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Les figures de l’autre : l’animal


satinvelours

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 705 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Je me demande si les religions monothéistes n'auraient pas permis de répandre dans l'inconscient collectif, la domination de l'homme sur les animaux, et même si ce n'était pas leur intention véritablement première d'en asservir les animaux, le simple fait de placer l'Homme au-dessus, à la tête du monde, ne pouvait que fatalement conduire l'humain a abusé de ce privilège divin. https://www.la-croix.com/Archives/2015-06-06/Les-animaux-dans-les-religions-monotheistes-2015-06-06-1320335

Ce sont donc des habitudes profondément enracinées dans les esprits et les traditions qu'il conviendrait de remettre à plat, ce que Peter SINGER avait commencé à faire en 1975. https://clubdelectures.wordpress.com/2017/08/12/la-liberation-animale-de-peter-singer-chez-payot/

 

Mais comme je ne sais plus qui a dit, qu'il fallait environ une trentaine d'années avant qu'une idée puisse se concrétiser, il n'est pas étonnant que depuis quelques années maintenant, le " Bio " ( AB: agriculture biologique ) ou le végétarisme soient sur le devant de la scène, et fassent réfléchir de plus en plus de personnes sur la condition animale... Peut-être est-ce le temps nécessaire à une prise de conscience collective, pour un éventuel changement !?

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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 008 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)
Il y a 21 heures, Don Juan a dit :

 

Étonnant !! Merci bien

Il y a quelques temps, une personne avait posé la question : "l'élevage est il à l'origine de l'oppression humaine ?" 

https://www.forumfr.com/sujet726539-lélevage-est-il-lorigine-des-oppressions-humaines.html?tab=comments#comment-10541605

à ce moment là, je pensait que la proximité avec les animaux aurait plutôt tendance à développer un sentiment chez les êtres humains, mais effectivement, le fait d'étouffer ce sentiment afin de ne voir qu'un produit de consommation dans un être vivant ne fausse t'il pas notre vision des choses et cela ne nous fait il pas percevoir, sans nous en rendre compte ,les autres êtres humains comme des produits de consommation ?

 

 

 

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Membre, 154ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 441 messages
Forumeur expérimenté‚ 154ans‚
Posté(e)
il y a 40 minutes, bouddean a dit :

Il y a quelques temps, une personne avait posé la question : "l'élevage est il à l'origine de l'oppression humaine ?" 

https://www.forumfr.com/sujet726539-lélevage-est-il-lorigine-des-oppressions-humaines.html?tab=comments#comment-10541605

à ce moment là, je pensait que la proximité avec les animaux aurait plutôt tendance à développer un sentiment chez les êtres humains, mais effectivement, le fait d'étouffer ce sentiment afin de ne voir qu'un produit de consommation dans un être vivant ne fausse t'il pas notre vision des choses et cela ne nous fait il pas percevoir, sans nous en rendre compte ,les autres êtres humains comme des produits de consommation ?

J'ai tué beaucoup d'animaux, souvent pour manger, quelque-fois par dépit ou par colère. Ce sentiment dont vous parlez, je ne le connaissais pas, je ne l'éprouvais pas, l'autre était un ennemi potentiel, ou pour le moins, un gêneur, Il était évident pour moi, à ce moment là, que je ne devais pas laisser l'autre représenter le moindre danger pour les miens comme pour moi-même, alors oui, tout être vivant pouvait servir de produit de consommation, les animaux pour se nourrir ou se vêtir, et les humains pour beaucoup d'autres choses. Ne se sert t-on pas de l'autre même dans les relations qualifiées d'intimes ou amoureuses ? Tout autre peut servir de planche d'envol, de béquilles ou d'outil, de repos du guerrier.

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)
Il y a 16 heures, deja-utilise a dit :

Je me demande si les religions monothéistes n'auraient pas permis de répandre dans l'inconscient collectif, la domination de l'homme sur les animaux, et même si ce n'était pas leur intention véritablement première d'en asservir les animaux, le simple fait de placer l'Homme au-dessus, à la tête du monde, ne pouvait que fatalement conduire l'humain a abusé de ce privilège divin. https://www.la-croix.com/Archives/2015-06-06/Les-animaux-dans-les-religions-monotheistes-2015-06-06-1320335

Ce sont donc des habitudes profondément enracinées dans les esprits et les traditions qu'il conviendrait de remettre à plat, ce que Peter SINGER avait commencé à faire en 1975. https://clubdelectures.wordpress.com/2017/08/12/la-liberation-animale-de-peter-singer-chez-payot/

 

Mais comme je ne sais plus qui a dit, qu'il fallait environ une trentaine d'années avant qu'une idée puisse se concrétiser, il n'est pas étonnant que depuis quelques années maintenant, le " Bio " ( AB: agriculture biologique ) ou le végétarisme soient sur le devant de la scène, et fassent réfléchir de plus en plus de personnes sur la condition animale... Peut-être est-ce le temps nécessaire à une prise de conscience collective, pour un éventuel changement !?

