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l'extrême gauche instrumentalise t elle les migrants?

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PASCOU

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PASCOU Membre 92 138 messages
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http://www.europe1.fr/societe/femmes-sdf-le-viol-et-la-violence-physique-deviennent-une-monnaie-dechange-3443402

Anne Lorient, ancienne femme SDF qui a passé quinze ans dans la rue, témoigne sur Europe 1 des violences sexuelles que subissent régulièrement les femmes sans-abri.

INTERVIEW

Elles sont peu visibles et pourtant. 38% des personnes qui vivent dans la rue sont des femmes, d’après les derniers chiffres de l’Insee. Et la quasi-totalité d’entre elles sont régulièrement victimes de viols et d’agressions sexuelles, comme en témoigne Anne Lorient, une ancienne SDF qui a passé plus de quinze ans dans la rue. "Une femme dans la rue est violée très, très rapidement, car ça devient une monnaie d’échange. Il n’y a pas d’argent entre les SDF, donc le viol et la violence physique deviennent de la monnaie", confie Anne Lorient, invitée d’Europe Soir vendredi.

Les cols blancs de La Défense. Dans son livre Mes années barbares, Anne Lorient raconte son calvaire dans la rue, mais aussi les nombreuses agressions sexuelles dont elle a été victime. Comme ce soir où, alors qu’elle dormait dans le parking de La Défense, à Paris, elle a été violée par un groupe d’hommes d’affaires qui sortaient du travail. "Les cols blancs abusent des femmes SDF. Sous La Défense, ils viennent régulièrement, et violent des hommes et des femmes, et même des enfants."

S'uriner dessus pour éloigner les hommes. Pour éviter au maximum d’attirer l’attention des hommes dans la rue et ne pas devenir des proies, les femmes sans-abri tentent tant bien que mal de ne pas se rendre visibles, voire de se rendre volontairement dégoûtantes. "Moi, j’étais en homme militaire, avec les cheveux rasés et en treillis. Mais en fait, ça ne change pas grand-chose car on a des seins, des choses qui font qu’on nous reconnaît quand même", détaille Anne Lorient. Elle évoque aussi le cas d’une amie SDF qui, pour se protéger d’un homme qui arrivait, s’urinait dessus pour le dégoûter et le repousser. "Mais ça ne marche pas, car ils peuvent arriver à plusieurs et vous immobiliser." 

L'insécurité des centres d'hébergement. Même dans les centres d’hébergement, les femmes sans-abri ne se sentent pas en sécurité. "La violence est partout. Je me suis fait violer par quelqu’un du personnel d’un centre d’hébergement", confie encore Anne Lorient. "Quand le 115 propose à une femme dans la rue une place dans un centre, elle refuse car, dans la rue, elle peut au moins se sauver, alors qu’au centre, elle est prise au piège."  Aujourd’hui, Anne Lorient a retrouvé un domicile, dans lequel elle vit avec ses deux fils. Après avoir raconté son calvaire dans Mes années barbares, elle voudrait "que son histoire devienne une expertise pour aider les autres femmes dans la rue". 

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grandfred Membre 15 741 messages
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Il y a 2 heures, PASCOU a dit :

http://www.europe1.fr/societe/femmes-sdf-le-viol-et-la-violence-physique-deviennent-une-monnaie-dechange-3443402

 

L'insécurité des centres d'hébergement. Même dans les centres d’hébergement, les femmes sans-abri ne se sentent pas en sécurité. "La violence est partout. Je me suis fait violer par quelqu’un du personnel d’un centre d’hébergement", confie encore Anne Lorient. "Quand le 115 propose à une femme dans la rue une place dans un centre, elle refuse car, dans la rue, elle peut au moins se sauver, alors qu’au centre, elle est prise au piège."  Aujourd’hui, Anne Lorient a retrouvé un domicile, dans lequel elle vit avec ses deux fils. Après avoir raconté son calvaire dans Mes années barbares, elle voudrait "que son histoire devienne une expertise pour aider les autres femmes dans la rue". 

et c 'est tout ce que tu retiens de cet article ??? tu es prêt à tout dans ta campagne de bashing ??

alors tu penses quoi de cela =

L'illustration en est donnée, ce mardi 14 novembre, par Louis Aliot. Invité de Sud Radio, le vice-président du parti, également député des Pyrénées-Orientales, est interrogé sur les accusations formulées par deux anciens assistants parlementaires. Dimanche, dans C Politique sur France 5, Mickaël Ehrminger et Alexandre Benoît ont affirmé, face caméra, avoir été harcelés sexuellement par un "proche incontournable de Marine Le Pen depuis des années" qui est aujourd'hui député.

.....(....)....

Début novembre, Le Monde rapportait le témoignage de deux femmes se disant victimes d'agression de la part de membres du parti d'extrême droite. Il était notamment question d'Aurélie Cournet, conseillère régionale FN d'Île-de-France. Cette dernière accuse son collègue Pierre-Charles Cherrier de violences. "[Il] a voulu me parler, et comme j’ai refusé il m’a forcée à le suivre en m’arrachant des mains mon téléphone portable. Il m’a piégée en m’entraînant jusqu’à l’intérieur de la salle de réunion du conseil régional, où il m’a arraché ma robe puis m’a giflée et m’a ensuite poussée violemment contre le mur où je me suis écroulée par terre", racontait-elle dans un mail adressé à Marine Le Pen le 7 septembre. Selon plusieurs sources, citées par Le Monde fin octobre, Aurélie Cournet a porté plainte contre Pierre-Charles Cherrier.

Interrogée sur ces informations le 5 novembre sur France 3, Marine Le Pen avait trouvé la parade : s'en prendre au quotidien. "

http://lelab.europe1.fr/face-aux-accusations-de-harcelement-ou-de-violence-le-fn-a-une-solution-decredibiliser-le-plaignant-3492278

alors, tu te sens responsable ??

alors on arrête de filer du fric à ce parti ???

tu en as rien à péter des femmes, des hommes ou des enfants à la rue !

ce ne sont que des pions pour toi dans ta haine anti asso !

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PASCOU Membre 92 138 messages
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Il y a 5 heures, PASCOU a dit :

http://www.europe1.fr/societe/femmes-sdf-le-viol-et-la-violence-physique-deviennent-une-monnaie-dechange-3443402

Anne Lorient, ancienne femme SDF qui a passé quinze ans dans la rue, témoigne sur Europe 1 des violences sexuelles que subissent régulièrement les femmes sans-abri.

