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La jalousie cache-t-elle toujours une injustice?


Invité Quasi-Modo

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 942 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
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une personne réellement  jalouse est très souvent une personne très destructrice, faire passer quelqu'un pour quelqu'un de jaloux peut effectivement être un bon  moyen de l'isoler afin de l’empêcher de révéler une injustice .

Et  finalement, c'est presque  toujours efficace, soit ça jette le trouble dans une communauté vis à vis de quelqu'un et ça le décrédibilise, soit ça fait culpabiliser ceux qu'on accuse à tort  d'être jaloux, c'est donc une méthode de manipulation .

Et ben dis donc, c'est pas joli joli ça !

 

 

 

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 942 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
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Après, dans une société qui base son organisation sur la consommation, rendre les gens jaloux est un bon moyen de les faire consommer, il faudra toujours acheter plus pour avoir mieux que le voisin, plus beau,plus cher,plus grand .

En leur faisant oublier ce dont ils ont réellement besoin .

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, bouddean a dit :

une personne réellement  jalouse est très souvent une personne très destructrice,

 

Exact ! J'ai fait un jour une crise de jalousie, j'ai cassé, cassé, cassé, cassé... (ce que j'avais fait) ! (Ma jalousie ne s'en est prise qu'à moi : c'est la moindre des choses...)

Mais ça fait peur ! Mais ça dit qu'aussi solide qu'on s'imagine, on n'est pas si solide que ça...

Et en plus la céramique... ça se casse vachement bien !!!

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 942 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, Blaquière a dit :

Exact ! J'ai fait un jour une crise de jalousie, j'ai cassé, cassé, cassé, cassé... (ce que j'avais fait) ! (Ma jalousie ne s'en est prise qu'à moi : c'est la moindre des choses...)

Mais ça fait peur ! Mais ça dit qu'aussi solide qu'on s'imagine, on n'est pas si solide que ça...

Et en plus la céramique... ça se casse vachement bien !!!

houla , qu'est ce qui s'est passé ? enfin, si c'est pas indiscret . 

 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, bouddean a dit :

houla , qu'est ce qui s'est passé ? enfin, si c'est pas indiscret . 

 

Pas grand chose... c'était surtout une jalousie imaginaire, fantasmée, mais la vache j'ai cassé des beaux trucs ! Et paf ! contre le mur ! "la lune" elle a explosé ! elle me servait pratiquement d'enseigne ! Faut être con quand même.

Je me disait "Et toi tu es un vrai artiste, et "on" en préfère d'autres qui sont des trompettes ! puisque c'est comme ça mon art, je le détruis ! Je détruis TOUT !"

C'est vrai que je suis un vrai artiste, c'était vrai que les autres étaient des trompettes, mais c'était pas vrai qu' "on" les préférait ...

(Quelle perte pour l'HUMANITE !!!)

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 4 heures, Blaquière a dit :

Pas grand chose... c'était surtout une jalousie imaginaire, fantasmée, mais la vache j'ai cassé des beaux trucs ! Et paf ! contre le mur ! "la lune" elle a explosé ! elle me servait pratiquement d'enseigne ! Faut être con quand même.

Je me disait "Et toi tu es un vrai artiste, et "on" en préfère d'autres qui sont des trompettes ! puisque c'est comme ça mon art, je le détruis ! Je détruis TOUT !"

C'est vrai que je suis un vrai artiste, c'était vrai que les autres étaient des trompettes, mais c'était pas vrai qu' "on" les préférait ...

(Quelle perte pour l'HUMANITE !!!)

Ne désespère pas, tu seras certainement reconnu une fois mort ... :p

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Quasi-Modo a dit :

Ne désespère pas, tu seras certainement reconnu une fois mort ... :p

Ouf ! Tu me rassures !

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 7 heures, Blaquière a dit :

Ouf ! Tu me rassures !

:smile2:

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 035 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 02/12/2017 à 07:38, Quasi-Modo a dit :

Effectivement comme le souligne @ping je vais certainement un peu vite en besogne en considérant que toute jalousie dissimulerait une injustice, certaines d'entre elles indiscutablement, les autres il me paraît difficile de l'établir. Toutefois je dirais que la jalousie, si elle ne dissimule pas toujours une injustice (injustice au sens où la société aurait vocation à résoudre ces problèmes là), dissimule peut-être plus profondément une forme de mal dont est victime le jaloux, mal au sens de Leibniz qui distinguait entre mal physique, mal moral et mal métaphysique.

Cela englobe donc l'exemple de ping. Le jaloux serait donc doublement victime, d'une part d'une forme de mal, d'autre part de sa jalousie elle-même. Par ailleurs même les jalousies dissimulant l'injustice n'excusent pas les jaloux dans tous les actes que leur jalousie pourrait inspirer par exemple. Il ne s'agit évidemment pas particulièrement de trouver des excuses aux jaloux ici. Finalement je me retrouve plutôt, dans ma façon spontanée de réagir et de penser, dans le propos de Léna lorsqu'elle dit que :

De façon générale je ne supporte pas les accusations péremptoires qui se fondent sur des présupposés indémontrables et supposément inavouables : c'est comme dans la métaphysique traditionnelle mais au niveau du monde de l'esprit. Toute tentative de nier de la part de "l'accusé" se retourne inévitablement contre lui puisqu'il ne peut pas démontrer qu'il s'en fiche (le simple fait d'en parler pourrait faire penser que cela lui importe), pendant qu'on attire son attention dessus en essayant par cette accusation de l'obliger à se défendre et se justifier.