C'est compter sans le fait que cela demande de lutter contre des croyances et contre le déni induit par la dissonance cognitive qui consiste à " Aimer les animaux qui sont nos amis d'enfance/ tuer nos amis d'enfance pour les manger".

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 705 messages
If you don't want, you Kant...,
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Il y a 11 heures, bouddean a dit :

le fait d'étouffer ce sentiment afin de ne voir qu'un produit de consommation dans un être vivant ne fausse t'il pas notre vision des choses et cela ne nous fait il pas percevoir, sans nous en rendre compte

C'est tout à fait le constat que je me suis fait il n'y a pas si longtemps, à savoir que nous sommes frappés de cécité lorsque nous sommes face aux " produits " de consommation issus des animaux.

Tant que l'on ne fait pas de lien intellectif entre l'emballage ou le produit fini et toute la chaine de traitement, alors on ne voit effectivement qu'un produit et rien d'autre, sans provenance, sans traçabilité cognitive, sans autre considération que ce à quoi il va servir, le produit est dépouillé de son origine, il est métamorphosé afin de n'être qu'un objet attractile, qu'une exposition de matière inerte et si possible sublimée par toutes sortes de truchements. On nous illusionne et nous ne voulons pas croire ou voir autre chose non plus, tout le monde est content: le manipulateur et le manipulé, car chacun a un objectif ou des intérêts convergents/mutuels.

Un pot de Nutella parait tellement enfantin et innocent dans sa présentation, dans sa publicité, mais pourtant il nécessite du lait, qui lui-même est soutiré dans des circonstances certainement monstrueuses, des vaches laitières réduites en esclavage. Ou le hamburger de chez Mac-Do ou Quick ( King-Burger ) ou l'équivalent chez KFC, qui sont toujours présentés comme un produit appétissant, magnifié par de " beaux " ingrédients, mais surtout coupés de toute racine, de toute remémoration de leur obtention, on ne nous montre que ce qui fait rêver, que ce qui stimule notre imaginaire, qui plait et qui rassure, mais jamais ô grand jamais, une allusion aux animaux ( poulets ou bœufs ) à qui l'on soustrait leur chair, dans des conditions abominables, inhumaines d'élevage. Non surtout pas, personne n'en veut, ce n'est ni vendeur, ni appétissant !

 

Tout le monde, ou presque, fait l'autruche et se contente d'un apparat de façade, il sera difficile de faire venir à la conscience collective la triste réalité.

 

*****

 

Pourtant, dans un premier temps, on pourrait faire un parallèle avec le contrat social chez l'humain et quelque chose d'équivalent chez l'animal que l'on exploite, le contrat social repose sur une contrepartie entre les protagonistes, entre la société et les individus qui la composent, de façon à ce que cela profite à tout le monde, on pourrait imaginer quelque chose de tout à fait semblable avec nos animaux d'élevage, en prendre soin, les préserver des aléas de la nature, en leur apportant couverts et abris, suivi de santé, de leur prodiguer attention et bienveillance, ne pas les traumatiser inutilement, bref de les traiter du mieux possible le temps de leur présence sur Terre, et en " contrepartie ", nous les tuons artificiellement pour nos besoins propres, ce gain d'existence ou de longévité par rapport à l'état de nature et de bonne santé et de soins est le prix à payer, la contrepartie, pour pouvoir leur ôter la vie dans notre intérêt cette fois, une fois que l'on a défendu le leur le temps de leur courte existence mais de très bonnes conditions de vie, sans souffrances, sans maux, et non pas en tirant toute la couverture uniquement de notre côté, en agissant comme des monstres avides, des barbares insensibles, des profiteurs avares et pervers. Ceci pourrait être un premier palier, comme la voiture hybride essence-électrique est une étape intermédiaire vers un changement plus profond, c'est-à-dire moins révolutionnaire dans l'esprit mais qui prendrait enfin la bonne direction. 