INTERVIEW

Elles sont peu visibles et pourtant. 38% des personnes qui vivent dans la rue sont des femmes, d’après les derniers chiffres de l’Insee. Et la quasi-totalité d’entre elles sont régulièrement victimes de viols et d’agressions sexuelles, comme en témoigne Anne Lorient, une ancienne SDF qui a passé plus de quinze ans dans la rue. "Une femme dans la rue est violée très, très rapidement, car ça devient une monnaie d’échange. Il n’y a pas d’argent entre les SDF, donc le viol et la violence physique deviennent de la monnaie", confie Anne Lorient, invitée d’Europe Soir vendredi.

Les cols blancs de La Défense. Dans son livre Mes années barbares, Anne Lorient raconte son calvaire dans la rue, mais aussi les nombreuses agressions sexuelles dont elle a été victime. Comme ce soir où, alors qu’elle dormait dans le parking de La Défense, à Paris, elle a été violée par un groupe d’hommes d’affaires qui sortaient du travail. "Les cols blancs abusent des femmes SDF. Sous La Défense, ils viennent régulièrement, et violent des hommes et des femmes, et même des enfants."

S'uriner dessus pour éloigner les hommes. Pour éviter au maximum d’attirer l’attention des hommes dans la rue et ne pas devenir des proies, les femmes sans-abri tentent tant bien que mal de ne pas se rendre visibles, voire de se rendre volontairement dégoûtantes. "Moi, j’étais en homme militaire, avec les cheveux rasés et en treillis. Mais en fait, ça ne change pas grand-chose car on a des seins, des choses qui font qu’on nous reconnaît quand même", détaille Anne Lorient. Elle évoque aussi le cas d’une amie SDF qui, pour se protéger d’un homme qui arrivait, s’urinait dessus pour le dégoûter et le repousser. "Mais ça ne marche pas, car ils peuvent arriver à plusieurs et vous immobiliser." 

L'insécurité des centres d'hébergement. Même dans les centres d’hébergement, les femmes sans-abri ne se sentent pas en sécurité. "La violence est partout. Je me suis fait violer par quelqu’un du personnel d’un centre d’hébergement", confie encore Anne Lorient. "Quand le 115 propose à une femme dans la rue une place dans un centre, elle refuse car, dans la rue, elle peut au moins se sauver, alors qu’au centre, elle est prise au piège."  Aujourd’hui, Anne Lorient a retrouvé un domicile, dans lequel elle vit avec ses deux fils. Après avoir raconté son calvaire dans Mes années barbares, elle voudrait "que son histoire devienne une expertise pour aider les autres femmes dans la rue". 

15 ans ce n'est pas nouveau...

Modifié par PASCOU
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«Pas de quartier pour les racistes ! Pas de racistes dans nos quartiers ! Solidarité pour les sans-papiers !» Le mot d’ordre de cette manifestation organisée le 25 mai dernier au cœur du quartier de La Chapelle était clair : dénoncer la stigmatisation des migrants symbolisée, selon leurs organisateurs, par une pétition dénonçant le harcèlement de rue subi par les femmes et relayée par un article du Parisien daté du 19 mai. Le cortège, réuni place de La Chapelle, entame un petit tour du quartier, pancartes à la main. Quelques migrants intimidés sont mêlés au groupe. Encouragés à prendre la tête de la manifestation, ils sont aussi poussés à donner de la voix dans le mégaphone, répétant maladroitement quelques slogans soufflés à l’oreille. Ulcéré, Alain manque de tomber de son Vélib’ tant il peste, à la façon du capitaine Haddock, contre ceux qu’il appelle «ces gauchos d’extrême gauche» plus préoccupés, selon lui, à instrumentaliser la situation des migrants que par la réalité de l’insécurité.

En cette belle journée de printemps, Fatima, elle, a profité du pont de l’Ascension pour partir en week-end loin de ce quartier où elle vit depuis des années et loin, surtout, du tourbillon médiatique et politique provoqué par la pétition dont elle est à l’origine.

«J’ai rédigé ce texte pour dénoncer le harcèlement incessant dont les femmes, ici, sont victimes. Les vendeurs à la sauvette et les dealers créent un climat d’insécurité et se permettent des écarts de langage avec les femmes. Le texte ne stigmatise pas les migrants. Seulement, ces collectifs d’extrême gauche s’emparent de cette pétition pour prétexter une attaque contre  les migrants. Ils occultent, au passage, la parole des femmes et des habitants excédés.»

Le quartier de La Chapelle est devenu le terrain de jeu des activistes

Attablé à la terrasse de son café favori, tout près de la place de La Chapelle, Jean- Luc savoure son café-crème, mais se lamente de l’état des rues. Bouteilles et canettes abandonnées sur le trottoir côtoient papiers gras et détritus en tout genre. Dans le square voisin, l’odeur d’urine est telle que l’endroit, déserté, est devenu un no man’s land ou plutôt un urinoir à ciel ouvert. Au coin d’une rue, des sacs-poubelle éventrés et des tas de déchets semblent avoir été jetés là délibérément. Tout près, plusieurs groupes d’hommes finissent de manger leur repas à même le bitume. Un spectacle devenu insupportable pour Jean-Luc. Enseignant, ce trentenaire dynamique et souriant se décrit comme un homme de gauche, mais il dénonce les dérives d’activistes d’extrême gauche comme le collectif La Chapelle Debout !

Jean-Luc montre du doigt une de leurs affiches collées sur le mur d’un immeuble. «Certaines de ces organisations distribuent des repas pour les migrants. C’est tout à fait louable de venir en aide à ces malheureux. Mais ils laissent volontairement les déchets dans les rues et ne respectent pas l’espace public. Les murs du quartier sont couverts de leurs affiches avec des appels à la confrontation avec la police. Ils utilisent des termes très durs et connotés comme: “les rafles contre les sans-papiers”. Leurs activités créent des tensions dans le quartier, tensions qui n’existaient pas avant. Ils prônent le chaos alors que la majorité des citoyens lambda, comme moi, approuve la solidarité et l’accueil, mais veut aussi plus de police et d’ordre… Tout ce que, précisément, ces activistes exècrent. Notre quartier est devenu leur terrain de jeu. Les migrants sont des jouets avec lesquels ils s’amusent à faire de l’humanitaire pour justifier leur existence, mais aussi pour en venir à la confrontation avec les forces de l’ordre.»

