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Naissance du concept d’existence

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satinvelours

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 3 minutes, ledébile a dit :

l'essence c'est un parfum , en mélangeant 4 éléments  ( le substrat composé ) + le coup de main de l'opérateur,  on obtient la quintessence , la suprême essence,( le grand parfum qui rend immortel ).

Données alchimiques.( La philosophie par le feu, prima matéria )

J'aime bien également toute la physique d'Aristote pour définir ce qui existe sur Terre..

On voit comme c'est très réfléchi et très confirmé par...euh...par....personne je crois...

Sacré Harry se touche

"Comme il y a quatre éléments, et que les combinaisons possibles entre quatre termes sont au nombre de six ; comme, cependant, les contraires ne peuvent pas être combinés entre eux, le chaud et le froid, le sec et l’humide ne pouvant se confondre en une même chose, il est évident qu’il n’y aura que quatre combinaisons d’éléments, à savoir celle du chaud et du sec, du chaud et de l’humide, du froid et de l’humide, de froid et du sec. 

Ceci est une conséquence logique de l’existence des corps qui apparaissent simples, le feu, l’air, l’eau et la terre. Le feu, en effet, est chaud et sec, l’air est chaud et humide, étant une sorte de vapeur, l’eau est froide et humide, le terre est froide et sèche"

Aristote 

 

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Enfin autre piste d'étude, pour la substance, ce qu'en disent Einstein et Infeld. (Evolution des idées en physique).

"Nous concevons la substance comme une chose qui ne peut ni être créée ni être détruite"

Evolution des idées : la chaleur fut d'abord considérée comme une substance, avant que cette idée soit abandonnée.

L'énergie est considérée par ces deux chercheurs comme une substance immatérielle, dont la quantité est constante dans l'univers, substance qui ne peut être ni créée ni détruite, mais qui peut passer par différentes formes, conversion d'une forme d'énergie en une autre (énergie électrique, mécanique, chimique, etc.).

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

;)

il y a 12 minutes, zenalpha a dit :

J'aime bien également toute la physique d'Aristote pour définir ce qui existe sur Terre..

On voit comme c'est très réfléchi et très confirmé par...euh...par....personne je crois...

Sacré Harry se touche

"Comme il y a quatre éléments, et que les combinaisons possibles entre quatre termes sont au nombre de six ; comme, cependant, les contraires ne peuvent pas être combinés entre eux, le chaud et le froid, le sec et l’humide ne pouvant se confondre en une même chose, il est évident qu’il n’y aura que quatre combinaisons d’éléments, à savoir celle du chaud et du sec, du chaud et de l’humide, du froid et de l’humide, de froid et du sec. 

Ceci est une conséquence logique de l’existence des corps qui apparaissent simples, le feu, l’air, l’eau et la terre. Le feu, en effet, est chaud et sec, l’air est chaud et humide, étant une sorte de vapeur, l’eau est froide et humide, le terre est froide et sèche"

Aristote 

 

Si je suis sorti de Aristote c'est qu'il y à une raison..

Le mot connaissance vient de cogne-essence , il émane du heurt de la richesse des praxis....

La transmutation est prouvée. Un homard fait sa carapace dans l'eau sans sodium. Comment fait il ?

Modifié par ledébile
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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, ledébile a dit :

;)

Si je suis sorti de Aristote c'est qu'il y à une raison..

Le mot connaissance vient de cogne-essence , il émane du heurt de la richesse des praxis....

La transmutation est prouvée. Un homard fait sa carapace dans l'eau sans sodium. Comment fait il ?

Moi je croyais que la "cogne-essence" c'était le carburant pour les véhicules de police...

Modifié par Blaquière
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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Il fait comment le homard les philosophes ?

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 778 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

 

Le 21/09/2018 à 10:26, zenalpha a dit :

Penser que pour une personne puisse exister, faut pouvoir la penser, ça démontre juste la dérive de sa pensée...

Le mieux pour chasser la pensée c'est le Zyklon B.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 2 heures, DroitDeRéponse a dit :

Le mieux pour chasser la pensée c'est le Zyklon B.