 

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

L’être humain est le seul animal qui rougit de honte. En même temps c’est le seul qui a de bonnes raisons d’avoir honte. Un jour nos descendants, s’ils évoluent, se demanderont comment on a pu traiter comme ça des etres innocents, mais il va falloir du temps et nous ne serons plus là pour rougir...

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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 008 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, Don Juan a dit :

J'ai tué beaucoup d'animaux, souvent pour manger, quelque-fois par dépit ou par colère. Ce sentiment dont vous parlez, je ne le connaissais pas, je ne l'éprouvais pas, l'autre était un ennemi potentiel, ou pour le moins, un gêneur, Il était évident pour moi, à ce moment là, que je ne devais pas laisser l'autre représenter le moindre danger pour les miens comme pour moi-même, alors oui, tout être vivant pouvait servir de produit de consommation, les animaux pour se nourrir ou se vêtir, et les humains pour beaucoup d'autres choses. Ne se sert t-on pas de l'autre même dans les relations qualifiées d'intimes ou amoureuses ? Tout autre peut servir de planche d'envol, de béquilles ou d'outil, de repos du guerrier.

l'être humain a tué beaucoup d'animaux, souvent pour manger, quelque-fois par dépit ou par colère. Ce sentiment dont nous parlons , il ne le connaissait pas, il ne l'éprouvait pas, l'autre était un ennemi potentiel , ou pour le moins ,un gêneur , il était évident pour lui, à ce moment là , qu'il ne devait pas laisser l'autre représenter le moindre danger pour les siens comme pour lui même, alors oui, tout être vivant pouvait servir de produit de consommation, les animaux pour se nourrir ou se vêtir et les humains pour beaucoup d'autres choses. Ne se sert il pas de l'autre même dans les relations qualifiées d'intimes ou amoureuses ? 

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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)

La question de l’animal renvoie à la question de l’homme, la constitution de l’animal comme « autre » comme ce qui permet la construction de l’identité de l’homme. L’animal serait-il le miroir déformant de l’homme ?

On peut se poser la question quelle altérité pour l’animal ? Cette question en passe par une plus fondamentale encore:  qu’est-ce que l’homme engage de lui-même dans le traitement et le sort qu’il réserve à l’animal ? Toujours menacé, l’homme se produit comme menace.

 À l’accoutumance et la normalisation imposées par la rationalité techno-scientifique du massacre de masse des animaux d’élevage on s’accoutume à l’idée que l’on peut impunément, et l’âme en paix tuer, et tuer en masse tout le vivant. Tout le vivant ? Il y a dans cette logique d’abattage et cette logique génocidaire une même machine de mort.

 On peut s’interroger : comment entendre l’idée de « Droits de l’animal » ?  avec toutes les ambiguïtés du concept de droit.  Quel statut pour l’animal ?

L’animal est notre chance, en nous confrontant à une altérité irréductible il nous ouvre à  nous-mêmes.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 705 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Et dire que je ne sais plus où, très récemment un robot a obtenu des droits " humains " ( équivalents ) !

Une machine à qui on octroie ces droits, alors que l'on tergiverse indéfiniment pour les animaux, mais de qui se moque-t-on ?

Faut-il à ce point se fourvoyer ou s'égarer pour qu'au bout du compte, on finisse par admettre un jour que les animaux sont aussi dignes que nous de vivre, après d'innombrables errements ou tâtonnements ?

 

 

C'est comme les personnes qui ont des animaux domestiques ou autres, et qui les aiment, les protègent, les câlinent, les choient, mais ne sont pas le moins du monde choqués à l'idée, de la maltraitance, de tuer et manger d'autres animaux, alors que peut-être dans d'autres pays, c'est l'inverse ! Tout comme le racisme pendant un temps, certains individus étaient racistes mais aimaient bien le " noir " ou le magrébin de l'épicerie, du quartier, etc... Ou d'aller massacrer telle ethnie alors que nous sommes tous des animaux humains ! Bref, deux poids et deux mesures, Ah quand cohérence tu nous tiens...

 

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a une heure, deja-utilise a dit :

Et dire que je ne sais plus où, très récemment un robot a obtenu des droits " humains " ( équivalents ) !

Une machine à qui on octroie ces droits, alors que l'on tergiverse indéfiniment pour les animaux, mais de qui se moque-t-on ?