Je comprends, néanmoins nous ne sommes pas obligés de nous avouer vaincus. Quitte à être rangé dans une case, autant laisser son -mauvais- caractère s’exprimer et passer alors pour un jaloux caractériel et véhément. Si cela ne fait pas avancer les choses, au moins ça détend.

Se justifier ne sert à rien, la plupart des gens se font une image des autres qui ne changera jamais. Il faut être honnête envers les autres et surtout envers soi-même afin de réviser son jugement. Peu le sont. 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

De façon générale je ne supporte pas les accusations péremptoires qui se fondent sur des présupposés indémontrables et supposément inavouables : c'est comme dans la métaphysique traditionnelle mais au niveau du monde de l'esprit. Toute tentative de nier de la part de "l'accusé" se retourne inévitablement contre lui puisqu'il ne peut pas démontrer qu'il s'en fiche (le simple fait d'en parler pourrait faire penser que cela lui importe), pendant qu'on attire son attention dessus en essayant par cette accusation de l'obliger à se défendre et se justifier.

Le 04/12/2017 à 13:57, Léna-Postrof a dit :

Je comprends, néanmoins nous ne sommes pas obligés de nous avouer vaincus. Quitte à être rangé dans une case, autant laisser son -mauvais- caractère s’exprimer et passer alors pour un jaloux caractériel et véhément. Si cela ne fait pas avancer les choses, au moins ça détend.

Se justifier ne sert à rien, la plupart des gens se font une image des autres qui ne changera jamais. Il faut être honnête envers les autres et surtout envers soi-même afin de réviser son jugement. Peu le sont. 

 

Il n'y a aucun remède contre la mauvaise foi, on ne peut pas se prémunir de la bêtise humaine. Il existe aussi des personnes que l'on ne peut pas raisonner, d'autres qui n'avoueront jamais leur tort.

Ce monde est imparfait, mais nous devons nous faire le devoir de garder le cap, contre vents et marées, ne pas succomber à la faciliter, même si cela peut calmer nos nerfs, ce serait aussi une victoire pour les détracteurs que de nous faire sortir de nos gonds, car bien souvent quand une personne semble intouchable, la seule arme qui reste est de la blesser, de la toucher et montrer que l'on a réussi à le faire, que l'autre ne s'en sorte pour ainsi dire pas indemne. Or notre action, il faut la faire pour nous-même, pour avoir l'esprit en paix, la conscience intacte, il est plus facile de panser des blessures que de calmer sa conscience. Des fois, dans une situation il n'y a tout bonnement pas de solution, que l'on agisse dans un sens ou dans l'autre, on est " perdant " dans la tête des gens, la seule échappatoire est d'être clean dans la sienne, de tête. On peut aussi se demander quelle est la valeur de leur jugement, parfois une personne estimée pèsera bien plus dans la balance qu'une foule vengeresse, sinon il y a aussi le paramètre temps, laisser le temps faire son œuvre et rétablir plus tard la vérité ou remettre les pendules à l'heure.

 

Dans tous les cas, cela signifie aussi que les personnes qui émettent ce type de jugement ne nous connaissent pas, dans ce cas, quels crédit ou importance peut-on accorder à ces réactions superficielles, commandées par des pulsions d'intérêt social, de jeu de pouvoir ? Doit-on rentrer dans ce jeu puéril soi-même, et alimenter ce moulin qui ne produit que du vent, ou en retourner à sa marginalité ou son exclusion ?

 

Sinon, il reste aussi le mépris ou l'indifférence pour les plus antipathiques d'entre nous.  

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 035 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Il y a 19 heures, deja-utilise a dit :

De façon générale je ne supporte pas les accusations péremptoires qui se fondent sur des présupposés indémontrables et supposément inavouables : c'est comme dans la métaphysique traditionnelle mais au niveau du monde de l'esprit. Toute tentative de nier de la part de "l'accusé" se retourne inévitablement contre lui puisqu'il ne peut pas démontrer qu'il s'en fiche (le simple fait d'en parler pourrait faire penser que cela lui importe), pendant qu'on attire son attention dessus en essayant par cette accusation de l'obliger à se défendre et se justifier.

 

Il n'y a aucun remède contre la mauvaise foi, on ne peut pas se prémunir de la bêtise humaine. Il existe aussi des personnes que l'on ne peut pas raisonner, d'autres qui n'avoueront jamais leur tort.