Thomas est un voisin de Jean-Luc. Il le retrouve à la terrasse du café, se joint à la conversation et approuve le témoignage de son ami. Révolté, il dénonce les distributions «sauvages» de nourriture qui, selon lui, répondent au besoin immédiat des migrants mais les entretiennent aussi dans une situation impossible. «Ces activistes d’extrême gauche servent des repas, brandissent des pancartes. Ils ne sont que dans la revendication ou l’invective. Ils ne proposent jamais de solutions à ces pauvres gens pour les sortir de là. Résultat : beaucoup, au bout de quelques mois, deviennent des “clodos” dépendants de la soupe populaire sans aucune autre sortie. Ça, en revanche, ça ne les dérange pas!»

«Certaines de ces organisations distribuent des repas pour les ­migrants. C’est tout à fait louable de venir en aide à ces malheureux. Mais ils ­laissent volontairement les déchets dans les rues…»
Jean-Luc, habitant du quartier de La Chapelle à Paris

Pendant ce temps-là, loin de l’agitation de la capitale, Calais a déjà beaucoup à faire avec ses propres tumultes. Devenue le symbole de la crise migratoire, la ville essaie de redorer son image en multipliant les événements. En ce week-end de juin, près de 1000 Britanniques étaient invités par la municipalité à venir la découvrir. Et pourtant, il suffit de s’éloigner un peu du centre pour remarquer la tension ambiante. La ville semble en état de siège permanent. La police, les militaires et les gendarmes sont omniprésents et multiplient les contrôles. Barrières et fils de fer barbelés ceinturent les points de passage. Les migrants, disséminés par petits groupes, attendent, quant à eux, en embuscade  un peu partout, l’occasion de prendre d’assaut les camions en partance pour l’Angleterre, pour s’y engouffrer

A quelques encablures, posée sur une zone industrielle, L’Auberge des Migrants ou la «Warehouse», comme l’appellent les militants, réunit dans un vaste entrepôt de nombreuses associations d’aide aux migrants. Dans ce gigantesque hangar, des tonnes de vêtements, de sacs de couchage et de tentes sont rangées, triées, mises à disposition pour les dons. Dans la partie réservée à la cuisine, des dizaines de bénévoles s’activent dans une ambiance de sound system. La musique électro, entêtante, rythme la cadence et les bénévoles préparent ainsi, chaque jour, près de 500 repas chauds qui seront distribués toute la nuit à certains points de la ville où se retrouvent les migrants.

L’Auberge, où les valeurs se veulent d’abord solidaires, est devenue pourtant, selon certains, le QG d’activistes d’extrême gauche et le cauchemar de la maire Natacha Bouchart et de son équipe municipale. «Je comprends la motivation de beaucoup de ces bénévoles, confie Françoise, Calaisienne de naissance et de cœur. Depuis quelque temps, L’Auberge  s’est transformée. C’est un repaire d’extrémistes de gauche, tendance anarchiste, venus pour en découdre avec la police, sous prétexte d’aider les migrants. Ils les poussent même à se mettre en danger et déstabilisent l’équilibre déjà bien fragile de notre ville. Ils ont une mauvaise lecture des valeurs de notre pays. Je suis d’accord pour partager et construire ensemble. Mais ça n’est pas leur dessein. Ils veulent cliver la société et les Français.» Françoise revient sur des opérations menées par ces activistes comme la prise d’assaut de la rocade, pilotée par les activistes No Borders, le caillassage des forces de l’ordre ou le squat de nombreuses habitations en centre-ville.

«Ils s’octroyaient le droit de fracturer des maisons inoccupées en ville pour installer parfois jusqu’à 50 ou 60 personnes. Leur système était bien rodé, ils fonctionnaient par code en marquant d’une certaine façon les maisons repérées pour ensuite les squatter. Ils sont très organisés, très mobiles et, ne l’oublions pas, aussi très violents.»

Pourtant, les responsables du lieu se défendent d’être des activistes politiques. Ils se définissent comme des militants pacifistes concernés par le sort de ces sans-papiers et dénoncent les entraves de la police à leurs actions. Sur le terrain, les tournées des associations ne démentent pas cette réalité. Cachés dans des sous-bois ou dans des terrains vagues, des milliers d’hommes supportent la faim, le froid ou la chaleur extrême, le manque d’hygiène et les maladies. «C’est vrai, tempère Natacha Bouchart. Il y a, parmi les bénévoles de ces associations, des gens bien intentionnés.» La maire de Calais affirme d’ailleurs avoir entretenu d’excellentes relations avec les associations présentes à L’Auberge des Migrants jusqu’en 2012.

«A partir de cette période, le lieu a été investi par des militants d’extrême gauche. Il est alors devenu impossible de dialoguer et de travailler ensemble. Des activistes comme Utopia 56 et les No Borders ne sont arrivés que très récemment.»

L’élue dénonce une attitude systématiquement provocatrice et raconte avec amertume comment, pendant les élections et en particulier lors du deuxième tour de la présidentielle opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen, les distributions se sont faites, selon elle, plus nombreuses et surtout plus visibles. «Les extrêmes se rejoignent. Ils voulaient exaspérer la population pour la pousser à voter pour le Front national, pour ne plus laisser d’espace dans ce pays qu’aux deux extrêmes. Ils instrumentalisent ces pauvres gens. Ils les poussent à être dans la provocation avec les forces de l’ordre. Leur seul intérêt, c’est le chaos. Ils distribuent des repas mais n’orientent pas leurs bénéficiaires vers des structures qui pourraient les aider à trouver des solutions concrètes à leurs problèmes. Bien au contraire, ils ont intérêt à ce que les migrants restent dans leur misère car, sans leur souffrance, ils n’ont plus de légitimité, plus d’exposition médiatique et donc plus de raisons d’exister.»

Source Le Figaro

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PASCOU Membre 92 138 messages
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Il y a 15 heures, PASCOU a dit :

«Pas de quartier pour les racistes ! Pas de racistes dans nos quartiers ! Solidarité pour les sans-papiers !» Le mot d’ordre de cette manifestation organisée le 25 mai dernier au cœur du quartier de La Chapelle était clair : dénoncer la stigmatisation des migrants symbolisée, selon leurs organisateurs, par une pétition dénonçant le harcèlement de rue subi par les femmes et relayée par un article du Parisien daté du 19 mai. Le cortège, réuni place de La Chapelle, entame un petit tour du quartier, pancartes à la main. Quelques migrants intimidés sont mêlés au groupe. Encouragés à prendre la tête de la manifestation, ils sont aussi poussés à donner de la voix dans le mégaphone, répétant maladroitement quelques slogans soufflés à l’oreille. Ulcéré, Alain manque de tomber de son Vélib’ tant il peste, à la façon du capitaine Haddock, contre ceux qu’il appelle «ces gauchos d’extrême gauche» plus préoccupés, selon lui, à instrumentaliser la situation des migrants que par la réalité de l’insécurité.