Faut-il à ce point se fourvoyer ou s'égarer pour qu'au bout du compte, on finisse par admettre un jour que les animaux sont aussi dignes que nous de vivre, après d'innombrables errements ou tâtonnements ?

 

 

C'est comme les personnes qui ont des animaux domestiques ou autres, et qui les aiment, les protègent, les câlinent, les choient, mais ne sont pas le moins du monde choqués à l'idée, de la maltraitance, de tuer et manger d'autres animaux, alors que peut-être dans d'autres pays, c'est l'inverse ! Tout comme le racisme pendant un temps, certains individus étaient racistes mais aimaient bien le " noir " ou le magrébin de l'épicerie, du quartier, etc... Ou d'aller massacrer telle ethnie alors que nous sommes tous des animaux humains ! Bref, deux poids et deux mesures, Ah quand cohérence tu nous tiens...

 

Reconnaître la nécessité de mettre fin à une tradition criminelle c’est reconnaître son caractère criminel. La façon la plus répandue de dissimuler les crimes traditionnels est donc de ne pas reconnaître qu’il s’agit de crimes en continuant à les pratiquer afin qu’ils gardent leur aspect banal et anodin. C’est ainsi que pour éviter la culpabilité qui accompagne la prise de conscience des crimes, beaucoup de crimes sont répétés.

Les militants de la libération animale qui tentent d’amener à la conscience du public l’horreur des traitements infligés aux animaux sont souvent confrontés à ce problème sans le savoir. Beaucoup d’entre eux pensent qu’une simple information du public sur les atrocités subies par les animaux pour le confort humain devrait suffire à conduire ces atrocités à leur terme. C’est mal comprendre que l’émergence d’un sentiment de culpabilité dans le public ne peut qu’appeler des mécanismes psychologiques de défense contre cette culpabilité, au premier rang desquels celui de poursuivre ces atrocités afin de leur conserver l’apparence de la normalité.

 

Suite de l'article ici: https://infokiosques.net/imprimersans2.php?id_article=215

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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 008 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)
Il y a 14 heures, ping a dit :

Reconnaître la nécessité de mettre fin à une tradition criminelle c’est reconnaître son caractère criminel. La façon la plus répandue de dissimuler les crimes traditionnels est donc de ne pas reconnaître qu’il s’agit de crimes en continuant à les pratiquer afin qu’ils gardent leur aspect banal et anodin. C’est ainsi que pour éviter la culpabilité qui accompagne la prise de conscience des crimes, beaucoup de crimes sont répétés.

Les militants de la libération animale qui tentent d’amener à la conscience du public l’horreur des traitements infligés aux animaux sont souvent confrontés à ce problème sans le savoir. Beaucoup d’entre eux pensent qu’une simple information du public sur les atrocités subies par les animaux pour le confort humain devrait suffire à conduire ces atrocités à leur terme. C’est mal comprendre que l’émergence d’un sentiment de culpabilité dans le public ne peut qu’appeler des mécanismes psychologiques de défense contre cette culpabilité, au premier rang desquels celui de poursuivre ces atrocités afin de leur conserver l’apparence de la normalité.

 

Suite de l'article ici: https://infokiosques.net/imprimersans2.php?id_article=215

Un des précepte de ma philosophie est basé sur ce constat : 

"aucune guerre,aucun combat ne sera gagné quand les gens ne pourront plus,mais seulement quand ils ne voudront plus "

Le fait est que j'ai observé plusieurs fois que lorsque des personnes s'opposent par leur divergence de pensée et qu'elles cherchent à imposer leur point de vue, la discussion ne débouche sur rien et elles ne réussissent finalement qu'à renforcer l'autre dans son opinion.

 

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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 008 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)
Le 11/1/2018 à 19:40, deja-utilise a dit :

 

