"Je suis Charlie"

partant du principe que les ennemis de mes ennemis sont mes amis ,Charlie est mon ami ...

qu'une bande de dégénérés vienne bafouer la démocratie ,tuer ceux qui n'ont pas les mêmes idées qu'eux au nom d'une idéologie vaseuse ,me dépasse ....

*maintenant je ne comprends pas très bien cette question,être ou pas Charlie ...  

Il y a 3 heures, bibifricotin a dit :

Pourquoi n'avez vous honoré les autres tombes ? C'est toute l'équipe que je regrette.

            1:   Parce qu'ils ne sont pas dans le mème cimetière

            2: Parce que je connaissais Georges  personellement  ( et pas autres)

           3: Parce que certains outre le fait qu'ils ne sont pas à Montparnasse ont été incinérés !!

Il y a 6 heures, Caravage a dit :

            Non un caillou ordinaire ça remplace les fleurs chez les feujs!

Ah Bon je les savais radins mais pas a ce Point

il y a 2 minutes, Pales a dit :

Ah Bon je les savais radins mais pas a ce Point

             Les arméniens sont pire!

il y a 7 minutes, Caravage a dit :

             Les arméniens sont pire!

Oui mais pas comme eux,..................EUX  savent mieux s'y prendre

Il y a 17 heures, PASCOU a dit :

Ça ne coûte pas cher..

ils font dans le simple les juifs, c'est bien évident ,quand ça les arrange

Mais il faut surtout comprendre, que le journal est débordé par les frais que cela engendre pour sa sécurité, quand il vit sur lui même , d'où la relance de" donner nous du fric pour survivre" à l'état , dont c'est nous avec nos impôts,  mais qu'il se démerde Charlie , les erreurs se payent cash, on a pas à les supporter

il y a 19 minutes, PINOCCHIO a dit :

ils font dans le simple les juifs, c'est bien évident ,quand ça les arrange

                  Ca fait combien de temps qu'on met des fleurs sur les tombes en France?

                           Et ça correspond à quelle tradition chrétienne ou simplement culturelle franco-française?

                 Nos amis musulmans font aussi dans le simple,allez voir un cimetière au Maghreb il n'y en a pas non plus ce qui n'empèche pas le souvenir de persister selon les mérites ou non du défunt!!

il y a 3 minutes, Caravage a dit :

                  Ca fait combien de temps qu'on met des fleurs sur les tombes en France?

                           Et ça correspond à quelle tradition chrétienne ou simplement culturelle franco-française?

               

Les fleurs coutent plus chères que les cailloux, mais là n'est pas le problème, c'est la tradition juive, chacun son truc, je ne les critique pas, je constate , c'est tout, je ferais pareil si j'en serais un,

il y a 4 minutes, PINOCCHIO a dit :

Les fleurs coutent plus chères que les cailloux, mais là n'est pas le problème, c'est la tradition juive, chacun son truc, je ne les critique pas, je constate , c'est tout, je ferais pareil si j'en serais un,

              Même si tu n'est pas juif et que tu connais la tradition tu mets un caillou (un beau!!) mais sur la tombe de Georges il y a 2  oliviers et devant quelques fleurs déposées sans doute par une bonne âme et que personne n'a ôté bien sur,ni lui ni sa famille n'étaient vraiment religieux,juste humanistes !!

il y a 1 minute, Caravage a dit :

              Même si tu n'est pas juif et que tu connais la tradition tu mets un caillou (un beau!!) mais sur la tombe de Georges il y a 2  oliviers et devant quelques fleurs déposées sans doute par une bonne âme et que personne n'a ôté bien sur,ni lui ni sa famille n'étaient vraiment religieux,juste humanistes !!

Merci à toi pour le renseignement, je constate que tu connais bien la tradition, moi même j'aurais bien été incapable de le savoir, on en apprend tous les jours

Il y a 21 heures, le grand a dit :

Le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015, avait engendré une forme d'unité nationale contre la menace terroriste et islamiste ."JE SUIS CHARLIE" est devenue le slogan qui avait pour but de cimenter l'union national face à cette tragédie. Trois ans après, les marcheurs du 11 janvier s'interrogent sur les conséquences de leur mobilisation. Et sur le journal satirique aussi... Le slogan qui dès sa création me dérangé est devenu clivant dans le débat public.

Le journaliste Philippe Lançon, rescapé de l'attaque meurtrière contre Charlie Hebdo où il était chroniqueur, s'est exprimé pour la première fois depuis les attentats de janvier.