Ce monde est imparfait, mais nous devons nous faire le devoir de garder le cap, contre vents et marées, ne pas succomber à la faciliter, même si cela peut calmer nos nerfs, ce serait aussi une victoire pour les détracteurs que de nous faire sortir de nos gonds, car bien souvent quand une personne semble intouchable, la seule arme qui reste est de la blesser, de la toucher et montrer que l'on a réussi à le faire, que l'autre ne s'en sorte pour ainsi dire pas indemne. Or notre action, il faut la faire pour nous-même, pour avoir l'esprit en paix, la conscience intacte, il est plus facile de panser des blessures que de calmer sa conscience. Des fois, dans une situation il n'y a tout bonnement pas de solution, que l'on agisse dans un sens ou dans l'autre, on est " perdant " dans la tête des gens, la seule échappatoire est d'être clean dans la sienne, de tête. On peut aussi se demander quelle est la valeur de leur jugement, parfois une personne estimée pèsera bien plus dans la balance qu'une foule vengeresse, sinon il y a aussi le paramètre temps, laisser le temps faire son œuvre et rétablir plus tard la vérité ou remettre les pendules à l'heure.

 

Dans tous les cas, cela signifie aussi que les personnes qui émettent ce type de jugement ne nous connaissent pas, dans ce cas, quels crédit ou importance peut-on accorder à ces réactions superficielles, commandées par des pulsions d'intérêt social, de jeu de pouvoir ? Doit-on rentrer dans ce jeu puéril soi-même, et alimenter ce moulin qui ne produit que du vent, ou en retourner à sa marginalité ou son exclusion ?

 

Sinon, il reste aussi le mépris ou l'indifférence pour les plus antipathiques d'entre nous.  

Le monde est imparfait et c’est principalement ce qui le rend beau. On peut se désespérer un jour de n’avoir affaire qu’à des personnages grossiers, obtus, délétères, égocentrés et le jour suivant s’emerveiller de la solidarité, de la bonté, voire d’un sourire sincère. Je crois vraiment en l’Homme, capable du pire comme du meilleur. Garder le cap pour ne pas faillir devant « l’ennemi » peut-être, garder le cap parce qu’il y aura toujours des échanges meilleurs, plus beaux, plus sincères, assurément.

Rétorquer de façon -calme et- acide, ce n’est pas céder à l’énervement ou perdre le contrôle, c’est davantage, à mon sens, montrer que l’on n’est pas du genre à courber l’échine, et qu’il ne faut pas s’y frotter. Le mépris, le silence, peut aussi être interprété comme un laisser faire, un feu vert... et comme il existe des personnes particulièrement vicieuses, il y aura forcément une surenchère jusqu’à ce que à personne cède et pète vraiment les plombs. 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Il y a 3 heures, Léna-Postrof a dit :

Le monde est imparfait et c’est principalement ce qui le rend beau.

Nan, ça c'est le slogan de Meetic !

Plus sérieusement, je ne pense pas qu'il y ait un lien de cause à effet entre les deux, en revanche, on peut fort bien s'accommoder de l'imperfection, et ne pas être empêché d'y voir de la beauté, à la condition que ce défaut soit perçu par nous comme mineur. La beauté et l'harmonie marchent quant à elles main dans la main, elles sont comme intriquées l'une l'autre, c'est pourquoi un monde laid ou imparfait risque de briser cette harmonie, cette quiétude ressentie, au contraire il faut que ça " glisse ", qu'il n'y ait pas d'aspérité ou de rugosité dans ce que l'on contemple/observe.

Mais je peux comprendre que l'artificialisation à outrance puisse aussi déranger, s'éloignant de quelque chose de naturel, comme une photo par exemple trop " lissée " en devient rebutante ou écœurante, du moins perturbante quelque part, là aussi nous pouvons perdre l'harmonie initiale ou rater notre cible.

 

Je dirais que la beauté, telle que nous pouvons en prendre connaissance, est ce qui nous arrive sans heurt, sans remous, sans turpitude, sans turbulence, sans que quelque chose en nous s'arrête ou bute quelque part, toutes les parties se marient entre elles, sans dissonance et cela imprime en nous un doux sentiment, un bienêtre ou un envoutement spirituel. Il me parait donc inconcevable que l'imperfection puisse côtoyer un tel mécanisme, ni de près, ni de loin, et encore moins comme en en étant la source, pas plus que l'artificialisation outrageuse, bref tout ce qui risque de dénaturer ce qui est considéré, il y a certes aussi une partie subjective là-dedans, et même conditionnée/culturelle.  

 

 

Citation

On peut se désespérer un jour de n’avoir affaire qu’à des personnages grossiers, obtus, délétères, égocentrés et le jour suivant s’emerveiller de la solidarité, de la bonté, voire d’un sourire sincère.

 

Oui certainement, sauf que la proportion de chaque n'est pas sur l'axe médian du fifty-fifty, mais effroyablement déséquilibrée pour la première catégorie, en ayant bien plus de représentants que la seconde !

Il est quand même plus répandu/aisé/facile de mal faire que de bien faire, ce dernier demandant des efforts de chaque instant. Mais ne confondons pas gentillesse ou paisibilité avec bien agir ou agir vertueusement, de plus, la valeur n'est pas toujours dans le geste mais dans l'intention.