Pourtant, dans un premier temps, on pourrait faire un parallèle avec le contrat social chez l'humain et quelque chose d'équivalent chez l'animal que l'on exploite, le contrat social repose sur une contrepartie entre les protagonistes, entre la société et les individus qui la composent, de façon à ce que cela profite à tout le monde, on pourrait imaginer quelque chose de tout à fait semblable avec nos animaux d'élevage, en prendre soin, les préserver des aléas de la nature, en leur apportant couverts et abris, suivi de santé, de leur prodiguer attention et bienveillance, ne pas les traumatiser inutilement, bref de les traiter du mieux possible le temps de leur présence sur Terre, et en " contrepartie ", nous les tuons artificiellement pour nos besoins propres, ce gain d'existence ou de longévité par rapport à l'état de nature et de bonne santé et de soins est le prix à payer, la contrepartie, pour pouvoir leur ôter la vie dans notre intérêt cette fois, une fois que l'on a défendu le leur le temps de leur courte existence mais de très bonnes conditions de vie, sans souffrances, sans maux, et non pas en tirant toute la couverture uniquement de notre côté, en agissant comme des monstres avides, des barbares insensibles, des profiteurs avares et pervers. Ceci pourrait être un premier palier, comme la voiture hybride essence-électrique est une étape intermédiaire vers un changement plus profond, c'est-à-dire moins révolutionnaire dans l'esprit mais qui prendrait enfin la bonne direction. 

 

Je suis très partagé la dessus : pour la condition animale, oui, sans conteste ce serait une amélioration , mais pour l'évolution de la pensée humaine, cela ne dédouane t'il pas encore plus la mise à mort ?

Ma première pensée étant que ce n'est pas l'élevage des animaux qui est cause de l'oppression humaine mais l'économie.

 L'élevage provoquant un rapprochement entre l'homme et l'animal  sans l'économie, il  contribuerait ,conduirait peut être à la construction d'un sentiment unitaire ? 

Il serait là pour moi, le service que l'animal rend à l'humain par son sacrifice ...

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 705 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Il y a 16 heures, ping a dit :

Je te remercie pour ce lien, très intéressant par ses exemples connexes, dont le contenu corrobore en grande partie ce que je dis et pense.

La solution, est donc bien un problème d'élévation de conscience ou de sensibilité, et par conséquent, cela ne pourra se faire que sur une ou plusieurs générations, il est difficile de remettre en cause ses habitudes du jour au lendemain, sauf à le vouloir ardemment. On n'est pas encore complètement sorti du racisme, de l'esclavagisme ou du machisme après des décennies ou siècles de remises en cause, alors le spécisme...  

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 705 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Il y a 1 heure, bouddean a dit :

Je suis très partagé la dessus : pour la condition animale, oui, sans conteste ce serait une amélioration , mais pour l'évolution de la pensée humaine, cela ne dédouane t'il pas encore plus la mise à mort ?

 

 

Ma première pensée étant que ce n'est pas l'élevage des animaux qui est cause de l'oppression humaine mais l'économie.

 L'élevage provoquant un rapprochement entre l'homme et l'animal  sans l'économie, il  contribuerait ,conduirait peut être à la construction d'un sentiment unitaire ? 

Il serait là pour moi, le service que l'animal rend à l'humain par son sacrifice ...

Si tu as bien lu cette " proposition ", elle n'est pas une finalité, mais un tremplin mélioratif entre ce que nous faisons aujourd'hui subir d'immonde aux animaux d'élevage en particulier, mais aussi à ceux utilisés en laboratoire, et son interdiction morale un jour et/ou la reconnaisse de la valeur impérieuse de la Vie. Un pis-aller en attendant quelque chose de satisfaisant, un entre-deux certes contestable, mais qui permet de concilier ce que nous faisons déjà et que nous ne sommes absolument pas près à remettre en cause et l'impératif d'améliorer le sort des animaux; une solution bâtarde à défaut de pouvoir révolutionner le problème instantanément, comme pour les véhicules thermiques ou les autres formes d'exclusions de genre, d'ethnie, de sexualité, de mode vie, de religion, etc... il y a des paliers ou des étapes intermédiaires.

 

 

Oui, tant que nous aurons une vision purement utilitariste en déniant la valeur sacrée de la vie, envers les animaux, nous ne pourrons pas changer, il faut comme qui dirait, inverser la vapeur, d'abord renouer avec le respect de la dignité animale, et ensuite agir en conséquence, et non user et abuser des animaux puis leur retirer quelque chose pour les dévaluer, ne pas leur reconnaitre ce quelque chose ou leur nier un statut tout aussi respectable que le nôtre.

À terme, on ne devrait tout simplement plus exploiter l'animal du tout, en aucun domaine, d'aucune manière, pour aucune finalité particulière, toutefois la difficulté demeurera pour ceux totalement domestiqués, et qui sont aussi nos animaux de compagnie, nos compagnons: que faire, maintenant qu'ils sont " dénaturés " ou " anthropocisés " ? Pouvons-nous seulement envisager une sorte de démantèlement, de déconstruire ?

