De l'inutilité de discuter !

il y a 9 minutes, Anna Kronisme a dit :

A un Adam, je vais bien sûr tout faire pour lui faire comprendre que je croquerais bien sa pomme ! Mais s'il n'en a pas le désir, un désir qui ressemblerait au mien, je lâche l'affaire. Et tant pis si au fond de moi, une petite voix hurle que c'est LUI... que j'en crève d'envie et que toute la passion qui m'anime, je dois me la garder pour moi. 

C'est de la sagesse ou du respect ?  

Non pour ça on est d'accord.

Ce que je voulais souligner c'est qu'il y a énormément de gens qui sont dans la posture, qui n'arrivent pas a se montrer tels qu'ils sont, au fond.

Et quand tu aimes une personne tu crois percevoir ce fond, et tu voudrais qu'elle laisse tomber tout ce qui n'est que posture, dissimulation.

il y a 17 minutes, ping a dit :

Ce n'est pas une question d'optimisme. C'est plus l'idée d'accepter les choses telles qu'elles sont plutôt que d'attendre qu'elles entrent dans le lit de Procuste de notre désir à soi. Tu connais Procuste?

On me l'a pas encore présenté.

Accepter les choses telles qu'elles sont, oui, mais selon l'optimiste ou le pessimiste ?

La est toute la question.

il y a 2 minutes, swam a dit :

Et quand tu aimes une personne tu crois percevoir ce fond, et tu voudrais qu'elle laisse tomber tout ce qui n'est que posture, dissimulation

On peut aussi l'aimer pour ça, cette posture, cette dissimulation ( dans une certaine mesure), et plutôt penser à de la pudeur qu'à de l'hypocrisie.

il y a 1 minute, Petit pois a dit :

On peut aussi l'aimer pour ça, cette posture, cette dissimulation ( dans une certaine mesure), et plutôt penser à de la pudeur qu'à de l'hypocrisie.

Dans le cas de la pudeur, oui.

Mais quand, par exemple, un(e) intellectuel(le) que l'on devine sensible et que l'on aime bien davantage pour cette sensibilité dissimulée plutot que pour la brillance de son esprit, qui n'est qu'une facade, refuse de montrer sa sensibilité, il y a de quoi etre agacé et frustré.

il y a 4 minutes, swam a dit :

Dans le cas de la pudeur, oui.

Mais quand, par exemple, un(e) intellectuel(le) que l'on devine sensible et que l'on aime bien davantage pour cette sensibilité dissimulée plutot que pour la brillance de son esprit, qui n'est qu'une facade, refuse de montrer sa sensibilité, il y a de quoi etre agacé et frustré.

Certes, si elle s'y refuse dans le cadre de votre intimité. Mais tu peux aussi être amusé par cette apparence qui ne trompe personne, ou bien tout le monde, sauf toi, non ?

à l’instant, Petit pois a dit :

Certes, si elle s'y refuse dans le cadre de votre intimité. Mais tu peux aussi être amusé par cette apparence qui ne trompe personne, ou bien tout le monde, sauf toi, non ?

Oui dans un premier temps, mais dans un second temps tu en voudras un peu plus.

il y a 1 minute, swam a dit :

Oui dans un premier temps, mais dans un second temps tu en voudras un peu plus.

C'est un peu le résumé de la première partie de ma phrase 

il y a 11 minutes, Petit pois a dit :

p'têtre que tu pourrais d'abord tenter de le charmer, l'amener au même désir, en toute sagesse respectueuse, bien sûr !

C'est de la séduction. J'ai beaucoup pratiqué et c'est très efficace. 

Il y a, cependant, un double inconvénient à ce stratagème. Premièrement, il implique de n'être plus réellement soi - à se focaliser ainsi sur l'autre afin de le conduire où nous voulons, nous nous écartons dangereusement de notre propre désir... désir qui finit par disparaître et amener le deuxième inconvénient : la déception. "S'il est là, c'est parce que j'ai tout fait pour qu'il y soit, il ne désire pas réellement y être. Il ne me désire pas." 