Il est juif comme je suis témoin de Jeovah.

Que ferais tu si tu souhaitais qu'on déteste une communauté ?

La critiquer quand c'est interdit ou en prendre le visage pour le décrédibiliser ?

Il est malade mental mais certaines zones fonctionnent très bien.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 778 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 4 minutes, zenalpha a dit :

Il est juif comme je suis témoin de Jeovah.

Je ne pensais pas du tout à ça , j’etais Plutôt sur la phénoménologie allemande et les dérives dont tu parlais mais en version blagounette humour noir . Tu t’es mépris ;)

Pas beau aujourd’hui, « idées noires » du coup donc je me demandais comment chasser les mauvaises pensées de ce qui n’existe que si je le pense .

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 9 heures, DroitDeRéponse a dit :

Je ne pensais pas du tout à ça , j’etais Plutôt sur la phénoménologie allemande et les dérives dont tu parlais mais en version blagounette humour noir . Tu t’es mépris ;)

Pas beau aujourd’hui, « idées noires » du coup donc je me demandais comment chasser les mauvaises pensées de ce qui n’existe que si je le pense .

Le zyklon B en humour léger ? C'est une utilisation du zyklon B que je n'envisageais pas.

Tu as bien fait de préciser 

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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)

Les faiblesses :

Il y a une présupposition cachée. C’est Descartes dans ses formulations qui va révéler ces faiblesses.
Le présupposé admis c’est que l’on pose l’existence comme une perfection.

Tout le monde admet qu’il est plus parfait d’exister que de ne pas exister. « Toutefois une attention plus scrupuleuse rend manifeste que l’existence ne peut pas être plus séparée de l’existence de Dieu, que de l’essence du triangle la somme des trois angles égales à deux droites, ou de l’idée de montagne, l’idée de vallée ». 


Si je pose la montagne, je pose la vallée. Si je pose Dieu, je pose l’existence. C’est cela l’argument cartésien.

Or on mélange deux plans qui sont irréductibles et ce sont les existentialismes qui vont dénouer ces écheveaux, avant de laïciser l’existence.
Nous recevons comme legs pour affronter les vicissitudes de notre propre existence, un cadre de pensée qui est d’abord métaphysique, théologique et ontologique.

Cet argument mélange deux plans : le plan existentiel, le plan de la réalité, et le plan de la logique.
Deux critiques pourront lui être faites :

1) Revenir sur ce présupposé qui pose l’existence comme une perfection

2) C’est un argument qui fait de l’existence une qualité logique.

Kant va démonter tout cela.

Le christianisme commence à faire exister la notion d’existence mais étant liée à une perspective apologétique, c’est-à-dire que démontrer non seulement que Dieu existe, mais que le seul Dieu est le Dieu chrétien, on aboutit à une occultation.

En même temps on la met en lumière, et en même temps on l’éclaire de telle façon que l’existence plus on s’en approche plus elle nous échappe.

Nous devons affronter l’indémonstrabilité, le caractère indémontrable de l’existence.

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 13 minutes, satinvelours a dit :


Nous devons affronter l’indémonstrabilité, le caractère indémontrable de l’existence.
 

Quand on pense qu'il faut passer par Descartes et son célèbre cogito ergo sum...pour conclure au caractère indemontrable de l'existence, je me dis que beaucoup ne cogitent pas beaucoup.

Je vais faire l'hypothèse que vous existiez pour faire une réponse mais faites comme si je n'existais pas...

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 1 heure, satinvelours a dit :

Tout le monde admet qu’il est plus parfait d’exister que de ne pas exister.

Beaucoup de monde sans doute, mais tout le monde je ne crois pas.

Il y a 1 heure, satinvelours a dit :

Si je pose la montagne, je pose la vallée. Si je pose Dieu, je pose l’existence. C’est cela l’argument cartésien.

Pas tout a fait, Dieu n'a pas d'équivalent, c'est l'etre qui peut, par définition, exister par lui-meme et dont tout découle nécessairement.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 2 minutes, hell-spawn a dit :

Beaucoup de monde sans doute, mais tout le monde je ne crois pas.