 

Citation

Je crois vraiment en l’Homme, capable du pire comme du meilleur.

Pas mieux !

 

Citation

Garder le cap pour ne pas faillir devant « l’ennemi » peut-être, garder le cap parce qu’il y aura toujours des échanges meilleurs, plus beaux, plus sincères, assurément.

J'aimerais partager cette optimiste, mais c'est mettre encore notre " salut " entre les mains d'autrui, et donc accorder notre confiance d'abord, attendre une bonté providentielle ou potentielle à venir, n'est-ce pas une attente revisitée du paradis, mais au lieu d'être projetée dans un au-delà hypothétique, ramenée sur un objet plus tangible ou accessible, l'être humain lui-même ?

J'ai encore cet espoir vacillant je crois au fond de moi, mais je suis dubitatif et suspicieux sur sa réalisation effective...

 

 

Citation

Rétorquer de façon -calme et- acide, ce n’est pas céder à l’énervement ou perdre le contrôle, c’est davantage, à mon sens, montrer que l’on n’est pas du genre à courber l’échine, et qu’il ne faut pas s’y frotter.

Présenté ainsi, je comprends et je suis d'accord. Il m'arrive également d'user de cette procédure envers mes enfants, je m'efforce toujours de ne les gronder/fâcher que lorsque je ne suis pas véritablement en colère, ainsi je suis sûr de ne pas perdre le contrôle et de ne pas déraper.

 

Citation

Le mépris, le silence, peut aussi être interprété comme un laisser faire, un feu vert... et comme il existe des personnes particulièrement vicieuses, il y aura forcément une surenchère jusqu’à ce que à personne cède et pète vraiment les plombs. 

Oui, cela rejoint ce que je disais antérieurement, il n'y a aucune technique ou recette donnée d'avance qui marchera à chaque fois, car il y a coévolution entre le voleur et la police, comme entre celui qui attaque et celui qui se défend, autrement dit, il n'y a aucune forteresse imprenable, à chaque obstacle l'autre partie s'adapte et trouve une riposte ou une parade. Personnellement, je n'ai pas trouvé meilleur solution que de m'isoler, de me distancier des différentes sources à problème, et je m'en porte bien mieux...  

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 035 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 20 heures, deja-utilise a dit :

Nan, ça c'est le slogan de Meetic !

Plus sérieusement, je ne pense pas qu'il y ait un lien de cause à effet entre les deux, en revanche, on peut fort bien s'accommoder de l'imperfection, et ne pas être empêché d'y voir de la beauté, à la condition que ce défaut soit perçu par nous comme mineur. La beauté et l'harmonie marchent quant à elles main dans la main, elles sont comme intriquées l'une l'autre, c'est pourquoi un monde laid ou imparfait risque de briser cette harmonie, cette quiétude ressentie, au contraire il faut que ça " glisse ", qu'il n'y ait pas d'aspérité ou de rugosité dans ce que l'on contemple/observe.

Mais je peux comprendre que l'artificialisation à outrance puisse aussi déranger, s'éloignant de quelque chose de naturel, comme une photo par exemple trop " lissée " en devient rebutante ou écœurante, du moins perturbante quelque part, là aussi nous pouvons perdre l'harmonie initiale ou rater notre cible.

 

Je dirais que la beauté, telle que nous pouvons en prendre connaissance, est ce qui nous arrive sans heurt, sans remous, sans turpitude, sans turbulence, sans que quelque chose en nous s'arrête ou bute quelque part, toutes les parties se marient entre elles, sans dissonance et cela imprime en nous un doux sentiment, un bienêtre ou un envoutement spirituel. Il me parait donc inconcevable que l'imperfection puisse côtoyer un tel mécanisme, ni de près, ni de loin, et encore moins comme en en étant la source, pas plus que l'artificialisation outrageuse, bref tout ce qui risque de dénaturer ce qui est considéré, il y a certes aussi une partie subjective là-dedans, et même conditionnée/culturelle.  

 

 

 

Oui certainement, sauf que la proportion de chaque n'est pas sur l'axe médian du fifty-fifty, mais effroyablement déséquilibrée pour la première catégorie, en ayant bien plus de représentants que la seconde !

Il est quand même plus répandu/aisé/facile de mal faire que de bien faire, ce dernier demandant des efforts de chaque instant. Mais ne confondons pas gentillesse ou paisibilité avec bien agir ou agir vertueusement, de plus, la valeur n'est pas toujours dans le geste mais dans l'intention.

 

Pas mieux !

 

J'aimerais partager cette optimiste, mais c'est mettre encore notre " salut " entre les mains d'autrui, et donc accorder notre confiance d'abord, attendre une bonté providentielle ou potentielle à venir, n'est-ce pas une attente revisitée du paradis, mais au lieu d'être projetée dans un au-delà hypothétique, ramenée sur un objet plus tangible ou accessible, l'être humain lui-même ?