C'est le prix de la manipulation. 

il y a 5 minutes, Anna Kronisme a dit :

C'est de la séduction. J'ai beaucoup pratiqué et c'est très efficace. 

Il y a, cependant, un double inconvénient à ce stratagème. Premièrement, il implique de n'être plus réellement soi - à se focaliser ainsi sur l'autre afin de le conduire où nous voulons, nous nous écartons dangereusement de notre propre désir... désir qui finit par disparaître et amener le deuxième inconvénient : la déception. "S'il est là, c'est parce que j'ai tout fait pour qu'il y soit, il ne désire pas réellement y être. Il ne me désire pas." 

C'est le prix de la manipulation. 

En plus d'avoir "liké" je ne puis m'empecher de dire que j'aime beaucoup ce qui est exprimé la.

Quel homme exceptionnel pourrait etre a la hauteur d'une Anna Kronisme ?!

C'est le revers de la médaille quand on est trop ... ( ?) la difficulté de trouver chaussure a son pied.

Enfin la je suppute.

il y a 3 minutes, swam a dit :

En plus d'avoir "liké" je ne puis m'empecher de dire que j'aime beaucoup ce qui est exprimé la.

Quel homme exceptionnel pourrait etre a la hauteur d'une Anna Kronisme ?!

C'est le revers de la médaille quand on est trop ... ( ?) la difficulté de trouver chaussure a son pied.

Enfin la je suppute.

Un homme ? Non, moi j'attends un Dieu, désormais ! 

Je plaisante (je le précise puisque tu me penses si sérieuse... ), je ne crois pas en dieu. 

Je vais me la jouer un peu à la Einstein : Tout est difficile. Rien n'est difficile. A part répondre à cette foutue question :

Peut-on dire n'importe quoi n'importe comment à n'importe qui ? 

(C'est pour revenir au sujet, mille excuses Déjà-Utilisé.)

il y a 4 minutes, Anna Kronisme a dit :

Peut-on dire n'importe quoi n'importe comment à n'importe qui ? 

Pour quoi faire ?

il y a 1 minute, Mite_Railleuse a dit :

Pour quoi faire ?

N'importe quoi, n'importe comment avec n'importe qui 

( Pardon j'l'referai plus )

il y a 1 minute, Petit pois a dit :

( Pardon j'l'referai plus )

Ben tiens !

il y a 4 minutes, Anna Kronisme a dit :

Un homme ? Non, moi j'attends un Dieu, désormais ! 

Je plaisante (je le précise puisque tu me penses si sérieuse... ), je ne crois pas en dieu. 

Je vais me la jouer un peu à la Einstein : Tout est difficile. Rien n'est difficile. A part répondre à cette foutue question :

 

Peut-on dire n'importe quoi n'importe comment à n'importe qui ? 

(C'est pour revenir au sujet, mille excuses Déjà-Utilisé.)

On peut le faire. Ce ne sont que les consequences que l'on ne maitrise pas. En même temps, s'il fallait analyser chacune de nos paroles avant de se risquer à l'ouvrir, on oserait probablement pas le faire. Donc, pour resumer, on peut s'autoriser à dire n'importe quoi n'importe où et à n'importe qui, mais on ne maîtrise pas le destin et les consequences de ce dit. ( Sans compter les non-dits et autres silences dont on parlait plus haut qui en profitent pour se faufiler dans l'histoire.)

il y a 2 minutes, Anna Kronisme a dit :

Un homme ? Non, moi j'attends un Dieu, désormais ! 

Je plaisante (je le précise puisque tu me penses si sérieuse... ), je ne crois pas en dieu. 

Je vais me la jouer un peu à la Einstein : Tout est difficile. Rien n'est difficile. A part répondre à cette foutue question :

 

Peut-on dire n'importe quoi n'importe comment à n'importe qui ? 

(C'est pour revenir au sujet, mille excuses Déjà-Utilisé.)

Je comprends trés bien la plaisanterie en général, c'est seulement quand on m'adresse des reproches que j'ai tendance a les prendre au sérieux, je me suis habitué a etre mal perçu.