Pas pour Platon en tous cas puisque le démiurge créateur de notre univers n'est finalement qu'un intermédiaire artisan entre un monde de perfection et d'idées pures avec notre propre monde et ce que nous sommes en tant qu'être existants.

A moins bien sûr d'imposer à un tel concept divin et transcendant d'être lui même contraint par le temps et par l'espace pour exister à notre image ...

Si on part de son propre nombril avec par exemple le pistolet d'un terroriste sur la tête, ce postulat utilisé abusivement reste vrai hors suicidaires ou fous peut-être...

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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)

Une nécessité logique jamais n’impliquera une nécessité existentielle. Clément Rosset : Le Réel (ed. Minuit)

Rosset démontre que l’existence est toujours idiote : idios du grec singulier,seul, qui ne peut avoir de double. Ce qui existe à l’état absolu de singularité.

Ce qui existe à l’état d’absolue singularité n’est pas pensable. Car pour penser nous avons besoin de fabriquer un reflet, un simulacre (Platon).

Penser c’est se représenter quelque chose. Nous sommes à la fois hantés par le fantôme de l’un, de l’unicité.
Je pose un objet différent de moi, je me le représente et ensuite je vais essayer d’unifier mes représentations.


Rosset va faire une variation autour de la singularité de l’existence.

 

 Si l’existence est singulière, elle n’est pas pensable.

Une partie de notre souffrance à vivre, une partie du poids dont chacun d’entre nous est forcément lesté, sans parler des problèmes de la vie, cette souffrance ontologique vis-à-vis de nous-mêmes, comment  nous supportons-nous, comment faisons-nous pour continuer à faire avec nous-mêmes, provient de cela.

 Il nous faut supporter cette singularité, donc d’une certaine façon développer cette énigme comme le disait Homère : l’homme est une énigme, l’homme est un monstre pour lui-même, c’est-à-dire il ne comprend pas toute sa réalité.

Existence unique, donc impensable, toujours contingente, jamais justiciable, toujours à éprouver, jamais prouvée, ce qui peut nous conduire maintenant directement à ces philosophies de l’existence qui ont dû affronter cet héritage, et qui vont montrer que le propre de l’existence pour l’homme c’est de n’être jamais  une réalité donnée, constituée dès le départ, mais au contraire à construire.


Or, cette réalité jamais donnée, toujours à faire, toujours à construire va prendre deux figures dans l’histoire des philosophies existentielles.

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 18 minutes, satinvelours a dit :

Une nécessité logique jamais n’impliquera une nécessité existentielle. Clément Rosset : Le Réel (ed. Minuit)


Rosset démontre que l’existence est toujours idiote : idios du grec singulier,seul, qui ne peut avoir de double. Ce qui existe à l’état absolu de singularité.


Ce qui existe à l’état d’absolue singularité n’est pas pensable. Car pour penser nous avons besoin de fabriquer un reflet, un simulacre (Platon).

Penser c’est se représenter quelque chose. Nous sommes à la fois hantés par le fantôme de l’un, de l’unicité.
Je pose un objet différent de moi, je me le représente et ensuite je vais essayer d’unifier mes représentations.

Rosset va faire une variation autour de la singularité de l’existence.

 Si l’existence est singulière, elle n’est pas pensable.

Une partie de notre souffrance à vivre, une partie du poids dont chacun d’entre nous est forcément lesté, sans parler des problèmes de la vie, cette souffrance ontologique vis-à-vis de nous-mêmes, comment  nous supportons-nous, comment faisons-nous pour continuer à faire avec nous-mêmes, provient de cela.

 Il nous faut supporter cette singularité, donc d’une certaine façon développer cette énigme comme le disait Homère : l’homme est une énigme, l’homme est un monstre pour lui-même, c’est-à-dire il ne comprend pas toute sa réalité.

Existence unique, donc impensable, toujours contingente, jamais justiciable, toujours à éprouver, jamais prouvée, ce qui peut nous conduire maintenant directement à ces philosophies de l’existence qui ont dû affronter cet héritage, et qui vont montrer que le propre de l’existence pour l’homme c’est de n’être jamais  une réalité donnée, constituée dès le départ, mais au contraire à construire.