J'ai encore cet espoir vacillant je crois au fond de moi, mais je suis dubitatif et suspicieux sur sa réalisation effective...

 

 

Présenté ainsi, je comprends et je suis d'accord. Il m'arrive également d'user de cette procédure envers mes enfants, je m'efforce toujours de ne les gronder/fâcher que lorsque je ne suis pas véritablement en colère, ainsi je suis sûr de ne pas perdre le contrôle et de ne pas déraper.

 

Oui, cela rejoint ce que je disais antérieurement, il n'y a aucune technique ou recette donnée d'avance qui marchera à chaque fois, car il y a coévolution entre le voleur et la police, comme entre celui qui attaque et celui qui se défend, autrement dit, il n'y a aucune forteresse imprenable, à chaque obstacle l'autre partie s'adapte et trouve une riposte ou une parade. Personnellement, je n'ai pas trouvé meilleur solution que de m'isoler, de me distancier des différentes sources à problème, et je m'en porte bien mieux...  

Je prends conscience que ma vision de la vie est davantage « borderline » qu’optimiste. Il faut avoir sombré afin d’en apprécier pleinement les facéties, les petites choses devenues anodines. 

Nous avons perdu cette candeur et cette qualité qu’ont les enfants, celle de s'émerveiller d’un rien, ou celle de ne conserver que le meilleur des autres. Il ne s’agit pas de dépit, de s´accomoder, de supporter, juste de se concentrer sur ce qui est réellement important. Pour revenir à cet état enfantin, il faut avoir eu peur, très peur, malheureusement.

Peu importe le nombre d’échanges bienveillants, il n’en suffit souvent que d’un seul afin de gommer tous les autres.

Être dans l’attente de l’autre, n’est jamais bon, en effet. Rester soi-même, faire les choses pour soi, savoir être égoïste parfois, ne rien attendre et voyons ce que cela génère... À savoir que le positif attirerait le positif. 

Il n’est pas toujours possible de mettre de la distance, et d’ignorer, il y a des personnes que l’on ne peut fuir indéfiniment. Personnellement je préfère dire les choses, je me suis aperçue qu’ainsi elles évitent d’enfler. 

Et rester soi-même, savoir recradrer quand c’est nécessaire, pour dissuader comme écrit plus haut, dire les choses avec véracité sans tomber dans la justification, me semble vital. Être honnête finalement a contrario de nos détracteurs.  Cela peut parfois faire la différence, d’autant que ces personnes de mauvaise foi ont tendance à l’être avec beaucoup de monde. Il suffit alors de l´exprimer pour que les autres « victimes » ne se sentent plus isolées. 

 

 

 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Le 07/12/2017 à 18:36, Léna-Postrof a dit :

Je prends conscience que ma vision de la vie est davantage « borderline » qu’optimiste. Il faut avoir sombré afin d’en apprécier pleinement les facéties, les petites choses devenues anodines. 

Plutôt d'accord, cela fait bien longtemps je disais déjà: " Il faut connaitre le pire pour apprécier le meilleur ".

 

Le 07/12/2017 à 18:36, Léna-Postrof a dit :

Nous avons perdu cette candeur et cette qualité qu’ont les enfants, celle de s'émerveiller d’un rien, ou celle de ne conserver que le meilleur des autres.

Oh que oui !

Parfois je me surprends de me souhaiter de tout oublier, tout ce que je sais, tout ce que je suis, pour renouer avec cette innocence, ce plaisir de découvrir tout et n'importe quoi sans hiérarchisation ou sans connotation...

Et parfois non, car il y a nombre de prédateurs, charognards, calculateurs et autres profiteurs qui se frotteraient les mains de tomber sur des âmes aussi naïves.

 

A contrario, le plaisir je l'ai à regarder ma jeune fille, par exemple, s'émerveiller de toutes ces petites choses, je le vis à travers ses yeux et sa fraicheur, qui commence malheureusement déjà à se dérober à elle à force de côtoyer ce vil monde...

 

Le 07/12/2017 à 18:36, Léna-Postrof a dit :

Il ne s’agit pas de dépit, de s´accomoder, de supporter, juste de se concentrer sur ce qui est réellement important. Pour revenir à cet état enfantin, il faut avoir eu peur, très peur, malheureusement.

Le souci avec la peur, c'est que si elle permet effectivement de relativiser, de changer de perspective, voire d'exalter tout ce qui lui est contraire, elle offre aussi un autre visage moins enviable, le revers de la médaille, elle empoisonne l'existence comme un mal qui se rappelle à la mémoire, et jusque dans notre corps qui revit par répliques ces anciens troubles alors que la cause n'est plus.

 

Le 07/12/2017 à 18:36, Léna-Postrof a dit :

Peu importe le nombre d’échanges bienveillants, il n’en suffit souvent que d’un seul afin de gommer tous les autres.

Tout à fait, toutes les bonnes attentions/actions antérieures ne compensent aucunement un écart de conduite.