En cette belle journée de printemps, Fatima, elle, a profité du pont de l’Ascension pour partir en week-end loin de ce quartier où elle vit depuis des années et loin, surtout, du tourbillon médiatique et politique provoqué par la pétition dont elle est à l’origine.

«J’ai rédigé ce texte pour dénoncer le harcèlement incessant dont les femmes, ici, sont victimes. Les vendeurs à la sauvette et les dealers créent un climat d’insécurité et se permettent des écarts de langage avec les femmes. Le texte ne stigmatise pas les migrants. Seulement, ces collectifs d’extrême gauche s’emparent de cette pétition pour prétexter une attaque contre  les migrants. Ils occultent, au passage, la parole des femmes et des habitants excédés.»

Le quartier de La Chapelle est devenu le terrain de jeu des activistes

Attablé à la terrasse de son café favori, tout près de la place de La Chapelle, Jean- Luc savoure son café-crème, mais se lamente de l’état des rues. Bouteilles et canettes abandonnées sur le trottoir côtoient papiers gras et détritus en tout genre. Dans le square voisin, l’odeur d’urine est telle que l’endroit, déserté, est devenu un no man’s land ou plutôt un urinoir à ciel ouvert. Au coin d’une rue, des sacs-poubelle éventrés et des tas de déchets semblent avoir été jetés là délibérément. Tout près, plusieurs groupes d’hommes finissent de manger leur repas à même le bitume. Un spectacle devenu insupportable pour Jean-Luc. Enseignant, ce trentenaire dynamique et souriant se décrit comme un homme de gauche, mais il dénonce les dérives d’activistes d’extrême gauche comme le collectif La Chapelle Debout !

Jean-Luc montre du doigt une de leurs affiches collées sur le mur d’un immeuble. «Certaines de ces organisations distribuent des repas pour les migrants. C’est tout à fait louable de venir en aide à ces malheureux. Mais ils laissent volontairement les déchets dans les rues et ne respectent pas l’espace public. Les murs du quartier sont couverts de leurs affiches avec des appels à la confrontation avec la police. Ils utilisent des termes très durs et connotés comme: “les rafles contre les sans-papiers”. Leurs activités créent des tensions dans le quartier, tensions qui n’existaient pas avant. Ils prônent le chaos alors que la majorité des citoyens lambda, comme moi, approuve la solidarité et l’accueil, mais veut aussi plus de police et d’ordre… Tout ce que, précisément, ces activistes exècrent. Notre quartier est devenu leur terrain de jeu. Les migrants sont des jouets avec lesquels ils s’amusent à faire de l’humanitaire pour justifier leur existence, mais aussi pour en venir à la confrontation avec les forces de l’ordre.»

Thomas est un voisin de Jean-Luc. Il le retrouve à la terrasse du café, se joint à la conversation et approuve le témoignage de son ami. Révolté, il dénonce les distributions «sauvages» de nourriture qui, selon lui, répondent au besoin immédiat des migrants mais les entretiennent aussi dans une situation impossible. «Ces activistes d’extrême gauche servent des repas, brandissent des pancartes. Ils ne sont que dans la revendication ou l’invective. Ils ne proposent jamais de solutions à ces pauvres gens pour les sortir de là. Résultat : beaucoup, au bout de quelques mois, deviennent des “clodos” dépendants de la soupe populaire sans aucune autre sortie. Ça, en revanche, ça ne les dérange pas!»

«Certaines de ces organisations distribuent des repas pour les ­migrants. C’est tout à fait louable de venir en aide à ces malheureux. Mais ils ­laissent volontairement les déchets dans les rues…»
Jean-Luc, habitant du quartier de La Chapelle à Paris

Pendant ce temps-là, loin de l’agitation de la capitale, Calais a déjà beaucoup à faire avec ses propres tumultes. Devenue le symbole de la crise migratoire, la ville essaie de redorer son image en multipliant les événements. En ce week-end de juin, près de 1000 Britanniques étaient invités par la municipalité à venir la découvrir. Et pourtant, il suffit de s’éloigner un peu du centre pour remarquer la tension ambiante. La ville semble en état de siège permanent. La police, les militaires et les gendarmes sont omniprésents et multiplient les contrôles. Barrières et fils de fer barbelés ceinturent les points de passage. Les migrants, disséminés par petits groupes, attendent, quant à eux, en embuscade  un peu partout, l’occasion de prendre d’assaut les camions en partance pour l’Angleterre, pour s’y engouffrer

A quelques encablures, posée sur une zone industrielle, L’Auberge des Migrants ou la «Warehouse», comme l’appellent les militants, réunit dans un vaste entrepôt de nombreuses associations d’aide aux migrants. Dans ce gigantesque hangar, des tonnes de vêtements, de sacs de couchage et de tentes sont rangées, triées, mises à disposition pour les dons. Dans la partie réservée à la cuisine, des dizaines de bénévoles s’activent dans une ambiance de sound system. La musique électro, entêtante, rythme la cadence et les bénévoles préparent ainsi, chaque jour, près de 500 repas chauds qui seront distribués toute la nuit à certains points de la ville où se retrouvent les migrants.

L’Auberge, où les valeurs se veulent d’abord solidaires, est devenue pourtant, selon certains, le QG d’activistes d’extrême gauche et le cauchemar de la maire Natacha Bouchart et de son équipe municipale. «Je comprends la motivation de beaucoup de ces bénévoles, confie Françoise, Calaisienne de naissance et de cœur. Depuis quelque temps, L’Auberge  s’est transformée. C’est un repaire d’extrémistes de gauche, tendance anarchiste, venus pour en découdre avec la police, sous prétexte d’aider les migrants. Ils les poussent même à se mettre en danger et déstabilisent l’équilibre déjà bien fragile de notre ville. Ils ont une mauvaise lecture des valeurs de notre pays. Je suis d’accord pour partager et construire ensemble. Mais ça n’est pas leur dessein. Ils veulent cliver la société et les Français.» Françoise revient sur des opérations menées par ces activistes comme la prise d’assaut de la rocade, pilotée par les activistes No Borders, le caillassage des forces de l’ordre ou le squat de nombreuses habitations en centre-ville.