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 45 minutes, deja-utilise a dit :

Je te remercie pour ce lien, très intéressant par ses exemples connexes, dont le contenu corrobore en grande partie ce que je dis et pense.

La solution, est donc bien un problème d'élévation de conscience ou de sensibilité, et par conséquent, cela ne pourra se faire que sur une ou plusieurs générations, il est difficile de remettre en cause ses habitudes du jour au lendemain, sauf à le vouloir ardemment. On n'est pas encore complètement sorti du racisme, de l'esclavagisme ou du machisme après des décennies ou siècles de remises en cause, alors le spécisme...  

Tout à fait. Malheureusement, le système etant basé sur cette exploitation du vivant qui fait la richesse de puissantes multinationales, il est utopique de penser que celles-ci n'entreront pas en resistance. Un exemple que j'ai trouvé édifiant: https://blog.francetvinfo.fr/oeil-20h/2016/12/06/quand-le-lobby-de-la-viande-intervient-dans-les-ecoles.html

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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 008 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, deja-utilise a dit :

Si tu as bien lu cette " proposition ", elle n'est pas une finalité, mais un tremplin mélioratif entre ce que nous faisons aujourd'hui subir d'immonde aux animaux d'élevage en particulier, mais aussi à ceux utilisés en laboratoire, et son interdiction morale un jour et/ou la reconnaisse de la valeur impérieuse de la Vie. Un pis-aller en attendant quelque chose de satisfaisant, un entre-deux certes contestable, mais qui permet de concilier ce que nous faisons déjà et que nous ne sommes absolument pas près à remettre en cause et l'impératif d'améliorer le sort des animaux; une solution bâtarde à défaut de pouvoir révolutionner le problème instantanément, comme pour les véhicules thermiques ou les autres formes d'exclusions de genre, d'ethnie, de sexualité, de mode vie, de religion, etc... il y a des paliers ou des étapes intermédiaires.

Oui, ta proposition commence par :" dans un premier temps" ...

Je suis très optimiste, l'avenir est prometteur, par exemple, plusieurs grands chefs cuisiniers bannissent le poisson pêché à la pêche électrique et la permaculture est en plein essor ...

 

  

 

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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 008 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)
il y a 42 minutes, deja-utilise a dit :

 

À terme, on ne devrait tout simplement plus exploiter l'animal du tout, en aucun domaine, d'aucune manière, pour aucune finalité particulière, toutefois la difficulté demeurera pour ceux totalement domestiqués, et qui sont aussi nos animaux de compagnie, nos compagnons: que faire, maintenant qu'ils sont " dénaturés " ou " anthropocisés " ? Pouvons-nous seulement envisager une sorte de démantèlement, de déconstruire ?

Si c'est dans un contexte de partage ?

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, bouddean a dit :

Si c'est dans un contexte de partage ?

Partage de quoi?

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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 008 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, ping a dit :

Partage de quoi?

un genre de symbiose si tu préfères, vivre en harmonie avec la nature sans compter sur les animaux me parait difficile, par exemple les coccinelles qui mangent les pucerons, les abeilles qui fournissent du miel et qui pollinisent les fleurs,  les poissons comme les gambusies pour se débarrasser des moustiques et plein d'autres choses encore ... 

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 679 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Je lis ça, dans vos liens :

Citation

Renoncer à la viande et aux autres produits animaux parce que l’on a pris conscience de la souffrance que cette exploitation induisait dans le monde animal, c’est s’accuser de toute la souffrance que l’on a infligée aux animaux jusqu’au moment de cette décision. C’est également accuser ses parents, l’éducation qu’ils nous ont donnée et éventuellement celle que nous avons nous-même donnée à nos enfants. Pour n’accuser personne et dissimuler qu’il s’agit d’un crime, la solution choisie est donc souvent de ne rien changer aux comportements d’exploitation animale.

Après vous viendrez me reprocher de "psychanalysifier" !!!

Il y avait la psychanalyse de comptoir, voici venue la psychanalyse en dentelles !

Ce serait pas possible d'aimer la viande parce que c'est bon (!) ou parce que ça apporte facilement les protéines nécessaires ?

Je tiens quand même beaucoup à mon beau corps musclé !...

"Renoncer à la viande c'est accuser ses parents!"

celle-là je la garde pour le fronton de mon temple à côté de "connais-toi toi-même"

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