Il est d'une telle facilité de gâter un fruit, que cela demande une attention de tous les instants pour ne pas faillir, de ne pas perdre l'équilibre toujours précaire ou incertain, c'en est presque miraculeux d'y parvenir ! En tout cas, c'est épuisant, car il faut aussi faire attention à la place des autres pour pouvoir l'appliquer soi-même, il faut presque penser pour deux ou plus, un peu comme sur la route, où il faut être vigilent et prudent aussi de ce qui peut se tramer dans la tête des autres conducteurs, anticiper les mauvaises réactions ou habitudes, voire étourderies ou incivilités.

D'ailleurs, étant très réceptif à ce genre de considérations, il m'est plus que difficile d'avoir des relations sociales " normales " car certains défauts sont incontournables, dont je ne peux absolument pas faire abstraction, par exemple, comme des parents dont l'un est pompier volontaire et l'autre engagé dans plusieurs associations ou organisations, et qui tout les deux roulent très vite y compris dans notre ruelle dépourvue de trottoir pour les piétons, et donc à plus forte raison pour les enfants, alors qu'ils en ont trois eux-mêmes, l'homme a même eu une suspension de permis pour excès de vitesse, mais depuis il a repris ses sales habitudes, décidément je ne peux pas comprendre, ni souffrir ce genre de personnes, alors qu'à côté, ils sont charmants, j'ai donc arrêté de les côtoyer, comme d'autres qui ne savaient pas tenir leurs gamins, pourtant je fais des efforts pour être tolérant, mais parfois c'est au-dessus de mes maigres forces.

 

Le 07/12/2017 à 18:36, Léna-Postrof a dit :

Il n’est pas toujours possible de mettre de la distance, et d’ignorer, il y a des personnes que l’on ne peut fuir indéfiniment. Personnellement je préfère dire les choses, je me suis aperçue qu’ainsi elles évitent d’enfler. 

Là c'est pareil, il n'y a pas une solution unique qui s'appliquerait à tous les cas de figures, cela dépend étroitement des protagonistes en jeu, des caractères, du moment, de la situation, des antécédents de chacun des heures ou jours précédents, de sa propre histoire, des conditions environnementales, du lieu, comment on le dit ou on s'y prend, etc, etc... Toutefois, la distanciation ou l'isolement dont il était question, était surtout pour pouvoir faire un break, avoir un échappatoire, se reposer, reprendre des forces au calme, se ressourcer, faire baisser la pression pour pouvoir y faire face à nouveau plus tard, revenir dans le " match ", car ce qui est le plus délétère c'est justement que le stress ne dégonfle jamais, ne désempli pas, que le cortisol s'accumule sans cesse et le corps finit par s'épuiser et défaillir !

Parfois, ce que tu fais d'en parler, ça décoince une situation, parfois ça la complique sérieusement, et le plus ironique dans ces histoires, c'est que si on le dit on peut nous le reprocher, mais si on ne le dit pas on nous le reprochera aussi !

Les relations humaines c'est très complexe, ça ressemble un peu par moments à la roulette-russe, et puis il y a un feeling qui transcende notre volonté, quasi-animal, il n'est pas rare qu'avant même d'accoster une personne, on sache déjà qu'elle va nous déplaire au plus haut point, et réciproquement que pour d'autres nous sachions que nous allons développer des atomes-crochus avant même d'avoir échangé le moindre mot, va savoir...

 

Le 07/12/2017 à 18:36, Léna-Postrof a dit :

Et rester soi-même, savoir recradrer quand c’est nécessaire, pour dissuader comme écrit plus haut, dire les choses avec véracité sans tomber dans la justification, me semble vital. Être honnête finalement a contrario de nos détracteurs.  Cela peut parfois faire la différence, d’autant que ces personnes de mauvaise foi ont tendance à l’être avec beaucoup de monde. Il suffit alors de l´exprimer pour que les autres « victimes » ne se sentent plus isolées.

Ce n'est malheureusement pas toujours aussi simple comme dit supra, même si je ne me prive jamais d'essayer, de tenter de faire entendre raison, de défendre le vrai ( la vérité n'est pas aimée par tout le monde au point d'y sacrifier son ego, ses intérêts, ses profits, son plaisir ou sa vengeance... ), mais il faut aussi savoir lâcher prise lorsque c'est peine perdue ou plus grave, que cela ne fait que renforcer le problème initial. Du cas par cas comme on dit.

 

Bien à toi, D-U

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 035 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 20 heures, deja-utilise a dit :

Plutôt d'accord, cela fait bien longtemps je disais déjà: " Il faut connaitre le pire pour apprécier le meilleur ".

 

Oh que oui !

Parfois je me surprends de me souhaiter de tout oublier, tout ce que je sais, tout ce que je suis, pour renouer avec cette innocence, ce plaisir de découvrir tout et n'importe quoi sans hiérarchisation ou sans connotation...

Et parfois non, car il y a nombre de prédateurs, charognards, calculateurs et autres profiteurs qui se frotteraient les mains de tomber sur des âmes aussi naïves.