«Ils s’octroyaient le droit de fracturer des maisons inoccupées en ville pour installer parfois jusqu’à 50 ou 60 personnes. Leur système était bien rodé, ils fonctionnaient par code en marquant d’une certaine façon les maisons repérées pour ensuite les squatter. Ils sont très organisés, très mobiles et, ne l’oublions pas, aussi très violents.»

Pourtant, les responsables du lieu se défendent d’être des activistes politiques. Ils se définissent comme des militants pacifistes concernés par le sort de ces sans-papiers et dénoncent les entraves de la police à leurs actions. Sur le terrain, les tournées des associations ne démentent pas cette réalité. Cachés dans des sous-bois ou dans des terrains vagues, des milliers d’hommes supportent la faim, le froid ou la chaleur extrême, le manque d’hygiène et les maladies. «C’est vrai, tempère Natacha Bouchart. Il y a, parmi les bénévoles de ces associations, des gens bien intentionnés.» La maire de Calais affirme d’ailleurs avoir entretenu d’excellentes relations avec les associations présentes à L’Auberge des Migrants jusqu’en 2012.

«A partir de cette période, le lieu a été investi par des militants d’extrême gauche. Il est alors devenu impossible de dialoguer et de travailler ensemble. Des activistes comme Utopia 56 et les No Borders ne sont arrivés que très récemment.»

L’élue dénonce une attitude systématiquement provocatrice et raconte avec amertume comment, pendant les élections et en particulier lors du deuxième tour de la présidentielle opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen, les distributions se sont faites, selon elle, plus nombreuses et surtout plus visibles. «Les extrêmes se rejoignent. Ils voulaient exaspérer la population pour la pousser à voter pour le Front national, pour ne plus laisser d’espace dans ce pays qu’aux deux extrêmes. Ils instrumentalisent ces pauvres gens. Ils les poussent à être dans la provocation avec les forces de l’ordre. Leur seul intérêt, c’est le chaos. Ils distribuent des repas mais n’orientent pas leurs bénéficiaires vers des structures qui pourraient les aider à trouver des solutions concrètes à leurs problèmes. Bien au contraire, ils ont intérêt à ce que les migrants restent dans leur misère car, sans leur souffrance, ils n’ont plus de légitimité, plus d’exposition médiatique et donc plus de raisons d’exister.»

Source Le Figaro

Associations nées avec les migrants.

Là misère avant ne les intéressait pas.

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
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il y a 35 minutes, PASCOU a dit :

Associations nées avec les migrants.

Là misère avant ne les intéressait pas.

ben comme toi, non ??:ange2:

une asso se crée autour d'une idée, d'un besoin ,d'un manque sur un sujet spécifique !

je connaissais pas du tout cette assos avant que cela ne soit évoqué sur ce forum !

j'ai fais une petite recherche

extrait

Qui sommes-nous ?

Utopia 56 est une association créée en janvier 2016 en Bretagne pour encadrer le bénévolat qui se déployait alors sur la jungle de Calais. L’association a ensuite géré le premier camp humanitaire de France dès son ouverture à Grande-Synthe près de Dunkerque. Nous avons aussi soutenu le Centre Humanitaire de la Porte de la Chapelle à Paris. Avec 7 000 adhérents à ce jour, nous mettons à l’abri des mineurs isolés, nous aidons aux distributions de nourriture, sacs de couchages, et accès aux soins (hospitalisations), tant à Paris qu’à Calais. Nous intervenons dans plusieurs autres régions de France (Quimper, Toulouse, Lille, Saint Brieuc, Lyon etc.). 
Vous aussi, vous pouvez être bénévole auprès des exilés, à partir d’une demi-journée ou d’une journée.

LES MISSIONS DES BÉNÉVOLES AVEC UTOPIA 56

  • Adhérez à l’association et devenez bénévole à Calais ou à Paris, auprès des réfugiés…

  • Devenez hébergeur citoyen pour accueillir une nuit, une semaine ou plus, un réfugié mineur ou majeur, une famille chez vous…

  • Participez ou organisez une collecte de dons…

► Explications, détails… et d’autres missions à découvrir ici

NOTRE EXPÉRIENCE : UN CAMP HUMANITAIRE DE 800 À 1 500 RÉFUGIÉS

Utopia 56 a assuré la gestion du premier camp humanitaire de France, à Grande-Synthe près de Dunkerque à la demande du maire, Damien Carême, pendant les deux premiers mois d’ouverture, du 7 mars au 7 mai. Ce camp était construit par MSF et la mairie de Grande-Synthe. 3 000 bénévole ont travaillé jour et nuit pour éviter sa fermeture, contribuer à sa reconnaissance par l’Etat, organiser sa vie quotidienne, le rendre plus humain (Accueil 24 H sur 24 des réfugiés, cuisines collectives au bois, laverie 24 H sur 24, navette, magasins de distribution de couvertures, vêtements, kit hygiène, aide au cabinet dentaire, centre éducatif pour enfants, cours de français et anglais pour adultes, etc. ). 
Utopia 56 a encadré 10 000 journées de bénévolat dans ce camp (60 bénévoles/jour en moyenne). Puis, l’Etat a annoncé un objectif de fermeture du camp, imposé des critères d’accueil (accueil uniquement des familles avec enfants) et commencé à enlever les cabanes. Nous étions impuissants face à de mauvaises décisions aux conséquences désastreuses humainement et  en terme de sécurité. Nous avons quitté ce camp le 30 août, en laissant une équipe restreinte jusqu’au 30 septembre. 

http://www.utopia56.com/fr

et sur les no border ! j'évite de citer une source anar !

extrait

Les No Border revendiquent une présence à Calais depuis juin 2009, où ils vivent au plus près des migrants. Ils résument leur rôle sur leur site :

« Nous réalisons un ensemble d’activités variées qui a pour but de construire la résistance face aux agressions policières, d’éveiller les consciences sur la situation calaisienne, de montrer notre solidarité avec les migrants, et tout simplement d’essayer de rendre la vie des gens un peu plus facile. »
......................(.................)............................

