ne pouvons la régler qu'en faisant de même avec d'autres.

 

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Le prochain est-ce celui qui vous a aidé ?

Jésus n'a t'il pas dis aussi, que c'est aux fruits que nous pouvons reconnaître l'arbre. Qu'importe d'où proviens l'arbre, 

si celui ci produit de mauvais fruits, il n'est pas au service du bien, mais au service du mal, et vous pouvez deviner qui est le maitre du mal. N'as t'il aussi affirmé que ceux qui demeurent neutre seront rejetés, peut importe sa position dans la vie.

 

http://www.stylite.net/religion/rel-citationsauteurs/rel-ref-aut-dolto-bonsamaritain-tab.htm