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"Je suis Charlie, puisque j’y publie chaque semaine et puisque je suis une victime de l’attentat du 7 Janvier ; mais ce slogan, que j’ai découvert en badge sur les poitrines de mes soignants, a vite cessé de me convaincre. Au départ au départ, comme chantait Alex Beaupain, c’était une triste et belle histoire. «Je suis Charlie» était un cri humaniste, d’effroi et de mélancolie. Il me signifiait que je vivais dans un pays où des millions d’individus, quels qu’ils soient et quoi qu’ils pensent, se levaient spontanément pour dire qu’ils ne voulaient pas habiter un monde où l’on massacre des dessinateurs dont le métier est de faire rire, ni d’ailleurs qui que ce soit. «Je suis Charlie», c’était alors : «Je ne lis pas forcément Charlie, je n’aime pas forcément Charlie, mais je refuse qu’on tue ceux qui le font.» Il regroupait ceux qui lisaient Charlie, peu nombreux, ceux qui ne le lisaient pas, très nombreux, ceux qui avaient grandi avec les dessins de Cabu et de Wolinski, assez nombreux, ceux qui avaient quitté Charlie à un moment ou à un autre de son histoire, assez nombreux aussi, et même beaucoup de ceux qui ne l’aimaient pas. On se levait pour un principe, pour la vie, pour un principe de vie.

Très vite, l’individualisme publicitaire du slogan s’est dilué dans les diverses et inévitables traductions politiques dont il fut l’objet. Je préfère le mot traduction au mot récupération : celui-ci induit un dégoût de la politique et un sentiment de pureté assez peu recommandables de la part de ceux qui l’emploient. Au lieu d’une réflexion profonde sur les bases d’un contrat social renouvelé, moins normatif et plus pragmatique, l’idéologie s’est installée. «Je suis Charlie» est devenu l’étiquette magique qu’on faisait valser au gré de ses intérêts, de ses combats et de ses préjugés ; en clair, une injonction. Cette injonction, qui dégradait comme toujours l’élan initial, variait selon les utilisateurs du slogan. Elle visait à regrouper autant qu’à exclure, à regrouper en excluant : c’est le propre de l’idéologie. Qui dit injonction, dit réaction : «Je suis Charlie», en se fermant, a aussitôt provoqué des «Je ne suis pas Charlie», des «Je suis ceci» ou des «Je suis cela» contre Charlie, tout aussi clos. Dès qu’un slogan apparaît comme l’arme d’un pouvoir, tous ceux qui se sentent à tort ou à raison désignés par ce slogan, par ce pouvoir, ont un plaisir nerveux à s’y opposer.

Résister à l’ordre et au consensus est souvent un point d’orgueil, mais aussi une manière d’exister. Je n’ai jamais attendu de qui que ce soit qu’il me dise : «Je suis Charlie.» Les journaux où je travaille - Libération,Charlie - sont précisément fondés sur des bases qui s’opposent, selon moi, aux injonctions. «Je suis Charlie» continue donc simplement de signifier pour moi : je veux me sentir libre d’écrire et de lire ce qui me chante, et que les autres bénéficient de cette liberté. "

http://www.liberation.fr/france/2018/01/05/je-suis-charlie-ce-slogan-a-vite-cesse-de-me-convaincre_1620691

 

 

Je suis Charlie n’a pas pour but de cimenter . Pour ma part Juste de dire merde aux islamistes en leur rappelant qu’assassiner des français au nom de leur Dieu ou de leur prophète ne leur permettra en rien d’inflechir ma conception du droit d’ecrire Et dessiner ce qui nous chante. Au passage Charlie est toujours là ,Dabbiq verra une nouvelle victoire croisée , et je leur pisse à la raie, Allah les maudit , qu’ils continuent de creuser la tombe de leur idéologie de merde . alhamdoulilah 

Bref loin d’un slogan publicitaire , il y a bien eu dans la rue des millions de français exprimant leur attachement à cette liberté dont parle lançon sans pour autant goûter leur ligne éditoriale. D’autres le sont avec une autre sensibilité que la mienne , ça n’enleve Rien à leur sincérité qui était perceptible dans les rues de France et de Navarre. L’occasion d’un contrat social renouvelé , par contre ça sent l’injonction

C’est de bonne guerre tout événement peut être récupéré politiquement pour faire passer ses idées dans le respect du droit . Lançon aurait tort de ne pas en profiter , il a un levier .

Libération est très loin de s’etre Opposé au « je suis Charlie »

Merci à ce journaliste de Charlie hebdo, je peux enfin être Charlie