Or, cette réalité jamais donnée, toujours à faire, toujours à construire va prendre deux figures dans l’histoire des philosophies existentielles.

 

Vous êtes finalement adoubé pour pouvoir dire que Dieu est le parfait idiot.

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Membre, Posté(e)
lumic Membre 10 314 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, satinvelours a dit :

Les faiblesses :

Il y a une présupposition cachée. C’est Descartes dans ses formulations qui va révéler ces faiblesses.
Le présupposé admis c’est que l’on pose l’existence comme une perfection.

Tout le monde admet qu’il est plus parfait d’exister que de ne pas exister. « Toutefois une attention plus scrupuleuse rend manifeste que l’existence ne peut pas être plus séparée de l’existence de Dieu, que de l’essence du triangle la somme des trois angles égales à deux droites, ou de l’idée de montagne, l’idée de vallée ». 


Si je pose la montagne, je pose la vallée. Si je pose Dieu, je pose l’existence. C’est cela l’argument cartésien.

Or on mélange deux plans qui sont irréductibles et ce sont les existentialismes qui vont dénouer ces écheveaux, avant de laïciser l’existence.
Nous recevons comme legs pour affronter les vicissitudes de notre propre existence, un cadre de pensée qui est d’abord métaphysique, théologique et ontologique.

Cet argument mélange deux plans : le plan existentiel, le plan de la réalité, et le plan de la logique.
Deux critiques pourront lui être faites :

1) Revenir sur ce présupposé qui pose l’existence comme une perfection

2) C’est un argument qui fait de l’existence une qualité logique.

Kant va démonter tout cela.

Le christianisme commence à faire exister la notion d’existence mais étant liée à une perspective apologétique, c’est-à-dire que démontrer non seulement que Dieu existe, mais que le seul Dieu est le Dieu chrétien, on aboutit à une occultation.

En même temps on la met en lumière, et en même temps on l’éclaire de telle façon que l’existence plus on s’en approche plus elle nous échappe.

Nous devons affronter l’indémonstrabilité, le caractère indémontrable de l’existence.

 

Et oui sans doute avez vous bien saisi le caractère insaisissable  de l 'existence lorsque vous pensiez encore en découvrir la substance mais de quoi donc , de quelle vérité , de quelle faculté si cela en était une ...

L 'existence n 'est pas indémontrable mais là ou vous seriez tenté de démontrer l 'existence d 'une vérité il se pourrait peut être bien que toute vérité se dérobe , ne puisse être une vérité absolue sinon elle en soulignerait  la cause comme ci vous étiez vous mêmes cause à cette vérité ...

Dans le caractère aléatoire des choses il y 'a pleins de vérités et finalement aucune qui en soit le point essentiel ou cause puisque la vie se révèle , suffit à démontrer son existence ...

 

 

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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)

Or, cette réalité jamais donnée, toujours à faire, toujours à construire va prendre deux figures dans l’histoire des philosophies existentielles


1) Une première figure à laquelle on peut rattacher l’existentialisme chrétien. 

C’est ce don de soi à Dieu et dans ce mouvement même d’ouverture (échapper à soi) je me saisis rétroactivement. Le peu d’existence et le peu de réalité que je peux éprouver de moi-même je les saisis dans ce mouvement d’ouverture et de pure transcendance vers Dieu.


2) Héritage phénoménologique.

Même idée fondamentale du côté  des philosophies existentialistes athées.


 Le peu de réalité que j’ai à force de la construire, je l’ai comme le résultat toujours mouvant de l’ensemble de mes engagements vis-à-vis du monde, vis-à-vis des autres, politique, intellectuel, amoureux, mais engagement vis-à-vis de soi-même.

Un dernier maillon avant d’entrer dans les philosophies existentielles c’est le maillon que Foucault appelle le souci de soi, la culture de soi. Ce qui va permettre, par un travail, l’émergence de la notion d’existence, c’est ce que l’on pourrait appeler le souci éthique.