 

A contrario, le plaisir je l'ai à regarder ma jeune fille, par exemple, s'émerveiller de toutes ces petites choses, je le vis à travers ses yeux et sa fraicheur, qui commence malheureusement déjà à se dérober à elle à force de côtoyer ce vil monde...

 

Le souci avec la peur, c'est que si elle permet effectivement de relativiser, de changer de perspective, voire d'exalter tout ce qui lui est contraire, elle offre aussi un autre visage moins enviable, le revers de la médaille, elle empoisonne l'existence comme un mal qui se rappelle à la mémoire, et jusque dans notre corps qui revit par répliques ces anciens troubles alors que la cause n'est plus.

 

Tout à fait, toutes les bonnes attentions/actions antérieures ne compensent aucunement un écart de conduite.

Il est d'une telle facilité de gâter un fruit, que cela demande une attention de tous les instants pour ne pas faillir, de ne pas perdre l'équilibre toujours précaire ou incertain, c'en est presque miraculeux d'y parvenir ! En tout cas, c'est épuisant, car il faut aussi faire attention à la place des autres pour pouvoir l'appliquer soi-même, il faut presque penser pour deux ou plus, un peu comme sur la route, où il faut être vigilent et prudent aussi de ce qui peut se tramer dans la tête des autres conducteurs, anticiper les mauvaises réactions ou habitudes, voire étourderies ou incivilités.

D'ailleurs, étant très réceptif à ce genre de considérations, il m'est plus que difficile d'avoir des relations sociales " normales " car certains défauts sont incontournables, dont je ne peux absolument pas faire abstraction, par exemple, comme des parents dont l'un est pompier volontaire et l'autre engagé dans plusieurs associations ou organisations, et qui tout les deux roulent très vite y compris dans notre ruelle dépourvue de trottoir pour les piétons, et donc à plus forte raison pour les enfants, alors qu'ils en ont trois eux-mêmes, l'homme a même eu une suspension de permis pour excès de vitesse, mais depuis il a repris ses sales habitudes, décidément je ne peux pas comprendre, ni souffrir ce genre de personnes, alors qu'à côté, ils sont charmants, j'ai donc arrêté de les côtoyer, comme d'autres qui ne savaient pas tenir leurs gamins, pourtant je fais des efforts pour être tolérant, mais parfois c'est au-dessus de mes maigres forces.

 

Là c'est pareil, il n'y a pas une solution unique qui s'appliquerait à tous les cas de figures, cela dépend étroitement des protagonistes en jeu, des caractères, du moment, de la situation, des antécédents de chacun des heures ou jours précédents, de sa propre histoire, des conditions environnementales, du lieu, comment on le dit ou on s'y prend, etc, etc... Toutefois, la distanciation ou l'isolement dont il était question, était surtout pour pouvoir faire un break, avoir un échappatoire, se reposer, reprendre des forces au calme, se ressourcer, faire baisser la pression pour pouvoir y faire face à nouveau plus tard, revenir dans le " match ", car ce qui est le plus délétère c'est justement que le stress ne dégonfle jamais, ne désempli pas, que le cortisol s'accumule sans cesse et le corps finit par s'épuiser et défaillir !

Parfois, ce que tu fais d'en parler, ça décoince une situation, parfois ça la complique sérieusement, et le plus ironique dans ces histoires, c'est que si on le dit on peut nous le reprocher, mais si on ne le dit pas on nous le reprochera aussi !

Les relations humaines c'est très complexe, ça ressemble un peu par moments à la roulette-russe, et puis il y a un feeling qui transcende notre volonté, quasi-animal, il n'est pas rare qu'avant même d'accoster une personne, on sache déjà qu'elle va nous déplaire au plus haut point, et réciproquement que pour d'autres nous sachions que nous allons développer des atomes-crochus avant même d'avoir échangé le moindre mot, va savoir...

 

Ce n'est malheureusement pas toujours aussi simple comme dit supra, même si je ne me prive jamais d'essayer, de tenter de faire entendre raison, de défendre le vrai ( la vérité n'est pas aimée par tout le monde au point d'y sacrifier son ego, ses intérêts, ses profits, son plaisir ou sa vengeance... ), mais il faut aussi savoir lâcher prise lorsque c'est peine perdue ou plus grave, que cela ne fait que renforcer le problème initial. Du cas par cas comme on dit.

 

Bien à toi, D-U

S’il n’y a aucun moyen de s’en tirer sans heurts, puisqu’il nous sera reproché autant d’avoir agi que nos actes manqués, autant faire ou ne pas faire les choses, pour soi et la paix de sa conscience.

Si l’on est de nature réservée, à court d’arguments, voire victime née, autant laisser faire puis tenter d’oublier et faire taire sa frustration.

Quand on l’est moins, voire pas du tout, il est plus bénéfique de faire taire le sentiment d’injustice, en l’exprimant clairement, sans ressentiment (ce qui est souvent plus difficile).

Celui qui crie le plus fort est celui que l’on prendra plus facilement pour un fou, même s’il aurait raison de le faire. 