Pour cet observateur de la situation migratoire à Calais, les deux Français poursuivis pour l’intrusion sur le ferry le 23 janvier ont même « découvert l’existence de No Border en garde à vue ».

Une manière pour les autorités de « détourner le regard »

.........................(...........................).............................

« On agite tout l’imaginaire existant autour de l’ultragauche », soupire M. Wannesson, qui craint que le coup de force des autorités « suscite des mesures qui touchent l’ensemble des bénévoles, des témoins sur le terrain » et mette en opposition « les associations d’ici qui seraient les gentils et les méchants qui viennent de l’extérieur ».

Les militants ont en tout cas le soutien d’associations qui passent difficilement pour des « ultras ». Pour Thierry Kuhn, le président d’Emmaüs France, la focalisation actuelle sur les No Border n’est qu’une manière pour les autorités de « détourner le regard » :

« On voudrait faire croire que les criminels, ce sont quelques militants qui essaient de mettre la lumière sur une situation intenable pour six mille migrants. C’est incompréhensible et inacceptable. La responsabilité, c’est le gouvernement qui la porte. »

L’association fondée par l’abbé Pierre a rompu le dialogue avec le gouvernement sur la situation calaisienne en septembre 2015. Elle estime qu’il faut « entendre ce que disent les No Border » et plaide pour une ouverture des frontières entre la France et la Grande-Bretagne, ainsi que pour une renégociation des accords du Touquet.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2016/02/05/calais-les-no-border-une-poignee-de-militants-decries_4860357_1654200.html#qZBc6UlX5pf1xdJ0.99

ainsi donc Emmaus est d'extrême gauche et manipulent les réfugiés ??????

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 31 minutes, grandfred a dit :

ben comme toi, non ??:ange2:

une asso se crée autour d'une idée, d'un besoin ,d'un manque sur un sujet spécifique !

je connaissais pas du tout cette assos avant que cela ne soit évoqué sur ce forum !

j'ai fais une petite recherche

extrait

Qui sommes-nous ?

Utopia 56 est une association créée en janvier 2016 en Bretagne pour encadrer le bénévolat qui se déployait alors sur la jungle de Calais. L’association a ensuite géré le premier camp humanitaire de France dès son ouverture à Grande-Synthe près de Dunkerque. Nous avons aussi soutenu le Centre Humanitaire de la Porte de la Chapelle à Paris. Avec 7 000 adhérents à ce jour, nous mettons à l’abri des mineurs isolés, nous aidons aux distributions de nourriture, sacs de couchages, et accès aux soins (hospitalisations), tant à Paris qu’à Calais. Nous intervenons dans plusieurs autres régions de France (Quimper, Toulouse, Lille, Saint Brieuc, Lyon etc.). 
Vous aussi, vous pouvez être bénévole auprès des exilés, à partir d’une demi-journée ou d’une journée.

LES MISSIONS DES BÉNÉVOLES AVEC UTOPIA 56

  • Adhérez à l’association et devenez bénévole à Calais ou à Paris, auprès des réfugiés…

  • Devenez hébergeur citoyen pour accueillir une nuit, une semaine ou plus, un réfugié mineur ou majeur, une famille chez vous…

  • Participez ou organisez une collecte de dons…

► Explications, détails… et d’autres missions à découvrir ici

NOTRE EXPÉRIENCE : UN CAMP HUMANITAIRE DE 800 À 1 500 RÉFUGIÉS

Utopia 56 a assuré la gestion du premier camp humanitaire de France, à Grande-Synthe près de Dunkerque à la demande du maire, Damien Carême, pendant les deux premiers mois d’ouverture, du 7 mars au 7 mai. Ce camp était construit par MSF et la mairie de Grande-Synthe. 3 000 bénévole ont travaillé jour et nuit pour éviter sa fermeture, contribuer à sa reconnaissance par l’Etat, organiser sa vie quotidienne, le rendre plus humain (Accueil 24 H sur 24 des réfugiés, cuisines collectives au bois, laverie 24 H sur 24, navette, magasins de distribution de couvertures, vêtements, kit hygiène, aide au cabinet dentaire, centre éducatif pour enfants, cours de français et anglais pour adultes, etc. ). 
Utopia 56 a encadré 10 000 journées de bénévolat dans ce camp (60 bénévoles/jour en moyenne). Puis, l’Etat a annoncé un objectif de fermeture du camp, imposé des critères d’accueil (accueil uniquement des familles avec enfants) et commencé à enlever les cabanes. Nous étions impuissants face à de mauvaises décisions aux conséquences désastreuses humainement et  en terme de sécurité. Nous avons quitté ce camp le 30 août, en laissant une équipe restreinte jusqu’au 30 septembre. 

http://www.utopia56.com/fr

et sur les no border ! j'évite de citer une source anar !

extrait

Les No Border revendiquent une présence à Calais depuis juin 2009, où ils vivent au plus près des migrants. Ils résument leur rôle sur leur site :

« Nous réalisons un ensemble d’activités variées qui a pour but de construire la résistance face aux agressions policières, d’éveiller les consciences sur la situation calaisienne, de montrer notre solidarité avec les migrants, et tout simplement d’essayer de rendre la vie des gens un peu plus facile. »
......................(.................)............................

Pour cet observateur de la situation migratoire à Calais, les deux Français poursuivis pour l’intrusion sur le ferry le 23 janvier ont même « découvert l’existence de No Border en garde à vue ».

Une manière pour les autorités de « détourner le regard »

.........................(...........................).............................

« On agite tout l’imaginaire existant autour de l’ultragauche », soupire M. Wannesson, qui craint que le coup de force des autorités « suscite des mesures qui touchent l’ensemble des bénévoles, des témoins sur le terrain » et mette en opposition « les associations d’ici qui seraient les gentils et les méchants qui viennent de l’extérieur ».

Les militants ont en tout cas le soutien d’associations qui passent difficilement pour des « ultras ». Pour Thierry Kuhn, le président d’Emmaüs France, la focalisation actuelle sur les No Border n’est qu’une manière pour les autorités de « détourner le regard » :

« On voudrait faire croire que les criminels, ce sont quelques militants qui essaient de mettre la lumière sur une situation intenable pour six mille migrants. C’est incompréhensible et inacceptable. La responsabilité, c’est le gouvernement qui la porte. »

L’association fondée par l’abbé Pierre a rompu le dialogue avec le gouvernement sur la situation calaisienne en septembre 2015. Elle estime qu’il faut « entendre ce que disent les No Border » et plaide pour une ouverture des frontières entre la France et la Grande-Bretagne, ainsi que pour une renégociation des accords du Touquet.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2016/02/05/calais-les-no-border-une-poignee-de-militants-decries_4860357_1654200.html#qZBc6UlX5pf1xdJ0.99

ainsi donc Emmaus est d'extrême gauche et manipulent les réfugiés ??????