Pour la question qui te préoccupe, elle ne me semble pas si difficile.

Quand on se décide a dire quelque chose a quelqu'un ce peut etre pour qu'elle soit perçue ou seulement pour se faire du bien a soi-meme.

Dans le premier cas il faut s'assurer que la personne en face en est capable, sinon c'est inutile.

Ensuite on peut se poser la question de savoir pourquoi on veut etre perçu:  pour faire du bien ou pour faire du mal, a soi-meme ou a l'autre.

Quelle utilité il y aurait a etre perçu ?

il y a 57 minutes, swam a dit :

 

On me l'a pas encore présenté.

 

Accepter les choses telles qu'elles sont, oui, mais selon l'optimiste ou le pessimiste ?

La est toute la question.

Procuste attrapait des voyageurs et les "ajustait" à son lit, soit en les etirant quand ils etaient trop petits, soit en coupant ce qui dépassait du lit.

Sinon, accepter les choses telles qu'elles sont revient à justement sortir de la dualité optimisme/pessimime.

il y a 43 minutes, Anna Kronisme a dit :

C'est de la séduction. J'ai beaucoup pratiqué et c'est très efficace. 

Il y a, cependant, un double inconvénient à ce stratagème. Premièrement, il implique de n'être plus réellement soi - à se focaliser ainsi sur l'autre afin de le conduire où nous voulons, nous nous écartons dangereusement de notre propre désir... désir qui finit par disparaître et amener le deuxième inconvénient : la déception. "S'il est là, c'est parce que j'ai tout fait pour qu'il y soit, il ne désire pas réellement y être. Il ne me désire pas." 

C'est le prix de la manipulation. 

Bien mal  acquis ne profite jamais, y parait...

il y a 3 minutes, ping a dit :

Procuste attrapait des voyageurs et les "ajustait" à son lit, soit en les etirant quand ils etaient trop petits, soit en coupant ce qui dépassait du lit.

Sinon, accepter les choses telles qu'elles sont revient à justement sortir de la dualité optimisme/pessimime.

Je plaisantais mais j'en avais entendu parler du fameux Procuste.

Est-il seulement possible de sortir de dualité ?

Sinon il y a plus simple: Agir sans s'attacher aux fruits des actes. Autrement dit, faire ce que l'on estime etre de notre devoir de faire, sans en attendre les fruits.

"J'ai fait de mon mieux"

il y a 1 minute, swam a dit :

Je plaisantais mais j'en avais entendu parler du fameux Procuste.

 

Est-il seulement possible de sortir de dualité ?

Sinon il y a plus simple: Agir sans s'attacher aux fruits des actes. Autrement dit, faire ce que l'on estime etre de notre devoir de faire, sans en attendre les fruits.

"J'ai fait de mon mieux"

Mouais, je n'aime pas trop, c'est aussi ce que peut se dire un terroriste, un meurtrier, un dictateur..... quand le nombre de macchabées lui paraît insuffisant. 

il y a 1 minute, swam a dit :

Je plaisantais mais j'en avais entendu parler du fameux Procuste.

 

Est-il seulement possible de sortir de dualité ?

Sinon il y a plus simple: Agir sans s'attacher aux fruits des actes. Autrement dit, faire ce que l'on estime etre de notre devoir de faire, sans en attendre les fruits.

"J'ai fait de mon mieux"

Alors là danger d'égocentrisme et d'égoisme. Si tu n'as aucun soucis de l'autre alors effectivement tu peux dire n'importe quoi, n'importe où et à n'importe qui, et rajoutons, qu'importe le resultat.

il y a 5 minutes, ping a dit :

Alors là danger d'égocentrisme et d'égoisme. Si tu n'as aucun soucis de l'autre alors effectivement tu peux dire n'importe quoi, n'importe où et à n'importe qui, et rajoutons, qu'importe le resultat.

Non ce n'est pas cela qu'il fallait comprendre dans cette enseignement célébre tiré de la Bhagavad Gita.

Mais agir selon un interet supérieur, en renonçant a en récolter les fruits pour soi-meme, c'est l'acte désintéressé par excellence.