Ce souci éthique nous le trouvons dès l’antiquité.

 

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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)

L'existence comme projet


Depuis l’Antiquité il existe un discours qui va peu à peu apprendre à l’individu à s’examiner, à examiner ses actes, sa manière de vivre, sa manière de se comporter, de façon à essayer de s’améliorer, essayer de montrer aux autres que sa propre vie pourrait être prise en exemple.

Cette idée que dans chaque chose que l’on fait dans sa propre vie, on devrait la faire de telle façon que ceci pourrait être montré en exemple aux autres hommes, et particulièrement aux jeunes générations, va nous rendre plus exigeant, affûter nos exigences.

Nous allons intérieurement nous moraliser, gagner en exigence morale, en nous fantasmant systématiquement comme des professeurs qui devraient enseigner comment bien vivre, comment mener une belle vie, une bonne vie, une vie vertueuse.
 

C’est toute la thématique du bonheur.

Le premier modèle, la première référence de ce souci éthique qui traverse l’antiquité, c’est Socrate.

Apologie de Socrate : 


« Une vie sans examen ne mérite pas d’être vécue » dit Socrate devant ses juges.


L’idée qu’il faut sans cesse s’examiner soi-même, pour évaluer sur un plan éthique et moral ses propres actions, est une revendication hautement socratique.
 

Exister pourrait avoir comme synonyme vivre sous l’exigence éthique. La philosophie n’étant pas autre chose qu’un moyen, et peut-être même le moyen privilégié pour nous ouvrir à cette dimension éthique, et nous donner des instruments pour pratiquer cette exigence.


Qui veut vivre une vie véritablement humaine doit apprendre à vivre. Et comment peut-on apprendre à vivre ? Réponse : en philosophant.

A partir de là se dessine une dichotomie qui a un sens religieux, parce que biblique au départ, mais que la philosophie va reprendre, c’est l’opposition entre le sage et l’insensé.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 4 heures, satinvelours a dit :

L'existence comme projet


Depuis l’Antiquité il existe un discours qui va peu à peu apprendre à l’individu à s’examiner, à examiner ses actes, sa manière de vivre, sa manière de se comporter, de façon à essayer de s’améliorer, essayer de montrer aux autres que sa propre vie pourrait être prise en exemple.

Cette idée que dans chaque chose que l’on fait dans sa propre vie, on devrait la faire de telle façon que ceci pourrait être montré en exemple aux autres hommes, et particulièrement aux jeunes générations, va nous rendre plus exigeant, affûter nos exigences.

Nous allons intérieurement nous moraliser, gagner en exigence morale, en nous fantasmant systématiquement comme des professeurs qui devraient enseigner comment bien vivre, comment mener une belle vie, une bonne vie, une vie vertueuse.
 

C’est toute la thématique du bonheur.

Le premier modèle, la première référence de ce souci éthique qui traverse l’antiquité, c’est Socrate.

Apologie de Socrate : 


« Une vie sans examen ne mérite pas d’être vécue » dit Socrate devant ses juges.


L’idée qu’il faut sans cesse s’examiner soi-même, pour évaluer sur un plan éthique et moral ses propres actions, est une revendication hautement socratique.
 

Exister pourrait avoir comme synonyme vivre sous l’exigence éthique. La philosophie n’étant pas autre chose qu’un moyen, et peut-être même le moyen privilégié pour nous ouvrir à cette dimension éthique, et nous donner des instruments pour pratiquer cette exigence.


Qui veut vivre une vie véritablement humaine doit apprendre à vivre. Et comment peut-on apprendre à vivre ? Réponse : en philosophant.

A partir de là se dessine une dichotomie qui a un sens religieux, parce que biblique au départ, mais que la philosophie va reprendre, c’est l’opposition entre le sage et l’insensé.

Ok mais de quel côté vous situez vous ?

Vous n'êtes pas très clair sur ce point.

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a 5 minutes, zenalpha a dit :

Ok mais de quel côté vous situez vous ?

Vous n'êtes pas très clair sur ce point.

Oui, ça donne envie de poser la question: " a quoi sert la philosophie ?"

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