Je ne te parle pas et ne te lis pas..

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Membre, 72ans Posté(e)
Cochise 90 Membre 3 364 messages
Mentor‚ 72ans‚
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Le 31/12/2017 à 10:35, grandfred a dit :

en parlant de pognon

qui se fait de la thune sur le dos des migrants sinon le clan lepen, les sarko, wauquiez et cie ??

 c 'est un fond de commerce pour eux la peur des migrants et des réfugiés !!

 

Angela Merkel a ouvert les frontières à 1000000 de réfugiés, j'ai entendu à un débat télévisé qu'ils ont fait un tri, pris ceux qui leur étaient utiles, et puis après il y a tout l'espace Schengen pour les autres...... Et ils vont où en priorité ?? Résultat un parti d'extrême droite en hausse, et elle est bien emmerdée pour gouverner. Si l'emploi ne revient pas en France, pas la peine de favoriser l'immigration, toute la classe moyenne trinque et grince des dents, car c'est toujours elle qui trinque, les gros eux ont les paradis fiscaux........

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Cochise 90 a dit :

Angela Merkel a ouvert les frontières à 1000000 de réfugiés, j'ai entendu à un débat télévisé qu'ils ont fait un tri, pris ceux qui leur étaient utiles, et puis après il y a tout l'espace Schengen pour les autres...... Et ils vont où en priorité ?? Résultat un parti d'extrême droite en hausse, et elle est bien emmerdée pour gouverner. Si l'emploi ne revient pas en France, pas la peine de favoriser l'immigration, toute la classe moyenne trinque et grince des dents, car c'est toujours elle qui trinque, les gros eux ont les paradis fiscaux........

Oui et  sans demander l'avis des autres.

Modifié par PASCOU
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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
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Il y a 4 heures, Cochise 90 a dit :

Angela Merkel a ouvert les frontières à 1000000 de réfugiés, j'ai entendu à un débat télévisé qu'ils ont fait un tri, pris ceux qui leur étaient utiles, et puis après il y a tout l'espace Schengen pour les autres...... Et ils vont où en priorité ?? Résultat un parti d'extrême droite en hausse, et elle est bien emmerdée pour gouverner. Si l'emploi ne revient pas en France, pas la peine de favoriser l'immigration, toute la classe moyenne trinque et grince des dents, car c'est toujours elle qui trinque, les gros eux ont les paradis fiscaux........

tu parles de réfugiés là !!!

un petit rappel

extrait

Amnesty international rend un rapport concernant les réfugiés et pointe "l'égoïsme des pays riches" qui d'après ce document "ne fait qu'aggraver la crise". Dans ces données qui proviennent essentiellement du Haut Commissariat aux réfugiés , on note un premier chiffre étonnant : 10 pays accueillent 56 % des réfugiés. Une responsabilité beaucoup trop lourde pour des pays qui ne sont pas les plus riches et qui n'ont comme seuls "privilèges" que d'être frontaliers des pays en guerre.

....(...)....

Selon Amnesty, le Royaume-Uni a accueilli 8.000 Syriens depuis 2011 quand la Jordanie en accueille plus de 655.000 et que le Liban compte plus d’un 1,1 millions de réfugiés venus de Syrie.

......(.....)....

Parfois, arrivés dans leur pays d’accueil, les réfugiés déchantent. C'est, par exemple, le cas des Afghans qui se réfugient au Pakistan où 10.000 d’entre eux ont été renvoyés dans leurs pays. Au Kenya, 500.000 personnes, essentiellement venus de Somalie vivent dans le camp de Dadaab au Kenya, c’est l’équivalent de la population de la ville de Lyon. Dans la zone désertique entre Jordanie et Syrie vivent 75.000 personnes, des réfugiés syriens qui tentent de survivre depuis le début du conflit.

https://www.franceinter.fr/monde/10-pays-accueillent-56-des-refugies

un autre rappel

 

En 1979, politiques et intellectuels français mettaient leurs désaccords de côté et accueillaient plus de 120 000 réfugiés vietnamiens et cambodgiens. Une union impensable sur la crise en Méditerranée.

Par Pierre Haski

Publié le 24 avril 2015 à 17h02

https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-monde/20150424.RUE8808/quand-la-france-ouvrait-les-bras-a-120-000-refugies-sauves-en-mer.html

’afflux de réfugiés, chassés par la guerre ou la misère, nous ramène à un moment douloureux de l’histoire. Pendant, et surtout à la fin de la guerre civile qui a ravagé l’Espagne entre l’été 1936 et le printemps 1939, nombreux sont les hommes, les femmes et les enfants qui n’ont eu d’autres ressources, pour sauver leurs vies, que de passer la frontière française. Ils ont été plus de 150 000 pendant la guerre elle-même et près de 500 000 au début 1939, lors de la Retirada, quand l’armée républicaine espagnole a été contrainte de battre en retraite. Il s’agissait du premier grand exode de population en Europe occidentale.

http://www.liberation.fr/france/2015/09/09/refugies-espagnols-quand-la-france-choisissait-l-infamie_1379072

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Membre, 72ans Posté(e)
Cochise 90 Membre 3 364 messages
Mentor‚ 72ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, grandfred a dit :

tu parles de réfugiés là !!!

un petit rappel

extrait

Amnesty international rend un rapport concernant les réfugiés et pointe "l'égoïsme des pays riches" qui d'après ce document "ne fait qu'aggraver la crise". Dans ces données qui proviennent essentiellement du Haut Commissariat aux réfugiés , on note un premier chiffre étonnant : 10 pays accueillent 56 % des réfugiés. Une responsabilité beaucoup trop lourde pour des pays qui ne sont pas les plus riches et qui n'ont comme seuls "privilèges" que d'être frontaliers des pays en guerre.

....(...)....

Selon Amnesty, le Royaume-Uni a accueilli 8.000 Syriens depuis 2011 quand la Jordanie en accueille plus de 655.000 et que le Liban compte plus d’un 1,1 millions de réfugiés venus de Syrie.

......(.....)....