Je pense qu’il s’agit de faire en fonction de nos personnalités davantage que de s’adapter à nos interlocuteurs ou à la situation. Vous aurez de toute façon en face de vous des personnes hermétiques. 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Le 10/12/2017 à 15:13, Léna-Postrof a dit :

S’il n’y a aucun moyen de s’en tirer sans heurts, puisqu’il nous sera reproché autant d’avoir agi que nos actes manqués, autant faire ou ne pas faire les choses, pour soi et la paix de sa conscience.

Oui, il me semble aussi.

 

Le 10/12/2017 à 15:13, Léna-Postrof a dit :

Si l’on est de nature réservée, à court d’arguments, voire victime née, autant laisser faire puis tenter d’oublier et faire taire sa frustration.

Là, c'est plus difficile, si il y a bien une chose avec laquelle ne pas jouer, à ne pas minimiser ou ne pas prendre au sérieux, c'est bien notre inconscient, car si notre conscience veut oublier et y arrive, ce qui constitue notre personne à plus de 99% est bien notre inconscient, il saura d'une manière ou d'une autre nous le rappeler, et avec force si nécessaire. C'est un peu comme un incendie qui cuit à l'étouffée, c'est très dangereux, le moindre courant d'air et tout s'embrase alors qu'en apparence tout semblait calme !

 

Le 10/12/2017 à 15:13, Léna-Postrof a dit :

Quand on l’est moins, voire pas du tout, il est plus bénéfique de faire taire le sentiment d’injustice, en l’exprimant clairement, sans ressentiment (ce qui est souvent plus difficile).

Oui, il y a aussi la résignation, qui est le stade intermédiaire, de ne pas oublier tout en ne pouvant pas changer la donne, on accepte contraint et forcé notre sort, on l'endure tout en s'efforçant du mieux possible de s'en sortir, à moyen ou long terme, l'espoir reste encore notre meilleur allié; par le passé, n'a-t-on pas fait miroiter à des tas de gens une vie meilleure par l'au-delà et ainsi qu'ils s'accommodent bon an mal an de leur piteuse vie ici-bas !?

L'esclave/prisonnier n'avait-il pas l'espoir de s'enfuir ou que son calvaire cesse un jour, même si sur l'instant cela semblait irréaliste/impossible ?

 

Le 10/12/2017 à 15:13, Léna-Postrof a dit :

Celui qui crie le plus fort est celui que l’on prendra plus facilement pour un fou, même s’il aurait raison de le faire. 

C'est aussi celui que l'on écoute le plus malheureusement, et je le vois régulièrement, des gens qui s'emportent et où l'on finit par les satisfaire, qu'ils soient dans leur bon droit ou pas, parce que la situation incommode celui qui la subit et qui est paisible, et cela ils l'ont compris instinctivement, c'est pour cela qu'ils récidivent/perdurent en général, c'est comme le type agressif, tant qu'il ne tombe pas sur un os, il continue son manège d'enquiquiner les individus qui croisent sa route.

 

Le 10/12/2017 à 15:13, Léna-Postrof a dit :

Je pense qu’il s’agit de faire en fonction de nos personnalités davantage que de s’adapter à nos interlocuteurs ou à la situation. Vous aurez de toute façon en face de vous des personnes hermétiques. 

Oui, il y a des personnes avec qui notre personnalité est somme toute incompatible de prime abord, mais il n'empêche pas d'essayer à chaque fois, qui sait avec l'usage, on finira par des dégager des parades, des astuces, de découvrir des ressources que l'on s'ignorait, etc... bref de progresser face à ce qui semblait insurmontable dans un premier temps, mais faut-il encore être dans une bonne disposition, d'avoir toutes ses facultés de disponible, c'est-à-dire, d'être suffisamment en forme/reposé pour faire faire à une situation de crise.

C'est bien souvent quand on est soi-même en mauvaise posture que l'on réagit le plus mal... Comme une bête prise au piège pour ainsi dire !

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  • 3 semaines après...
Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 614 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)

Avez vous mit de coté exprès les jalousies entre fratries, celles qui peuvent à juste titre ou non vous réduire à un ersatz d'être humain de peur d’attiser la jalousie et s'attirer les foudres de l'autre ?

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  • 1 an après...
Nouveau, 54ans Posté(e)
Fabalis Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

La jalousie et l’injustice sont pour moi deux facettes d’une même situation. Imaginons une personne dont le voisin a une belle voiture. Elle en est jalouse car elle a un peu honte d’avoir une plus petite voiture que celle du voisin. Cette personne se plaint à sa famille car elle trouve que ce n’est pas juste que le voisin ait une plus belle voiture. Mais pourquoi est-ce injuste ? Tout renvoie donc à la notion de justice. Quand notre président dit que les Français sont jaloux, il ne fait donc que dire que les gens souffrent d’injustice. Seulement, la notion d’injustice est évidemment subjective. Pour le président, nous sommes responsables de notre bonheur car dans un pays de liberté et nous devons assumer nos actes, pour les autres, le responsable, c’est l’état qui ne répond pas à leur problème de fin de mois. C’est pour cela que c’est avant tout un dialogue de sourds. 

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