Parfois, arrivés dans leur pays d’accueil, les réfugiés déchantent. C'est, par exemple, le cas des Afghans qui se réfugient au Pakistan où 10.000 d’entre eux ont été renvoyés dans leurs pays. Au Kenya, 500.000 personnes, essentiellement venus de Somalie vivent dans le camp de Dadaab au Kenya, c’est l’équivalent de la population de la ville de Lyon. Dans la zone désertique entre Jordanie et Syrie vivent 75.000 personnes, des réfugiés syriens qui tentent de survivre depuis le début du conflit.

https://www.franceinter.fr/monde/10-pays-accueillent-56-des-refugies

un autre rappel

 

En 1979, politiques et intellectuels français mettaient leurs désaccords de côté et accueillaient plus de 120 000 réfugiés vietnamiens et cambodgiens. Une union impensable sur la crise en Méditerranée.

Par Pierre Haski

Publié le 24 avril 2015 à 17h02

https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-monde/20150424.RUE8808/quand-la-france-ouvrait-les-bras-a-120-000-refugies-sauves-en-mer.html

’afflux de réfugiés, chassés par la guerre ou la misère, nous ramène à un moment douloureux de l’histoire. Pendant, et surtout à la fin de la guerre civile qui a ravagé l’Espagne entre l’été 1936 et le printemps 1939, nombreux sont les hommes, les femmes et les enfants qui n’ont eu d’autres ressources, pour sauver leurs vies, que de passer la frontière française. Ils ont été plus de 150 000 pendant la guerre elle-même et près de 500 000 au début 1939, lors de la Retirada, quand l’armée républicaine espagnole a été contrainte de battre en retraite. Il s’agissait du premier grand exode de population en Europe occidentale.

http://www.liberation.fr/france/2015/09/09/refugies-espagnols-quand-la-france-choisissait-l-infamie_1379072

Je comprends que leur situation est dramatique, mais que font l'Arabie Saoudite, le Koweit, les Emirats Arabes Unis, le Qatar, et autres gros friqués qui ne sont pourtant pas loin des lieux où ça chauffe ? Ne sont-ils pas frères de religion ?quand on voit à la TV les reportages sur les rois du pétrole et le luxe tapageur de leur train de vie, leurs biens immobiliers en France et ailleurs aussi, Ils pourraient pratiquer l'hospitalité, non ?  Nos intellos en accord avec nos politiques oseront-ils le leur suggérer ?

Modifié par Cochise 90
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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, Cochise 90 a dit :

Je comprends que leur situation est dramatique, mais que font l'Arabie Saoudite, le Koweit, les Emirats Arabes Unis, le Qatar, et autres gros friqués qui ne sont pourtant pas loin des lieux où ça chauffe ? Ne sont-ils pas frères de religion ?quand on voit à la TV les reportages sur les rois du pétrole et le luxe tapageur de leur train de vie, leurs biens immobiliers en France et ailleurs aussi, Ils pourraient pratiquer l'hospitalité, non ?  Nos intellos en accord avec nos politiques oseront-ils le leur suggérer ?

tu n'as pas encore compris ???

 prenons le cas de Syriens qui fuient la dictatures du clan el Assad !

tu crois vraiment qu'ils seraient de leur intérêts de rejoindre non seulement ces théocraties mais aussi bailleurs de fonds des groupes de connards terroristes ????

et puis ces gros mais gros friqués raisonnent en termes de classes sociales et en ont rien à foutres des pauvres même musulmans !!

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Invité Vintage
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Invité Vintage
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Posté(e)
Il y a 1 heure, grandfred a dit :

 

et puis ces gros mais gros friqués raisonnent en termes de classes sociales et en ont rien à foutres des pauvres même musulmans !!

Pourtant la charité est l'un des piliers de l'islam. 

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Vintage a dit :

Pourtant la charité est l'un des piliers de l'islam. 

les principes ne sont jamais pour les élites mais toujours pour les autres !!!!:ange2:

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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)
à l’instant, grandfred a dit :

les principes ne sont jamais pour les élites mais toujours pour les autres !!!!:ange2:

Pour être un bon musulman, il faut appliquer la charité !

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Vintage a dit :

Pour être un bon musulman, il faut appliquer la charité !

oui !

 

pour les croyants sincères, non fanatiques  !!! pour les peuples !!!!

mais la religion est une arme aux mains des puissants !

je ne crois pas un seul instants que les dirigeants de toutes les théocraties soient sincèrement croyants !!

 

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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)
il y a 1 minute, grandfred a dit :

oui !

 

pour les croyants sincères, non fanatiques  !!! pour les peuples !!!!

mais la religion est une arme aux mains des puissants !

je ne crois pas un seul instants que les dirigeants de toutes les théocraties soient sincèrement croyants !!

 

L'arabie saoudite est un bon exemple de leur folie.

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Membre, Posté(e)
versys Membre 18 411 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, grandfred a dit :

mais la religion est une arme aux mains des puissants !

Surtout sous le soleil du prophète, ou religion et politique ne font qu'un...

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Membre, 72ans Posté(e)
Cochise 90 Membre 3 364 messages
Mentor‚ 72ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, grandfred a dit :

tu n'as pas encore compris ???

 prenons le cas de Syriens qui fuient la dictatures du clan el Assad !

tu crois vraiment qu'ils seraient de leur intérêts de rejoindre non seulement ces théocraties mais aussi bailleurs de fonds des groupes de connards terroristes ????

et puis ces gros mais gros friqués raisonnent en termes de classes sociales et en ont rien à foutres des pauvres même musulmans !!

Leurs théocraties ils y croient c'est leur droit, la théocratie est opposée que je sache à la laïcité non ? Alors qu'ils se dirigent vers des personnes qui ont les mêmes convictions qu'eux-mêmes, logique ou pas ? Je ne leur demande pas pour autant de devenir terroriste cela va de soi. Et si les gros muslims n'en ont rien à foutre de leurs propres frères dans la foi islamique, que peuvent y faire les koufards ( mécréants) que nous sommes à leurs yeux. Il y a un vieux dicton " que veux-tu que la bonne y fasse quand le patron n'y peut rien?" Et les patrons ( nos dirigeants) n'y peuvent rien car ils sont liés par les intérêts financiers et ils ne sont pas prêts à défendre le droit de peur de les perdre; d'ailleurs s'ils regardent ce forum (sait-on jamais ?) ils doivent parfois se bidonner de nos réactions,.

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